NDA : Voici un chapitre plus long que d'habitude parce que beaucoup de choses devaient en faire partie et que je ne supporte pas de bâcler mon écriture. J'ai lu plus de 10 fois mon chapitre et chaque fois je rajouter quelques lignes car il me manquait de l'effet ou une réplique. Maintenant il est parfait et je peux vous le publier. J'espère qu'il vous plaira. N'hésitez pas à voter et laissez vos commentaires que j'adore lire et auxquels j'aime répondre. Bonne soirée ou bonne journée pour certains/certaines d'entre vous.

Amitié ❤️Audrey/JL.Stevens❤️

PDV Alexander

Me voici de retour au Centre après cette dure journée que j'ai vécue hier, heureusement elle a mieux fini qu'elle n'avait commencé. Pour tout dire je ne me souviens même pas comment je suis rentré chez moi tellement j'étais mal en point. J'ai des bribes de ce qui a pu se passer mais rien de bien clair. Ce n'est quand voyant Simon sur mon palier ce matin que mon air surpris qui avait pris le dessus, fit comprendre à mon meilleur ami que j'étais complètement paumé sur ma soirée de la veille. J'eus les explications sur ma fin de journée par ce dernier devant un café appuyé au comptoir de ma cuisine. Alors que je m'étais évanoui de fatigue dans les bras de mon petit-ami à cause de ce qui m'était arrivé avec Morgenstern. Simon me raconta qu'avec l'aide de Ragnor et de Raphaël, ils m'avaient mis dans la voiture du frère aîné de Magnus et m'avaient déposé sur le canapé du salon. Ma fratrie qui avait été prévenue en amont par mon ami, nous attendait pour prendre la relève à notre arrivée et se sont donc eux qui m'ont aidé à me coucher. Je me rappelle juste un vague échange entre mon meilleur ami et la fratrie de Magnus tout comme un échange éclair avec mon compagnon avant que je ne perde de nouveau connaissance.

Flashback de la veille

Je me suis réveillé alors que j'étais bien au chaud dans les bras de Magnus avec un mal de tête horrible. J'étais tellement bien contre lui, sa chaleur me sécurisant et son odeur de bois de santal m'apaisait. Quand j'ai relevé la tête, j'ai constaté que nous étions allongés sur son lit et que sa fratrie parlait très sérieusement avec Simon mais je n'ai pas compris ce qu'ils se disaient mon mal de tête tambourinant fortement, comme si mon cerveau était en plein chantier.

_ Simon calme toi, la violence ne résoudra rien et cela ne fera qu'empirer le problème présent, lui dit Catarina de sa voix posée et calme.

Je pouvais reconnaître sa voix, celle de la sagesse même. Cette femme qui n'est qu'amour et tendresse était la voix de la sagesse de la fratrie. Elle est arrivée à apaisait mon ami qui était très en colère au son de sa voix tout comme sa fratrie puisque plus personnes ne parler.

_ N'empêche que Morgenstern va me le payer !! Entendis-je de la bouche de mon ami.

_ Oui mais pas comme ça Simon. S'il te plaît calme toi, pense à Alec, il va avoir besoin de toi et de soutien, lui dit-elle tout en posant une main compatissante sur son épaule. Ce geste était accompagné d'un sourire qu'elle voulait rassurant.

A l'entente du nom du médecin mon corps se mit à trembler horriblement ce qui fit sursauter Magnus surprise par mon mouvement soudain, pensant que je dormais toujours.

_ Hey ... Sayang du calme. Tu ne crains rien avec nous. Ok ! Me dit de sa voix calme et posée mon petit-ami tout en me serrant davantage dans ses bras me partageant encore un peu de sa chaleur et de sa force. Sait-il déjà à quel point je l'aime et à quel point je suis déjà accro à lui ?

_ Que s'est-il passé, demandais-je complètement perdu, surprenant tout le monde qui pensait que je dormais encore profondément.

