3. Souvenir de fête
Le soleil se leva, réveillant la population de l'île des Hommes-Poissons et l'équipage au chapeau de paille. La princesse Shirahoshi s'approcha du navire. A sa vue, Luffy monta sur le pont.
- Salut Princesse faiblarde ! Qu'est-ce-qui t'amène ?
- Je voulais vous remercier encore une fois de nous avoir sauvé. J'ai donc un cadeau pour vous...
- Un cadeau ? C'est de la viande ? demanda l'estomac sur patte.
- Non, c'est bien plus précieux.
- Des trésors ? s'exclama la navigatrice.
- Non. Montez sur Mégalo, indiqua-t-elle en faisant venir son requin.
Obéissant à la sirène, tous montèrent sur le requin et furent escortés par les trois prince, la princesse et le roi Neptune.
Ils se dirigèrent vers la forêt sous-marine.
Pendant le trajet, Sanji se souvint d'autres évènements dans sa relation avec Yuki.
~ ~ ~
Après cette frustration de ne pas avoir pu dormir avec elle une seconde fois, le cuisinier et sa bien-aimée se retrouvaient le plus possible. Dans une chambre, au détour d'un couloir, en cuisine, sur le pont ... La jeune fille avait décidé d'aider un peu plus. Elle servait en salle le midi, malgré quelques clients un peu trop émêché ou insistant. Dans ces cas-là, son blondinet intervenait. Ils se rejoignaient parfois dans la chambre de l'un ou de l'autre et y passaient la nuit ensemble, mais en faisant attention à se lever à l'heure.
Une semaine après l'anniversaire de Sanji, un évènement vint perturber la routine de tout les cuisiniers. L'homme au costard présent quand elle avait chanté pour son amant était revenu avec une proposition pour le moins alléchante. Il en fit part à Zeff qui le reçut avec tout ses cuistots et la jeune fille. L'homme entra dans leur salle de repas et commenca.
- J'étais présent au spectacle de la demoiselle la semaine dernière, commenca-t-il en lui lancant un sourire séducteur. Elle possède une voix magnifique dont j'aimerai profiter.
- C'est-à-dire ? demanda-t-elle sèchement alors que son patron ouvrait la bouche pour demander la même chose.
- Je suis le propriétaire d'un navire où sont organisés nombre de fêtes très chics. Or, les dernières ne sont pas très réussis depuis quelques temps et il se trouve que c'est à cause du divertissement musicale et à la nourriture.
- Je vous vois venir, coupa Sanji. Vous souhaitez acheter Yuki et des cuisiniers pour votre navire.
- Si c'est cela vous pouvez partir tout de suite, déclara Zeff.
- Non ce n'est pas ça. Je reçoit bientôt d'illustres personnages ainsi que le colonnel Smocker du quartier générale de la marine. Je souhaite donc louer vos services pour cette fête. Vous serez grassement rémunéré.
- Quels sont les détails, demanda la brunette.
- Quels détails ?
- Au niveau de la nourriture et du divertissement musicale. Quelques choses de légers, ou plutôt un buffet à volonté raffiné. Ou encore, un apéro dinatoire chic servi directement aux tables ? Et pour les chansons ? Du pop, de l'instrumental, quelques chose de dynamiques ?
- Un apéro dinatoire raffiné servi directement aux tables fera très bien l'affaire. Et pour la musique ... Quelque chose de lent mais pas trop. Du piano avec votre sublime voix sera parfait.
- Puis-je rajouter quelques chansons un peu plus dansantes ou des accompagnements ,
- Oui mais pas trop.
- Quand aura lieu cette fête ? demanda Sanji.
- Dans cinq jours.
L'homme partit. Les cuisiniers se mirent à parler tranquillement tandis que Sanji et Yuki s'exclipsaient furtivement sans remarquer Zeff qui les suivait du regard.
Ils se rendirent sur le pont arrière.
- Je ... je n'aurais plus beaucoup de temps pour toi mon coeur, s'excusa la jolie brune.
- C'est pas grave. Dans peu, on pourra se retrouvera de nouveau, dit-il en lui prenant les mains.
La jeune fille l'embrassa et partit s'enfermer dans la salle privée, qui lui servait aussi de salle de répétion.
Les deux jours suivant, on ne vit Yuki qu'au petit déjeuner et au dîner. Le midi, elle mangeait seule dans sa salle de répétition. Des accords de piano s'en échappaient à longueur de journée. Zeff avait même annulé les spectacles des cinq prochains jours afin de ne pas la déranger, ou la fatiguer. Pourtant, en fin d'après-midi, le second jour de travail, on entendit un cri de rage qui s'échappa de la pièce.
- ET MERDE A LA FIN !!!!!!!!
Tout les cuistots levèrent la tête, surpris par cet excès de vulgarité venant d'une jeune fille d'ordinaire si calme.
- Patty, va voir ce qu'elle a, ordonna le patron.
Quand le cuistot aux gros bras revint, il raconta :
- Il y a des partitions partout par terre, des feuilles avec des débuts de paroles sur chaque table, elle est assisse au piano, elle commence à jouer puis frappe les touches du points.
- Qu'est-ce qu'elle t'a dit quand tu es rentré ? demanda Carne.
- Elle a gueulé : Casse-toi ! Va faire chier quelqu'un d'autre Patty !!!!!
Tous restèrent silencieux. La jeune chanteuse devait vraiment avoir du mal à composer pour être dans un état pareil. Sanji s'esquiva et la rejoignit.
Il toqua et entra doucement. Elle lui tournait le dos. il l'écouta commencer une mélodie au piano. Il observa ses mains qui évoluaient avec grâce sur le clavier. Enfin, elle finit par un accord qui ne se liait pas aux autres. Elle lacha un cri de mécontentement. Le blondinet s'approcha lentement. Arrivée derrière elle, il l'entoura de ses bras. Elle posa ses mains sur les siennes et se calma. Il la lâcha après un long moment et se placa face à elle.
- Ca ne va pas ? demanda-t-il inquiet.
