Valentine's Day
Aujourd'hui eh bien... Je suppose que vous savez tous quel jour nous sommes. Un jour qu'on déteste ou qu'on aime. Pour ma part ça avait toujours été un jour comme les autres, il ne s'y passait jamais quelque chose de plus important que la veille ou le lendemain.
Pourtant cette année...
Cette année je surveillais le calendrier pour vérifier combien de temps il me restait avant que ce jour n'arrive. Vous comprenez, les premières fois sont toujours stressantes... Je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait faire dans ce genre de situation. Je savais que c'était un jour pour se rapprocher de lui et lui consacré mon temps, mais comment ? Qu'est-ce que je devais faire ? Qu'est-ce qu'il aimerait faire ? Qu'est-ce qu'il ferait lui ?
Il me surprendrait, comme d'habitude.
Qu'est-ce qui le surprendrai ?
Plus j'y pensais et moins ce que j'avais en tête me semblait être une bonne idée. C'était trop prévisible.
Il fallait que je trouve autre chose. Mais quoi ?
Rien ne sera jamais assez bien pour lui. Pas parce qu'il est difficile, mais parce que rien sur terre ne pourra lui prouver à quel point je l'aime. Même si je déplaçai des montagnes ou asséchai les océans, même si je décrochai la lune, jamais ça n'arriverai à la cheville de ce que je ressens pour lui.
J'aimerai faire tellement...
Pas seulement aujourd'hui, mais aussi tout les jours qu'il voudra bien passer avec moi.
Ça veut dire tellement pour moi et je suis tellement chanceux... Je voudrais le lui prouver.
Je voudrai avoir le courage de lui dire chaque jours, jusqu'à ce que ça devienne naturel. Je lui prouverai chaque jour dans toutes mes actions, à quel point je tiens à lui. Mais aujourd'hui je dois donner mon maximum. Et c'est loin d'être très impressionnant.
Mais il était trop tard pour faire demi-tour de toute façon.
Alors je suis doucement sorti hors du lit pour lui préparé un petit-déjeuné au lit. J'ai lu sur internet que ce genre de choses se faisait pour faire plaisir aux gens qu'on aime alors...Pourquoi pas ?
Ça n'a été que le début d'une grosse série de calvaire...
Pour commencer, au lieu de le réveillé normalement, comme tout être humain civilisé, j'ai trébuché dans une chemise qui trainait au sol et j'ai renversé le plateau.
Inutile de vous décrire le boucan que ça a fait... Victor s'est même réveillé en sursaut.
—"Yuuri..." Avait-il murmurer. "Qu'est-ce que tu fais ?"
Il bailla en se frottant les yeux et se redressa pour constater le désastre. Il cligna des yeux plusieurs fois avant de me fixer. Il n'avait pas l'air de comprendre très bien la situation.
Mes joues s'étaient transformé en feu rouge et créèrent un embouteillage dans mon cerveau. Je me précipitait pour rattraper le rattrapable, remettant tout dans le plateau et commençant à nettoyer tout en m'excusant.
J'étais tellement occupé que je ne le vis pas approcher. Je ne réalisai qu'il s'était lever que lorsqu'il s'empara de mon poignet.
J'avais tellement honte... Comment je pouvais être si maladroit sérieusement ?
Je relevai doucement la tête vers lui pour voir sa réaction.
Il souriait, comme à son habitude.
—"Qu'est-ce que tu essaye de faire ?"
Je ne savais pas quoi répondre, alors avec beaucoup de mal, j'ai glissé un :
—"Joyeuse saint Valentin ?"
Tu as attendu un instant, le temps d'assimiler l'info, et puis tu as éclaté de rire.
C'est vrai que pour une saint Valentin, ça partait drôlement mal.
Et puis tu m'as tiré dans tes bras. J'avais l'impression qu'il n'y avait plus de problèmes.
Comme si tu me protégeait de tout ça. Dans tes bras il n'y avait que moi, pas de place pour autre chose.
—"Merci mon cœur," ses paroles me soulage, avant que j'entends la suite. "J'ai toujours aimé faire le ménage de bon matin."
Je sais que tu plaisante, ton rire me le rappelle, mais je ne suis qu'un empoté. J'aurais dû faire plus attention...
Et vous pensez sans doute que j'allais me rattraper par la suite ?
Pour commencé, comme je venais d'arrivé en Russie, je connaissais mal les endroits, alors j'avais demander conseil à Yurio pour trouver le restaurant idéal.
Il m'a donné un nom et un numéro de téléphone. Alors je lui ai fait confiance.
En arrivant devant le dit restaurant, je me suis dit que je n'aurais vraiment pas dû. Il avait des allures sinistre de vieilles taverne dans les films américains.
