14. Le bal des Insectes
Alors que 19 heure sonnait, tous les insectes bourgeois et nobles entrèrent dans la salle de bal royal.
A chaque endroit qu'on regardait, on voyait des femmes coccinelles ou papillons vêtues de robes chatoyantes, des hommes fourmis, scarabées, araignées ou d'autres en costumes rutilant. Puis la famille royale entra, installant un silence respectueux et craintif.
Le roi, l'homme-mygale portait un un costard noir en soie d'araignée recouvert de milliers de petits diamants miroitant. Sa femme, la reine coccinelle, portait une robe moulante de la même couleur que le costume de son mari où les petites pierres tracaient de magnifiques arabesque sur la trame du tissu.
Enfin leur fille, qui avait hérité des traits de sa mère portait une robe bustier rouge.
Ils s'installèrent sur leur trône. Alors que les discussion allait reprendre, les gigantesques portes d'entrée s'ouvrir dans un grincement. Des silhouettes se mirent alors à avancer, le port de tête digne et plein d'élégance.
Apparu d'abord le colonel Smocker dans le costume de cérémonie de la marine et à son bras, Tashigi portait une robe de bal près du corps, rose, ornée d'une sorte de dentelle noires.
Puis les membres de l'équipage des
Mugiwara s'avancèrent. Franky et Brook furent les premiers, et se séparèrent au bout d'une dizaine de mètres. Usopp et Chopper apparurent alors et firent de même. Tous comprirent alors qu'ils comptaient faire une haie d'honneur à leur capitaine. Le roi grinça des dents. Sanji s'avanca, Nami à son bras et continuèrent de tracer le chemin qu'allait fouler Luffy. Zoro et Robin furent les derniers à s'avancer, dignes et pleins de sang-froid.
Tous les garçons portait un costume à leur couleur
Quant à Nami et Robin, la première était dotée d'une robe verte pâle qui
faisait ressortir ses cheveux de feux dont le haut était recouvert d'une fine dentelle, et la seconde portait une robe bustier bleu foncée rappelant ses yeux de glace, et tous sont côtés était recouvert de petites pierres scintillantes
Tous les spectateurs restèrent bouche bée face aux magnifiques tenues. Peut
être pensaient-ils que des pirates n'aurait pas pris la peine de s'habiller convenablement.
Enfin, on aperçut le couple "supérieur" de l'équipage.
Le capitaine avait pour une fois délaissé son éternelle chapeau de paille, mais ceux qui le connaissait savaient que la Gracieuse héritière de Sôten l'avait simplement rendu invisible. Ses cheveux, légèrement ébouriffés lui donnait un petit air canaille qui fit rougir la princesse insecte. A son bras, Yuki affichait une expression a la fois royale et rayonnante. Elle semblait parfaitement dans son élément et sa seule présence illuminait la salle. Alors que son cavalier portait un pantalon, un gilet et une veste noire, sa chemise blanche faisait ressortir sa cravate rouge. La jeune femme, elle était magnifique : sa robe bustier pourpre était recouverte par endroit d'une sorte de dentelle crème. De longs gants remontaient très hauts sur ses bras et de sa ceinture de perles partaient de larges volants qui flottaient dans son sillage, lui assurant une prestance digne d'une reine.
Ils s'avançèrent dignement dans l'allée qu'avaient traçée leurs camarades. Derrière eux, Zoro et Robin se rejoignirent et suivirent le capitaine et la princesse, leur assurant un cortège. Ainsi, chaque fois qu'un duo était dépassé, il se refermait dans le sillage du groupe.
Enfin, quand le cortège fut complet, Luffy et Yuki se trouvait au pied de l'estrade où la famille royale siégeait. Dans une révérence parfaitement cordonnée, ils saluèrent leurs hôtes d'un même mouvement avant de se fondre dans la foule.
D'un simple geste de la reine-coccinelle, les serveurs se mirent à sillonner la salle en distribuant des coupes de champagnes et des verres de vin.
Le souverain se leva et réclama l'attention de la foule.
- Mes amis, commença-t-il avec une fausse joie, c'est avec un honneur incommensurable qu'aujourd'hui, nous recevons le privilège d'avoir avec nous Mademoiselle Yuki Shinozuka Sôten, héritière du magnifique archipel dont nous dépendons. J'aimerai donc que nous portions un toast à son futur règne et la magnificence de notre pays, déclara-t-il en levant son verre.