- J'arrive pas à continuer cette chanson à la con ! s'énerva-t-elle
- Je suis sûr que tu vas finir par y arriver. Et hier, tu as écris quoi ?
Elle soupira en souriant. Sanji avait le don de changer de sujet dans les moments les plus improbables.
Elle laissa ses mains glisser sur le clavier et commenca à chanter.
Making my way downtown
Me frayant un chemin en centre ville
Walking fast
Marchant rapidement
Faces passed
Des visages sont passés
And I'm home bound
Et je suis presque à la maison
Staring blankly ahead
Regardant fixement devant moi dans le vide
Just making my way
Me frayant simplement un chemin
Making my way
Me frayant un chemin
Through the crowd
A travers la foule
And I need you
Et j'ai besoin de toi
And I miss you
Et tu me manques
And now I wonder... .
Et maintenant je me demande...
If I could fall
Si je pouvais tomber
Into the sky
Dans le ciel
Do you think time
Penses-tu que le temps
Would pass me by
Passerait encore
'Cause you know I'd walk
Car tu sais que je voudrais marcher
A thousand miles
Sur mille miles
If I could
Si je pouvais
Just see you
Simplement te voir
Tonight
Ce soir
It's always times like these
C'est toujours à des moments comme ça
When I think of you
Que je pense à toi
And I wonder
Et que je me demande
If you ever think of me
S'il t'arrive de penser à moi
'Cause everything's so wrong
Car tout est si faux
And I don't belong
Et je n'y adhère pas
Living in your
Vivant dans tes
Precious memories
Souvenirs précieux
'Cause I need you
Car j'ai besoin de toi
And I miss you
Et tu me manques
And now I wonder... .
Et maintenant je me demande...
If I could fall
Si je pouvais tomber
Into the sky
Dans le ciel
Do you think time
Penses-tu que le temps
Would pass me by
Passerait encore
'Cause you know I'd walk
Car tu sais que je voudrais marcher
A thousand miles
Sur mille miles
If I could
Si je pouvais
Just see you
Simplement te voir
Tonight
Ce soir
And I, I
Et je, je
Don't want to let you know
Ne veux pas te laisser savoir
I, I
Que je, je
Drown in your memory
Me suis noyée dans tes souvenirs
I, I
Je, je
Don't want to let this go
Ne veux pas laisser tout cela partir
I, I
Je, je
Don't... .
Ne...
Making my way downtown
Me frayant un chemin en centre ville
Walking fast
Marchant rapidement
Faces passed
Des visages sont passés
And I'm home bound
Et je suis presque à la maison
Staring blankly ahead
Regardant fixement devant moi dans le vide
Just making my way
Me frayant simplement un chemin
Making my way
Me frayant un chemin
Through the crowd
A travers la foule
And I still need you
Et j'ai encore besoin de toi
And I still miss you
Et tu me manques encore
And now I wonder... .
Et maintenant je me demande...
If I could fall
Si je pouvais tomber
Into the sky
Dans le ciel
Do you think time
Penses-tu que le temps
Would pass me by
Passerait encore
'Cause you know I'd walk
Car tu sais que je voudrais marcher
A thousand miles
Sur mille miles
If I could
Si je pouvais
Just see you
Simplement te voir
Tonight
Ce soir
If I could fall
Si je pouvais tomber
Into the sky
Dans le ciel
Do you think time
Penses-tu que le temps
Would pass me by
Passerait encore
'Cause you know I'd walk
Car tu sais que je voudrais marcher
A thousand miles
Sur mille miles
If I could
Si je pouvais
Just see you
Simplement te voir
Tonight
Ce soir
Le silence revint. Comme chaque fois qu'elle chantait, elle lui transmettait les émotions qu'elle avait puisé en elle pour écrire. Sanji ne savait que dire. Le jeune homme remarqua qu'elle réfléchissais.
- Et si ... et si on faisait un duo ? proposa-t-elle soudain.
- Mais ... mais j'ai jamais chanté de ma vie !! opposa son amant.
- Tu verras, se sera facile...
Elle prit une feuille et griffona dessus pendant quelques minutes avant de recopier le tout sur une autre feuille. Elle surligna quelques lignes sur chaque feuille. Ils essayèrent alors la chanson en entier après une demi-heure de retouche.
- Alors ? Tu en pense quoi, de ce duo ?
- ... Je ... je me connaissais pas capable de chanter comme ça...
Elle lâcha un rire cristallin. Elle le chassa gentiment, disant qu'il lui restait des tonnes de travail.
Les jours qui suivirent, ce fut comme si la jeune fille avait quitté le navire. Sanji se demandait si elle ne travaillait pas jusqu'à cinq heure du matin car elle ne le rejoignait plus dans sa chambre et la sienne était vide quand il y allait à 7h30.
La nuit avant le jour de la fête, Sanji fut réveiller aux environs de minuit. Il sentit quelqu'un se glisser derrière lui. Il se retourna et reconnut la chevelure de sa brunette. Il l'enlaca, heureux de la retrouver. Il savait que ça avait été dur pour elle aussi de ne plus le voir à longueur de journée. Elle se cala contre son torse et s'endormit. Il l'écouta respirer et s'endormit à son tour.
Quand le réveil sonna, il mit du temps à emmerger. La jeune fille, elle ne s'était pas réveillée. Elle mourrait de fatigue ces derniers jours. Le blondinet se leva, enfila sa tenue et mit son tablier par-dessus. (il faut imaginer sans la toque ... ou pas, c'est votre choix.)
Il la réveilla en douceur. Elle s'accrocha à son cou et quand il voulu se redresser, elle le fit basculer sur les couvertures. Il joua un instant avec une mèche de ses cheveux, puis se leva. Mais comme Yuki s'accrochait à lui, il la leva en même temps. Elle se laissa faire, ce n'était que justice.
- Je vais avoir pas mal de demandes ... murmura-t-elle à l'oreille du jeune homme.
- Hein ? Il ne comprenait pas.
