Chapitre 33 "Reviens moi"

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_ Qu'est-ce-qui te fais rire ainsi ? Je viens aux nouvelles de mon Caramel, et voilà l'accueil que j'ai ! Lui répondit Camille, reprenant un air doucereux que Magnus ne supportait pas d'entendre car cela voulait dire que Camille était en mode manipulatrice.

Puis sans se dégonfler elle continua, le regardant avec son air de chien battu.

_ Avec les accusations du docteur Morgenstern et ton accident, j'ai eu peur de te perdre mon Amour, dit-elle tout en épongeant de son mouchoir en satin assorti à sa tenue, qu'elle sortit d'entre ses seins, ses larmes de crocodile. Tu dois avoir ta belle à tes côtés, finit-elle avec son sourire de vipère démoniaque, pensant que Magnus allait faire tomber ses barrières, le choc de l'accident l'aidant un peu dans son plan machiavélique.

Mais c'était mal connaître le jeune homme qui grâce aux dernières heures passées avait repris du poils de la bête et s'était promis de vite se remettre sur pieds pour être au plus vite au chevet de son Alexander. Regardant la moue qui se voulait triste de la jeune femme, Magnus explosa d'un rire sans retenue tout en se redressant dans son lit. Il rigolait tellement qu'il se tenait le ventre, il était tordu de rire malgré le fait qu'il avait mal aux côtes. Camille vit rouge sous l'état euphorique de l'indonésien. Avant même qu'elle ne réplique, Magnus lui sort ce qu'il a sur le cœur depuis un moment déjà, sans pincettes n'y filtre essayant de reprendre sa respiration. Après tout, pourquoi devrait-il se retenir de lui dire les choses, elle-même agissait ainsi, elle allait voir l'effet que ça faisait.

_ Continue comme ça, tu me feras mourir de rire Camille. Ma belle ... Rien que ça, laisse-moi rire deux secondes ! Ah! Ah! Ah! Rigola-t-il fortement sans se forcer tellement les dires et la tête de jeune femme le plier en deux. Il reprit son souffle non sans mal, ça lui faisait tellement de bien de lâcher prise puis il continua. Camille ... Être belle, tu ne connais même pas le sens de ce mot. Tu es vulgaire ... Même une escorte a plus de classe que toi, très chère, dit-il tout en réfléchissant à ses futurs mots mais ne trouva rien d'autre. Alors il lui balança sans retenue ses pensées bonnes ou mauvaises il s'en foutait royalement. En fait, n'importe quelles tenues que tu portes est vulgaire sur toi. Tu n'as aucune classe, tu es hautaine, mauvaise, méprisable, manipulatrice et bien d'autres termes qui te scie à merveille, le choix est très vaste pour te décrire. Quand j'y pense, même une escorte serait beaucoup plus présentable et bandante que toi, lui cracha-t-il au visage. Tu croyais quoi ? Que j'allais te sauter dans les bras et qu'on allait de nouveau baiser ensemble suite à tes attouchements de tout à l'heure ? Que l'accident m'avait fait perdre la mémoire ? Mais qui pourrait oublier une nana comme toi ? Aussi naze et machiavélique que toi, ne pensant qu'à son confort personnel au détriment des autres. Alors Je te le redis une dernière fois Cam, c'est fini entre nous. Dans quelles langues je dois te le dire, bordel c'est fini, finish, finito, terminato, selesai. Alors dégage vite avant que ma famille ne rapplique pour te faire ta fête, parce que je ne donne pas cher de ta peau. Tu sais ce qui te pends au nez, lui dit-il de son regard noir et énervé.

Bien joué mon ami, j'aime te retrouver ainsi en pleine forme, comme avant ...

_ Ah oui ! Mais tu te prends pour qui, pour me parler comme ça ? Craque-t-elle, mauvaise comme à son habitude.

Magnus fucking Bane est de retour ...

_ Magnus fucking Bane est de nouveau dans la place, lui cria-t-il, heureux et souriant de l'agacer autant.

J'avais raison ... Encore ...

