(Ne faire que fuir)
Elle courut à en perdre haleine et se plaqua dans l'angle de deux extension du bâtiment. Son bras droit était secouer de violent spasmes. Plusieurs morceaux de verre s'étaient enfoncer dans sa peau. Yuki serra les dents pour étouffer le frisson qui lui parcourait les lèvres. Elle s'agenouilla et entrepris de retirer les éclats de verres. Elle en saisit un fermement, serra les dents et les paupières de toutes se forces...et tira. Elle fit mourir son cri au fond de sa gorge, accompagné de gargouillis et de toussotement affolés. Elle posa sa main sur sa plaie et pressa fortement dessus. De fins filets de sang glissaient entre ses doigts et une chaude sensation lui parcourut le bras. Elle devait recommencer. Il lui restait encore des morceaux à retirer.
Elle ignorait ce qui lui avait prit, elle ne savait pas si elle avait eut raison de fuir. Elle avait paniquer. Elle devait sortir de l'enceinte du Grand Palais, rejoindre son Maître, Daliman, Ulu ; leur dire adieu et disparaître à jamais. De grosses larmes coulèrent sur ses joues à cette idée. Devait-elle réellement tout quitter ? N'avait-elle vraiment aucune autre issue de secours ?
Elle se mordit la langue pour retenir son cri de douleur. Elle venait de retirer le dernier morceau de verre. Elle devait bander ses plaies. Malheureusement, on lui avait retirer son kimono, elle ne portait qu'un mince débardeur blanc et une pantalon de toile trop solide pour qu'elle en arrache un bout. Elle devait trouver une solution, réfléchir. Elle se prit la tête entre les mains, tâchant ses cheveux clair de rouge et se recroquevilla sur elle même. Ses cheveux avaient été détaché et pour la première fois, elle sentait une douceur légère lui caressé la nuque. Mais ce n'était pas le moment de savouré la libération de ses cheveux, seul marque de sa féminité qu'elle aimait.
Brusquement, un bruit de pas frappant précipitamment le sol la fit bondir sur ses pieds. Elle devait abandonner cette cachette. Elle s'apprêtait à sortir quand deux homme jaillirent de derrière le mur :
-La voilà ! hurla l'un d'eux.
Trois autre soldats accoururent vers eux. Yuki était coincée, le dos plaqué contre le mur, brandissant une simple dague contre des épées tranchantes. Elle n'avait que trop peux de choix :
-Rends toi, petite, c'est fini !
Elle ferma les yeux. L'air devint brutalement lourd, les soldats s'observèrent, stupéfait :
-Yuki, arrête ! Hurla la voix de Mydridor qui venait de les rejoindre.
Trop tard. Doragon jaillit hors de sa poitrine, s'élevant haut dans le ciel. Yuki rouvrit ses yeux sur le monde spirituel, colorant le corps des hommes de petites ampoules brillantes. Elle lança la dague par terre et bondit sur l'un des gardes. Elle enfonça son pouce dans sa nuque, tout en envoyant sa jambe percuter la poitrine d'un autre, éteignant la lumière bleue qui s'y trouvait. Et de deux. Elle fut stoppée net une fois qu'elle eut posé les pieds au sol. Les trois épées des soldats restant lui entouraient le cou :
-Bouge plus ! T'es douée pour ton âge, petite. Surtout pour une fille. Mais ça s'arrête là !
Yuki lui jeta un regard noir, comme si de simples épées pouvaient l'arrêter ! Elle claqua des doigts et une boule enflammée se forma dans sa main valide. Les soldats reculèrent d'un bond :
-A ouais, tu veux jouer à ça ? Et bien tu va voir !
Les filets, jaunes de l'un et marron des deux autres fusèrent hors de leurs poitrines. Un immense cheval et deux gigantesque bœufs apparurent dans l'implosion de fumés colorées :
-Assez !