- Pour la fête, se soir. Je ne vais chanter que pour une partie du bal. Donc les cuisiniers et les serveurs ...
C'était évident, il aurait dû s'en douter. Il réfléchit un instant.
- Et si on leur montrait alors ? proposa-t-il.
- Leur montrer quoi ? Que nous ...
- Exactement.
- Alors progressivement, pas directement.
- Si tu veux.
Il partit travailler, la laissant se préparer. En cuisine, il manquait encore quelques cuistots. Ceux-ci arrivèrent en retard et écopèrent de la corvée de vaisselle de la journée. Des accords de piano raisonnèrent quelques minutes puis Yuki fit son entrée, les cheveux attachés courts.
- Bonjour tout le monde, dit-elle afin de saluer les cuisiniers et les serveurs qui venaient d'arriver.
- Salut ma belle, répondit un brun qui séduisait chaques clientes. Ca te dit d'être ma partenaire ce soir ?
- Hey Yuki, lancèrent Patty et Carne. Tu m'acconpagneras ? demandèrent-ils en même temps.
Ignorant toutes ces demandes, elle s'approcha de Sanji qui lui avait adressé un sourire pour être plus crédible dans le rôle "on est juste ami".Il se remit à cuisiner même si il avait remarqué son approche. Elle se colla à lui et lui entoura la taille juste en-dessous de la cage thoracique.
- Bien dormi bébé ? demanda-t-elle un peu plus bas, la tête appuyée contre le dos du jeune homme.
Tout le monde les regardait, mais les deux tourteraux s'en étaient doutés et les ignoraient.
- Plutôt bien et toi ?
- Pareil.
Elle se détacha de lui et demanda :
- Tu pourrais m'apporter mon petit déjeuner dans la salle de répétition s'il-te-plaît ? Je sais que ça ne se fait pas trop mais je vais pas mal revoir mes chansons aujourd'hui alors ...
- Pas de problème princesse, répondit-il en lui embrassant le front.
Elle lui adressa un sourire radieux et sortit en saluant le reste de la bande d'un geste de la main.
Tout les cuistots et serveurs se tournèrent vers Sanji en le foudroyant du regard.
- Comment t'as fait pour... commenca un cuistot.
- Elle était à moi !!! le coupa le serveurs brun en rage.
- Silence, bande de bras cassé, s'exclama Zeff en entrant.
- Mais patron, se plaignit le serveur brun. Il a fait des avance à Yuki, alors que vous nous l'aviez interdit.
- Je m'en contre-fou espèce de bon à rien !! Vous êtes censé cuisiner et servir alors faites votre travail !!
- Oui patron ! répondirent tout les cuisiners et serveurs, certains à contrecoeur.
Ils se remirent à travailler. Sanji s'esquiva quelques minutes afin d'apporter son repas à la jeune fille. Ils en profitèrent pour rire de la tête des cuisiniers et des serveurs.
Le midi, elle réapparu en cuisine, prétendant faire une pause. Elle aida à assurer le service en salle car celle-ci était bondée. Un habitué qui avait un goût prononcé pour les jolies jeunes filles, particulièrement Yuki, était assis seul à une table. Il la regardait faire des aller-retours entre les tables, sous le regard protecteur de Sanji, qui aidait aussi. Quand il la hella, elle ne put que s'avancer.
- Puis-je vous aider monsieur ? demanda-t-elle poliment.
- Apporte-moi un itelzburger stain.
La jeune fille partit et rapporta une bouteille du vin en question. L'homme n'attendit même pas qu'elle la pose sur la table. Il lui arracha des mains et en but une longue rasade au goulot.
- Aaaaah ça fait du bien, s'exclama-t-il en s'essuyant la bouche avec sa manche.
Le silence c'était fait dans la salle. Tout les clients regardaient cette homme, à la vulgarité et au caractère déplacés dans un tel lieu, attendant de voir ce qu'il allait faire.
Il se leva lentement. La brunette recula, son plateau serré contre elle. Peine perdue. L'homme la saisit et la maintint dos à lui.
- Toi, tu viens avec moi, murmura-t-il de manière à ce que tout le monde l'entende.
- Lachez-moi ! s'écria-t-elle, apeurée.
Quelques coqs accoururent, en plus des serveurs déjà présent. L'homme sortit un revolver et le braqua devant lui.
- Que personne ne bouge, menaca-t-il.
- Sanji !! supplia la jolie brune.
Le blondinet se rua vers eux. L'homme tira et le cuisinier se prit une balle dans l'épaule. Il s'écroula
- Non !!! hurla-t-elle, en se mettant à pleurer, croyant que son amant était mort
- C'est ça, railla son ravisseur, dit à ton petit-ami de se tenir tranquille. On y va, lanca-t-il en faisant un pas en arrière.
Les pupilles de la jeune fille se réduirent à deux fentes. L'étincelle d'humanité qui brillait dans ses yeux s'éteignit net. Les larmes s'arrêtèrent de couler. Elle tendit le bras sur le côté. Une lumière aveuglante en jaillit et un sabre se matérialisa dans sa main, de la poignée jusqu'au bout de la lame. Elle glissa le sabre entre sa tête et le cou de son ravisseur.
- Lâchez-moi tout de suite, répèta-t-elle d'une voix froide.
- C'est pas possible pour l'instant beauté.
Elle rapprocha la lame du cou de l'homme.
- Lâchez-moi maintenant ou vous mourrez, ordona-t-elle.
- Comme si tu avais le courage de me trancher la gorge, se moqua-t-il.
Elle appuya la lame sur la peau si fine à cet endroit. Du sang perla puis se mit à couler, de plus en plus abondemment.
- M'en croiriez-vous incapable ? C'est si facile pourtant ... Il n'y a rien de plus simple ... Maintenant, LACHEZ-MOI IMMEDIATEMENT !!!!!
L'homme obéit et la lâcha. La jeune fille se rua vers Sanji. En le voyant conscient, elle fut soulagée. Le blondinet se releva en se tenant l'épaule et s'approcha de son aimée.
- Tu n'as rien ?