_ Tu vois Cam, l'accident que tu as provoqué pour me tuer m'avait fait tellement de mal que tu avais à loisir le pouvoir de me rabaisser mais mon coup sur la tête dû à ce nouvel accident, m'a remis les idées en place. Tes menaces et tes attaques ne me font plus peur, de toute façon tu feras ce que tu veux, alors va y mets les à exécutions. Fonce ma grande mais surtout cette fois ne me rate pas, car moi je ne te raterais pas, sois en sûr ! Cracha-t-il avec de nouveau son regard noir au visage là regardant droit dans les yeux tout en-là défiant.

_ Tu oses me menacer et me provoquer Magnus ? crie-t-elle.

Il va se gêner ...

_ Non bien sûr que non, ça c'est plutôt dans tes habitudes ! Moi c'est une promesse et tu sais que je les tiens toujours, lui sourit-il réjouit que ses répliques l'échauffent.

La porte s'ouvrit pour laisser place à la famille Bane qui rigolait à gorge déployée, revenant de leur pause-café. Quand ils entendirent les éclats de voix, ils se stoppèrent tous dans l'encadrement de la porte pour écouter l'échange qui se jouait devant eux, alors que Magnus reprit restant concentré sur Camille.

_ Une belle et simple promesse Cam ! Je te promets que si tu essayais encore de nuire à ma famille ou à moi ... ou même à Alexander, j'en ferais tout autant. Tu n'as pas idée de l'épée de Damoclès que tu as au-dessus de ta tête de pimbêche aigrie, lui annonça-t-il affichant sur son visage un magnifique sourire de défi.

Pour seule réponse la jeune femme lui lança un regard mauvais comme elle savait le faire, mais Magnus lui souria encore plus se foutant ouvertement d'elle sous les yeux satisfait des membres de sa famille à qui il souria après avoir fini de parler.

_ Mag ... commença-t-elle avant que l'indonésien ne la coupe dans son élan, levant le doigt pour lui faire comprendre de se taire, continuant son monologue tout en la regardant sérieusement droit dans les yeux.

_ Une promesse est une promesse Cam, alors comme j'en ai fini avec toi, je te le répète à chacune de tes apparitions tu rajoutes des charges à ton dossier qui est déjà plus que plein ... Alors dégage ... Tout de suite, finit-il élevant le ton de sa voix sur ses derniers mots, ce qui fit sursauter la jeune femme surprise.

_ Mais Mag ..., commença-t-elle avant que Magnus ne lui montre un doigt sur la bouche lui faisant comprendre de se taire. Camille reprit de suite, prenant sur elle pour amadouer le jeune homme avec sa voix mielleuse, ne supportant pas le rabaissement en général et encore plus devant son ex-belle-famille. Mon caramel tu ne m'as jamais parlé ainsi ! ... Que t'arrive-t-il, mon Amour ! Lui dit-elle complètement désorientée par le retour du vrai Magnus.

_ Camille, je ne te le répéterai pas ... Dégage, cria-t-il de nouveau, descendant du lit et s'avançant vers elle dangereusement, le corps de Magnus prêt à lui bondir dessus accompagné de son regard noir qui pourrait la tuer mille fois.

Soudainement, elle prit conscience du danger et sans réfléchir une minute de plus, elle partit en courant dans le couloir prenant le chemin de la sortie. En passant dans l'encadrement de la porte de la chambre, elle bouscula Raphaël qui rigolait de l'effet de peur qu'avait eu sur elle le comportement de son frère. Pour la première fois Magnus lui avait fait peur, son regard noir, son ton autoritaire, elle n'avait eu qu'une idée en tête partir, loin de lui et de sa famille. Tant pis si elle n'avait pas ce qu'elle voulait, elle trouverait un autre pigeon à plumer. Elle ne voulait plus entendre parler de Magnus et de sa famille, mais ça c'était sans compter sur le père de famille qui avait déjà préparé un bon gros dossier avec l'aide de son avocat. La surprise allait être de taille. Toute sa famille l'applaudit, heureux de retrouver enfin le vrai Magnus Bane, leur fils, leur frère.