Toutes les personnes présentes dans la salle firent de même et burent leur verre. La musique commença et la princesse coccinelle se précipita aussi vite que lui permettait le protocole afin d'entraîner Luffy sur le piste.
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Alors que les festivités battaient leur pleins, le colonel Smocker se mit à chercher la princesse héritière du Ciel Bleu afin de lui demander combien de temps encore ils allaient devoir s'adonner à cette bouffonnerie.
Pourtant, quand il l'aperçut, elle discutait avec le sergent-chef Tashigi et au vue de leur expression sérieuse, elles ne parlaient pas de banalités mondaines.
La Marine le rejoignit et lui fit signe de se baisser afin qu'elle puisse lui parler à voix basse.
- Colonel, je vais devoir vous demander de faire comme si je vous racontai des potins de la cours ou des mots doux, ordre de Miss Shinozuka.
- Abrège Tashigi, réclama-t-il en affichant un sourire rayonnant.
- Les gardes sont armés, dit-elle abruptement.
- Et alors ? Ils sont là pour garder et pour protéger normal qu'ils aient des armes.
- Je parle aussi des gardes en civils, ceux qui ne sont pas de services.
Le colonel fut un instant surpris et se reprit.
- Et bien, ce doit être pour l'effet de surprise en cas d'attaque.
- C'est ce que j'ai supposé, mais j'ai demandé confirmation à Mademoiselle Shinozuka et ce ne sont pas dans les habitudes de ce royaume d'agir ainsi. Nous nous demandons donc qu'est-ce-qui pourrait les forcer à agir ainsi.
Smocker se concentra un instant. En fin stratège qu'il était, il essaya de se mettre à la place du roi, mais quelque chose le chiffona.
- Dis-moi Tashigi, demanda-t-il en l'entrainant sur la piste alors qu'on annoncait une valse, le roi a-t-il accepter de bon coeur de donner ce qu'a réclamer Yuki ?
- Hm, je ne crois pas. J'ai appris qu'il était très cupide et qu'il était très proche de ses biens.
- Alors, il va ordonner à ses soldats de nous attaquer pour tuer la princesse et ne pas avoir à donner ce qu'elle veut, dit-il sombrement.
Sous le choc de la révélation, la sabreuse s'arrêta net.
- Il faut avertir Yuki Shinozuka.
Ils se mirent à bousculer les couples qui se tenaient sur leur chemin.
- On ne passe pas !! leur ordonnèrent des soldats en croisant leur lances alors qu'ils n'étaient plus qu'à quelques mètres de la personne qu'ils cherchaient.
Alors que le colonel Smocker ouvrait la bouche pour contester, le silence se fit et le roi descendit de son estrade.
Il s'arrêta devant Yuki qui, au bras de Zoro, avait été interrompu durant leur valse. Plus loin, Luffy essayait de détacher la princesse Coccinelle, agrippée à son bras. Sanji se tenait devant Robin et Nami dans un geste protecteur, mais on voyait bien qu'il voulait à tout prix protéger la jolie brune. Brook et Franky étaient maintenu immobile par les cornes de scarabées pointées sur eux. Et Usopp et Chopper se terrait dans un coin.
Deux gardes s'avancèrent et empoignèrent la jolie brune, croisant ses bras dans son dos. Zoro fut retenu en arrière et marmonna une série d'insultes à l'intention des gardes.
- Alalala, franchement, jubila le roi, vous pensiez vraiment que j'allais vous remettre le rokku kaijo ? Dame Anis la personnellement remit à mes ancêtres, il est hors de question que je vous le remette, bande de pirates.
- Mais mon aïeule a également déclarer qu'une Gracieuse héritière en ayant besoin pourrait venir le réclamer. Il faut donc me le donner, je suis cette Gracieuse héritière.
- De quoi peux-tu hériter, petite peste, si ce que tu estimes de ton droit est déjà occupé ? railla l'homme-mygale.
Yuki ne laissa rien paraître, mais tous avaient compris. Le trône de Sôten était déjà occupé. Quelqu'un l'avait usurpé.