Pour répondre à ma question, Simon qui s'était tourné vers nous m'expliqua ce qu'il avait vu et constaté. Tout me revient en mémoire comme un flash violent me donnant encore plus mal à la tête. Je pris cette dernière entre mes deux mains pour la soutenir tellement elle était lourde tout en fermant les yeux pour essayer d'avoir moins mal mais c'était peine perdue. Je sentis mon corps trembler de nouveau à la suite de ce que mon cerveau me renvoyait comme souvenirs. Je me vois dans la salle de repos, je mange avec Simon, on rigole de nos blagues qui ne font rire que nous. Puis comme tous les midis, il va chercher les cafés à la cafétéria du Centre. D'un seul coup je me sens projeté violemment contre le mur derrière moi et bloqué par le corps massif de Morgenstern qui me tripote tout en essayant de me déshabiller d'une main puisque l'autre tient fermement mes deux poignets au-dessus de ma tête. Il m'embrasse avec rage et m'explique le programme qu'il avait prévu pour moi. Les gestes de mon agresseur sont tellement violents et plein de colère qu'il en déchire mes vêtements au passage. Je me souviens avoir vu les yeux mordorés de Magnus et de sa voix qui m'encourageait à me battre. C'est lui qui m'a donné cette force pour me dégager la prise de ce pervers et m'enfuir de la pièce. J'ouvre de nouveau les yeux et regarde mes amis qui sont autour de moi inquiets. Je leur fais un signe de tête pour leur montrer que tout va bien, enfin pour le mieux. Ma colère contre ce médecin abject se réveille, j'étais à la fois perdu de ce que pouvaient penser mon petit-ami et sa fratrie de mon état. Je dois lui régler son compte une bonne fois pour toute, ça ne peut plus durer. J'ai été surpris par la violence de cette agression et la rencontre de ma tête avec le mur de la pièce ne m'a pas aidé des masses non plus m'assomment pendant un temps ce qui m'a mis dans une posture de faiblesse. Heureusement ses yeux m'ont donné la force de me reprendre avant que le pire ne se produise.

Je me détache de l'étreinte chaude de mon petit-ami avec regret et je me redresse lentement. Je me mets en position assise sur le lit tout en me tenant la tête d'une main, mon mal de tête persistant et je me tourne vers Magnus doucement alors que celui-ci me demande en même temps ...

_ Comment as-tu pu t'échapper des mains de ce taré, s'il te tenait contre le mur ?

_ J'allais le laisser faire ce qu'il voulait, dis-je en baissant la tête peut fier de moi, je n'avais plus de force. Je ... J'avais perdu toute mon énergie à me débattre sans succès, alors j'étais prêt à subir ses assauts. Et puis ... J'ai fermé les yeux pour ne pas voir ce qu'il allait me faire et ... Je t'ai vu toi ... J'ai vu tes superbes yeux dorés, lui dis-je droit dans ses orbes brillantes de tristesse tout en lui caressant la joue d'une de mes mains avec douceur. Puis je repris, tu m'as donné la force pour que je me batte de nouveau et que je puisse m'échapper de sa prise, expliquais-je alors que des larmes incontrôlables glissées le long de mes joues rouges de faiblesse, de malaise et surtout de colère d'avoir pensé me laisser aller plutôt que de continuer à me battre. Tout en caressant la joue de Magnus, lui aussi se mit à pleurer silencieusement. Son regard qu'il posa sur moi était doux et attendrissant mais je pouvais ressentir sa colère au travers même s'il essayait de me la cacher. Mon mal de tête me reprit de plus belle et plus fort. C'est alors que sans crier gare je me suis senti m'écrouler de nouveaux dans les bras de Magnus et plus rien un trou noir m'englouti entièrement.