_ Bravo mon frère, le félicita Ragnor, heureux de te retrouver enfin parmi nous.

_ Mi hermano ha vuelto (Mon frère est de retour) hurla Raphaël dans sa langue natale, heureux de retrouver son frère.

_ Bravo Magnus, je suis fière de toi, lui dit Catarina tout en lui souriant, heureuse elle aussi de le retrouver.

_ Nous sommes tous fier de toi, mon fils, répliqua Asmodée en lui faisant un clin d'œil, tout en gardant sa femme dans ses bras.

Tous s'approchèrent de Magnus pour lui faire un câlin collectif qui réchauffait le cœur de chacun des membres qui composent cette famille. Andrew resta de côté en leur laissant cet instant en famille mais Magnus l'ayant vu, lui fit signe de se joindre à eux. Après tout, il faisait partie de la famille maintenant. Ils avaient tous besoin de cette complicité et de cet amour qui les réunissaient chaque fois, même Ragnor apprécia ce moment avec toutes ses personnes qu'il aimait par-dessus tout. Enfin tout allait bouger, finit de stagner et de s'apitoyer sur son sort. On remonte la pente, on se bat, on se soutient, on avance ensemble. Il allait lui falloir tout le courage et le soutien de sa famille. Il allait sûrement passer par des phases de doutes mais avec tout son amour pour son Alexander, la vie allait leur donner volontiers ce qu'ils méritaient. Leur amour était sincère, réel et réciproque et ça, personne ne pouvait leur prendre ou leur enlever ... N'est-ce pas ?

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Le réveil fut difficile le lendemain pour la famille Lightwood, ils avaient tous passé la nuit à veiller Alexander chacun leur tour. Simon était sur les genoux et son torse calé dans les bras de Jace, sa tête posée dans le creux de son cou, humant son odeur qui l'apaise. Même position pour Izzy dans l'étreinte de Clary. La jumelle d'Alec ne supportait pas de voir son frère dans cet état, elle avait tellement peur de le perdre. Elle ne pouvait pas s'empêcher de pleurer, au fond d'elle une petite voix lui disait que son frère changeait mais en bien ou en mal, ça elle ne savait pas, elle n'arrivait pas à le définir. Elle et Alec avaient toujours été très proches, ressentant les émotions de l'autre, toujours là à se soutenir et se rassurer. En cet instant, Izzy se sentait impuissante face à l'état de son frère. Pourtant si elle savait que le simple fait de lui tenir la main pendant une bonne partie de la nuit, l'avait aidé pour ne pas perdre pied.

Robert se réveilla doucement, il ouvrit lentement les yeux et observa l'ambiance des lieux tout en s'étirant sans bruit pour ne réveiller personne, tous étaient tellement épuisés par les circonstances du moment. Il contempla quelques secondes, les jeunes qui dormaient encore tendrement enlacés, avant de poser son regard sur Maryse qui était assise sur le bord du lit de son fils, lui tenant la main tout en caressant cette bague de promesse qu'il avait à son annulaire. Robert vit sa femme sourire en même temps qu'elle faisait ce geste et qu'elle pleurait à chaudes larmes. Il baissa son regard sur le bijou de son aîné et sourit à son tour. Il comprit pourquoi sa femme avait un tel sourire, alors il se leva lentement et vient étreindre avec amour et tendresse les épaules de son épouse, qui en réponse silencieuse à son câlin, lui caressa le bras de sa douce main libre pour approuver son geste tout en se calant encore plus dans les bras de son mari. Ce geste aussi simple soit-il, fait soupirer de bien-être la mère de famille inquiète de l'état de son enfant. Puis dans la foulée, ils se tournèrent l'un vers l'autre et tout en gardant ancrés leurs yeux, Robert se pencha et captura les douces lèvres de Maryse des siennes dans un baiser amoureux, rassurant et bienveillant. Ce baiser voulait dire, on est là ensemble et on va s'en sortir, n'est pas peur tout ira bien. Ils restèrent enlacés ainsi un bon moment se remémorant chacun le souvenir de leur moment où Robert avait demandé Maryse en mariage avec une bague de promesse similaire à celle de leur fils. De ce fait, la mère de famille était plus que sûre que son aîné et ce jeune homme, Magnus s'aimaient et que c'était du sérieux. Après quelques minutes à se câliner, Maryse sursauta.

