Christmas on ice !!
Victor avait insister pour revenir en Russie après la finale.
Au début j'ai cru qu'il voulait y aller seul, parce qu'après tout c'était la fin de notre deal. Et surtout parce que c'était Noël et que ce genre de période se passait avec sa famille. Il avait été mon coach toute cette saison, il méritait des vacances.
Mais Victor n'avait pourtant pas l'intention d'y aller seul. Il avait prit deux billets d'avion.
Alors j'étais forcé d'y aller. Même si forcé est un bien grand mot. J'y allais avec plaisir !
N'importe où avec Victor...
Je pensais à ça alors que je le regardais dormir sur mon épaule dans l'avion. Il avait l'air si fragile ainsi... Son air confiant effacé, il était juste paisible. Mais un petit sourire collais toujours ses lèvres...
Alors je me mis à penser... À la finale. À ce qu'il avait dit après... Ce qu'on s'étaient dit tout les deux. Je lui avais rendu son entraînement du mieux que je pouvais, et j'étais fier de mon parcours. Lui aussi l'était. Même si le patineur en lui criait revanche, pour mon plus grand bonheur. Et même si je n'avais pas décrocher l'or... Je continuerai jusqu'à ce que ça soit le cas.
Victor embrassera l'or.
Mes pensées furent interrompu lorsque je sentis la chaleur de Victor me quitter.
Il s'était réveiller car apparemment nous allions atterrir. Je n'avais pas vu le temps passé, pourtant la Russie c'est pas la porte à côté.
Je me demandais toujours pourquoi j'étais ici.
Je veux dire... Pourquoi pas après tout, ici ou ailleurs c'était très bien. Mais j'avais l'impression que Victor avait quelque chose derrière la tête.
Et lorsque je lui demandais d'éclairer ma lanterne, il se contentait de me sourire et de me prier de le suivre.
Je sentais définitivement quelque chose. C'était bientôt Noël, peut-être qu'il voulait me faire une surprise ? Mais ça n'avait aucun sens, il m'avait dit ne jamais faire grand chose pour Noël, aucune raison que ça change aujourd'hui. Ou peut-être que c'était pour son anniversaire ? Mais encore une fois c'était pareil que pour Noël.
Nous avions fait un long chemin, jonglant entre taxis. Je n'arrivais pas à savoir où nous étions. Même en analysant le noms des rues, tout m'était inconnu ici, je ne pouvais pas me repéré.
Alors je regardais Victor.
Ses yeux brillaient comme des étoiles un soir d'été. Son léger sourire était toujours là. Je le vis sourire un peu plus en tournant la tête vers moi.
—"On reste dans ce taxi à partir de maintenant Yuri, tu devrai dormir un peu." Dit-il en prenant ma main dans la sienne. Je les regardai quelques instants, heureux, avant de reporter mon regard sur lui.
—"Tu ne vas pas me dire où on va, n'est-ce-pas ?"
—"Ça ne serai plus une surprise~"
Le reste du trajet se passa en silence. J'essayais de prévoir ce que Victor avait en tête, mais c'était presque impossible quand on connaissait cet homme.
Surprendre c'était sa raison de vivre.
Raisonnons logiquement. Nous sommes en Russie. Le pays natal de Victor.
Alors... Ce pourrai-t-il qu'il veuille passer Noël avec sa famille ? Et avec moi ? Mais non, il ne faisait rien pour Noël.
Pourtant ça n'était pas à exclure. Je n'avais jamais entendu parler de sa famille maintenant que j'y pensais...
Un autre détails me laissais encore plus perplexe. Nos valises avait été dans un autre taxi. Nous n'avions plus qu'un sac noir, que Victor ne lâchait jamais, avec nous. Ce qui voulait dire que peu importait où elles allaient, nous n'iriont pas au même endroit...
Plus je réfléchissait, plus j'avais de questions. Et jamais de réponses.
Le trajet dura encore une heure. Une heure a me remuer le cerveau.
Et enfin, le taxi s'arrêta.
Victor sauta hors de la voiture, tout sourire, prenant le sac avec lui. Je m'empressai de le suivre, observant les alentours. Tout était blanc, c'était couvert de neige. Il y avait très peu de bâtiments autour, un simple chalet et beaucoup d'arbres.
—"Où sommes-nous ?" Demandais-je.
—"À St Petersburg." Déclara-t-il simplement.
