Chapitre 26 "Inséparables" Partie 6
PDV Extérieur
Ils arrivèrent devant le "Bar de la plage" où les gens dansaient, se collaient et se trémoussaient tout en chantant, riant et profitant tout simplement du moment présent que la vie leur accordait. C'est sur le rythme de "Baila Conmigo" de Dayvi (feat Kelly Ruiz) que Magnus entraîna son Alexander sur la piste de danse, vite suivi par "Bombon" de Daddy Yankee. Magnus prit les reines, les menant dans un déhanché encore plus serré et endiablé que le précédent, faisant monter la température de leurs corps. En effet, leurs corps étaient encore plus collés et le plus proche possible. Une des jambes de Magnus prit place entre celles de son Alexander, une main entourant la taille et l'autre tenant celle de libre. Leurs entre-jambes se frottaient agréablement, ce qui leur procura de délicieux frissons que chacun pu voir dans les yeux de l'autre, leur désir montant peu à peu. Tout en suivant le rythme cadencé, le noiraud se laissa porter par les pas de danse de sa moitié aveuglément. Valsant de droite à gauche sans jamais perdre le rythme, n'y les pas et sans jamais bousculer personne. Quelques couples préférant leur laisser la place pour les regarder avec plaisir tellement ils étaient beaux, confiants et fusionnels. Les autres couples qui dansaient autour d'eux, étaient dans leur bulle de bonheur et profitaient, se foutant totalement de ce qui les entouraient. Magnus menait la danse et dirigeait son Alexander à la perfection, laissant les gens qui les observaient sans voix tellement ils étaient magnifiques à admirer dans leur danse. Comme s'ils avaient toujours dansés ensemble, les gestes de l'un se répercutent dans ceux de l'autre naturellement. Dansant, rigolant, souriant, s'amusant, tout en se dévorant des yeux au fur et à mesure de leurs déhanchés, leurs mouvements devenant de plus en plus chauds, oubliant l'espace d'un instant leurs soucis, ne pensant qu'à eux, ensembles, réunis dans ce merveilleux moment et cette bonne ambiance qu'aimait tant l'indonésien. Alec se surprit aussi à aimer cette atmosphère joyeuse, surement l'effet Magnus Bane. Ils se souriaient amoureusement alors que la fin de la musique approchait. Quand celle-ci fut finie, Magnus sauta dans les bras de sa moitié et l'embrassa langoureusement. Alec répondit à son baiser alors que les gens autour d'eux s'en foutaient royalement chacun faisant sa vie comme il l'entendait. Ça leur faisait un bien fou de ne pas se cacher, d'être eux tout simplement et de pouvoir profiter comme tout le monde. Ils se mirent à rigoler, heureux et amoureux comme jamais de vrais adolescents devenus adultes par le temps et la vie qui défilait. Leur danse leur avait donné chaud et soif alors ils se frayèrent un chemin vers le bar et commandèrent chacun un cocktail. Ils n'eurent pas le temps de boire ne serait-ce qu'une gorgé de leur verre qu'une autre chanson "Loco" de Justin Quiles aussi entraînante que les précédentes fit bondir Magnus de son tabouret, attrapant au passage le bras de son chéri dont le fessier n'avait même pas eu le temps de profiter du tabouret et dont la moitié de son verre tomba par terre dans la secousse. Il eut à peine le temps de poser son cocktail sur le comptoir que Magnus l'entraina rapidement vers la piste de danse pour se déhancher de plus belle. Alors que l'indonésien chante avec un accent parfait quelques paroles sous le regard de son Alexander qui lui sourit ses yeux pétillants d'amour dans les siens. Le noiraud ne comprenait pas un seul mot de cette chanson mais les yeux et les gestes de son compagnon expriment totalement ce qu'il ressentait, l'amour et le désir.
_ Yo soy loco cuando lo mueve así ...
Je suis fou quand tu bouges comme ça ...
_ Tus ojo' dicen que me quiere' ...
Tes yeux disent que tu me veux ...
_ Hay amore', pero como el tuyo nunca encontraré ...
Il y a de l'amour, mais comme le tien, je n'en trouverai jamais ...
_ Diablo, qué rico me lo mueve ...
