Ce chapitre a été modifié. Désormais, la mère de Yuki se nomme Alya et non Aya. De plus, c'est une correction, en effet, comme c'est un copier coller de mon logiciel de traitement de texte, de nombreux se sont retrouvés .... sans espace, littéralement, donc voilà.

En se relevant, la princesse réfléchit. Oui, elle avait pensé ce qu'elle disait. On ne touchait pas à ce qui lui appartenait. C'était ce trait de sa personnalité, en plus de son devoir, qui faisait qu'elle voulait récupérer son trône.

- Peu importe comment tu lui as dit, l'important, c'est le contenu. Ils t'ont trahi, point. A toi de voir si tu leur pardonne.

Elle secoua la tête. C'était hors de question, elle avait déjà trop souffert.

- Merci Zoro, souffla-t-elle en le prenant dans ses bras.

D'abord surpris, il finit par répondre en son étreinte.

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Ce soir là, lorsqu'il finit par enfin regagner sa cabine, Zoro se posa nombre de questions.

Il appréciait énormément la princesse héritière. A chaque fois qu'il la voyait en difficulté, il avait ce petit pincement au cœur qui lui disait de courir l'aider. Mais sa fierté le lui interdisait, et surtout, il pensait que cette attention blesserait son amour-propre.

Il font par s'endormir en se disant que le temps répondraient à ses questions.

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Alors qu'une nouvelle journée s'annonçait, Yuki s'étira. Le soleil perçait à peine l'horizon et pourtant elle était déjà levée. En vérité, elle n'avait dormi que deux ou trois heures cette nuit-là. Le comportement de Sanji l'avait affecté, et malgré la fatigue causé par Aishi, elle s'était tournée et retournée dans son lit. Elle sortit doucement sur le pont, pieds nus, afin de faire le moins de bruit possible.

Le contact de l'herbe sous ses pieds lui procura une vague de nostalgie, et les souvenirs de son enfance lui revinrent brutalement.

« Maman ! Maman regarde je fais voler l'eau ! Criait une petite fille. »

Cette petite gambadait et sautait en tous sens afin d'attirer l'attention de sa mère, discutant un peu plus loin.

La Gracieuse Alya Sôten Shinozuka était une belle femme. Ses grands yeux améthystes pétillaient de bonheur à la vision de sa fille unique. Elle congédia les deux hommes avec qui elle parlait et se tourna vers sa fille. Ses cheveux bruns ornés de mèches roses clairs voletèrent dans son sillage quand elle s'approcha.

« C'est magnifique ma chérie ! S'exclama-t-elle en contemplant le serpentin liquide qui suivait la petite. »

( NDA : Alors, svp me tuez pas pour cette image retouchée déguelasse, j'ai essayé via photoshop et c'était pire .... Et le rose est un peu plus clair ... comme celui de Megurine Luka un peu ...)

Sa fille lui ressemblait beaucoup, excepté l'absence de mèches roses dans sa magnifique chevelure aux reflets cuivres.

Elle soupira. Heureusement que sa fille lui ressemblait. Elle n'aurait osé imaginer si elle ressemblait à son père.

« Mais c'est ma petite princesse préférée ! Dit quelqu'un dans leur dos.

Elles se tournèrent toutes deux vers l'homme qui venait d'entrer.

« Papa !! s'écria la petite en courant dans ses bras. »

Il la prit en souriant et la souleva avant de la faire tournoyer.

Aya soupira. Elle aimait son mari de tout son cœur, il était vraiment magnifique avec ses cheveux bleu clair toujours légèrement hérissés et ses yeux dorés. Grand et bien formé, il avait tout pour plaire.

Et pourtant ... songea-t-elle.

L'Empereur reposa sa fille et s'approcha de sa femme.

Il contempla d'abord son visage avant de caresser sa joue de sa main. Se laissant aller, Alya ferma les yeux.

Le souvenir s'estompa afin de laisser la place à un autre.

Yuki avait alors 7 ans et, pour la première fois, elle voyait – ou plutôt entendait - ses parents se disputer.

« Alya, tu es sérieuse !?

     - Chéri ... je suis désolé !!

     - Tu as pensé à la petite au moins ?! Comment va-t-elle réagir en apprenant que je ne suis pas son père ? Hein ?

Yuki retint son souffle. Alors son Papa ... n'était pas son Papa ? Sa Maman avait trompé son Papa ? Elle avait sali son honneur ?