Fin du flashback

Ce matin en arrivant en voiture avec Simon grâce à Jocelyne qui a eu la gentillesse de nous déposer devant le Centre avant d'aller à sa galerie, je me suis promis de mettre fin à tout ce cirque. C'est fini, il ne m'aurait plus au dépourvu. Je suis donc allé directement voir la directrice Herondale et en entrant dans son bureau sa secrétaire me regarde de son air surpris et m'interpelle tout en prenant un sourire forcé sur ses lèvres.

Oups, il y a anguilles sous roche ... Attention jeune padawan ...

_ Bonjour Alec, vous avez lu dans mes pensées, me dit-elle souriante mais mal à l'aise en même temps.

Je ne le sens vraiment pas du tout ...

_ Bonjour Rebecca, pourquoi cela ? Je n'avais pas rendez-vous avec elle pourtant, lui demandais-je surpris.

_ Sur la demande de notre directrice, j'allais vous envoyer un message car elle souhaite vous voir tout de suite dans son bureau pour un entretien important. Alors entrez vite ne la fait pas attendre plus longtemps. Elle vous attend et elle est plutôt assez remonter aujourd'hui, finit-elle avec un sourire en coin peu rassurant.

Après avoir cogné à la porte et avoir eu la permission de ma supérieure, j'entre dans la pièce réservée à ma supérieure. J'eus la désagréable surprise de voir Morgenstern debout droit comme un I avec son regard mauvais. Quand il me vit entrer dans le bureau il eut un mouvement de recul et franchement venant de sa part je trouve cela plutôt déplacé. Celui-ci arborait un superbe cocard à l'œil droit avec de superbes couleurs jaune/verte avec un peu de violet par-ci par-là ce qui lui allait plutôt bien au teint.

Bravo jeune padawan ... Tu ne l'as pas loupé ... Son teint est beaucoup mieux avec quelques couleurs ... Ah ah ah !!!

_ Asseyez-vous, nous dit notre directrice assez sévèrement s'adressant à nous deux.

Je suis son invitation et tout en m'installant je regarde le médecin qui grimace en s'asseyant lentement sur son fauteuil. Je constate que celui-ci a comme une coquille de protection à son entrejambe comme peuvent avoir les sportifs d'art martiaux en tout genre. En effet ces sports tel que le Krav-Maga, le Taekwondo, le karaté, la boxe, le full-contact et bien d'autres étant assez violent et dangereux, même quand on les apprend nous avons besoin de protection bien spécifiques tel que les coquilles autant pour les hommes que pour les femmes d'ailleurs. Personne n'est à l'abri d'un mauvais coup volontaire ou pas. Je souris intérieurement me disant que je n'y avais pas été de main morte peut-être avec une pointe de culpabilité mais reprenant mes esprits et réalisant ce qu'il comptait me faire je me suis finalement dit que j'avais bien fait.

Bien sûr que tu as bien fait et puis franchement au vu de la situation dans laquelle il t'a mise taper sur ce que tu pouvais atteindre été la meilleure solution ... Et puis c'est bien fait pour lui ... Il les reposera pendant un temps, ça ne lui fera pas de mal ... Il réfléchira à deux fois avant de te provoquer de nouveau ... Dis-moi ça restera entre nous ... La prochaine fois tu vas lui éclater quelle partie ? Tu lui as pété le nez, là l'œil et les parties ...

Entendre les réflexions de ma conscience dans ma tête me fait sourire et bouger ma tête de droite à gauche, me disant que si la prochaine fois il essayait encore de me faire du mal je le finirais pour de bon. Il ne se relèverait pas et n'attaquera plus personne parole de Lightwood. Je ne veux pas dire que je le tuerais pas du tout mais avec certaines manipulations on peut paralyser un petit temps une personne et ça lui pend au nez s'il continue comme ça. Puis je me suis repris en réalisant que nous étions dans le bureau de la directrice, j'en viens à me dire que quelque chose n'allait vraiment pas. Si j'avais su ce qui allait suivre je serais surement resté chez moi au fond de mon lit au chaud et tranquille sans personnes pour ruiner ma journée qui avait commencée avec un superbe levé de soleil à ma fenêtre de chambre.