Diable, comme tu bouges bien ...
_ Yo soy loco cuando lo mueve así ...
Je suis fou quand tu bouges comme ça ...
Ils dansèrent ainsi coller/serrer une bonne partie de la nuit s'attisant au fur et à mesure que la soirée avancer. Ils bougèrent sur tellement de musiques du même genre que leurs corps réclamaient beaucoup plus. Leurs danses endiablées faisant se frictionner leurs entre-jambes plus d'une fois, s'excitent toujours plus. Leurs regards devinrent ardents tout comme leurs baisers et les caresses qu'ils s'échangèrent tout en dansant. Ils avaient tellement chaud qu'étant au bord de la plage un bain de minuit leur fit envie. Ils se retrouvèrent donc quelques minutes plus tard sur la plage seuls, se mettant à nu sans aucune retenue. Même Alec qui est d'habitude pudique se lâchait complètement avec Magnus, avant de plonger dans la mer fraîche de cette belle nuit étoilée. Alec ne perdit pas de temps et se rapprocha rapidement de Magnus pour le prendre dans ses bras, ne supportant pas la distance entre eux, ce dernier passa les siens autour du cou de son Alexander pour confirmer ses pensées. Ils s'embrassèrent à perdre haleine leur envie de ne faire qu'un les possédant totalement. Leurs corps étaient aimantés, ne pouvant se détacher l'un de l'autre.
Alec colla Magnus au plus près encore de lui, celui-ci releva doucement ses jambes, les enroulant autour de la taille du noiraud aidé par les mouvements de la mer et du geste de ce dernier qui lui maintenait le postérieur avec ses mains. Il se servit d'ailleurs de ce moment pour le caresser et le malaxer, il en profita aussi pour le préparer au mieux malgré la houle. Alec était bien campé sur ses pieds dans le sable, alors qu'ils s'embrassèrent chaudement. Leurs langues se retrouvaient dans un délicieux balai de caresses et de salive salée, par les vagues qui les éclaboussaient. Leurs soupirs étaient camouflés par le bruit des vagues, comme si la mer voulait les cacher aux yeux des passants, pour qu'ils puissent jouir tous les deux de ce moment charnel. Magnus commença à se mouvoir sur le corps parfait de son Alexander. Ce dernier se recula de leur baiser pour trouver un peu d'air et gémir par la même occasion des bienfaits que lui prodigua son amant. Magnus dévora le coup d'Alec laissant de belles marques de suçons, tout en lui caressant habillement les cotes d'une main douce le faisant frémir, ce qui fit se dresser un peu plus encore son membre déjà au garde à vous et qui permit à l'indonésien de s'empaler dessus sans crier gare. Dans un gémissement de plénitude mutuelle et de surprise mélangé. Les jeunes hommes s'unirent avec amour, ils adoraient tellement fusionner et faire ressentir l'amour qu'il avait l'un pour l'autre. Se regardant intensément, nos amants se portaient mutuellement des petites attentions. Tout en reprenant leur baiser, Alec tenait toujours fermement le corps de Magnus contre lui, un bras entourant son dos, torse contre torse et son autre bras sous les divines fesses rebondies de l'asiatique. Il se concentra pour garder l'équilibre, c'est donc Magnus qui fit mouvoir son corps de plus bel sur celui de son compagnon langoureusement au début puis plus saccadé par la suite. Leurs gémissements de plus en plus fort au fur et à mesure que le plaisir montait en eux. Les vas et viens de Magnus devenant de plus en plus fort, rapide et profond jusqu'à atteindre l'orgasme ultime sous un râle de jouissance partagé. Ils s'embrassèrent encore et encore, s'aimant toujours plus, en sueur malgré l'eau fraîche et salée qui les entourait et qui venait lécher leur peau emplie de désir et de chaleur. Revenant doucement de leur extase, Alec lâcha doucement Magnus tout en le maintenant par la taille pour qu'il ne tombe pas et qu'il retrouve ses appuis qui s'étaient certainement endormis aux vues de la longueur de leur ébat. Après quelques minutes de massage, qu'Alec prodigua à Magnus pour lui éviter les courbatures dû à sa position initiale pendant leur union et surtout éviter aussi à son genou un engourdissement douloureux.