- Moi non, répondit-elle calmement. Mais lui ... dit-elle avec sadisme en le regardant.
Son sabre brilla et se transforma en un bâton de fer qui faisait sa taille. Elle s'approcha de l'homme qui essayait d'arrêter l'hémoragie avec une nape. Elle fit tourner son arme au-dessus de sa tête en un moulinet et l'abaissa d'un seul coup, frappant son kidnappeur au milieu du dos. Il s'écroula en poussant un cri de douleur. Elle ne le laissa pas là. Elle le frappa une nouvelle fois, l'éjectant dehors en défoncant la porte au passage. Personne n'osa dire un mot, puis les cris prirent place. Des cris de joie. Soudain, elle s'évanouit. Sanji la rattrapa juste avant qu'elle ne tombe.
~
Dans la chambre de Yuki, Sanji la veillait. Cela faisait trois heures qu'elle était tombée dans les pommes. Le médecin était passé, avait soigné l'épaule du jeune homme et avait dit que son aimée se remettrait après quelques heures de sommeil. Il espérait qu'elle se remettrait vite. Peu après que trois heures de l'après-midi eut sonné, Zeff entra dans la chambre de la jeune fille avec l'homme en costard, accompagné de Patty et Carne. Les autres cuistots et les serveurs attendirent dehors et ne purent rien entendre car la porte fut fermée.
- Comme vous pouvez le voir, Yuki n'est pas en état d'assurer le spectacle de se soir, pour le moment. Si elle n'est pas remise d'ici 19 heures, nous ne pourrons rien faire pour vous monsieur, expliqua Zeff.
- C'est très embêtant ... Avez-vous consulter un médecin ? demanda l'homme en costume.
- Bien sûr ! s'exclama Patty. Il a décrété que Yuki avait besoin de repos, c'est pour cela que nous ne la réveillons pas nous-même. Sanji, indiqua-t-il en le désignant, la veille. Il ne pourra d'ailleurs peut-être pas participer au service, il s'est pris une balle dans l'épaule.
- C'est très dommage. Tout mes voeux de rétablissement jeune homme. Nous verrons se soir pour le repas. En attendant, je vais essayer de trouver une alternative à la jeune fille. Au revoir.
L'homme sortit en bousculant tout ceux qui attendait devant la porte.
Une demi-heure après son départ, les paupières de la jeune fille papillonèrent. Elle réveilla doucement et vit Sanji, assis sur le bord du lit, qui lui tournait le dos. Elle se redressa péniblement et lui caressa le dos. Il se retourna et son visage s'éclaircit d'un coup.Il l'aida à se lever et la prit dans ses bras. Cette fois-ci, c'est lui qui se blottit dans le creux de son cou.
Il avait eu tellement peur qu'elle ne se réveille pas. Le médecin avait dit à Zeff, et Sanji avait très bien entendu, que, selon ce que tous lui avait raconté, il en déduisait que la jeune fille avait utilisé une forme de magie dont il ignorait les possibles répercutions. Mais au jeune homme, il racontait qu'il suffisait d'un peu de sommeil et qu'elle se remettrait. Et là, elle se réveillait, comme par enchantement.
Il l'embrassa avec fougue. Elle s'accrocha à son cou. Il la porta et l'allongea sur le lit avant de s'y installer à ses côté.
- Comment ça va ? demanda-t-elle.
- Ce serait plutôt à moi de demander ça ! s'exclama-t-il.
- Ton épaule ? redemanda-t-elle en ignorant sa remarque.
- Elle va bien, je pourrais danser avec toi ce soir. Et toi ? questionna-t-il. Comment as-tu fait ça ce midi ? Et puis, pendant un instant, tu n'étais pas pareil ... Tu ... Je ne sais pas ... je ne te reconaissais pas ... continua-t-il inquiet.
- C'est difficile à expliquer ...
- Pourquoi ? demanda doucement le jeune homme.
- J'ai peur de te perdre après ...
- Je ne t'abandonnerais pas.
- Tu ne sais pas ce que je vais te dire ... je ne suis pas ce que je parais ... avoua-t-elle.
- Je te jure, promit solennellement le cuisinier, que je ne te fuirais pas, je ne t'abandonnerai pas. Que rien ne changera entre nous.
Ils se regardèrent un instant. Enfin, elle céda.
- Je ... je vais tout te dire, mais ne pose pas de question d'accord ?
Il hocha la tête.
- Mon "pays" est une archipelle constituée d'une dizaine d'île. L'une d'elle, l'Ile Mère, est la plus grande. C'est sur cette île qu'on trouve le palais de la Gracieuse. La Gracieuse est la reine de l'archipelle. Son mari porte le titre d'empereur, mais il ne gouverne rien, il aide la Gracieuse, c'est tout. C'est obligatoirement une femme. Chacunes des autres îles est gouvernée par une famille aristocratique qui est au service de la Gracieuse. Ce sont les ducs et les duchesses. Je suis la fille d'un de ces grands couples, ce qui explique que je sois marquée. Chaques habitants possède une spécialité magique plus ou moins défini. Pourtant, les ducs et duchesses possèdent deux à cinq capacités. Et la Gracieuse les possède toutes. Etant la fille d'un aristocrate, je possède plusieurs capacités. Mais ma famille ... ou plutôt moi, je suis porteuse d'une malédiction qui prend une cible tout les milles ans. Certaines nuits ou selon certaines conditions, je perd mon humanité. Je deviens une tueuse sans âme. Tout à l'heure, j'ai invoqué en moi cette tueuse, les conditions étaient réunies. J'ai appris à la contrôler, mais je n'en suis pas toujours capable. C'est pour ça que je me suis évanouie. L'effort que j'ai fait aurait pu me réduire en cendre. Trop puiser dans ses réserves de magie est dangereux...
- Donc, la fois où tu n'as pas voulu que je dorme avec toi ...
- C'est parce qu'elle était là.