Je m'en doutais, mais l'entendre causa des interférences à mon coeur. J'étais dans la ville natale de Victor. Finalement mon intuition était bonne ? Ce chalet était à lui ?
Je tournai un regard plein de question vers lui et il sembla en deviner la nature car il me dit :
—"C'est l'ancien chalet de ma famille, on y venait tout les week-ends..."
Je sentais que la phrase avait une suite, mais rien ne vint. Il se mit à avancer vers la maison.
—"Attend Victor !" Je couru un peu pour le rattraper. "Pourquoi tu m'as amener ici ?"
Victor tourna vers moi, un visage radieux :
—"J'ai quelque chose à te montrer."
Il prit ma main et a ma grande surprise, il contourna le chalet pour s'aventurer dans l'immensité de la neige. Victor semblait savoir où il allait, mais je me demandais ce qu'il se passait.
Jusqu'à ce qu'en passant derrière un rocher enneigé et trois arbres, je tombe sur une grande étendue blanche. Un grand lac gelé.
J'en lâcha la main de Victor tellement le paysage semblait irréel... C'était digne d'un conte pour enfant.
Victor était déjà au bord du lac. Il posa le sac noir par terre et se mit à marcher sur la glace avec aisance, comme si elle faisait parti de lui. La glace le connaissait, la glace du monde entier savait son nom. Et elle agissait en conséquence.
Il était magnifique, seul, dans cet étendu de blanc. Il avait l'air tellement serein, comme si il contrôlait tout, comme si il était maître des éléments.
Il était majestueux.
Même immobile il dégageait quelque chose de spécial.
Et sans m'en rendre compte je m'avancais vers lui. C'était plus fort que moi. Tel un moustique attiré par la lumière, j'étais attiré par sa grâce.
Très vite je le rejoins sur la glace. Avec plus de mal que lui, sans patins je suis moins à l'aise. Et puis la glace naturelle et celle d'une patinoire sont très différentes. Beaucoup moins lisse.
—"Victo-" L'appelai-je, mais ne pu finir car une fissure dans la glace me fit trébucher alors que j'étais presque arriver a lui.
J'allais m'étaler par terre mais au dernier moment, dû a un réflexe dont je n'expliquais pas l'origine, je réussi à me rattraper.
Lorsque je relevais la tête, c'était pour voir Victor me regarder en rigolant. J'étais terriblement gêner et je rougissais. Je devais avoir l'air d'une grosse tomate. Et en même temps son rire me donnait envie de rire avec lui.
Alors je souris, heureux d'entendre cette mélodie, même si ma maladresse était la cause de celle-ci.
Lorsqu'elle se termina, Victor me lança un regard attendrit avant de prendre ma main, prétextant qu'ainsi, je ne risquait plus de tomber. Je senti mon coeur fondre et un sourire fendre mon visage. Je restais proche de lui, baissant la tête et l'enfoncant dans mon écharpe le plus possible pour ne pas montrer que je rougissais.
Mais alors que le silence s'installait de nouveau, je ne pu m'empêcher de la relever vers Victor. Il regardait autour de lui, l'air lointain, contemplatif... Presque rêveur. C'était un air que je ne lui avait jamais vu. En tout cas jamais d'aussi prêt.
Que faisions-nous ici ?
Alors que j'essayais de répondre à cette question, Victor me devança. Il se mit à parler, captant directement toute mon attention. Il avait toujours cet air lointain, comme plongé dans ses pensées. Et de là, il dit :
—"Mes parents m'emmenaient dans ce chalet tout les week-ends. Maintenant il n'est plus à notre nom, mais à l'époque je venais toujours jouer sur ce lac." Ses yeux brillait, je pouvais sentir l'émotion dans ses moindres mots et je buvais ses paroles comme le meilleur breuvage que j'ai jamais gouter. "C'est ici que j'ai découvert ma passion pour le patinage. C'est devenu toute ma vie très vite. Je voulais revenir ici tout les jours, je faisais passer ça avant tout le reste. C'est un peu ici qu'est né Victor Nikiforov." Finit-il en se tournant vers moi.
J'étais tellement ému que Victor sourit et me prit dans ses bras. J'étais sur la même glace qui avait fait naître mon idole. La même glace qui avait donner à Victor la passion qu'il avait aujourd'hui.
Et il ne s'arrêta pas là. Il recula, me gardant contre lui mais me fixant à présent dans les yeux.