Ils retrouvèrent leurs vêtements sur la plage là où ils les avaient laissés et rejoignent leur chambre d'hôtel à moitié débraillés sous les sourires des deux portiers qui leur ouvrent les portes et de l'hôtesse d'accueil qui se doutaient bien vu leurs têtes mouillées, qu'ils avaient été se baigner. C'est ainsi qu'avant d'arriver dans leur chambre d'hôtel, étant déjà à moitié déshabillé dans l'ascenseur, ils s'embrassèrent à pleine bouche, se foutant royalement des caméras qui pouvaient ou devaient s'y trouver et qui enregistraient sûrement leurs échanges. Après tout ils s'embrassaient, ils n'étaient pas à poils ... Enfin pas encore du moins.
Ils retirèrent ce qui leur restait de vêtements sur eux alors même que la porte n'était pas encore fermée. Cette dernière claqua durement alors qu'ils se mirent à courir vers la chambre, nus comme des vers, rigolant et heureux. Alec attrapa Magnus et se mit à le chatouiller. Ce dernier qui riait à gorge déployée, sauta sur son Alexander qui le rattrapa au vol et le tourna dans un geste calculé. Tombant tous les deux sur le lit Alec surplombant Magnus. Ils s'embrassèrent et se prouvèrent une nouvelle fois et pour le reste de la nuit leur amour, switchant dans les positions toujours plus délicieuses, voulant autant dominer qu'être dominer. Ils étaient égaux, amoureux, heureux et bientôt mariés. Ce n'est que sur les coups des onze heures que la réalité les rattrapa à la suite d'un coup de téléphone de Simon qui réveilla Alec.
_ Allô ..., décrocha Alec encore un peu endormi et fatigué de la courte nuit qu'il venait d'avoir, Magnus dormant encore sa tête posée sur son torse.
_ Salut jeune Padawan ! Comment se passe votre séjour en amoureux ? Sans rentrer dans les détails bien sûr, lui précisa Simon souriant de sa réplique.
_ Tout va bien Sim, nous sommes heureux et à l'instant même je l'observe dormir dans mes bras, lui répondit amoureusement Alec.
_ Je le sais Alec rien qu'au son de ta voix, tu es heureux et très amoureux. Je suis super content pour vous deux, vous méritez d'avoir du temps pour vous. Ça aurait été dommage que je ne tape pas du poing sur le bureau de notre supérieure pour qu'elle bouge un peu son cul ... Non, tu n'es pas d'accord, demanda son meilleur ami qui rigolait de ces derniers mots employés dans le combiné, ce qui fit naître un sourire au coin des lèvres du noiraud qui admirait son amant toujours endormi, tellement il était magnifique à ses yeux.
_ Je ne te remercierais jamais assez pour ce que tu as fait pour nous. Merci Sim, lui dit Alec touché par ce que son ami avait fait pour lui, pour eux, sentant qu'ils perdaient pied et qu'ils étaient mal de ne pas se voir, leur amour étant déjà fusionnel à ce moment-là.
_ Je t'appelais pour avoir de vos nouvelles bien évidemment mais surtout je t'appelais pour ne pas oublier de déposer Magnus au Centre ... Mais, heu ... ce coupa Simon, réfléchissant à comment annoncer la suite à son ami alors que celui-ci prit la parole.
_ Non je n'oublie pas ne t'inquiète pas, ça va être dur après ses superbes jours passés ensemble, lui dévoila le noiraud, peiné à la pensée d'être séparé de nouveau de son futur mari. Puis il se reprend et dit se souvenant que son ami s'était coupé dans sa phrase. Qu'est- ce qui se passe Sim, il y a des problèmes au Centre ? Lui demanda Alec quelque peu inquiet de l'intonation de la voix de son ami.