     - Hiro ... sanglota la reine.

     - Et est-ce-que tu as conscience de ce qui se passera quand cela s'apprendra ?! Le peuple, ton peuple, notre peuple va perdre toute confiance en la famille Gracieuse !!La Marine et le Gouvernement Mondial nous mette déjà suffisamment de pressions, les habitants sont divisés ! Certains pensent qu'on devrait accepter de rejoindre l'alliance des royaumes de Grand Line, d'autres prendraient cela comme un déshonneur !

     - Tu crois que je ne le sais pas !S'écria Alya.

L'oreille collée contre la porte, la petite Yuki imagina que sa mère venait de se relever brusquement.

     - Il est HORS DE QUESTION que nous acceptons quelques alliances que se soit avec la Marine et le Conseil de Cinq Doyens ! Cela reviendrait à rendre futile le sacrifice de Dame Anis. N'oublie pas qu'il y a Huit cents ans, après le siècle oublié, ils voulurent devenir nos alliés, mais pendant qu'ils négociaient avec notre reine, ils ont attaqué le royaume !!

     - C'est bien beau tous cela, mais ce n'est pas le sujet ! Te rends-tu compte de ce que tu viens de m'annoncer ?

     - A ton avis ?! Je ne le sais que trop bien !

     - Non je ne crois pas !Tu.Es.La.Gracieuse ! Martela Hiro, et sa fille l'entendit taper du point sur le bureau à chaque mot. Toi plus que toutes autres tu te dois de respecter tes engagements ! Non seulement tu te trouves un amant avec qui tu engendres notre fille, mais en plus, à sa demande, SA demande, tu avortes l'enfant que nous avions conçus tout deux pour pouvoir la porter ? Et ce n'est que maintenant que tu me l'annonce ?

     - Hiro je suis désolé !Ça ne s'est pas passer comme ça mais il vaut mieux...

     - Il vaut mieux QUOI !? Hurla l'Empereur, faisant sursauter sa fille. Que je ne sache pas la vérité ? Que tu me mentes encore ?

     - Non ! Hiro je t'en conjure,essaye juste de m'écouter et après je te laisserai tranquille...supplia Alya.

Yuki imagina son père faire un ample geste de la main afin de faire comprendre à sa femme qu'il ne voulait rien entendre de plus.

     - Cela ne servira à rien Aya, et tu le sais. Je t'aimais, de tout mon cœur, mais tu viens de le briser. Je m'en vais au Conseil des Magistrats porter ma demande de divorce. »

La petite fille entendit une porte claquer et sa mère tomber en pleurs à genoux.

Le lendemain, l'Empereur Hiro Shinozuka Sôten fut retrouvé dans sa chambre, allongé dans une mare de sang.

Yuki refis surface dans le présent. Peu de temps s'était écoulé depuis qu'elle s'était perdu dans ses pensées, aussi jugea-t-elle qu'elle pouvait y retourner, bien que chaque souvenirs ne la brisent un peu plus.

Elle replongea dans les fragments du passé de sa mémoire et se retrouva une semaine après la dispute de ses parents.

Habillée d'une simple robe noir et de souliers de la même couleurs, elle cacha son visage derrière ses mèches laissées indomptables après une semaines à pleurer nuits et jours.

Le cortège portant le cercueil royal passa devant elle.

On l'avait vêtu d'un costume sobre, mais chic, fait sur mesure. Ses yeux fermés pouvaient laisser croire qu'il dormait, mais son teint blafard ramenait tout le monde à la réalité.

A côté de l'enfant, la reine ressemblait à un fantôme. Sa peau d'ordinaire assez blanche, était presque transparente.

Vint l'instant où, avant de le mettre en terre, mère et fille devaient prononcer un mot en son hommage.

La Gracieuse s'avança jusqu'à l'estrade dressée pour cette sinistre occasion et se plaça en son centre, droite et raide comme un piquet.

« Nobles citoyennes,citoyens, commença-t-elle d'une voix cassée. C'est aujourd'hui que l'Empereur Hiro Shinozuka Sôten retourne à sa forme première. Bien que nous soyons tous des enfants du Ciel Bleu, nous sommes également un grain de poussière parmi tant d'autre sur cette planète. Et il est parfaitement normal que nous retournons à cet état premier après notre mort. Cependant ..., sa voix se brisa un peu plus, j'ai aimé cet homme. Je l'ai aimé de tout mon cœur, de toute mon âme et sa perte me laisse ... vide. Il était une partie de moi, et en disparaissant, il me laisse incomplète et ... et si je ne suis complète, alors je préfère abandonner cette moitié qu'il me reste.