—"Je voulais que tu vois cet endroit. Tu es le seul que j'ai amener ici volontairement. Mes parents m'avaient suivit et Yakov et Yurio connaissent l'existence de cet endroit car je m'y rends souvent pour trouver l'inspiration et la motivation. Je n'ai jamais éprouvé le désir de partagé ce lieu avec quelqu'un. C'était mon domaine. Mon monde... Jusqu'à toi." Dit-il en passant une main délicate dans mes cheveux. Et ses yeux... Étaient-ce des étoiles ? Ils brillaient comme je ne les avait jamais vu. Il y avait quelque chose à l'intérieur, de familier et nouveau à la fois.
J'étais sans voix. J'étais ici, sur cette glace, avec Victor, sur sa glace, dans ce monde qui compte tellement pour lui, simplement parce qu'il l'avait voulu. Moi. J'étais le seul ?
J'étais tellement bouleversé que je ne savais pas comment réagir. La seule chose que je trouvais à faire c'était de l'enlacer en pleurant.
Il me rendit mon étreinte. Je voulais me noyer en lui. Je le serrais plus fort contre moi. J'avais besoin de me remplir de lui, de respirer son odeur. J'enfouis mon visage dans son cou, sa chaleur m'envoutait. Je le sentis faire de même et son souffle sur ma peau me fit frissonner. Ses lèvres effleurant ma peau me rendait fou. Et le pire c'est que ça n'était pas fait volontairement.
Nous restions comme ça un long moment, comme si nous avions besoin de ce contact, c'était vital.
Victor me lâcha légèrement, caressant tendrement ma joue. Je capturai sa main de la mienne et observait le paysage pour le gravé dans ma mémoire.
Victor se colla a mon dos, m'entoura de ses bras et posa sa tête sur mon épaule.
—"Tu voudrai patiné avec moi ?"
Une simple question qui me fit fondre et mon coeur s'emballa. Patiné, ici, avec Victor ? Alors que personne ne l'avait jamais fait ?
Étais-je vraiment si important ?
Mais malgré mon envie, c'était impossible.
—"On a pas de patins Victor." Dis je un peu déçu.
A ses mots, je le sentis presque sourire. Je tournai la tête vers lui, ne comprenant pas. Il embrassa rapidement ma joue et le dis d'aller chercher le sac au bord de la glace.
Je retins mon souffle. Il n'avait quand même pas prévu ça aussi ?
Trop curieux, je marchais prudemment vers le sac noir. Une fois arrivé devant, je l'ouvris pour découvrir les patins de Victor. Ceux avec les lames en or. Je souris. Il y avait une autre pair en dessous, sûrement les miens.
Je les sorti pour me rendre compte que j'avais tort.
Ça n'était pas mes patins.
Et j'étais sûrement en train de rêver.
C'était des patins, d'apparence comme ceux de Victor, avec une lame doré. Ils étaient neuf. Je ne pouvait pas y croire. Je devais faire une erreur.
Mais sur le côté du patin il y avait des initiales.
YK.
Yuri Katsuki.
Je sentais le choc s'inscrire sur mon visage, et les larmes monter.
Je n'en croyais pas mes yeux. Je mis ma main devant ma bouche, le choc ne passait pas. Victor m'avait offert les même patins que lui. Des patins doré. Des patins unique au monde que lui seul pouvait se vanter d'avoir.
Je me tournais vers Victor, qui s'avançait vers moi avec son sourire lumineux.
Je me levais et me précipitait vers lui pour le remercier. J'aurais voulu l'embrasser mais je n'eut pas le courage et le bras simplement dans mes bras.
—"T'es fou !" Lui dis-je.
—"De toi." Répondit-il du tac au tac. Je ne me rappelais pas avoir rougis autant de toute ma vie. Même au tout début de notre relation.
Je voulais les essayer immédiatement, même si ils semblaient bien trop précieux pour moi.
Lorsque nous avions chacun chaussé nos patins, Victor m'entraîna au milieu de la glace. Et comme si nous partagions la même pensée, nous nous mettions a danser ce duo que nous avions préparé ensemble, sur sa chanson. Sur Stay Close to me.
Sans la pression du public je me sentais beaucoup plus libre d'exprimer mes émotions dans cette danse. D'exprimer tout l'amour que je ressentais pour lui.