_ En fait on a une réunion d'urgence ce matin, Mme Herondale nous a tous appelés furax car Morgenstern a fait une annonce publique devant pas moins d'une vingtaine de journalistes juste devant les grilles du Centre ce matin. Je ne sais pas encore ce que ce connard a bien pu dire mais la directrice est hors d'elle, ça va être chaud à la réunion mais je te tiens au courant, ok. Si jamais vous devez rentrer passer par l'entrée des livraisons, il n'y a personnes à part des vigiles pour éviter que des journalistes trop curieux ne rentrent dans l'établissement ... Oui, j'arrive, dit Simon dans le combiné répondant à quelqu'un derrière lui. Puis il reprit, je dois te laisser Lydia me fait de grands signes parce qu'on rentre dans la salle de réunion. Souhaite moi bon courage, je sens que ça va être long. A plus tard jeune padawan, faite attention à vous et à ce soir, bise à Magnus, finit-il avant de raccrocher ne laissant même pas le temps à Alec de répondre.
Alec reposa le portable sur la table de chevet doucement, sans faire trop de gestes brusques, ne voulant pas réveiller Magnus qui dormait encore profondément. Quelques minutes plus tard, Alec sentit ce dernier bouger légèrement entre ses bras, signe qu'il commençait à émerger de sa rêverie. Le noiraud resserra son étreinte sur son compagnon voulant garder encore un peu sa chaleur alors que ce dernier se réveilla lentement.
_ Bonjour Sayang, quelque chose ne va pas ? Demanda Magnus tout en s'étirant comme le ferait un chat qui aurait dormi trop longtemps, étirant les muscles de ses bras et de ses jambes endoloris par la nuit mouvementée qu'ils avaient eu.
_ Bonjour chaton, lui sourit le noiraud tout en se penchant pour l'embrasser chastement. Alec était quelque peu inquiet pour la réunion et les futures dispositions qui allaient être prises. Puis il se reprit, Simon vient juste de me rappeler que notre séjour en amoureux est fini et puis il m'a annoncé que Morgenstern a encore fait des siennes. Juste un dur retour à la réalité après ses trois superbes jours à tes côtés, avoua Alec tristement.
Magnus se redressa et vient se placer à califourchon sur les cuisses de son Alexander. Il posa une main sur son torse musclé et le caressa lentement, le faisant frissonner comme à chaque fois qu'il le touchait. De son autre main, il vient cajoler doucement sa joue, puis lui soulève le menton de cette même main pour que son regard s'ancre au sien. Les yeux bleu cobalt hypnotisant ceux mordorés ou l'inverse, puis Magnus se pencha lascivement vers son amant et captura ses lèvres avec les siennes dans un baiser dés plus doux et tendre et lui déclara dans la foulée.
_ Certes notre séjour est fini mais notre histoire ne fait que commencer. Je suis encore au Centre pour le moment pour mes dernières séances de kiné mais quand j'en partirais je te présenterais officiellement à mes parents et on leur annoncera la bonne nouvelle, expliqua Magnus sûr de lui souriant à son Alexander. Je t'aime de tout mon cœur Sayang et rien n'y personne ne changera cela, finit-il.
Magnus qui s'était redressé pour parler, se baissa de nouveau sur lui pour l'embrasser, Alec en profita pour l'entourer de ses bras le collant à lui dans un geste autant cajoleur que calculé et les firent basculer sur le côté du lit faisant que le noiraud se retrouva à surplomber l'asiatique. Ils s'embrassèrent ainsi pendant de longues minutes tout en se caressant mutuellement et tout en frémissant de bien-être. Malheureusement leur moment câlin fut écourté quand le portable de Magnus se mit à vibrer à répétition et sans relâche. Il l'attrapa et décrocha de suite en voyant le nom de l'appelant. La voix à l'autre bout du fil était paniquée et énervée à la fois, ce qui mit la puce à l'oreille d'Alec qui le fit froncer les sourcils, faisant sourire au passage son compagnon qui adorait les mimiques naturelles de sa moitié.
Ça y est les emmerdes reprennent jeune padawan ...
_ Cat, calme-toi ! Je ne comprends rien ... Qu'est-ce qui se passe ? Lui demanda calmement l'indonésien complètement perdue dans les paroles sans queues n'y tête de sa sœur paniquée.
_ ...
_ Mais quoi ? ... Qui ? ... Mais il n'est pas croyable ce mec, c'est un grand malade ... Oui, ok. Ne t'inquiète pas, nous rentrons aujourd'hui ... Oui, oui ... Ne t'en fais pas, je le mets au courant, finit-il de dire avant de raccrocher avec son agent, gardant son air en colère sur son si beau visage qui était heureux et joyeux il y a encore de cela quelques minutes.