_ Bonjour Monsieur Lightwood, heureuse de vous voir. J'aurai aimé vous voir en d'autres circonstances mais j'ai malheureusement de mauvaises nouvelles vous concernant directement, me dit-elle tout en me regardant droit dans les yeux avec un air peiné. Puis elle reprit gênée tout en baissant les yeux pour lire la feuille qu'elle tenait dans ses mains légèrement tremblantes, je viens d'apprendre que le docteur Morgenstern ici présent vient de porter plainte contre vous pour harcèlement sexuel, tentative d'agression sexuelle, coups et blessures. Que ce dernier n'ayant pas voulu répondre à vos avances vous l'auriez frappé au visage et à l'entre-jambe. Celle-ci aurait eu lieu hier midi dans la salle de repos entre 12h et 13h. Tout en relevant la tête et me regardant toujours peinée, elle me demande, confirmez-vous ses dires ?

Elle déconne là ... Dis-moi que je suis dans un cauchemar ... Pince moi je rêve jeune padawan ...

_ Quoi ? Mais je rêve tout debout ou quoi ? criais-je outré de ce qu'il ose me mettre sur le dos. Je reprends énerver au possible, il y a bien eu harcèlement sexuel comme vous vous en douter avec tentative d'agression sexuelle en salle de repos mais c'est lui qui m'a sauté dessus, je n'ai fait que me défendre contre son attaque. Et oui je l'ai en effet frappé pour me dégager de son emprise et empêcher ce taré d'arriver à ses fins, criais-je en colère contre elle, alors qu'elle connaît le dossier par cœur. Il commençait à me déshabiller, j'aurai dû me laisser faire pour avoir des preuves peut-être, dis-je très énervé. Je venais pour vous faire part de cette nouvelle agression, finis-je complètement décontenancé et perdu car je passais du stade de victime à celui de l'agresseur. Je ne suis pas la première personne et ne serait pas la dernière à être agressé par lui si vous ne bougez pas votre cul de directrice. Il va anéantir tout ce que vous avez construit pour votre Centre en faisant fuir tout le personnel. Après il va faire quoi ? Sans prendre aux patients ? C'est peut-être même déjà arrivé ? Jamais vous ne vous êtes demandé pourquoi notre jeune patient Hayden est parti après quinze jours ici avec ce taré pour médecin ? Et là vous allez encore le laisser sans sortir avec ses cabrioles de merde, finis-je de dire tout en la regardant droit dans les yeux. Je repris, oui je suis en colère et énervé. Oui cette situation me fatigue et si vous ne faites rien vous me perdrez ainsi que tous mes collègues qui ne le supportent plus non plus. Sachez que nos lettres de démissions sont prêtes depuis un moment, personnellement je ne partirais pas tant que ce malade sera toujours en activité. Mais je ne peux pas parler à la place de mes collègues en ce qui les concernent. Me tournant vers Morgenstern je continue mes explications, si l'envie lui prend de s'en prendre encore à moi ou quelqu'un d'autre, je me ferais un grand plaisir de lui faire passer l'envie de nouveau et le stopperait définitivement.

Je pouvais sentir son regard de pervers posé sur moi, ce qui me provoquait des frissons de dégoût que je cachais au mieux. Quand nos yeux se croisèrent mon regard noir de colère sur lui, lui provoqua un sourire en coin de satisfaction. A son air je compris tout de suite qu'il avait eu ce qu'il voulait. C'est sur moi que tout retombe alors que le fautif c'est ce connard. Gagner ou perdre je m'en fou, je veux qu'on me foute la paix. Je veux que tout ce bordel s'arrête maintenant.

Tu y as été un peu fort avec la directrice Herondale ... Mais après tout ... Je suis d'accord avec toi ...