Sanji, la connaissant depuis longtemps, devina le combat qu'elle menait derrière son masque. Elle essayai de garder le contrôle, car ce pourquoi elle se battait était peut-être en fait vain.
Nami, elle, espérait secrètement que Yuki abandonne son désir de regagner sa patrie, afin que l'équipage ne soit plus en danger constant.
- Qui ? finit par demander la jeune femme d'une voix dure, la tête bessée. Qui a osé souiller le titre de Gracieuse en l'usurpant ?
La reine s'avança, convaincu d'avoir gagné la partie.
- Pourquoi ce terme ? fit-elle avec un sourire narquois. Pourquoi "usurper" quand ce trône lui revenait autant qu'à toi ?
- QUI !? exigea Yuki en redressant brusquement la tête, le regard brulant de haine et de fureur.
La reine eut un mouvement de recul, effrayée par tant de rage.
- Elle y a droit autant que vous. La Gracieuse Sakyu t'est mille fois supérieur en tous points.
La Gracieuse déchue en resta muette. Sakyu. Elle avait réussi à avoir ce qu'elle convoitait. Hangyaku - sa raclure de père - et Uso-tsuki - son înfame belle-mère - avaient atteint leur objectif ; mettre leur fille sur le trône.
- Sakyu n'a aucunement le droit d'accéder au trône. Elle ne possède pas la moindre goûte de sang gracieux, la couronne ne la reconnaitra pas reine.
Tous pouvait sentir dans ses paroles toutes la haine qu'elle vouait à sa demi-soeur.
- Peu importe !! fit le roi. Le fait est qu'elle est reine, je ne te dois rien, sale petite teigne. Tu n'es qu'un monstre, et pour ce que tu as fait par le passé, comme assassiner ton propre père, tu seras exécuter publiquement, ici même et se soir, décréta-t-il en jubilant.
Un des gardes qui retenait Yuki lâcha soudain un cri de douleur. Zoro, qui avait assomé ses propres geoliers, lui avait tordu le bras.
- Eh !! L'araignée, lança-t-il au souverain. A défault de t'adresser à ta reine, tu t'adresses à une princesse, alors respecte-là.
En entendant cela, plusieurs personne s'étouffèrent avec leur salive. Tous les insectes pourle ton sur lequel il s'était adressé au roi, et Sanji pour avoir pris la défense de Yuki.
Cette dernière écrasa le pied de son unique garde et rejoignit son camarade sabeur.
- Laisse tomber Zoro, il va falloir leur apprendre les bonnes manières.
Ses cheveux se mirent à voleter et les trois sabres de Zoro se matérialisèrent devant lui, tout comme celui de Tashigi, la jitte de Smocker, le lance-pierre de Usopp et le bâton climatique de Nami qui apparurent chacun devant leur propriétaire.
- Vous débattre ne servira à rien, soupira le roi. Ta tête est mise à prix, je vais recevoir dix milliard de berry quand je ramènerai ton corps à ta soeur, Yuki Shinozuka. Quant à vous autres, pirates, je récupèrerai les récompenses pour vos morts. La salle du trésor n'aura jamais été aussi pleine.
- Père, je peux garder Mugiwara ? réclama la princesse coccinelle.
- Si tu veux Coxy.
Yuki se mit à briller intensement, et les gardes se tendirent. Enfin, quand la lumière cesse, sa tenue n'était plus qu'une sorte de veste fermée, assez courte aux manches longues.
Elle attrapa le vide devant elle et fit le geste de dégainer une lame. Simultanement, un hybride sabre-épée se matérialisa dans sa main.
- Qu'ils sont désespérants, soupira le roi. Gardes, mettez-les hors d'état de nuire. Tuez-les s'il le faut, mais épargnez Chapeau de paille et Shinozuka, je veux qu'elle finisse sur l'échafaud.
A peine eut-il finit sa phrase que tous les soldats se jetèrent sur l'équipage, ceux en uniforme comme en civil.
Robin croisa immédiatement les bras et fit fleurir des bras un peu partout dans la salle pour guider tous les civils en sécurité à l'extérieur.
- Thunderstorm Tempo !! S'écria Nami en foudroyant un groupe de soldats qui arrivaient en renfort.
Le nuage d'orage qu'elle avait formé dès qu'elle avait récupéré son arme lâcha un gigantesque éclair qui carbonisa tout le groupe.