Magnus fixait la fenêtre en face d'eux comme s'il allait la briser juste avec son regard noir. Alec se décala pour mieux observer son amant, alors que Magnus se redressa en position assise, s'adossant à la tête de lit pour mieux se tenir droit. Le noiraud se tourna vers son compagnon et, tout en lui caressant la joue de sa main libre, lui fit pivoter la tête vers lui. Croisant de ses yeux cobalt le regard noir de sa moitié, il prit sur lui et demanda aussi calmement que possible.
_ C'est aussi grave que ça ?
_ Pour le moment non, mais ça pourrait le devenir, lui répondit Magnus tout en baissant la tête tristement.
Magnus vient caler cette dernière dans le creux du cou de son Alexander pour sentir son odeur de noix de coco qui l'apaisait tant et posa son torse contre celui de son amant l'entourant de ses bras tremblants, réclamant ainsi un câlin silencieux à son compagnon. Ce dernier ne pouvant rien lui refuser, voulant le soutenir au mieux et lui faire sentir tout l'amour qu'il avait pour lui, l'accueillit dans ses bras dans une longue étreinte pleine de tendresse et fit de petits ronds dans son dos avec une de ses mains pour le calmer tout en le maintenant contre lui de l'autre. Il lui embrassa le front, signe qu'il était en sécurité avec lui et qu'il le protégerait quoiqu'il arrive.
_ Qu'est-ce qui se passe chaton ? Enfin si tu veux m'en parler, bien sûr, lui murmura le noiraud qui ne cessa pas ses caresses sachant que cela détendait et calmait son petit ami.
_ Oh c'est très simple en fait, commença-t-il en se redressant, s'accroupissant à côté de lui sur le lit, pour regarder son vis-à-vis droit dans les yeux. Après une grande inspiration, Magnus reprit. Le docteur Morgenstern a fait une annonce à la presse, en précisant que si j'allais mieux c'était uniquement grâce à lui et ses bons soins. Car ses collègues n'étant que des bons à rien et des incapables, jaloux de sa réussite et de son statut, non pas su s'occuper de moi correctement. Et que pour le remercier de son si bon travail il avait été licencié par le compagnon non officiel de ce dernier. Bien évidemment il a cité mon identité et la tienne ainsi que le poste que tu occupes. Et la cerise sur le gâteau, dit-il en rigolant nerveusement tout en se triturant les doigts avant de continuer, pour confirmer ses dires sur notre couple il a fourni à ces chiens galeux des photos de nous dans les locaux du Centre, prise à notre insu et par je ne sais quel moyen, expliqua Magnus les larmes aux yeux et en colère que sa vie soit une nouvelle fois la cible de ses chacals de journalistes.
Alec pouvait comprendre qu'il soit mal, lui-même était plutôt remonté contre ce connard de Morgenstern et ses journalistes de torchons qui ne cherchaient pas la vérité mais des ragots à se mettre sous la dent pour faire augmenter leurs tirages et gagner toujours plus peu importe s'ils détruisent des vies avec leurs mensonges éhontés.
_ Bien évidemment les journalistes lui ont demandé pourquoi j'étais dans cet établissement et il leur a expliqué que j'ai eu un accident de voiture très grave. Il a révélé l'état de mon genou, parlé de mon coma et depuis quand j'étais au Centre. Les journalistes en ont déduit que j'étais saoul alors que c'est faux et que je n'étais même pas au volant du véhicule, expliqua-t-il blessé par les conclusions beaucoup trop hâtives de ses chacals, puis il reprit. Catarina a de suite appelé notre avocat Jem , tu sais le mari de Tessa, il est déjà sur le dossier. Il va porter plainte contre Morgenstern pour divulgations de données du secret professionnel et médical et atteinte à la vie privée de son patient, continue Magnus tremblant de nouveau avec l'énervement et la colère qui l'animé.