Madame Herondale repris la parole sentant ma colère qui ne faisait que grimper parce qu'elle connaît la situation dans laquelle je suis. C'est de sa faute, à part prendre des notes et regrouper nos témoignages dans un dossier, qu'a-t-elle fait en tant que directrice, elle n'a rien fait pour nous protéger, rien. Son personnel et ses patients sont à la merci de ce connard pervers narcissique. Lui a tous les droits, c'est dégueulasse. Je vais donc remédier à cela.

Notre directrice quelque peu décontenancée par mes paroles dures contre elle ne m'en tient pas rigueur ayant des circonstances atténuantes, elle reprit donc la parole.

_ Bien comme de toute façon ce sera sa parole contre la vôtre et comme il va y avoir une enquête, je vous conseille donc de prendre vos distances avec lui monsieur Lightwood, me dit-elle. Deux inspecteurs devraient passer dans la journée pour avoir vos dépositions, alors soyez présent sinon vous devrez certainement aller au poste de police avec des convocations. Puis se tournant vers le médecin, étant donné que vous serez tous les deux en tête de cette enquête, vous ne pouvez plus travailler ensemble pour le moment et dans les jours à venir. Puis nous regardant à tour de rôle elle nous dit, vous avez tous les deux des jours de vacances à prendre, je vous conseille donc de les poser maintenant. Rectification ce n'est pas un conseil mais un ordre à effet immédiat. Donc votre journée finie, vous partez en vacances pour quinze jours tout en restant à disposition pour les inspecteurs si besoin, finit-elle de dire sévèrement à notre intention à tous les deux. Elle me regarde de son air peiné alors que le mien est toujours empli de colère et encore plus avec cette décision que je prends comme une mise à pied de sa part.

_ Bien Madame la directrice, nous dîmes en même temps alors que je le regardais avec mes yeux emplis de colère et que lui me souriait de ses dents blanches et de ses yeux rieurs.

Mais quel connard, il se fout de nous ouvertement ... Je ne sais pas ce qui me retient de lui éclater sa petite gueule de pervers ...

A peine ai-je passé les portes du bureau de ma supérieure que je me suis mis à courir à toute vitesse à mon bureau. Arrivé à celui-ci je me suis dirigé vers le punching-ball qui se trouvait dans un coin de la salle d'exercices et j'ai tapé de toutes mes forces dedans sans m'arrêter, imaginant la tête de Morgenstern à la place du ballon. Je devais extérioriser cette colère qui m'avait tenue compagnie tout au long de l'entretien, tenant mes poings serrés au possible devenant blanc tellement je me retenais devant la directrice et il valait mieux pour moi que ce soit sur cet accessoire que je la passe plutôt que sur la tronche de ce malade.

Pense à toi jeune padawan, ta survie en dépend. Tu es plus fort que lui ne le laisse pas te rabaisser et t'atteindre ...

Je sais que tu as raison conscience mais c'est tellement dur. Comment vais-je faire ? Et puis mes patients ... Et ... Magnus ... Je vais devoir les dirigés vers Duncan pour qu'il prenne la relève le temps de mon absence. Quelle merde !! ... Morgenstern ne t'avise pas de recommencer, je promets de te massacrer me dis-je tout en continuant de m'en prendre au punching-ball qui encaisse tant bien que mal la colère que je déversais sur lui.

_ Eh bas ... Tu es drôlement remonté dit-moi, entendis-je derrière moi reconnaissant la voix de mon meilleur ami.

_ Oui ... Si personne ne s'occupe de ce connard, je lui éclate la gueule avec un immense plaisir, crachais-je de rage à mon ami qui fut surpris de mes paroles virulentes choses qui n'était pas dans mes habitudes.

_ Qu'est-ce qu'il a fait encore cet abruti pervers ? Me demande Simon commençant à s'inquiéter au vu de mon état.