Zoro et Yuki, adossés l'un à l'autre, semblaient s'amuser plus que combattre.
- On parie que j'en élimine plus que toi ? Demanda la jolie brune avec un sourire alors qu'un homme-papillon se jetait sur elle.
- T'y arrivera pas. J'ai trois sabres, t'en a qu'un, répondit-il en lacérant le torse d'un garde-scarabée.
- On verra.
Elle se baissa immédiatement, le forçant à désormais assurer ses arrières. Son sabre se rétracta pour former deux dagues qu'elle prit, pointe vers le bas. La jeune femme trancha alors les chevilles des hybrides insectes qui avaient des jambes humaines. Aussi vite qu'elle s'était baissée, elle sauta au-dessus de ses adversaires et lança une pluie de shuriken sur les personnes autour d'elle. Elle fit cependant attention à ne pas les tuer et seulement les mettre hors d'état de nuire.
Yuki réattérit et constata qu'elle disposait de quelques secondes de répit. Elle matérialisa un arc et une flèche et visa. La princesse héritière tira et trancha net la corde qui maintenait l'entrée ouverte. Les lourds battant se refermèrent, stoppant le flot de soldats qui arrivaient en renfort.
Luffy, dans son coin, était toujours accroché à la princesse Coxy. Une drôle de substance gluante et collante nouait leur deux mains.
Elle le tira vers une porte qui donnait sur un couloir de son château.
- Viens avec moi, Mugiwara.
Voyant son regard interrogateur sur la substance qui les maintenaient liés, Coxy expliqua :
- C'est de la résine. Extrêmement solide et résistante. Plus rien ne pourra nous séparer désormais.
- Pas de chance, je suis en caoutchouc.
Il tira un coup sec sur sa main et celle-ci glissa en dehors de la masse collante.
Il planta là la princesse insecte et courut aider ses amis.
Après quelques billes vertes, coups en tout genre, d'éclairs et attaque au sabres, ils ne restaient plus aucun soldat debout.
- Et bien ils n'étaient pas très résistants, se plaignit Sanji.
- Et puis pas très nombreux. Je ne sais pas vous mais je reste sur ma fin, yo ho ho ho ho !! Rit Brook.
- Ce n'est pas le moment de bougonner!! Les interrompit Yuki. Il faut aller récupérer le rokku kaijo le plus vite possible.
- Que ... comment .... bégaya le roi, debout au milieu de ses soldats écroulés à terre.
- Et où est Smocker ? Demanda la jeune femme en l'ignorant.
A peine eut-elle posé la question qu'il apparut dans l'encadrement de la porte qu'avait voulu emprunter Coxy avec Luffy. Dans une main, il tenait un parchemin enroulé, de l'autre, il maintenait la princesse sous ses ordres, Tashigi dans son sillage.
- Voici ce que vous cherchiez Miss. Maintenant, foutons le camp d'ici avant que d'autres gardes arrivent.
Yuki hocha la tête et récupèra le parchemin tant désiré.
Ils sortirent en courrant dans les rues de la ville et se dirigèrent vers la crique où étaient amarrés leur navire.
- Alors combien t'en as eu ? Demanda Yuki en courrant au niveau de Zoro.
- Toi et Luffy m'avez rien laissé ... se plaignit-il. J'en ai eu 23.
- Sur 300 à peu près ? Pas de chance, moi j'en ai eu une cinquantaine ... faut dire que j'étais un peu distraite...
- Tu étais distraite ?! S'étrangla le sabreur.
- Oui, et je voulais vous en laisser un peu, sinon j'aurais tout fais explosé et ça aurait été réglé.
- Princesse !! Hurlèrent plusieurs voix.
Les fugitifs levèrent la tête et virent nombre d'habitants sur leurs balcons.
- Merci d'avoir mis une raclée à ce tyran !! S'exclamèrent certains.
- Vous allez y arriver !! Vous allez l'avoir votre trône !! Crièrent d'autres.
- En tout cas....
- VIVE LA GRACIEUSE YUKI !!! Hurlèrent-t-ils tous d'une même voix.
La jeune femme en eut les larmes aux yeux. Son peuple, du moins une partie de son peuple la soutenait dans son entreprise de récupérer la couronne.