Les flashs des Journalistes crépitèrent, donnant à la petite princesse une profonde envie de vomir. Il n'avait donc que ça à faire ? Médiatiser un événement aussi dur et triste ?

     - Cela signifie-t-il que vous allez vous suicider Votre Majesté ? Demanda l'un d'eux.

     - Comment la princesse héritière vie-t-elle ce drame ?

     - A qui allez-vous confier les reines du pays si vous décidez d'abdiquer ou de mettre fin à vos jours ? Questionna un autre.

Elle fit un geste afin de stopper le flot de questions.

     - Je n'ai aucunement l'intention d'abandonner mon royaume. Je vais continuer à régner jusqu'à ce que ma fille ait terminée sa ... formation et soit en âge de me succéder. Quant à ses sentiments, je la laisse vous en faire part elle-même.

Aya fit signe à la petite Yuki de grimper sur l'estrade. Elle obéit et se plaça en son centre. Sa mère voulut poser ses mains sur ses épaules en guise de soutien,mais sa fille la repoussa brusquement, s'écartant dans le même temps.

Elle n'avait beau avoir que sept ans, cette catastrophe lui avait fait prendre une gravité et une maturité qui ne convenait pas aux enfants de son âge. Et pourtant, elle portait ce lourd manteau en plus de son chagrin la tête haute,prête à accepter les conséquences de ses actes et de ses paroles.

     - L'Empereur Hiro ... Mon père ...était un homme formidable. C'est, c'était, et ce sera toujours mon père, peut importe ce qui sera dit, ou penser. Je n'en ai rien à faire. Car je suis et je resterai Yuki Kibo no Shinzu Shinozuka Sôten, fille de Aya Sôten Shinozuka et Hiro Shinozuka Sôten.

Elle fit une pose afin de reprendre son souffle et fusilla sa mère du regard. Ses larmes coulèrent sans qu'elle ait pu les retenir et pourtant elle continua.

     - Papa a toujours préféré dire ce qu'il pensait plutôt que d'user de tournure de phrase et de contourner le problème en se souciant uniquement de son petit confort. Je vais faire comme lui. Depuis qu'il est entré en fonction sous son titre, il s'est toujours soucié du bien de notre royaume.Mais ... malgré tout ce travail qui pesait sur ses épaules, il n'a jamais oublié qu'il avait également une famille. Il ... il a toujours trouvé du temps à consacrer à Mère ou à moi. Chaque jour, après les réunions ou les séances de travail dans son bureau, il s'arrangeait pour jouer un peu avec moi, ou simplement me demander de lui raconter ma journée. Mon éducation, ma santé, mon bien-être lui importait énormément... Parfois même, quand il disposait d'un temps à nous consacrer un peu plus long, il venait lui-même voir comment se déroulait mes cours avec mes précepteurs.Enfin ... Je n'ai pas les mots pour dire à quel point c'était un homme incroyable.

La petite Yuki essuya ses larmes et termina.

     - Je tiens juste à répéter afin que tous comprennent que je suis fière d'être SA fille, et que rien ne me fera dire le contraire. »

Après ce discours plein d'émotion, le cercueil fut refermé et mit en terre, sous les pleurs des proches et les crépitements des flashs.

Ignorant superbement sa mère et les journalistes qui la harcelaient de questions, la princesse descendit de l'histoire et s'adressa à sa gouvernante.

« Madame Rioko ?Pourrions-nous rentrer à la Tour s'il-vous-plaît ?

     - Bien sûr Mademoiselle,répondit-elle doucement. »

Elle fit signe à quelques soldats de les entourer et elles rentrèrent au palais. A peine arrivé, Yuki se rua dans sa chambre. Pensant qu'elle pleurait, sa gouvernante la laissa seule. Pourtant, au bout d'un moment,n'entendant ni plaintes ni sanglots, elle s'inquiéta et poussa doucement la porte.

Elle put alors apercevoir la petite princesse héritière assise à son bureau, écrivant furieusement.