Le jeune homme médita toutes ses informations. Sa petite-amie pouvait se transformer en une tueuse sans âme. Elle venait d'une île où les habitants étaient magiciens et/ou sorciers. Elle était l'héritière de cette île. Ca faisait beaucoup de choses à digérer dans les grandes lignes.
- Qui d'autre est au courant ? demanda-t-il.
- Toi, Zeff et c'est tout.
- Le vieux débris ? Pourquoi lui ?
- C'est mon patron ...
Elle disait vrai mais Sanji sentait qu'elle lui cachait quelque chose. Décidant de ne pas insister. Il l'embrassa délicatement. Elle se laissa faire et glissa ses mains sur ses joues. Quand il se détacha d'elle, la jeune fille murmura :
- Il faudrait peut-être prévenir les autres ? Ou du moins le boss...
- Mais on est bien tout les deux, non ?
- Oui mais ça les rassurerait ...
Sanji poussa un soupir. Elle avait raison, encore une fois. Ils se levèrent et se dirigèrent vers la cantine du Baratie. Tout les cuistots y prenaient un café en entendant de commencer à préparer l'apéro dinatoire.
- Attends, je vais te montrer une capacité que je tiens de ma mère, murmura-t-elle alors qu'il allait entrer. Contente toi de faire en sorte que quelqu'un ferme cette porte.
- Ok.
Le blondinet entra dans la pièce en prenant soin de laisser la porte ouverte.
- Les gars, il est où l'escargophone ? demanda le jeune homme.
- Pourquoi tu le veux ? Tu veux inviter une cliente à venir boire un verre pendant que ta copine dort ? railla un serveur.
- Non, je veux prévenir le mec qui nous a embauché pour se soir que Yuki pourra assurer le show.
- Qu !? Arrête de délirer Sanji, se reprit Carne. Si elle était réveillée elle nous aurait rejoint. Et ferme la porte, ça caille.
- Ferme la toi-même, cuistot du dimanche.
Un serveur, las de leur dispute, se leva et ferma la porte. Mais derrière, assise en tailleur sur un tabouret, Yuki était là, leurs faisant la grimace.
- Re-bonjour tout le monde, s'exclama-t-elle en se levant.
Toutes les personnes dans la salle en restèrent muettes.
- J'espère que je vous ai pas trop inquiéter, s'inquiéta la jolie brune. Vous pourrez prévenir Zeff, s'il-vous plaît ? Sanji et moi, on a un duo à travailler donc...
- Fais-le avec moi ton duo, s'exclama Daisuke.
- La ferme ! cria Sanji au serveur brun séducteur.
Yuki lui prit la main et le tira derrière elle, afin de l'empêcher de tout casser. En effet son amant avait pris l'habitude de vouloir détruire chaque personne qui essayait de draguer sa copine. Il se dégagea de sa poigne et se rua en cuisine. Il en revint avec une poêle dans chaque main.
- Du calme bébé, murmura-t-elle en l'enlacant. Je veux bien que tu défonces ceux qui me font du tord mais que quand c'est vraiment insuportable. Là, c'est juste risible.
- D'accord, capitula-t-il.
Il rangea les poêles et l'accompagna dans la salle de répétition où il l'écouta et chanta, un peu.
Aux environ de 18 heures, ils retournèrents dans la chambre de la jolie brune. Elle demanda une fois de plus l'avis du jeune homme pour la tenue de scène et celle du bal.
- Pour sur scène je pensais à celle là ou elle, explique-t-elle en étalant les vêtements sur son lit.
- Je préfère la deuxième, répondit Sanji. Pour une fête chic, c'est plus sobre mais ça reste élégant.
- Je suis de ton avis aussi, dit-elle en rangeant la première dans l'armoire et la seconde dans une valise. Et pour le bal, j'hésite entre ces deux là.
- ...
Sanji ne savait que dire. Son amour des jolies filles le poussait vers la seconde robe, mais il savait que si elle lui demandait pourquoi, il ne pourrait lui demander de raison.
- Toi aussi tu penses que la première est mieux ? demanda son aimée.
Il hocha la tête. La robe longue rejoignit la tenue de scène choisit plus tôt et l'autre rejoignit le placard.
Ils restèrent encore un peu dans la pièce, à parler de tout et de rien, avant de partir dans les cuisines de l'immense navire salle des fêtes.
- Mon coeur ? demanda Sanji une fois son tablier enfilé.
- Oui ?
- C'était quoi la recette de ces disques de pates pour les accompagnements ? s'écria-t-il depuis le fond de la cuisine.
- Je te pose la recette à côté de la farine, répondit-elle avec le même volume.
Elle partit tester l'acoustique de la salle, tandis que le blondinet préparait les bases de l'apéro dinatoire. Elle revint aider les cuisiniers avant l'arrivée des premiers invités.
- Je te laisse bébé, il faut que j'aille me préparer, je dois accueillir les invités, s'excusa-t-elle en l'embrassant.
On ne la revit plus en cuisine. Après que tous furent installés en salle, Zeff entra. Tout ses cuistots le regardaient, il portait un costume impeccable.
- Sanji, Patty, Carne !! appella-t-il.
- Vieil limace ? répondit le blondinet.
- Oui patron ? répondirent les deux autres.
- Allez mettre une tenue convenable, vous mangez à la table du colonel Smocker et de monsieur Nagashima.
- Nagashi quoi ? demanda le cuistot aux gros bras.
- Nagashima, le proprio du bateau.
- Et Yuki ? questionna Sanji. Elle ne chante pas pendant toute la fête alors où mange-t-elle.
- A la table de Smocker petit vaurien. Va te changer maintenant.
Patty et Carne revinrent en chemise et jean tandis que Sanji avait opté pour une chemise bleu, une cravate, une veste sans manche noire et un pantalon noir. Des chaussures parfaitement cirées complétaient le tout.
Ils entrèrent tout les trois dans la salle de bal et rejoignèrent le groupe de personne qui attendait qu'on leur indique leurs tables. Sanji chercha sa petite-amie et la trouva à l'écart de tous, mais attirant les regards des officiers de la marine et des hommes présent tellement elle était magnifique dans sa robe.