_ Oh rien du tout, dis-je sur le ton de l'humour tout en arborant un sourire mauvais que mon ami ne me connaissait pas. Son altesse royale a juste porté plainte contre moi et tu sais pourquoi ? La cerise au sommet de son énorme melon, pour harcèlement sexuel, tentative d'agression sexuelle, coups et blessures, continuais-je de dire toujours sur le même ton humoristique alors que la colère me gérer totalement à ce moment présent.

Tout en expliquant la situation à mon collègue et ami, mon poing percuta à plusieurs reprises le ballon sur pied avec violence, rage et colère. Mes poings commençaient à prendre une teinte violette presque rouge à cause des coups donnés, mais je m'en foutais cette rage devait sortir coûte que coûte peu importe les conséquences.

_ Mais quel connard ce mec, il n'a vraiment aucunes gênes, me dit-il complètement atterré et énervé de ce que je venais de lui apprendre.

_ Le plus beau, continuais-je avec le même ton, il va y avoir une enquête deux inspecteurs vont passer dans la journée pour les dépositions de chacun et chercher des témoins pour corroborer les dires de chacun. Et donc au lieu de travailler on doit prendre des vacances, finis-je, frappant un dernier coup dans le ballon qui explose et moi m'écroulant sur le tapis de sol les poings en sang appuyés sur mes cuisses. Je repris tristement et à la limite de craquer, je n'ai fait que me défendre contre ce taré, dis-je complètement fatigué de cette situation qui dure depuis plusieurs mois déjà.

_ Ecoute ce n'est peut-être pas si mal que tu partes en vacances finalement. Tu as besoin de te reposer, tu es fatigué mentalement et physiquement, ce vicieux te met à bout. Alors profite en pour te refaire une santé et puis je suis sûr que quand Jace et Izzy l'apprendront ils vont te suivrent, me dit-il avec un clin d'œil malicieux. J'aimerai bien moi aussi passer des vacances avec ton frère. On ferait ... Enfin bref !! Tu dois penser à toi, tu es plus fort que ce taré, ne le laisse pas gagner, promis, me dit Simon tout en me prenant dans ses bras. Puis tout en reculant il reprit, avant toutes choses nous allons soigner tes poings. C'est vrai que mettre les gants avant de frapper ce pauvre ballon aurait été une perte de temps. Et puis je vais devoir commander un nouveau punching-ball, me dit-il avec un clin d'œil malicieux accompagné d'un sourire.

Ah tu vois ... Je ne suis pas le seul à te le dire ... La différence c'est que moi on ne m'écoute jamais ...

En effet, connaissant ma situation, ma fratrie va être heureuse de prendre des vacances avec moi, enfin j'espère que je pourrais partir car avec cette enquête c'est peut-être compromis. Surtout si je dois rester à leur disposition pour la suite de l'enquête. Je doute de pouvoir retenir longtemps ma fratrie contre Morgenstern. Elle rêve de lui exploser "sa belle gueule de pervers narcissique" comme dirait Izzy.

PDV Extérieur

Pendant ce temps dans la chambre de Magnus c'était encore une prise de tête monumentale qui se jouait. Avec beaucoup de cris de la part d'une femme qui ameuter chaque fois les agents de la sécurité par ses cris aigues qui déranger et déstabiliser tout le monde sauf l'autre personne en face d'elle qui n'en avait strictement rien à faire et l'ignorait au mieux. Ce patient avait repris ses esprits, sa vivacité et sa répartie cinglante. Le fait d'avoir pu aider son petit-ami l'avait mis en confiance et il était près maintenant à en démordre avec quiconque essayer de l'ennuyer lui ou son kiné favori. En effet, savoir que son compagnon était harcelé l'avait fait réfléchir à beaucoup de chose et donc il s'était endormi avec la ferme intention de se réveiller pour de bon. En clair de dégager de sa vie toutes les personnes toxiques qui l'entouraient et être plus présent pour les personnes qui l'aimait et qui l'apprécier pour ce qu'il est et pas pour ce qu'il leur rapporte.