Sa gouvernante s'approcha doucement pour voir ce qu'elle faisait et constata avec son plus grand étonnement que la petite fille faisait ses exercices.

« Mais ... je ... Enfin ...Mademoiselle ... bégaya-t-elle.

La petite brune se retourna.

     - Vous êtes là Madame Rioko ?Je m'avance dans mes devoirs. Mère a dit que je prendrais le rênes du pays quand j'aurais fini mes études, alors je vais les finir au plus vite afin qu'elle n'ait pas à annoncer qu'elle a trompé Papa. »

Abasourdi, sa gouvernante ne sut quoi répondre.

A à peine sept ans, cette enfant avait compris qu'il fallait éviter le plus possible une disgrâce à sa mère afin de pouvoir garder un tant soit peu de sérénité et de confiance en la famille royale. Elle disposait d'une maturité que même certains compagnons plus âgé n'avait aucunement.

Le lendemain, elle fut convoquée par sa mère.

« Yuki, nous devons parler de ton discours lors de l'enterrement de ton père, annonça-t-elle avec le visage fermé.

Elle fit entrer sa fille et elle s'assit derrière son bureau tandis que la petite restait debout face à sa mère, comme on le lui avait appris.

     - Mère, je ne comprends pas en quoi ce que j'ai dit à propos de Papa vous cause du soucis. Je n'ai fait que lui rendre hommage en tant que fille unique.

Cependant, son expression amer et son ton acide confirmèrent les hypothèses qui avaient germé dans l'esprit de Aya.

      - Ainsi tu as entendu notre dispute.

     - J'étais derrière la porte,confirma la princesse.

La reine soupira, comment allait-elle se tirer de se pétrin.

     - Écoute-moi Yuki, ton discours lors de son enterrement à susciter bien des questions. Ton insistance sur le fait que tu étais sa fille, que tu le resterais,et que tu l'appelles Papa alors que moi, je n'avais droit qu'à un vague Mère ... Les journalistes s'en sont servis et voilà ce que sont les gros titres d'aujourd'hui. »

Elle lui désigna les magazines posés sur son bureau. « La princesse héritière Yuki, fille d'un autre homme que l'Empereur Hiro ? ». « La Gracieuse délaisse sa propre famille au profit de son amant ! ».« Notre regretté Empereur, un homme abandonné par sa femme qui se soucie de notre avenir et de celui de sa fille adoptive ?».« Dame Aya abandonne sa fille et son éducation ».

Tous n'étaient que calomnies et questionnement.

La petite princesse reposa ceux qu'elle tenait et regarda sa mère bien en face.

« Il est vrai que vous vous êtes toujours soucié de mon éducation et de tous ce qui me concernaient Mère, et ces gros titres mettent cela en doute.Cependant, permettez-moi de douter de la sincérité de votre amour à mon égard. Tout comme celui que vous prétendiez à Papa, est-il factice ? Car j'ai bien compris qu'en réalité je ne suis pas sa fille. Or, je refuse de considérer comme étant mon père un homme qui n'a jamais essayé de me donner un tant soit peu d'attention. Qui sait, peut-être ne vous utilisait-il que comme distraction ? Voir à des fins encore plus vils et désavouables...

     - Cela suffit Yuki ! S'écria brusquement sa mère en se levant. Je t'interdis de mettre en doute l'amour que je portais à ton ... à Hiro ! De plus, même s'il ne venait jamais te voir, ton père est un homme respectable qui a toujours prit soin de moi !

     - Vous est-il si difficile d'admettre que notre regretté Empereur n'est pas mon père ? Questionna innocemment la petite fille. Quant à l'amour que vous porte ''Père'', grand bien vous fasse, mais à moi,il ne m'a jamais rien témoigné. Qu'il soit un homme respectable m'importe peu, tout ce que je souhaite, c'est qu'il n'entre pas dans ma vie après sept ans d'absence. Je me doute bien que pour expliquer mes propos, vous allez faire un communiqué de presse, mais qu'allez-vous dire ? Allez-vous mentir comme vous l'avez fait pendant tant d'années ? Ou allez-vous révélez la vérité et attirez la honte sur vous et moi ? J'ai parfaitement conscience de ne pas avoir le droit de régner, mais vous m'aviez reconnu il y a peu comme votre héritière lors de la cérémonie de reconnaissance. Aussi ai-je décidé d'étudier le plus possible afin de me montrer digne du trône bien que le Conseil puisse décider de m'en interdire l'accès. Dès mes quinze ans, je vous remplacerai et je laverai mon nom et celui de Papa, que vous soyez toujours présente ou non. Alors, remariez-vous si vous le souhaitez, refaites votre vie si c'est votre désir, mais ne m'imposez plus rien. Si vous souhaitez que le Nouvel Empereur soit mon père, et bien couronnez-le. Mais prévenez-le, et le peuple entier en même temps que je suis la fille de Hiro Shinozuka Sôten et non celle de cet ... individu,termina-t-elle avec un geste dédaigneux à l'adresse de son père pourtant absent. »