Il se plaça derrière elle et lui prit la taille.
- Comment tu te sens ? lui chuchota-t-il à l'oreille.
- Super anxieuse. Et toi ? Ce sera ton batême de scène.
Il eut un hoquet de surprise.
- J'avais oublié, avoua-t-il.
Elle se retourna et posa sa main sur sa joue.
- Tout va bien se passer, ne t'inquiètes pas.
Il voulu lui répondre en l'embrassant, mais elle mit son index sur ses lèvres.
- Non non monsieur. Tu vas abimer tout mon maquillage si tu m'embrasses dès les premières minutes. Va plutôt voir quand est-ce qu'on nous attribue une place, demande-t-elle en le poussant légèrement.
Lui obéissant, il sortit de la file et regarda sa longueur. Mais quand il revint, il vit que le colonel Smocker s'était approché de la jeune fille.
- Vous êtes bien jeune, mademoiselle. Où sont vos parents ou votre cavalier ?
- Je ne fais pas parti des invités colonel Smocker, répondit-elle en le saluant. Je suis la chanteuse. Yuki Shinozuka.
- J'ai entendi parler de votre talent, je prévoyait de venir vous voir un jour. Quel âge avez-vous Miss Shinozuka ? Pardonez-moi, mais on pourrait vous croire mineure, vous êtes si jolie.
Sanji serra les dents et points. Il détestait qu'on fasse des avances à sa copine. Mais elle pouvait se permettre d'envoyer balader n'importe quels officiers de la marine, sauf le colonel du quartier général. Il garda donc son calme et continua de s'avancer.
- J'aurai 18 ans dans trois mois.
- Je vois ... Selon l'huissier, nous partageons la même table, puis-je vous y accompagner ? proposa-t-il en tendant son bras.
Sanji bouillonait de colère. Ce colonel abusait de sa position pour avoir la compagnie de Yuki. Et il était trop loin pour intervenir de manière discrète ou poli.
- Je suis désolé colonel, esquiva-t-elle à la surprise des deux hommes, mais j'attends un ami qui doit me dire où se trouve sa place. C'est le second de cuisine du Baratie. D'ailleurs, je l'aperçois, lança-t-elle en tournant la tête dans sa direction.
- Et bien, nous nous reverrons à table, mademoiselle, la salua-t-il avant de partir, le visage fermé.
La jeune fille attendit qu'il se soit un peu éloigné pour se diriger vers son amant.
- J'ai cru que j'allais l'étrangler quand je l'ai entendu. Et qu'est-ce que les gens disait comme ânerie !! "C'est le colonel Smocker ! Et elle, qui est-ce ? Sa petite-amie ? Elle est bien jeune ! Je parie qu'elle n'est en couple avec lui que pour son prestige, son argent et qu'elle a un amant."expliqua Sanji
Elle ria.
- Et bien, la soi-disante petite-amie du colonel Smocker a bel et bien un amant, ça c'est sûr, lui dit-elle en souriant.
Il la prit par la taille afin de décourager toutes tentatives de séduction et ils s'avancèrent vers le répartisseur.
- Vous êtes ? demanda-t-il avec ennui.
- Miss Shinozuka et Monsieur Sinvoks inventa la chanteuse pour son compagnon
- Alors, mademoiselle, votre place se situe à la table du colonel, et monsieur ... et bien, je n'ai pas reçus d'indication.
- Je crois, commenca calmement Yuki, même si on entendait bien qu'elle ne supportait pas cet homme, que Sanji est censé s'assoir à la même table que moi. Il est second de cuisine et j'aperçois deux de ses collègues à ma table.
- Bien allez-y alors.
Ils rejoignirent Zeff, Patty, Carne ainsi que le colonel et leur employeur.
- Voilà enfin nos deux retardataires, s'exclama Nagashima. Yuki, ma chérie, asseyez-vous donc entre le colonel et moi, proposa-t-il en indiquant la chaise à sa droite.
Le blondinet sentit son aimée se crisper.
- Monsieur Nagashima, intervint Zeff, Yuki a été durement éprouvée cet après-midi, je vous prierais de ne pas lui imposer de décision.
- Que vous est-il arrivée Miss , demanda le colonel, tandis que les deux amants restaient debout.
- Un client particulièrement ... éméché à tenter de la kidnapper alors qu'elle venait de le servir, répondit Sanji à la place de la jeune fille.
- Vraiment ? s'étonna le colonel. Mais les cuisiniers du Baratie sont éputés pour leur force. Je me demande comment cela à pu arriver...
- Oui, nous aussi. Yuki, montre lui.
- Oui monsieur Zeff.
- Nous montrer ? s'étonna Nagashima. Mais comment ?
Le colonel semblait tout aussi perdu.
- Vous semblez, l'ignorez messieurs, mais Yuki est la fille d'une grand famille aristocratique de l'archipelle Sôten. Elle a hérité de sa mère la capacité de pouvoir lire et montrer les souvenirs des autres.
La jolie brune s'approcha de Carne, un des cuisiners ayant accouru à ses cris le midi même mais n'ayant pas bouger. Elle posa deux doigts sur chaque tempe du cuistots et ferma les yeux. Quand elle les rouvrit, ils n'étaient que lumières et projetèrent ce qu'avait vu l'homme. Tout y était. Le déclenchement de l'accident, Sanji qui intervenait et se faisait blesser, la transformation de la jeune fille, l'apparition du sabre, sa délivrance, les coup qu'elle avait porté avec la tige de fer. Et tout s'éteignit d'un coup.
- Je vois ... murmura le colonel. Mais à cette place, reprit-il, il ne vous arrivera rien.
Les deux tourteraux serrèrent les dents. Cet homme ne lâcherait pas.
- Je pense aussi, intervint une seconde fois Zeff, que Yuki serait rassurée si son camarade chanteur était à ses côtés.
- Vous avez surement raison, abandonna Nagashima.
Les deux amants s'assirent entre Zeff et Patty, rassurés. Les plats arrivèrent, détournant la conversation. Vers la fin du repas, la jolie brune s'excusa et partit.