Et surtout juste pour le plaisir de danser avec Victor. D'être proche de lui. De le toucher, l'effleurer, de partager le moindre contact avec lui. Juste pour le plaisir d'être avec lui sur la glace.
Je ne me souvenais pas dans toute ma vie avoir éprouver un sentiment aussi fort pour une personne.
Toute ma vie j'avais vénéré cet homme.
Et aujourd'hui, alors qu'il était dans ma vie, que c'était bien réel et qu'il me suffisait de tendre le main pour le prouver, je l'aimais encore plus.
Je l'aimais tellement que mon coeur se serrai a l'idée que je ne pourrai jamais lui dire a quel point ce sentiment était fort.
Car il n'y avait aucun mot assez puissant pour le décrire.
Alors je dansais.
Je patinais pour lui. Comme je l'ai toujours fais, même si il ne me regardais pas. Patiner était bien plus qu'un sport pour moi. Pour nous.
Certain exprime leur sentiments en chantant, en écrivant, dessinant.
Nous c'était sur la glace.
Je patinais avec le coeur pour que si un jour il me voit il comprenne. Pour que lorsqu'il pose les yeux sur moi il ne puisse les détourné car je dansais mon amour. Je dansais pour mon amour.
Même lorsque la chorégraphie fut fini, nous ne pouvions nous résoudre à nous arrêter.
Nous dansions inlassablement. Et plus je dansais, moins je m'eloignais de Victor.
Je me rapprochait de lui.
Plongé dans la danse, j'étais doté d'une nouvelle confiance en moi. Je ne réfléchissait plus à si Victor me repousserait ou si ce que je faisais lui conviendrait.
Je vivais simplement l'instant présent et je le vivais pleinement.
Il arriva un moment ou nous avions arrêté de patiné. Je n'aurais su dire depuis combien de temps nous le faisions. Je savais seulement que ça devait faire un moment, car Victor était essoufflé et moi aussi.
Nous étions tout les deux, terriblement proche, immobile, sur la glace.
Il colla son front au mien. Si bien que je pouvais sentir sa respiration s'écraser sur mon visage.
Mes mains reposaient sur ses hanches et ses bras entourait mes épaules.
Je le regardais, les joues rougit par l'effort, la bouche entre ouverte, les yeux fixé dans les miens... Il semblait me parler a travers ceux-ci.
Et son regard tomba sur ma bouche. Et le mien fit le même mouvement. Ses lèvres avait l'air si douce...
Et je n'avais qu'une envie. La même depuis le début. Mon coeur se mit à battre à cette simple idée. Mais je ne pouvais pas penser à autre chose.
J'en avais terriblement envie.
Alors je fermais les yeux, prenant une grande respiration pour balayer la peur.
Et en les rouvrant, je m'approchais lentement de son visage, comme pour avoir sa permission.
Mon regard jonglait entre ses yeux et sa bouche. Il ne recula pas. Alors je continuais d'avancer...jusqu'à ce que nos lèvres s'effleurent.
Et ce fut comme un déclic. A ce simple contact, j'en voulu immédiatement plus et déposa mes lèvres sur les siennes.
Je fermais les yeux et sentit ses lèvres se mouvoir contre les miennes.
Je crus bien que mon coeur allait explosé.
Ma respiration n'avait jamais été aussi coupé de ma vie.
Victor répondait à mon baiser.
Je passais une main derrière sa tête, passant délicatement une main dans ses cheveux argenté, les laissant glissé entre mes doigts. Tandis que ses mains a lui était passé de mon dos à mon cou et il caressait a présent ma mâchoire de ses pouces.
Je le sentais prendre le dessus. Mais il était si délicat et tendre dans tout ses geste que je me sentais comme dans un cocon d'amour qui nous enveloppait tout les deux.
Je lui rendais comme je pouvais, tout l'amour qu'il me donnait. Je n'étais sûrement pas très douer mais j'y mettait du coeur en espérant que ça suffirait.
À contre cœur, nous nous séparions pour reprendre notre souffle.
Mais le froid m'envahit, je ne voulais pas que ça s'arrête. Je ne voulais pas me séparé de ses lèvres. Je m'agrippais à sa veste, ne voulant pas le lâcher.
Et Victor passa ses mains dans mes cheveux. Il devait vouloir la même chose, car c'est lui qui initia un second baiser.