Décidant que le sujet était clôt, et tournant insolemment le dos à sa mère, Yuki regagna sa chambre.

Ce fut alors une période de grande réflexion pour la Gracieuse. Sa fille avait raison. Son Père ne lui avait jamais témoigné la moindre attention, il n'avait jamais demandé de ses nouvelles. Il ne se souciait que de son amante. Mais quand elle lui avait annoncé qu'elle était enceinte du véritable Empereur et qu'elle souhaitait mettre fin à leur relation... Il avait brusquement changé de comportement. Ça, Yuki l'avait vu dans la mémoire de sa mère, lorsqu'elle avait découvert un de ses nouveau pouvoirs, le voyage mémorial. Cependant, Aya avait immédiatement bloqué l'accès à la suite de ses souvenirs et la princesse ne sut jamais ce que son père avait fait.

Alors qu'elle prenait son petit-déjeuner en regardant les journaux quotidiens, Yuki tomba sur l'annonce du communiqué de presse de sa mère. Cela faisait un mois que Hiro était mort, et elle consentait enfin à donner des réponses.

A onze heures, la salle de diffusion fut prête, Aya installée le dos droit, sur une chaise,seule face à l'escargot-caméra tandis que sa fille attendait sagement le bulletin dans sa chambre face à son écran personnel.

« Mon peuple ... commença doucement la Gracieuse. Je ne sais comment aborder ce sujet mais...je ne vous cacherai rien. Nombre de questions on suivit le discours de ma chère fille après l'enterrement de Hiro et je souhaiterai les mettre au clair. Tout d'abord ... je n'ai jamais délaissé ma fille.Je me suis toujours soucié d'elle et elle le confirmera si vous souhaitez la questionner à ce sujet. Mais ... vous aviez raison,elle n'est pas la fille de mon défunt mari.

Un silence théâtrale suivit cette déclaration.

     - Son père ... est un noble de notre royaume. Marié, j'en ai conscience. Il est venu un jour, me présenter se respect suite à mon arrivé au trône, puis lors de mon mariage ... Et il revenait de plus en plus fréquemment. Au bout d'un certain temps, j'ai souhaité parler avec lui en privée au sujet de ses fréquentes visites, et il m'a déclaré ... qu'il éprouvait ... des sentiments à mon égard, bien qu'il n'en ai jamais parlé. Malgré son rang, je lui étais inaccessible et désormais mariée. Je suis désolé, lui ai-je dit. Mais de quoi m'a-t-il demandé. Il m'a confié que lui aussi était marié désormais, mais que sa femme avait conscience que ce n'était qu'un mariage d'intérêt, et elle soupçonnait même ses sentiments envers moi. Et elle l'acceptait. Après cela, il a arrêté de venir. C'est quelques mois plus tard qu'il est revenu dans ma vie. Hiro et moi ...nous étions plus distant l'un envers l'autre à cause des charges de travail qui pesait sur nous. Il ... il m'a séduit. J'ai succombé et... Yuki est née. J'ai caché cette infidélité à mon mari car je l'aimais malgré tout ... Il est mort en ignorant ce fait et j'espère que de là où il est ... depuis l'Île Grise ... Il me pardonne cette erreur, bien qu'elle est donnée naissance à notre fille ...

Yuki éteignit l'animal qui projetait l'image, dégoûtée. Hiro, ignorant cette infidélité ?       Son père biologique aimant réellement Aya ? Foutaises ! Tout ça n'était que mensonges et inepties !

Elle ne voulait même pas connaître le nom de son géniteur. Tout ce discours lui avait donné envie de vomir !