Dix minutes plus tard, elle apparut sur scène. Elle resplandissait dans sa tenue noire, toute simple.
- Bonsoir à tous, lança-t-elle dans le micro. Bienvenue à cette soirée sur le navire Yukari, où nous espérerons que vous nouerez des liens amicaux !!
Tout le monde sourit en entendant cette plaisanterie (Yukari signifie "lien" en japonais).
Elle démara une chanson lente mais entrainante qu'elle avait nommé To Feel Alive (IAMEVE Percy Jackson : Sea of monsters).
Quelques couples ayant fini de manger se levèrent et se mirent à danser. Le colonel ne bougea pas et fixa la jeune fille sur scène. Patty invita une dame qui n'avait pas de cavalier. Zeff lui, ne pouvait pas danser. La chanson se termina et un tonnèrent d'applaudissement retentit. Elle continua ensuite avec sa reprise Let Her Go (Passenger) qu'elle avait modifié pour que ça donne Let Him Go, Laisse Le Partir. Les couples se firent plus nombreux sur la piste. Enfin, après quelques autres chansons, elle appella le blondinet pour leur duo.
- Ecrit spécialement pour vous, je ne veux voir personne d'assis pendant ce duo. Permettez-moi d'appeller mon camarade, Sanji, s'il-te-plait.
Le jeune homme se leva, fébrile. Tout le monde regardait le colonel Smocker et personne ne vit Sanji se diriger vers l'escalier qui permettait d'accéder à la scène. Quand il arriva au pied des marches, il vit Daisuke, sur scène qui s'était approché de la jeune fille et la tenait fermement par la taille.
- Me voilà, s'écria-t-il.
- Ce ... ce n'est pas toi que j'ai appellé, expliqua-t-elle.
- Bien sûr que si, opposa-t-il.
- Daisuke !! descend de là vermine !!! beugla Zeff.
Mais Daisuke continuait de sourire bêtement.
- Mesdames et messieur, s'excusa Yuki, je vais devoir prendre des mesures radicales. Veuillez me pardonner la violence de ce qui va suivre.
Elle se dégagea et leva son bras. Sa tige de fer se matérialisa dans sa main, depuis la partie qu'elle tenait jusqu'aux extrémités. Elle commenca à faire des moulinets en passant à gauche et à droite. Daisuke recula de deux pas, mais affichait toujours son sourire arrogant. Elle fit alors un brusque mouvement en diagonale, de la gauche à son épaule droite. Le serveur brun se le prit en pleine tête et se fit éjecter de la scène. Sanji en profita et monta rejoindre la chanteuse qui l'attendait. Elle leva de nouveau son bâton et celui-ci explosa en lumière.
- Alons-y, s'exclama la jolie brune.
( Il y a quatre voix masculine dans la chanson, mais imaginez qu'il n'y en qu'une.)
( Le clip ne met pas la chanson en entière, voilà pourquoi je ne le met pas)
(Quand c'est en gras, c'est Yuki qui chante et en souligné Sanji.)
Hm yeah
Ooha
No ooh
Now I'm about to give you my heart
But remember this one thing (yeah)
I've never been in love before so you gotta go easy on me
I heard love is dangerous
Once you fall you never get enough
But the thought of you leaving ain't so easy for me (nooo)
Don't hurt me, Desert me
Don't give up on me
(What would I want to do that for?)
Don't use me, take advantage of me
Make me sorry I ever counted on you
1, 2, 3, 4 to the 5
Baby I'm counting on you
1, 2, 3, 4 to the 5
Baby I'm counting on you
1, 2, 3, 4 to the 5
Baby I'm counting on you
1, 2, 3, 4 to the 5
Baby I'm counting on you
Understand I've been here before
Thought I found someone I finally could adore
But you failed my test
Gotta know her better
So I wasn't the only one
But I would later put my trust in you
Baby you can put your trust in me
Just like you count to 3
You can count on me
And you're never gonna see
No numbers in my pocket
Anything I'm doing girl I drop it for you
'Cause you're the one I'm giving my heart to but I gotta be
the only one
Don't hurt me, Desert me
Don't give up on me
What would I want to do that for?
Don't use me, take advantage of me
Make me sorry I ever counted on you
1, 2, 3, 4 to the 5
Baby I'm counting on you
1, 2, 3, 4 to the 5
Baby I'm counting on you
1, 2, 3, 4 to the 5
Baby I'm counting on you
1, 2, 3, 4 to the 5
Baby I'm counting on you
I really hope you understand
That if you wanna take my hand
Then you should put yours over my heart
I promise to be careful from the start
I'm trusting you with loving me
Very very carefully
Never been so vulnerable
Baby I'll make you comfortable
1, 2, 3, 4 to the 5
Baby I'm counting on you
1, 2, 3, 4 to 5
Why would I wanna do that?
1, 2, 3, 4 to the 5
Baby I'm counting on you
1, 2, 3, 4 to the 5
Now I'm about to give you my heart
So remember this one thing
I've never been in love before
Yeah you gotta go easy on me
Le silence s'installa. La chanson avait été puissante, émotionnellement. Puis les tonnères d'applaudissement arrivèrent et ne s'arrêtèrent que quelques minutes plus tard.
- Merci ! Merci à tous ! dirent les deux chanteurs.
- C'est maintenant que nous passons le relai à la troupe Karino. Bonne soirée !!
Ils descendirent et une fois en coulisse, laissèrent éclater leur bonheur.
- Je suis trop fière de toi babe !! félicita la jolie brune.
Il la serra fort contre lui, la soulevant en même temps.
- Je vais me changer et ensuite on pourra danser Ok ?
Il acquiesa. Il la regarda partir dans sa loge. Le blondinet l'attendit dans le couloir. Elle ressortit rapidement. Il lui tendit le bras avec galanterie et elle le prit en souriant.