Et l'intérieur n'était pas mieux que l'extérieur. La nourriture non plus...
Victor semblait content mais je savais que ça n'était qu'une façade pour ne pas m'enfoncer encore plus.
Je craignais pour la suite et j'avais raison. Faisant confiance à Yurio, je lui avait aussi demander conseil sur un film à voir à deux. Il m'en a conseiller un qu'il aurait été voir avec Otabek et qu'ils auraient tout les deux aimé.
Je savais que nous n'avions pas les même goûts alors ça m'apprendra...
Trop d'actions, pas assez d'explications.
Durant les vingt premières minutes du film, j'ai failli m'endormir. C'est Victor qui m'a fait sursauter en posant sa main sur la mienne.
Je me suis tourné vers lui pour constater qu'il avait tourné son attention vers moi.
Il s'approcha de moi et mon cœur rata un battement. Lorsqu'il fut si proche que je pu sentir son souffle, il murmura :
—"Suit-moi."
Puis il se leva, tenant toujours ma main et m'entraînant à sa suite.
Visiblement, le film l'avait passionné.
Je m'en voulais d'être aussi nul.
Victor continuait à courir. Je ne savais pas ou nous allions, mais vu son assurance, il avait une destination précise en tête.
Et en effet, lorsque nous nous arrêtions, nous étions sur un plage.
La fameuse plage de St. Petersburg. Elle me rappelait beaucoup celle de Hasetsu...
Il se tourna vers moi, comme pour savoir ce que j'en pensais. Je n'eus même pas à répondre, mon expression devait parler d'elle-même, car il sourit.
J'étais ravi de voir cet endroit qui était si cher à ses yeux.
Et en même temps déçu que ça ne soit pas venu de moi.
Il n'avait rien n'eut à faire, juste prendre ma main et m'amener sur la plage. Il n'essayait même pas, il était naturellement talentueux... C'en était désespérant des fois.
J'étais assis sur la plage à te regarder jouer les pieds dans l'eau avec Makkachin. C'était une image que je voulais gravé dans mon esprit. Pas parce que la lumière du soir rendait la scène encore plus belle, mais surtout parce qu'il avait l'air véritablement heureux. Et ça me rendait heureux aussi, mais quelque part j'étais triste de n'y être pour rien.
Je voulais me rappeler qu'il pouvait être heureux sans moi.
Ne jamais oublier que je devrai me battre chaque secondes pour me rendre ce qu'il m'a donner.
Avant cette image m'aurait juste déprimé. Mais aujourd'hui, plus que ça, elle me donnait envie de me battre. De me faire une place dans sa vie.
Et fier de cette pensées, je me levais pour me mêler à son jeu. Après tout c'était la saint Valentin, une journée à passé ensemble, malgré les ratés. Je ne devais pas me laisser abattre, c'était comme le patinage. Quelques sauts ratés ne signifiaient pas forcément un échec.
Et je le pense encore plus lorsque ton visage s'illumine en me voyant. Chaque fois je pense que je ne peux pas te rendre plus heureux que tu ne l'es déjà tout seul, et chaque fois ton sourire balaye mes doutes telle les vagues détruisant un château de sable.
Tu es tellement... tellement magnifique Victor... Je sais que tu t'en rends compte, mais je ne sais pas si tu sais ce que je vois en toi. Tu es... comme le soleil. Tu réchauffe la vie de tout ceux qui touche tes rayons. Dieu sait que tu as fait fondre la mienne. Ta chaleur, elle me donne vie chaque jour. Tu es comme les étoiles qui brillent la nuit, lorsque toutes les autres lumières sont éteinte. J'aime pensé que tu es une étoile filante parfois. Tout le monde te connais, tout le monde te cherche du regard et lorsqu'ils te voient, ils en sont enchanté, même si ce n'est que pour quelques secondes, même si ils ne t'attraperont jamais, même si ils ne voient qu'une facette de toi. Tout le monde s'en contente, car tu es magnifique. Mais personne n'attrape une étoile filante.
Et pourtant... quand tout devient noir et que je lève les yeux vers le ciel... Je te vois toi. Tu me regarde depuis là haut, brillant, immobile, sublime. Comme si tu m'attendais. Comme si je valais le temps d'une étoile filante. Comme si je valais que tu t'arrête pour m'attendre, parmi toute les étoiles, te confondant aux yeux des autres humains.
Je suis le seul à voir ça, je le sais. Je suis l'homme le plus chanceux au monde. L'homme qui a attrapé une étoile filante.
Et dans le noir, cette étoile me redonne espoir. Tu me redonne espoir Victor, et tu n'en a aucune idée.
Tu es la lumière qui manquait à ma vie.