Ylen sortit de derrière les gardes. Yuki lui jeta un regard noir avant de remarquer la présence de Daliman à ses côtés :
-D...Daliman...?
-Ca suffis Yuki, tu en as déjà trop fait. Implora-t-il
La poitrine de la jeune fille se soulevait au rythme de l'adrénaline. Ses yeux reprirent leur teinte bleu argenté, et elle s'efforça de calmer sa respiration. Doragon se posa doucement près d'elle, sa longue crête d'épine encore hérisser le long de son dos par la fougue combative que ressentait sa protégée. Il était désormais assez grand pour volé et ne pouvait se poser sur les épaules de la jeune filles qu'en prenant appuie sur les deux en même temps. Du bout de son petit museau, il chercha le contact de la paume de Yuki. Celle ci lui caressa la tête, les yeux rivées sur Daliman, incapable de bouger. Elle ne savait pas ce qu'elle avait fait de bien et de mal. Elle ne voyait pas la limite qu'elle avait franchit. Tout ce qu'elle voyait, c'est qu'il était trop tard pour faire demi tour, elle était piégée, découverte :
-Commandant, dites à votre fauve de ranger son esprit. Tonna un des gardes impériaux qui tenait toujours son épée près de la nuque de la jeune fille
- Yuki...s'il te plait...
La jeune prodige referma le poing sur le museau de Doragon qui s'évapora en fumée, ne laissant derrière lui qu'un vague gémissement attristé. La jeune fille leva les mains et baissa la tête. Les trois soldats l'empoignèrent brusquement et lui attachèrent les mains dans le dos, enfermant ses poings dans une sorte de coque en métal pour qu'elle ne puisse pas usé de ses pouvoirs :
-Voilà ! Comme ça tu ne risque plus de nous poser de problème.
-On devrait peut être lui bander les yeux, tu crois pas ?
-Non, elle est sûrement pas capable d'utiliser ses pouvoir à distance.
Yuki eut un petit sourire narquois. Doragon ressortit subitement de sa cage de chair. Brusquement, l'un des soldat hurla et se mit à sautiller dans tous les sens. Une petite flammèche était en train de lécher la toile de son kimono qui couvrait ses fesses. Il se roula par terre pour l'éteindre. Doragon émit un petit roucoulement amusé avant de disparaitre à nouveau :
-T'as gagnée petite peste. T'as voulu joué au plus malin, tu va voir.
Il la saisit par les cheveux et bascula sa tête en arrière. Il enroula une bande de tissu sombre autour de ses yeux :
-Tu va voir, quand tu te retrouvera face à l'Empereur, qui de nous deux va sourire ! susurra-t-il à son oreille
-Suffis ! Tonna la voix d'Ylen. Cessez de vous amusée avec elle. Mon père attend !
Yuki sentit une main lui agripper violemment son bras meurtrit et on la força à marcher. Elle avait du mal à marcher droit, désorienté par la perte de son sens le plus utilisé. Elle inspira profondément et entra dans le monde des esprit. Sous son entrave de tissu, elle pouvait sentir l'empreinte énergétique des choses qui l'entourait. Elle avait presque l'impression de voir se dessiner dans son esprit les contours des choses. Elle perçu la présence des chaînes qui la reliaient à Ylen qui marchait devant tout le monde. Près de lui, une douce énergie, tourmenté et inquiète se dessinait, Daliman. Yuki sentait même l'énergie rageuse et bouillante des soldat, revêches d'avoir été ainsi humilié par une fillette.
Elle se ferma brusquement au monde spirituel. Elle ne supportait plus le tintement permanant de ses chaînes qui chantaient chaque fois que le prince se trouvait près d'elle. Lorsqu'il n'était pas avec elle, elle ne voyait que les attaches qui enserraient ses poignets et son cou. Et puis de toute façon, elle savait où ils allaient, elle n'avait qu'a se laisser conduire sans aggraver davantage la délicate situation dans laquelle elle était. Même si elle pouvait durement imaginer pire.
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