La jeune femme assise sur le pont du Sunny, n'entendit pas les pas de la personne qui s'approcha dans son dos. La voyant plongé dans ses pensées, il décida de ne pas l'interrompre. Ses souvenirs semblaient tellement fort, tellement puissant émotionnellement parlant, qu'elle les projetaient inconsciemment. Il s'installa en tailleurs derrière elle afin de découvrir une partie de son passé et de son enfance.

Sa mère avait annoncé à tout le peuple qu'elle était le fruit d'un adultère, désormais, elle avait annoncé son mariage avec le véritable père de la princesse et son couronnement pour en faire l'Empereur en Second. Yuki avait refusé d'assister aux deux cérémonies. Puis, le lendemain de sa mise en fonction, le Nouvel Empereur Hangyaku Kazawa Sôten s'était avancé vers elle, les bras grands ouverts en s'écriant : « Ma fille !! »

Elle refusa net de s'approcher de lui et l'arrêta d'un geste.

« Je vous interdit de m'appelez ainsi. Vous n'êtes et ne serez jamais mon père.

Il fronça les sourcils sans se départir de son sourire.

     - Mais enfin, que dis-tu ma chérie ?

     - Ton père a raison, pourquoi es-tu ... continua Aya.

     - Auriez-vous tous deux oubliez ce que j'ai dit lors de son enterrement ? Je vais me charger de vous rafraîchir la mémoire : Je suis SA fille et rien, mais alors rien ! ne me fera dire le contraire !

     - De toute façon, tu n'as pas le choix ! S'emporta sa mère, nerveuse. Au moins devant les caméras et les journalistes comporte-toi comme si tu étais heureuse de son arrivée dans la famille !

     - Mère, je suis l'actuelle héritière. J'ai mon mot à dire sur ce mariage. Dans huit ans, je vous succède et je peux vous jurer que le nom de mon ''père'',votre actuel époux, sera rayé de tous les manuels, de tous les rapports, du moindre bout de papier le mentionnant.

Leur tournant le dos, elle termina.

     - Quant à notre ''famille'' ...Elle a volé en éclat il y a un mois et demi, mais je constate que vous choisi d'ignorer cela.

Yuki partit sans ajouter un mot.

Toujours assis derrière elle, Usopp resta en état de choc. La jolie brune n'avait pas eu une enfance facile, loin de là, et pourtant,elle continuait d'avancer la tête haute. Elle voulait récupérer son trône car c'était à elle qu'on avait confié le royaume, il lui revenait de droit, mais surtout, elle voulait laver le nom de celui qu'elle considérait comme son véritable père. Pourquoi ? Il espérait que la suite des souvenirs allait le lui dévoiler.

Mais bouleversée par tout ce qu'elle venait de voir, elle préféra s'arrêter là. Le soleil était désormais plus haut dans le ciel,et les autres membres de l'équipage n'allaient pas tarder à se lever à leur tour.

~~~

Et voilà un autre chapitre, j'espère qu'il vous aura plus.

Contrairementaux autres, centrés sur le cheminement vers Sôten, celui-ci seconcentre sur le passé de Yuki, particulièrement son enfance et lamanière dont sa personnalité a été forgée après le drame. Qu'enpensez-vous ? Comment pensez-vous qu'elle va régir auxévénements futurs ?

Passonsà Aya, sa mère. Bien qu'au premier abord, on peut être en colèreface à elle pour avoir trompé son mari, je l'imagine pourtant commeune femme faible, psychologiquement parlant, assez influençable etun peu naïve sur les bords. Et vous ? Comment la voyez-vous ?Une traîtresse ? Une victime ? Ou autre ? Votre avism'intéresse énormément !!

Enfin,on voit le personnage de Hiro, qui est lui clairement une victime. Jetrouve que la manière dont il encaisse la trahison de sa femme luiconfère une sorte de grandeur morale qui lui donne une certaineprestance et attire le respect. A mes yeux, c'est un homme blesséqui choisit cependant de garder la tête haute. Quad pensez-vous ?

Entout cas, cette NDA est très longue mais je voudraisabsoooooooolument avoir votre avis !!!!

Leprochain chapitre approfondira le passé de notre Yuki afin de, jepense, le terminer. Au fait, comment pensez-vous que Usopp va réagiraprès les révélations dont il a été témoin ?

Ahet aussi !! Je suis particulièrement fière de mon titre dechapitre, comment le trouvez-vous ?

Kisskiss les gens à la prochaine.