Alec le prit une nouvelle fois dans ses bras pour le soutenir et l'apaiser. Ce dernier se laissa aller dans l'étreinte rassurante de son compagnon et se mit à pleurer tellement il était mal, se remémorant ce que sa famille avait déjà vécu à cause de ce genre de personnes sans aucune conscience morale. Laissant sa peine s'exprimer, déversant toutes les larmes que ses yeux ne retenaient plus tellement il était angoissé pour la suite, tout cela sans honte devant son compagnon. Alec savait le mal que pouvait faire ce genre de journalistes de pacotille, sa famille aussi en avait fait les frais quand ses parents avaient de gros dossiers et que les jugements étaient médiatisés ou que certains avocats véreux voulaient les faire tomber en disgrâce sur la place publique.
Je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie mon ami ... Mais espérons que Camille n'en rajoute pas une couche ... Avec toutes ses menaces de divulgation sur ta véritable identité, elle ne l'a jamais fait jusqu'ici ... Mais avec cette perche de Morgenstern, elle pourrait la prendre au vol ... Qui sait de quoi, elle serait capable !
Magnus qui avait son esprit ailleurs, écoutant les dires de sa conscience qui pour une fois ne disait pas de bêtises, revient à la réalité en entendant la douce voix de son futur mari.
_ Ecoute moi chaton, on va rentrer tranquillement à mon appartement et on va discuter de tout cela au calme avant que je ne te ramène au Centre, expliqua Alec qui gardait son calme au mieux pour soutenir son compagnon qui était complètement abattu des dernières nouvelles qui faisaient resurgir tant de souffrances passées. Si tu en as besoin, on fera venir ta fratrie et même tes parents pour voir avec eux ce qui est le mieux. J'appellerai les miens, étant avocats ils pourront aussi nous aider et nous guider, finit le noiraud tout en embrassant le front de Magnus dans un geste protecteur.
Malgré le fait qu'Alec essayait de calmer au mieux son petit ami, la colère de Magnus prit le dessus, le faisant trembler de tous ses membres et bégayer pendant qu'il parlait à ce dernier.
_ Les journalistes ... Ils sont partout ... Partout où je vais et où tu vas ... Devant les grilles du Centre depuis l'annonce de ce ... De ce ... Morgenstern de merde, craqua l'indonésien pleurant à chaudes larmes de nouveau, laissant aller toute sa peine s'accrochant à son Alexander comme à une bouée de sauvetage.
Après un long moment ayant laissé à Magnus assez de temps pour exprimer sa peine dans ses bras et se calmer au mieux, les deux amoureux prirent leur douche ensemble. Alec aida au mieux Magnus qui était about à cause de toutes ses histoires. Une nouvelle fois, il était le centre d'intérêt des journalistes et Magnus détestait cela car ils savaient de quoi étaient capables certains d'entre eux pour arriver à leur fin. Qu'en est-ce qu'il allait pouvoir avoir la paix et faire sa vie comme il l'entendait sans avoir ces journalistes derrière lui qui attendent la moindre faille pour mettre la pagaille dans sa vie. Une fois habillés, le sac à dos près, ils commandèrent de quoi déjeuner dans leur chambre à l'abri des regards indiscrets qui pourraient se trouver ici, on ne sait jamais. Catarina avait prévenu son frère de faire très attention à eux. Pour le moment, personne ne savait où ils étaient mais le bouche à oreille va tellement vite et puis ils n'étaient pas si loin de Greenwich Village. Surtout que ces mauvais journalistes avaient des yeux et des oreilles partout et que peu importe si c'était vrai ou pas tant que leurs taupes touchaient un petit bénéfice la vérité n'était rien et les mensonges rapportent plus.
Sur les coups des quinze heures, ils réglèrent leur dû à l'hôtel et prirent la route, ayant chacun prévenu au préalable son meilleur ami pour l'un et sa sœur pour l'autre qu'ils seraient rentrés d'ici une bonne heure chez Alec. Aux vues de l'heure tardive de la journée et le monde sur la route, le retour allait être plus loin.
Le chemin c'était passé sans encombre et surtout sans personnes qui les suivaient ce qui était déjà bien pour eux, encore un peu de sursis. Notre couple arriva à la dernière intersection avant l'entrée du parking de l'appartement du noiraud. C'est alors qu'une voiture déboula devant eux, elle leur fonça dessus et les percuta de plein fouet, projetant les occupants de la moto sur plusieurs mètres ...
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