Je suis venu assister à vos cours. Comme vous m'avez retirer mon Entraîneur, je me suis dis que vous observer m'apporterais quelques conseil !

J'espère que vous apprécierez le spectacle sire !

Je n'en doute pas...

Yuki sentit le monde spirituel envahir son corps et les lourdes chaînes rouges translucide se mirent à tinter à ses oreilles. Elle ne pouvait se défaire de se monde où elle était enchaîner à ce prince, c'était lui qui forçait ses yeux à se plonger ici. Elle sentait son regard brûlant poser sur elle. Elle ne pouvait plus respirer, sa tête s'emplissait de voix, sa voix. Les souvenirs douloureux des heures passé dans le jardin avec lui "Non...je...je vous en supplie...sanglotait-elle...Pitié...NON !" Elle pressa une main contre son épaules gauche, meurtrie et habilement masqué par les pigments en poudre qu'elle volait à Massy. Personne ne devait voir, personne ne devait savoir ce qu'il lui faisait, elle avait promis de lui appartenir à jamais. Elle se mordit la langue pour ne pas exploser de rage. Elle sentait son sang bouillir comme jamais, un sentiment de colère étrange lui remua la gorge. "La décoction contre les saignement..." songea-t-elle. Elle inspira profondément, elle devait se calmer.

Tous se relevèrent et se préparèrent pour leur entrainement. Zehil c'était mit à sautiller pour échauffer ses chevilles. Ils n'avaient plus qu'à attendre le signal de Tom pour commencer. Le garçon devant elle ne tenait plus en place, à peine leur entraîneur avait-il donné le top qu'il se jeta sur elle. Son pied vola vers la joue de la jeune fille qui le bloqua avec ses mains. Elle lui saisit la cheville et la tira vers le haut. Zehil tomba à la renverse :

Doucement ! tonna Tom, à l'adresse de ses élèves, n'y allé pas trop fort, vous allez vous épuiser trop vite. Mais le but est d'écouter votre corps !

Yuki tendit une main à son adversaire pour l'aider à se relever.

Elle se jeta sur lui, le saisit par le col et le fit basculer sur sa jambe. Le blondinet envoya vole sa jambe qui percuta les chevilles de Yuki. Les deux apprentis se retrouvèrent au sol. Zehil fut plus rapide, il bondit sur ses pieds et saisit Yuki par l'épaule. Il la souleva sur son dos et la lança plus loin. La jeune fille pirouetta dans les airs et retomba sur ses pieds. Du regard, elle fixa la hanche de son adversaire. Pressentant son coup, Zehil masqua son bassin de ses mains. Le pied de Yuki s'amortit sur ses paumes avant de repartir pour le sol avec une vitesse folle. Yuki n'avait pas l'intention de le blesser, et ce n'était d'ailleurs pas le but, elle savait comment signaler à Zehil ses cibles, aussi bien qu'elle savait le cacher. Quant au garçon, il ne cherchait ni à montrer, ni à cacher, il ne savait juste pas s'y prendre. Yuki ne se concentrait que sur ses yeux et les mouvement hésitant de ses bras et de ses jambes. Il était facile de savoir où il comptait frapper.

Son corps lui faisait mal et les courbatures de la vieille criaient leur mécontentement. Elle se sentit épuisé. Zehil semblait être dans le même état. Après chaque coup donné, les deux apprentis s'écartaient de quelques pas pour retrouver leur souffle :

C'est bien ! Continuer comme ça, dépasser vos limite. Ecouter votre fatigue. encouragea Tom

Yuki poussa un long soupire et poussa sur ses jambes tremblante. Elle saisit Zehil par le bras et le fit rouler sur son dos pour le mettre au sol. Brusquement, le poids du garçon lui sembla se décupler. Sa cage thoracique se bloqua brutalement, ses genoux fléchirent et elle s'effondra au sol, Zehil retombant sur elle. Ce dernier se releva en catastrophe et aida Yuki à se relever :

Tu t'es pas fait mal ? T'es sûr que ça va ?

Je...

Sa tête sifflait, elle manquait d'air. Sa gorge se refusait à accepter cet air frais qu'elle cherchait tant à atteindre. Elle fut secouer d'une violente quinte de toux, elle suffoquait. Son corps bascula sur le côté, son épaule s'enfonça dans le sable, sa vu se brouilla, les larmes tourbillonnaient sur ses joues, elle ne respirait plus. Zehil resta sans voix devant le corps secoué de spasmes et tremblant de la jeune fille. Il se jeta dans le sable :

Yu ?! Tu m'entends ?

Il n'osait pas la toucher. Il leva les yeux sur les autres apprentis qui lui jetait des regard affolé. Il chercha des yeux de l'aide, quelqu'un, juste une personne. Tom entra dans son champ de vision. Il voulut l'appeler, mais quelque chose tomba lourdement sur sa gorge. Il passa une main sur sa nuque et sentit une goutte tomber sur sa peau. Il chassa les larmes qui roulaient sur ses joues et courut vers le soldats confirmé. Il le tira brusquement par la manche, incapable de parler, il lui indiqua le corps à présent immobile de Yuki :

Mydridor ! hurla Tom en se jetant sur la jeune fille

Le Maître d'Armes se tourna vers son petit prodige, étendu dans le sable, entouré par un large cercle d'apprentis effrayés. Il couru vers elle, s'agenouilla et la mise sur le dos. Il colla son oreille au dessus du nez de la jeune fille :

Il ne respire plus. Reculez !

Tous s'éloignèrent. Mydridor posa ses mains sur le kimono de la jeune fille :

Attendez !!

La voix d'Ylen résonna dans toute l'arène. Il sauta hors du balcon. Le filet rougeoyant de Dunn explosa sous ses pieds. Le grand dragon, qui faisait à présent deux tête de plus que sont maître, survola les lignes d'apprentis qui se massaient derrière le Maître d'Arme. Ylen sauta du dos de sa monture et atterrit près de Yuki. Il plongea un regard sévère dans celui de Mydridor :

Que tous les apprentis s'éloigne ! Ordonna-t-il en présentant le sérieux de son prince.

Vous pouvez retourner auprès d'eux, je m'occupe de lui.

Hors de question ! Il ne respire plus je dois m'en occuper.

Il saisit le col du kimono. Ylen se jeta sur lui, trop tard. Le Maître d'Arme avait déjà déchirer le tissu, dévoilant la bande noir qui maintenait fermement la poitrine de la jeune fille :

Que...

Ylen saisit violement le kimono et recouvrit le corps de Yuki :

Pas un mot ! Ce que vous avez vu doit rester entre vous et moi ! grinça-t-il entre ses dents.

C...c'est...

Taisez vous ! susurra-t-il

Le prince sortit la petit dague qui pendait à se ceinture, de son fourreau. Il se pencha sur la jeune fille :

Pardonne moi Yuki...souffla-t-il

Il glissa sa main armé de la dague dans le kimono et fit passer la lame sous la bande, un peu en dessous de son aisselle. Il sectionna le morceau de tissu et Yuki se cabra brutalement vers l'arrière en inspirant avec violence. Son dos retomba dans le sable et elle s'évanouit.