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Paris
A toi mon amour que j'verrai peut-être un jour
A toi mon amour qui m'soutient les mauvais jours
A toi mon ami j'ai mis ma vie entre tes mains
On s'voit demain , car demain c'est loin 🎶
Le processus pour faire de moi un être insignifiant avait débuté on m'ignorait totalement je restais enfermée toute la journée dans cette pièce, personne ne venait me voir, personne ne demandait après moi, je me demandais si quelqu'un avait remarquer mon absence, les quelques visites que je recevais était celle des couturières qui me faisaient des vêtements sur mesure, de la cuisinière qui m'apportait à manger. J'avais l'impression d'être totalement oubliée, complètement effacée, mais je me sentais encore plus inutile lorsqu'elles on commencée à m'appeler Leila, j'avais beau leur expliquer en vain que je m'appelais Aya, elle continuait de me donner se nom et avec le temps j'ai compris que pour elle, Aya était morte, elle n'existe plus, Leila c'est la nouvelle moi, c'est ma nouvelle identité, je dois oublier Aya, je dois oublier Aya, et avec le temps, leur plan commençait à fonctionner, ma mémoire commençait à me faire défaut.
Peu à peu, j'oubliais quelques détails de mon ancienne vie, des petits choses toute bêtes, mais qui peuvent aider quelqu'un à se repérer.
[...]
Ce jour là, j'étais allonger dans le lit lorsque la porte s'ouvre, une des couturières entre et referme la porte derrière elle.
- Elle: Lève toi et suis moi.
Tel un robot, j'obéis et me lève pour la suivre nous quittons ma pièce descendons un étage et nous arrivons devant une autre porte, elle sort une clé de la poche de son tablier, ouvre la porte entre avant moi et me demande de ferme la porte, je comprends qu'il s'agit de son atelier, elle me tend plusieurs robe de plusieurs style différent que je dois essayer. Je les essayes toutes sans savoir à quoi elles vont bien pouvoir me servir. Tout se déroulait calmement, personne ne parlait jusqu'à ce que son téléphone sonne, elle se lève puis quitte la pièce me laissant seule, je pars m'asseoir sur le fauteuil juste à côté d'une autre porte, je me tournais les pouces lorsque j'entends deux voix provenant de la pièce juste à côté, je reconnais celle de Stella ainsi mais l'autre voix reste un mystère, je me lèves en faisant attention à ne pas faire craquer le parquet beaucoup trop fort ouvre doucement la porte.
En effet, Stella était assise et une jeune femme se trouvait en face d'elle, j'ai eu beaucoup de mal à comprendre de quoi parlait, jusqu'à ce que j'ouvre un peu plus la porte.
- Stella: Elle est au deuxième étage, avec les autres filles prêtent à être mises sur le marché.
- ?: Vous êtes sûr que personne ne chercher après elle.
- Stella: D'après votre mari non, sa soeur à signalez sa disparition mais la police n'a rien trouver alors ils on abandonnée.
- ?: Aziz dit beaucoup de chose vérifier par vous même.
- Stella: Très bien.
- ?: Qu'est-ce que mon mari peut trouver à cette fille ?
- Stella: Aucune idée.
- ?: Mettez la sur le marché au plus vite, offrez la au plus offrant.
- Stella: Je sais faire mon travaille !
- ?: Je le sais mais....Je n'aime pas le fait que mon mari s'intéresse autant à elle, ce n'est pas normal.
Des pas se rapprochent de moi je ferme lentement la porte et retourne à ma place, la couturière entre, elle me dit que c'est finit, me raccompagne dans ma chambre ferme la porte derrière elle et repars, alors Stella parlait avec la femme de Aziz, et à ce que j'ai compris la discussion tournait autour de moi. Elle à aussi dit que ma soeur avait signalé ma disparition à la police, ce qui veut dire qu'elle croit en moi et qu'elle sait que je ne suis pas parties de moi même, elle cherche encore après moi et je dois trouver un moyen de lui faire comprendre que je suis encore en vie.
ZAIM
Je retires les gants de boxe attrape la bouteille d'eau la vide et la jette dans la poubelle, il est dix neuf heure, si je rentres pas maintenant Lyna va commencer à m'harcelé alors après m'être changer je prends la route jusqu'à notre appartement, dès que je pousse la porte je vois Lyna assise sur le canapé à se ronger les ongles.
- Qu'est-ce que t'as ?
Elle sursaute et lève la tête, visiblement, elle ne m'a pas entendu rentrer, je dépose mon sac dans l'entrée.
- Lyna: Ton frère à appeler, ton père à eu un grave accident de voiture.
- [...]
- Lyna: C'est grave, très grave même. Ils....ils ne savent pas si il va s'en sortir.
Je l'ai fixée pendant une dizaine de seconde sans rien faire et comme un robot je me suis dirigée vers l'ordinateur portable, j'ai réservé deux billets pour Paris, j'était comme déconnectée, j'avais du mal à comprendre ce qui se passait autour de moi, tout ce que j'ai retenu c'est que mon père allait surement mourir et malgré nos différents, c'est mon père et je l'aimes, je lui ai jamais dit, par fierté ou par ce que je voulais pas me l'avouer. Il m'a appris à faire du vélo, la première fois que j'ai marché j'était à ses côtés, il m'a toujours protéger, il à tout fait pour m'éloigner de la rue, il à fait des erreurs, avec moi, avec ma mère, mes soeurs, mon frères, mais il à toujours fait de son mieux, pour qu'on ne manquent jamais de rien.
Pour nous il dépensait sans compter, on à jamais connu les fins de moi difficiles et les lettres des huissiers parce que toutes sa vie il à travailler dur pour nous, pour qu'on fassent la même chose avec nos enfants. Je m'en veux de lui avoir fait honte, je m'en veux de ne jamais l'avoir rendu fière.
OMNISCIENT
- Est-ce qu'il m'entend ?
- Docteur: Certains médecin diront oui, nous ne sommes jamais sûr de rien, tout dépend du choc mais je penses que oui, il doit vous entendre.
- [...]
- Docteur: Monsieur Gonzales, le chauffeur de votre mari est hors de danger, il est en salle de réveil.
- Je voudrais le voir.
- Docteur: Ce n'est pas possible, je...
- J'ai besoins de savoir ce qui est arrivé, et mon mari n'est pas en état de m'informer.
Le médecin ne dit rien, il lui fait signe de le suivre et parcours à nouveaux les couloirs froids de l'hôpital.
- Docteur: Dix minutes pas plus.
Hind entre dans la chambre, Jose est allonger dans un lit, semblable à celui de Youri mais beaucoup moins mal en point.
- Lui: Pardonnez-moi madame, je suis désolée c'est moi qui conduisait.
- Vous n'y êtes pour rien, c'était un accident.
- Lui: Non, justement je suis désolée j'aurais du remarquer que les freins ne fonctionnaient plus.
- [...]
- Lui: Ils on été saboté, c'était pas un accident. Quelqu'un à tenter de tuer votre mari et moi par la même occasion.
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Thugyh©
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