Aujourd'hui je voulais te le montrer, d'une certaine manière. C'est un peu raté, j'espère que tu me pardonnera, je ferai mieux la prochaine fois. Le prochain saut, je ne tomberai pas.
Je ne sais même pas quand cette bataille d'eau que je fais avec toi à commencé, mais il semblerai que tu soit très mauvais perdant car tu ordonne à Makkachin de m'attaquer.
Évidemment, en tant que chien relativement fidèle, il obéit et me saute dessus. Je manque de me noyé parce que j'ai ris sous l'eau. Tu m'aides à me relevé, et comme je suis trempé et que le soleil ce couche, laissant la froideur de la nuit prendre le dessus, tu me prêtes ton manteau.
—"On dirait bien que j'ai gagné." Tu ris et je ris avec toi.
—"Je me vengerai !"
J'ai sérieusement l'intention de me venger mais ça sera une autre histoire.
En revenant sur la plage, tu prends un bâton qui traînait là. Au début je me dis que tu vas le lancer à Makkachin mais au lieu de ça tu te mets à dessiner quelque chose dans le sable. Où du moins, c'est ce que mes lunettes pleines d'eau me disent.
Après les avoir essuyé méticuleusement, je viens derrière toi pour voir ce que tu fais.
J'aurais dû m'y attendre et pourtant ça me surprends.
"I love Katsudon"
C'est ce que tu as choisi d'écrire dans le sable.
Je ris un peu et te demande pourquoi avoir fait ça.
Alors tu me regarde et me dit :
—"Je voulais écrire que je t'aime toi, mais ça n'est pas le bon endroit pour le faire, demain les vagues auront effacé ses mots, mais mon amour pour toi ne disparaîtra jamais." Tu t'approche alors que je reste paralysé par tes paroles. Ton regard me transperce, ce bleu inonde mon âme et mes émotions se font la guerre à l'intérieur de ma tête. Et malgré le chaos qui y règne, mon cerveau analyse chaque étincelles qui passe dans ton regard, chaque sentiments que tu y fais passé. Oh si j'ai un jour douté de ton amour, ça s'arrête aujourd'hui. "Je veux gravé ces mots dans ton cœur."
Tout s'arrête. La guerre s'arrête. Mon cœur s'arrête. Mes poumons suivent l'exemple. Mon cerveau est off.
La seule chose qui fonctionne encore, ce sont mes yeux, dont la vu est brouillé par les larmes.
Je ne sais pas comment j'ai retrouvé l'usage de mon corps, mais je te serre maintenant dans mes bras. Je m'accroche à toi comme à l'étoile que tu es. Jamais je ne te laisserai partir. Je m'accrocherai à toi jusqu'au bout. Je deviendrai l'étoile que tu veux que je sois si ça veut dire que je peux être à tes côtés dans le ciel pour toujours.
Je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes là, mon soleil, ta chaleur m'a fait oublier que j'avais froid, mais tu semble l'avoir gardé en tête.
—"On ferai mieux de rentrer." Dis-tu. "Il commence à faire noir et tu es frigorifié ! Une bonne douche chaude te feras le plus grand bien !"
Tu me fais un clin d'œil et je rougis.
Sur le chemin pourtant, je ne lâche pas ta main une seconde. J'ai l'impression qu'elles sont faites pour se tenir.
Marcher m'a fait réfléchir.
Je suis loin d'être l'étoile que tu crois que je suis.
Mais je ferai de mon mieux pour le devenir.
Alors lorsque tu ferme la porte...
—"Je suis désolé."
Tu ne comprends pas, alors je m'explique.
"Aujourd"hui, rien ne s'est passé comme prévu. Je voulais une journée parfaite mais tout est aller de travers par ma négligence, je suis désolé de t'avoir fais enduré tout ça."
La journée c'était bien terminé mais seulement parce que Victor l'avait bien voulu. Ça aurait pu être bien pire.
C'est maintenant que ton rire retentit.
Je relève la tête que j'avais baisser, ne comprenant pas la cause de ton hilarité. Ai-je fais quelque chose de marrant ?
—"Yuuri..." Tu secoues la tête. "Tu n'as pas à t'excusé, regarde moi, j'avais même oublier quel jour on était !"
Mais ça n'excuse rien.
—"Ça n'est pas grave, puisque toi tu m'as déjà donné tellement... moi je ne t'ai rien donner d'autre que des sauts ratés ! Je te promets que je ferai mieux la prochaine fois, à commencer par maintenant, je vais faire la cuisine !"
Fort de cette résolution, je me dirige avec entrain vers la cuisine, mais tu me retiens.
Je me retourne vers toi pour comprendre, juste assez pour que tu me prenne dans tes bras. Tout autour de nous devient flou. Comme si il n'y avait plus rien. Comme ces plans dans les films romantique.
