Chapitre 10 : Premières gouttes de sang


Elleouvrit les yeux. Le soleil venait tout juste de pointer un timiderayon dans la petite pièce. Elle contempla le visage serein etendormit d'Ulu, un fin duvet rougeoyant commençait à piqué sonmenton de jeune adolescent. Yuki se leva silencieusement et observal'espace entre leur deux lit. Cela devait bien faire 3 ans qu'ils nedormaient plus ensemble, à présent elle avait 13 ans, et lui16...c'était étonnant comme un simple espace entre deux litspouvait lui paraître si douloureux. Elle se glissa derrière leparavent. Un long miroir avait été installé là, pour que Yukipuisse ajuster son kimono de façon à pouvoir masqué sa poitrine etses hanches naissantes. Elle ouvrit l'armoire et en sortit son kimonoet une série de bande noir pour enserrer sa poitrine. Elle posa letout sur le petit tabouret qui se trouvait contre le paravent. Elles'observa dans le miroir, ne supportant plus de devoir se couper lescheveux, elle avait demander à son maître la permission de selaisser pousse les cheveux pour pouvoir les attacher en queue decheval. Elle savait que certain homme le faisait, alors pourquoi paselle ? En échange de quoi, elle couperait tout de même sescheveux pour que la queue de cheval reste assez courte.

Elleentreprit alors de se changer. Ne pouvant plus rentré dans sa petiterobe de chambre beige, Yuki dormait à présent en débardeur et enpantalon noir. Elle se pencha pour le retirer. Son ventre se mit àse tordre brusquement. Elle grimaça. Cela faisait quelques jour queces douleurs survenait un peu au hasard. Pensant que cela passeraitavec le temps, elle n'en avait pas informé son Maître. Mais cettecontraction était bien plus forte que les autres. Elle laissa tombéson pantalon en toile sur le sol et se releva vers la glace. Elleécarquilla de grand yeux affolé lorsqu'elle vit dans son refletl'énorme tâche rouge qui souillait sa petite culotte blanche. Sesjambes fléchirent, ses fesse butèrent violemment contre le sol etun cri effroyable lui déchira la gorge.

Ulubondit hors de ses draps, les sens en alerte. Ne voyant pas Yuki dansla pièce, il bondit sur ses pieds. Il s'approcha du paravent :

Yuki ? T'es là ?


T'approche pas ! Hurla-t-elle, le voix emplit de panique

Elleremit son pantalon et s'enfuit à toute vitesse à travers la pièce.Elle trébucha sur la petite marche qui menait à la cuisine etfaillit rentré dans Caligan qui voulait se précipiter au dehors.Yuki ne prêta pas la moindre attention à ses protestations. Elleenvoya voler la porte contre le mur et se mit à courir de plus belledans les couloirs. Une violente contraction la fit se tordre en deux,et elle continua sa course, tête baisser.

Brusquement,elle percuta quelqu'un. Elle leva un visage torturé et grimaçantsur Daliman. Il la prise par les épaules et ses yeux s'emplirentd'inquiétude :

Que ce passe-t-il ? Je t'ai entendu crier, ça va ?


M...maître...gémit-elle, je dois voir...maître Valadon...

Sesgenoux fléchirent, et elle s'écroula sur Daliman. Il la souleva envitesse et se mit à courir vers le bureau de son père. Valadonétait en train de feuilleter un lourd grimoire quand il vit sa portevibrer sous le choc du pied de son fils qui l'envoya claquer contrele mur :

Que de manière mon fils...on voit que c'était ta mère qui se chargeait de ton éducation.

Lesoldat ne put retenir un sourire amusé :

Il est vrai que ma défunte mère avait bien plus de poigne et de force que vous ! Dommage que son amour pour les embrouille lui ai couté la vie.


Tu en parle toujours avec amusement, mais ce n'est pas drôle !

Yukigémit. Comment pouvaient-ils discuter tranquillement alors qu'ellese tordait de douleur devant eux ! Elle se contorsionna pouréchapper aux bras de son jeune Maître et se laisse tomberlourdement sur le sol. Valadon leva des sourcils étonnés :

Yuki ? Tu as vu dans quelle tenue tu te présente à moi ?

Ellesavait que son petit débardeur et son pantalon trop grand n'étaitpas approprier pour parler devant son Maître. Mais elle n'avaitqu'une chose en tête. Elle se plia en deux sous la violence d'uneautre contraction et laissa échapper un douloureux gémissement :

M...Maître, s'étrangla-t-elle, je...je saigne...

Ellese tenait debout, les jambes plier et les bras entourant son basventre. Ses yeux suppliait son Maître de l'aider, qu'il fassequelque chose, que cela cesse. Que cette douleur cesse ! Elletomba à genoux :

Maître...je vous en pris.

Illa toisa d'un regard songeur. Observant les courbes de jeune femmequi commençait tout juste à modeler son corps :

Hum...je vois. Daliman, va chercher les bandes !

Lejeune Maître sortit. Yuki écarquilla de grand yeux incrédule :

Quoi ? Non...non, Maître, vous ne comprenez pas je...hum...gémit-elle...je ne suis pas blessé je...


Tais-toi ! Je sais parfaitement ce que tu as.

Illui tourna le dos et farfouilla dans un des tiroir de l'énormecommode qui se trouvait derrière son bureau. Il en sortit unepanoplie de petite bourses en cuir entouré de ficelle où étaitattaché de petits bout de parchemin. Il en jeta trois sur sonbureau, puis se retourna vers la jeune fille avec un fiole jaunâtreet une petite coupelle dans les mains. Il se mit à mélangerquelques pincé d'herbes sèches sortit des bourses en cuir, et yajouta quelques gouttes de la fiole. Il sortit une autre petitebouteille de verre remplit d'eau de la commode et y versa la mixture.Il reboucha la bouteille et la secoua. Son contenu devint alorsgrisâtre, tirant un peu sur le bleu. Il s'approcha de la jeune fillequi continuait de l'observé d'un air interdit :

Bois ça.