_ Que t'arrive-t-il Amour ? Demanda Robert, surpris de la réaction de sa moitié.

_ Je ne sais pas ... Il m'a semblé que ... Bégaya-t-elle, sursautant de nouveau. Reg ... Regarde ... Continua-t-elle faisant signe à son mari de regarder sa main qui tenait celle de leur fils.

Elle pensait avoir rêvé, mais sa main se mit de nouveau à trembler par intermittence. En effet, sa main tremblait légèrement mais en levant son regard sur Alexander, elle s'aperçut que ses yeux papillonnaient, comme s'il essayait de les ouvrir, mais que quelque chose d'invisible l'en empêchait.

_ Alec, tu m'entends, lui demanda très doucement Maryse, tout en lui caressant la joue de sa main libre, voulant garder le contact avec son fils pour l'aider à revenir parmi eux.

Il continua de bouger ses paupières s'en pour autant les ouvrir et sa main tremblait toujours dans celle de sa mère.

Alec se trouvait dans un endroit magnifique, calme et tellement serein. La lumière était aveuglante tant ce lieu était immaculé. Le jeune homme pouvait voir des fleurs de toutes sortes par-ci par-là aussi belles, les unes que les autres avec des couleurs très variées et vives, faisant sourire le noiraud. Ses plantes ornent un lac si gigantesque qu'il pensait que celui-ci n'avait pas de fin. En fond, il lui semblait entendre une musique. Oui en effet, il la connaissait d'ailleurs Simon lui avait déjà fait écouter. C'était "The sound of Silence" du groupe Disturbed mais remixée par DJ Cyril Remix. Tout en écoutant les notes de musique, il se sentait apaisé, moins fatigué et moins oppressé. Il était bien, mais il lui manquait quelque chose ou plutôt ... Quelqu'un. Son cœur fit un bon dans sa cage thoracique quand il réalisa qu'il était seul dans cet endroit paradisiaque. Par réflexe, il posa une main à l'emplacement de son organe et se mit à crier le prénom dont son cœur avait besoin. Il lui manquait tellement, qu'il sentait comme un vide en lui, un trou béant.

_ Magnus ... Magnus, répéta-t-il tout en pleurant à chaudes larmes, étant une fois de plus séparé de lui.

Un bruissement d'ailes derrière lui se fit entendre mais le jeune homme ne se retourna pas, restant fixé sur l'image de son amour qu'il voyait comme un reflet dans le cours d'eau du lac, comme si Magnus l'appelait à lui. L'indonésien lui faisait des baisers papillons comme à son habitude quand il était trop loin de sa moitié. Alec en pleure, cria de nouveau son prénom, Magnus lui manquait affreusement. Il avait tellement mal dans tout son corps que cette nouvelle séparation pouvait lui faire perdre la tête.

_ Bonjour mon ange, entendit Alexander derrière lui, ce qui le fit se retourner dans la foulée, surpris d'entendre quelqu'un lui parler. Que fais-tu ici ? Demanda la personne en face de lui.

_ Je ... Je ne sais pas ! Répondit perdu Alec. Je ne sais même pas où je suis, dit-il tout penaud.

_ Je vais te renvoyer chez toi mon ange ne t'inquiète pas. Et puis beaucoup de monde s'inquiète pour toi et ils t'attendent tous là-bas avec impatience. Ton heure n'est pas encore venue et tu as encore beaucoup de choses à vivre et à accomplir avec Magnus, lui expliqua cette personne. Toi et Magnus, vous êtes des âmes-sœurs et quoi qu'il arrive, vous vous retrouverez toujours. Pour le moment, vous avez encore quelques petites étapes à surmonter mais tous les deux ensembles, vous êtes forts et complémentaires, vous y arriverez sans soucis, continua la personne face à lui.

_ Mais qui êtes-vous ? Demanda Alec.