La piste était assez rempli mais il y avait assez de place pour chaque couple. Ils dansèrent une jolie valse sur England Skies (Shake Shake Go), puis une dance un peu plus dansante sur Raging (Reprise to Kygo Feat Kodaline). Ils étaient parmi les couples les plus doués. Epuisés, ils finirent par rejoindre leur table où étaient toujours assis Zeff, Nagashima et le colonel Smocker. Celui-ci engagea immediatement la conversation avec la jeune fille, sans attendre qu'elle eut repris son souffle.
- Vous venez donc de l'archipelle du Ciel Bleu. Pourquoi ce nom ?
- L'archipelle possède de nombreuses îles, et sur certaines, des habitants sont capable de réguler la météo, ce qui nous permet d'avoir un ciel bleu la majorité du temps. D'où le nom.
Sanji admira sa façon de présenter les choses. Si on la prenait au mots et qu'on ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, les seules personnes capables de faire usage de la magie étaient ces météorologues. Mais le colonel était bien plus intelligent qu'il ne le paraissait.
- Et, est-ce qu'il existe d'autre personnes possédant des facultés magiques.
- Cela dépend de ce que vous appellez facultés magiques, plaisanta-t-elle. J'ai appris, lanca-t-elle en changeant de sujet, qu'aucun pirate n'avait quitté Logue Town en direction de Grand Line depuis que vous y étiez, est-ce vrai.
- Parfaitement Miss, s'exclama le colonel avec fierté.
Puis estimant qu'il l'avait séduite, il engagea la conversation avec monsieur Nagashima et Zeff. La jeune fille se tourna vers son petit-ami et ils se mirent à converser à voix basse.
- J'aime pas comment il te parle, grogna le blondinet.
- Je comprends mais ne fais rien, tu n'arrangerais pas les choses.
- Mais je vais quand même lui faire comprendre qu'il n'a aucune chance.
- Fais attention à ce que tu vas faire s'il-te-plait babe. Sinon, comment tu te sentais sur scène ? Tu pensais à quoi ?
- J'étais bien trop occupé à faire attention à pas faire de gaffe pour penser à quoi que se soit. Et les paroles sont venues toutes seules, bizarrement.
- Mademoiselle ? intervint soudain l'officier de la marine.
- Oui ? répondit-elle en se redressant et en prenant la main de Sanji sous a nappe.
- M'accorderiez-vous cette danse ?
Le jeune homme serra les poings. Pour qui se prenait-il se Smocker ?
- Je crains de devoir refuser, mon colonel, s'excusa la jeune femme. Sanji m'a épuisé tout à l'heure et je crois m'être foulé la cheville en le suivant.
- Que c'est dommage, s'exclama Nagashima. Espérons que vous vous en remettrez rapidement, il serait dommage que le Baratie soit privé de vos spectacles, lanca-t-il tandis que le colonel se renfermait.
Celui-là était vraiment bête et naïf.
Après quelques secondes rempli d'un silence gênant, l'officier de la marine annonca :
- Je vais rentrer à ma base.
- Déjà, s'étonna son hôte.
- Oui, je me suis permis de venir malgré mes responsabilités mais maintenant je dois y aller.
- Je pense, ajouta Sanji en se levant et en levant Yuki, que nous allons nous aussi prendre congé. Il serait préférable que notre chanteuse repose sa cheville et je vais l'accompagner afin d'être sûr qu'il ne lui arrive rien.
La brunette lui lanca un regard en coin. Elle ne savait pas qu'il était aussi habile à se trouver des excuses. Le colonel partit en direction du navire qui l'attendait, tandis que le petit couple retournait au Baratie.
Dans la chambre de la jeune fille, ils se moquèrent du colonel et de ses techniques de séduction. Ils s'endormirent calmement, l'un dans les bras de l'autre.
Quelques jours plus tard, Daisuke prit Sanji à part.
- A cause de toi, blaireau, je me suis fait enguelé par le patron, donc, je te le redis gentillement, Yuki, elle est à moi, pigé ?
- Je crois que c'est plutôt toi qui n'a pas compris, intervint calmement le blondinet. Tu n'as pas a décider pour elle. Et ce n'est pas un objet.
Zeff arriva soudainement comme une furie.
- Sanji ! Daisuke ! Dans mon bureau ! Immédiatement !
Le serveur courut jusqu'au bureau de son patron tandis que le cuisinier prenait tout son temps. Dans le bureau, qui était en fait la chambre de Zeff, ils retrouvèrent Yuki. Quand Sanji entra, il vit Daisuke occupé à essayer de l'attraper par la taille et la maintenir contre lui. Il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que le boss entra.
- Daisuke, cesse d'emmerder Yuki ! ordonna l'ancien pirate. Tu nous as fait honte sale bon à rien! Tu te rends compte que j'ai dû rendre de ta conduite à Nagashima ? A partir de maintenant, tu as interdiction de faire des avances à Yuki en présence des clients ou n'importe où du moment que ça peut nuire au restaurant. Maintenant, vous deux, dit-il en se tournant vers Yuki, qui s'était réfugiée dans les bras de Sanji. Je tolère votre couple à contrecoeur. Il ne durera pas, prédit-il.
- Qu'est-ce-que t'en sais vieil limace ? s'énerva Sanji.
- Calme-toi bébé, s'il-te-plaît, intervint la jolie brune.
- Quand vous serez en salle, interdiction de vous afficher devant les clients. Tout le monde à compris ?
- Oui, répondirent les trois jeunes.
Ils commencèrent à sortirent quand Zeff appela.
- Yuki, reste. Nous devons discuter en privé.
La jeune fille obéit après avoir jeté un dernier regard à son amant. Celui-ci rejoint la salle bondée en trainant des pieds.
Sa petite-amie le rejoint peu après. Obéissant à l'ancien pirate, ils se contentèrent, désormais, d'échanger quelques mots quand il y avait des clients.
~~~
Je suis désolé je me suis laissée emporter, nous sommes à 7542 mots sans compter ceux-là.
Sorry, sorry.
J'essaierai de faire moins la prochaine fois mais je garantis rien
Gros bisous
N'oubliez pas de voter !!! <3
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