Je ne savais pas d'où me venait ce cran, mais je voulais plus, et pour lui faire comprendre, je mordillai sa lèvre inférieure, demandant l'accès.
Je n'eus pas à faire deux fois, car Victor profita de ce moment pour glisser sa langue entre mes lèvres et entamé un tango passionné avec sa fiancée.
Je ne pu retenir un soupir de bonheur.
J'avais du mal à croire que c'était réel tellement c'était bon.
J'avais terriblement chaud. Alors que nous étions au milieu de la glace. Je pressais mon corps un peu plus contre le sien en agrippant sa veste et ça n'arrangea rien à mon état.
Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Je ne voulais plus le moindre espace entre nous et si j'avais pu me fondre en lui, je l'aurai certainement fait.
Alors pour compenser, il passa un bras autour de ma taille, me gardant coller à lui.
Ma main, à nouveau dans ses cheveux était totalement hors de contrôle. Si il n'était pas décoiffé après ça je ne comprenais plus rien.
Je me sentais une autre personne.
Cette chaleur me rendait dingue.
Je voulais tellement plus. Que ça ne s'arrête jamais. C'était un désir de possession. De faire rougir l'autre, de le faire gémir, de lui procurer autant de plaisir que j'en avais en ce moment.
Finalement, nos lèvres se quittèrent. Nous étions plus essoufflé encore qu'avant.
Même dans cette situation je trouvais Victor irrésistible.
Je me retint de me mordre les lèvres face à cette vision et choisi de rougir a la place. Victor dû trouver ça mignon car il déposa un doux baiser sur ces dernières avant d'ajouter :
—"Je t'aime Yuri."
Je rougis encore plus avant de lui répondre.
—"Moi aussi je t'aime...Vitya..."
Pendant un instant il se figea, avant de me prendre dans ses bras, une expression de pure joie inscrite sur le visage, alors qu'il me secouait dans tout les sens.
Il devait beaucoup aimé ce surnom. Je le redirai souvent, j'adorais le voir comme ça, il me faisait craqué.
Je commençais à avoir froid. Il le remarqua et m'entraîna au bord du lac pour enlever mes patins et les remettre dans le sac.
—"Je croyais que tu ne faisais jamais rien de spécial pour Noël ?" Demandais-je soudain alors que nous retournions en direction du chalet et du taxi qui nous attendait toujours, d'après Victor.
Ce dernier souris et me répondit :
—"Si tu n'as rien prévu c'est pas grave tu sais, je n'ai besoin de rien, j'ai déjà tout. Et être avec toi est mon plus beau cadeau."
Quand allait-il arrêter de faire faire les montagne russe à mon coeur ? Je ne savais pas si il le supporterai longtemps. Je risquais de mourir avec tout ça.
Au moins je mourrai heureux ça c'est certain.
Je me cachais une fois de plus dans mon écharpe en sentant mes joues chauffer.
Je tournais quand même mes yeux vers lui et prit sa main pour entremêlés nos doigts.
J'avais son attention.
—"Ne sois pas stupide. C'est ton anniversaire, tu crois quand même pas que je t'ai rien offert ?"
Il paru surpris pendant une fraction de seconde. Et puis il sourit en se rapprochant de moi. Je précisait que son cadeau était dans ma valise et il me dit qu'il les avait envoyé dans son appartement.
Il avait l'air tellement impatient. Autant qu'un enfant le soir de Noël.
—"Et pour Noël alors, j'ai quoi ?" Demanda-t-il innocemment en arrivant au taxi.
Je ris un peu avant de rougir légèrement en pensant a ma réponse.
—"Ce que tu veux."
Il me regarda dans les yeux et je rougis un peu plus.
—"Vraiment ?" Son ton sonnait comme un défi et son regard était a la fois doux et emplit de désir.
Je me surprend encore de ne pas avoir détourné les yeux. J'ai même sourit, comme quand j'étais sur la glace durant mon programme court.
J'avais confiance.
—"Vraiment."
Et avec les portières de la voiture qui se ferme, notre histoire s'arrête ici.
Car même si c'est la fête des enfants, la prochaine porte que nous ouvriront célèbrera le début d'une fête à laquelle personne d'autre que moi et Victor ne devait participer.
Joyeux Noël de Russie~
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Pardonnez moi ce malheureux OS, il est bâclé mais c'est la seule chose que j'ai à vous offrir ^^'
Joyeux Noël ! :D
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