Elleprit la fiole et la fit tourné entre ses doigts :

Qu'est ce que c'est ?


Un mélange de fleur de Singe réputer pour...calmer les douleurs que tu as, ainsi que les saignements. Elle est souvent utiliser par les femmes de la rue pour ne pas tomber enceinte...tu grandit vite, Yuki, je me doutais que ce moment finirait par arriver.

Elledébouchonna la bouteille une subtile odeur de mélasse et deréglisse s'en exhala. Elle porta le petit goulot à ses lèvres. Leliquide coula dans sa gorge, l'emplissant d'un horrible goûtindescriptible. Yuki avala le contenu en vitesse et toussa :

Je sais, c'est désagréable, mais c'est comme ça. J'essaierais de trouver une autre décoction, celle-là à quelques effet secondaire.

Yukireleva brutalement la tête vers son Maître :

Elle stimule la formation d'un substitue d'hormone, semblable aux hormones masculine. Tu peux donc avoir des réaction plus violente. Mais ça, ce n'est pas bien grave, au contraire ça gonflera l'image de garçon que tu dois avoir. Le problème le plus courant est que tu n'auras plus aucune perception des limites de ton corps. Tu devras faire très attention, si tu en fait trop, ton corps pourrait ne pas le supporter, tu comprends ?

Elleacquiesça. Se ventre se mit à grogner, et brusquement, elle sentitses muscles se détendre. Elle se leva, elle sentait encore quelquespeu les contractions, mais c'était tout à fait supportable. Elles'inclina devant son Maître. Elle s'apprêtait à partir, maisValadon la retint par l'épaule :

Je n'en ai pas fini avec toi !

Laporte s'ouvrit devant elle, et Daliman apparut avec une étrangepièce de cuir entre les mains. Elle se tourna vers son Maître en sedemandant ce qu'il pouvait bien lui vouloir :

Déshabilles-toi, Yuki !


Quoi ?! Mais...mais, Maître, je n'ai pas mit les bandes ! Gémit-elle en s'éloignant de lui et en plaquant ses mains sur sa poitrine.


Et bien retourne toi ! Mais retire ton débardeur.

Ellecrut qu'elle allait pleurer. Mais elle ravala ses larmes, leur tournale dos et enleva son vêtement. Elle plaqua ses mains sur sa poitrinemise à nue et se força à ne pas trembler. La dernière foisqu'elle s'était retrouvé ainsi, à nu sous les yeux de quelqu'und'autre, elle l'avait presque étranglé. L'ayant surpris alorsqu'elle contempla avec horreur l'âge déformer son corps, elles'était jeté sur lui. Elle serra les paupières. Elle se sentaitsale, impure, elle trouvait son corps monstrueux et rêvait depouvoir arracher sa poitrine. Elle voyait dans le reflet de la vitredevant elle la douce courbe de sa taille qui s'élargissait doucementsur ses hanches. Elle voulait prendre un marteau et frapper de toutesses forces pour que ses os redeviennent comme avant, droit !Elle haïssait ses formes !

Cettefois, les larmes coulèrent en silence sur ses joues. Elle sentit lamains rêches de son Maître se poser sur la peau nu de son dos. Ellesursauta :

Te souviens-tu que nous avons pris les mesures de ta taille il y a quelques jours ?


Oui...répondit-elle machinalement

Unechance pour elle, cette fois là, elle portait ses bandes :

Eh bien, figure toi qu'avant d'être mon domestique, Mathy était apprenti cordonnier !


Oui. Vous me l'avez déjà raconté. Il était le fils non désiré du cordonnier qui l'avait gardé pour faire plaisir à sa femme...


Tout juste. Le pauvre garçon fabriquait des fouet et toute sortes d'objet dont sont père se servait pour le battre. A la morte de sa mère, il a été jeté à la rue, et je l'ai recueillit.


Vous êtes bon, mon Maître, souffla-t-elle d'une voix tremblante.


Je lui ai donc fait fabriquer quelques chose pour toi.

Curieuse,elle tourna la tête vers Daliman qui se trouvait près d'elle. Ildéroula la pièce de cuir. Il s'agissait d'une sorte de corset dontla partit centrale était plus épaisse, et l'extérieur étaitdroit. Il la passa délicatement autour de la taille de la jeunefille et la lassa à l'arrière en serrant au maximum les lacet decuir qui s'entrelaçaient dans son dos. Elle écarquilla de grandyeux en observant son reflet dans la vitre. La courbe de sa tailleavait disparut. La pièce en cuir lui formait un torse, semblable àcelui d'un garçon, épousant à la perfection la largeur de sataille. Elle enfila son débardeur et s'observa. Il ne lui manquaitplus que sa bande et son corps de jeune femme serait gommer à laperfection. Elle se tourna vers ses Maître en se mordant la lèvrepour ne pas sauter de joie :

Voilà, comme ça, plus aucun doute ne peux planer sur toi ! Fait tout de même attention à ce que personne ne touche trop ton ventre, la dureté du cuir pourrait éveiller les soupçons !


Oui mon Maître !


Elles'inclina et s'enfuit à toute jambe vers sa chambre.

*-*-*-*-*-*-*-*-*

Finalement j'ai changer d'avis. Je vais attendre d'avoir fini Yuki avant de passer à la réécriture !

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