Il n'arrivait pas à définir si c'était un corps d'homme ou de femme tellement son aura était aveuglante. Il avait l'impression d'avoir un ange devant lui, comme dans les films où ils sont illuminés par tellement de lumière qu'on ne les distingue pas vraiment. Alexander conclut que c'était un homme au son de sa voix.

_ Je suis un ami qui te veut du bien, mon ange ! Je veille sur toi et ta moitié, ne t'inquiète de rien, finit-il tout en lui caressant la joue de sa douce main et qu'Alec ne perde connaissance à la suite de ce contact céleste.

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Cela faisait deux jours que Magnus était sorti des urgences, Alec avait été placé dans une chambre au service réanimation. Son cœur ayant fortement ralenti jusqu'à se stopper totalement, le docteur Frost avait dû le réanimer et depuis il était sous surveillance constante entre le personnel hospitalier et sa famille. Il avait eu un autre scanner pour surveiller son hématome, celui-ci se résorbait tout seul mais prenait du temps. Le jeune kiné avait donc été laissé plus longtemps dans son coma artificiel. Il fallait absolument que son corps et son esprit soient remis de tous ses chocs à répétitions. Depuis hier, son état s'étant stabilisé au mieux, le noiraud n'était plus branché au monitoring car le docteur Frost avait constaté que son bleu était bien parti de lui-même, par conséquent son patient n'avait plus besoin de machine et pouvait se réveiller tout seul. Il n'avait que la perfusion qui lui apportait les nutriments et l'hydratation nécessaire au bienfait de son corps et à sa stabilité.

Grâce à Simon, qui avait eu l'accord de sa supérieur, ce dernier pouvait emmener Magnus tous les jours à Saint-Raziel après sa séance de kiné pour être aux côtés de son compagnon. Tous les jours depuis une semaine, Magnus passait tout son temps libre avec son Alexander. Il lui parlait, se confiait à lui, il lui avait même expliqué comment il voyait leur mariage et leur voyage de noces, tout en lui tenant la main ou lui caressant la joue. Embrassant ses douces lèvres, qu'il se permit d'hydrater avec un baume, à son arrivée et à chaque départ comme-ci Alexander était bien présent, ce qui était en partie le cas.

_ Tu vois, enfin bien évidemment j'attends ton avis avec impatience. Tu sais Alexander, la vie sans toi s'est compliquée, expliqua l'indonésien, les larmes aux yeux, sa voix chevrotante légèrement.

Il se pencha pour capturer les lèvres de son compagnon mais fut surpris car à la différence des autrefois, se baiser eut une réponse similaire. Alexander répondit inconsciemment au baiser de Magnus. Tout en se reculant légèrement, ne laissant que quelques centimètres entre leurs deux visages, l'indonésien encra ses yeux ambrés à ceux bleu cobalt et l'embrassa de nouveau, heureux qu'il soit enfin de retour parmi eux. Dans ce baiser, la langue de Magnus vient lécher les lèvres de son Alexander lui quémandant l'accès silencieusement. Ce dernier se laissait faire avec plaisir et appréciait cet échange. Les deux jeunes hommes soupirent de bien-être. Tout en se reculant doucement ne voulant pas perdre le contact visuel se son Alexander, Magnus appuya sur le bouton d'alerte pour appeler une infirmière et les prévenir qu'Alec était enfin réveillé.

_ Sayang, je suis tellement heureux que tu te sois enfin réveillé. Tu nous as fait tellement peur tu sais, expliqua Magnus, heureux et souriant à son vis à vis, les larmes aux yeux.

_ Je ... Moi aussi ... Mais ... Heu ... Ce baiser était exquis et j'en redemanderais bien, mais ... On se connaît ? Lui demanda le noiraud tout en le regardant droit dans les yeux timidement.

Il avait beau chercher dans les tréfonds de sa mémoire, qui pouvait être ce bel asiatique qui se tenait face à lui, rien ne lui venait. Ses lèvres étaient si douces et son parfum était tellement envoûtant, comment pouvait-il oublier une telle merveille ?

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