Your life after a Sunday

Rythme entêtant, odeur étouffante d’un samedi soir trop arrosé, odeur de ville, odeur de rat sortant des poubelles garnis, se battant un repas contre des sangliers sortis découvrir l’enfer des hommes. Finalement odeur semi-apaisante du métro, couloir semblable à ceux de l’heure de pointe, musique sortant de tous les côtés parfois belle, parfois désespérante, tantôt supplier, tantôt gémit..

On était un dimanche soir dans le métro. 

Cri, l'énervement, râle, le métro retardé par des valises qui ont fugué des traître main de leur propriétaire. Propriétaire délaissant les enfants capricieux que sont parfois ses valises. Asphyxie progressive, bruit strident, jeux de survie, tel un spermatozoïde qui rentre dans l’ovule. Une métaphore peut élogieuse de cette salle de torture, étouffante, étranglant  sensation d’être une sardine dans une boite. Enfin une place, respiration saccadée, odeur suffocante de wagon. 

On était dimanche soir dans un wagon de métro, et je ne savais pas à ce moment-là, que cela était important.  

Gémissement strident, grognement féroce, une savane déchaîne, un ouragan te balançant de tous les côtés, voilà un songe bien mortel que me fait faire ce métro. Répétition de mot,qui  non plus de sens. Fin progressive de mes fonctions cognitives. Entre dans un sommeil profond. 

En bref notre mystérieux personnage, c’est endormi dans le métro ratant progressivement son arrêt

C’est un rire qui m’a réveillé, strident grincent. De ce rire de banshe,ressemblant aux crie des  rames. le wagon a commencé à partir en flamme et j’étais l’un des derniers habitants. Cela aurait pu être un songe, mais encore maintenant, j’ai la brûlure à mon bras qui s’amuse de mon traumatisme. 

Ce jour-là, j’ai vu l’enfer, le diable dans son plus simple appareil. 

Ce jour-là, c’est un monde de douleur et de souffrance que j’ai vue.

Je revois le diable séquestrer le wagon, je revois le diable dans son plus simple appareil jouer avec le peu de vie qui me restait, j’ai vu les minutes s’égrener, j’ai vu le wagon partir en flame, et le seul mot qui m'est resté en bouche sont « Pourquoi moi » 

Pourquoi moi... Pourquoi moi qu’on brûle?pourquoi pas ses autres jeunes femme?Était-ce parce qu’elles étaient laides ?

C’était un dimanche soir, ma vie aurait pu reprendre son cours, mais j’ai vu son visage. Ma vie aurait pu être calme, mais ma brûlure s’est agrandit. 

C’était un dimanche que je suis morte

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