—"Ça suffit mon amour." Tu chuchote et je me laisse bercé par ses mots. "Tu t'es donné beaucoup de mal aujourd'hui et même si tu pense que c'était raté, moi j'ai trouvé ça adorable. Personne ne s'est jamais donné la peine de faire ce genre de chose pour moi, j'en suis même venu à oublier cette date." Tu recule légèrement pour me faire face. "Mais toi Yuuri, aujourd'hui, grâce à toi je me suis senti spécial. Plus que sur la glace, plus que sur un podium,plus que quand le public m'acclame. Je me suis senti spécial pour toi."
Tu brilles.
Non je veux dire, ton sourire, il illumine la pièce. Il illumine mon cœur. Je sens ta lumière s'infiltrer dans celui-ci et ma vue redevient trouble.
Arrêtes de me regarder comme si j'étais la seule chose importante au monde, je finirai par le croire.
Finalement... Tout n'avait pas été vain.
—"Je t'aime Victor."
Mon cœur a prit le contrôle, je n'ai pas résister.
D'ailleurs toi non plus, car dès que tu entends ses mots, ton visage devient éblouissant.
Tu...pleures ?
C'est la deuxième fois que je te vois pleurer. Toujours à cause de moi. J'espère que tu n'es pas en colère cette fois ?
Mais tu m'ôtes vite ses pensées de la tête en posant tes lèvres sur les miennes.
Et par ce simple geste, tout disparaît, comme englouti dans le monde réel. Comme si nous étions ailleurs. Dans un monde ou rien n'importe et où tout est important. Un monde ou il ne reste que toi.
Notre monde.
C'est toi qui me ramène vers la réalité avec difficulté, en caressant doucement mes cheveux. Et lorsque je rouvre les yeux pour tomber sur les tiens, j'ai peine à ne pas retomber dans ce monde.
—"Moi aussi je t'aime Yuuri."
Mon cœur saute dans ma poitrine. Je m'empresse de te faire un câlin pour caché mon visage mais tu ne semble pas d'accord.
Tu me repousse et me regarde en souriant. Je rougis encore plus.
—"Va à la douche immédiatement, t'es toujours trempé." M'ordonne tu.
Brusque retour à la réalité que de me rappeler à quel point j'ai froid.
Je soupire et te demande si je dois y aller tout de suite.
—"Tu peux attendre, mais ça retardera le film que j'ai prévu de regarder calmement avec toi dans le canapé et si tu t'endors avant la fin il n'y aura pas de grand final."
Tu n'as pas dit ça pour le film, tes yeux parlent d'eux même, je le sais.
"A moins que tu préfère avoir le grand final avant ? Dans la douche par exemple ? C'est un bon moyen de te réchauffer."
Je ne prends même pas la peine de te répondre et m'enfuis en courant dans la salle de bain, fermant la porte à clef, en remerciant l'univers qu'il y ai un verrous. Je t'entends tambouriné contre la porte et je souris.
Au fond... Le grand final est quelque chose que j'aimerai bien voir... Mais je me garderai bien de le dire à voix haute.
Plus tard dans la soirée, je te rejoindrai sur le canapé et... si ce dernier arrive alors...
Je souris en entrant dans la douche.
Finalement, pour la saint Valentin, les meilleures choses sont les plus simples...
××××××××××××
Joyeuse saint Valentin mon cœur !
Et tout ceux qui lise cette histoire !
Vous savez quoi ? J'ai même une scène bonus !
Non c'est pas un lemon désolée 😂
××××××××××××
Alors qu'il marchait tranquillement sur la plage, ce soir-là, Yurio riait en silence, pensant à la tête que ferait le porcelet en découvrant les endroits qu'il lui avait conseillé.
Pourquoi il avait fait ça ?
Et pourquoi pas ?
Il n'était pas son ami après tout, il ne lui devait rien. Et imaginé sa tête décomposé le faisait rire.
Ça n'était pas DU TOUT parce que lui n'avait pas quelqu'un avec qui passé la journée, pffff il s'en foutait, il l'avait passé avec Otabek et il en était très heureux.
D'ailleurs celui-ci était devant lui et attira son attention sur quelque chose dans le sable.
Se demandant ce que ça pouvait être, il couru à coté de lui et...
—"VICTOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOR !!!"
Le lendemain, lorsque le champion médaillé cinq fois ouvrit son instagram, il ne fut pas surprit d'être identifié dans une photo de son cher fils adoptif.
En réalité, il attendait ça avec impatience.
Sur la photo, les mots qu'il avait écrit dans le sable la veille.
"You're making me sick #Gross"
Victor sourit.
××××××××××××××
Voilà la scène qui servait à rien 😂
Aller tchuss !
*part mourir sous une pierre*
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top