Elle les remercia profondément, courrant toujours dans les rues et les ruelles de l'immense cité
Ils finirent par arriver sur leur navires. Smocker partit immédiatement dans sa cabine, laissant la prise de décision à Tashigi alors que tous les soldats bavaient sur son décolleté.
Pourtant, sur le Sunny, l'ambiance était à la joie. Tous riaient de l'expression du souverain quand son armée s'était faite décimée.
Fatigués, voulant être le plus près possible pour les aventures qui arriveraient le lendemain, Brook, Franky, Robin et Chopper partirent se coucher en emmenant Luffy qui s'était endormi sur l'herbe du pont.
A la demande de la princesse, Zoro et Usopp prirent la barre. Sanji s'excusa et raccompagna Nami - qui avait pris un peu de l'alcool fort servi - dans sa chambre sous l'œil à la fois bienveillant et inquiet de Yuki.
La jolie navigatrice se changea derrière son paravent et revint dans une nuisette orange. Sanji se contenta d'hocher la tête et s'apprêta à sortir, mais la jeune femme ferma brusquement la porte.
- Na-Nami ... Qu'est-ce-qui- bégaya-t-il.
Elle le coupa en le baillonant de sa main. Elle se colla à lui et et entreprit, de sa main libre, de lui enlever sa chemise qu'elle balança sur le lit. Elle l'appuya contre un mur et remonta une de ses fines jambes tandis qu'il soufflait un coup pour réaliser ce qu'il se passait. Tout allait trop vite. Tellement vite qu'il ne contrôlait plus rien.
Mais ils se séparèrent brusquement, retrouvant leurs esprits par la même occasion, lorsque la porte s'ouvrit brusquement.
En entendant un bruit sourd depuis le pont, Yuki, inquiète, était venue voir ce qu'il se passait. Mais à peine eut-elle pousser la porte qu'elle regretta amèrement son initiative. Elle venait de trouver Sanji et Nami à moitié nu l'un dans les bras de l'autre. Et lui ne la repoussait même pas.
Son coeur se brisa alors que les morceaux venait à peine de se recoller. Ses beaux yeux violets se remplirent de larmes. Pourtan, elle le savait. Sanji était un coureur, elle n'aurait jamais du espérer.
Elle sentit alors quelque chose s'agiter en elle. Non ! Aishi ne devait pas sortir ! Elle ne voulait pas avoir encore plus de sang sur ses mains. Elle ne voulait pas tuer les deux personnes face à elle. Ni personne d'autre.
Il fallait qu'elle chante. Qu'elle fasse de la musique ou qu'elle aille se défouler. Il n'y avait que ça pour contenir ou calmer sa malédiction.
Une douleur aiguë la prit et Yuki se plia en deux, prenant sa tête entre ses mains.
Il fallait qu'elle parte. Maintenant !! Ou elle allait les tuer.
Essayant de faire abstraction de la douleur qui lui vrillait le crâne, la jeune femme se redressa, le regard vide et lâcha.
- C'est bien beau de faire du pied sous la table pour aller voir ailleurs après.
Sanji la regarda partir, impuissant.
Il l'avait perdu.
Il était tellement en colère qu'il frappa du poing contre le mur.
Elle avait eu raison, pour tout. Son putain de côté pervers lui avait joué un mauvais tour et il l'avait blessée, perdue.
Puis il se rendit compte qu'il était en train d'abîmer ses mains. Pour elle.
C'est là qu'il compris. Il venait de perdre l'amour de sa vie. Car il savait désormais. Il ne pourrait jamais aimer quelqu'un d'autre aussi fort qu'il l'avait aimée elle.
~~~
Sal-
*se prend une tronçonneuse en pleine face*
Eh !! Mais ?! Attendez !! Partez pas !!
Laissez-moi au moins vous expliquer !!
Ou plutôt vous donnez un indice 😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏
C'est bon, z'êtes là ?
Est ce que vous vous rappelez le titre de cette fanfiction ? 😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏😏
*esquive de justesse une floppée de couteau de cuisine*
Naaaa! je dirais rien de plus.
Je vous mets ci-dessous la tenue et les armes que Yuki à utiliser durant la bataille du bal .
Kiss kiss les gens !! 😘😘😘😘😘😘😘 Clélie
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