PDV Magnus

_ Camille ... Fout moi la paix ... Je ne signerais jamais tes foutus papiers, criais-je énervé qu'elle insiste encore autant, alors qu'Alexandre lui avait conseillé d'arrêter. Les copier sans cesse va te revenir cher car ils finiront dans le même état à chaque fois que tu me les ramèneras, lui précisais-je avec mon sourire amusé qui l'agace au plus haut point.

Bonjour mon ami ... Heureux de te revoir parmi nous ... Magnus Bane est de nouveau dans la place ...

_ Tu es sur mon chéri, me dit-elle de sa voix mielleuse qui m'énerve au possible.

_ Oh que oui et même plus que sur, lui confirme-je tout en déchirant ces fameux papiers sous ses yeux horrifiés de mon geste faisant passer son air mielleux à celui de rage, alors que je souriais de plus belle là provoquant ouvertement. Tu devrais me connaître depuis le temps, ma chère Cam. Tu sais que quand je décide quelque chose, je mis tient et ne lâche pas, lui rappelais-je toujours accompagné de mon sourire agaçant que je ne réserve qu'aux personnes que je déteste.

_ Mais c'est quoi cette manie que vous avez tous ? hurle-t-elle. Magnus tu sais que je connais du monde même ici et je peux te mener la vie dure, me menace-t-elle comme à son habitude, avec son sourire de harpie dégénérée et son regard noir.

_ Ah bon ... Tu peux faire pire que cet accident ? Franchement je ne te savais pas si douée, la prochaine étape c'est quoi ... Ma mort ? Ah bas non ça aussi tu as échoué !! Peut-être que cette fois ci tu y arriveras ! Mon testament est déjà fait et tu sais quoi ... J'ai une bonne nouvelle pour toi, tu n'es pas dessus, riais-je aussi fort que je le pouvais. Ah oui, non en effet la bonne nouvelle est plutôt pour ma famille qui ne te devra rien de rien, finis-je de lui dire mort de rire devant son air déconfit et rageux.

_ Mag ... Magnus ... commence-t-elle à crier avant d'être coupé par une porte qui s'ouvre à la volée, faisant sursauter Camille qui blêmie d'un coup et Lorenzo qui vient se tenir le nez avec de la peur dans les yeux comme un automatisme.

Qu'est-ce-qui leur prend ? Ils ont vu un fantôme ou quoi ? ...

Voyant la personne qui entre dans ma chambre, je ne peux que comprendre leurs états et je me mets à rire aux éclats encore plus fort provoquant des foudres d'éclairs noirs dans les yeux de Camille qui me regarde très remontée par tous mes actes fait en si peu de temps contre elle. Mais je m'en tape royalement. Voir leurs têtes apeurées devant cette personne est un bien fou pour moi qui n'avait pas ri ainsi depuis si longtemps.

_ Salut mon Chou, je dérange j'espère, me dit ce visage amical, heureux et tout sourire de me revoir, se dirigeant vers moi à grand pas avec son déhanché à se damner et comme à son habitude m'embrassant devant Camille qui vit rouge une fois de plus.

Intérieurement je priais pour qu'Alec n'arrive pas à ce moment précis car bien évidemment il le prendrait mal ce qui est logique, moi-même je serais pareil. Le geste de mon ami me fit donc penser que je devais prévenir ce dernier au cas où. Pour lui assurer que ce n'était qu'un jeu pour énerver Camille et que maintenant que je suis avec lui il n'y aurait plus de jeu comme celui-ci. En espérant que mon petit-ami soit accepté par Raj, en même temps il faudrait être difficile pour ne pas apprécier Alexander. En y réfléchissant je devrais aussi mettre les olas avec Raj concernant Alec. Je repris mes esprits quand mon ami se recula de moi sous le regard mauvais de ma future-ex, alors que je lui souris me foutant d'elle très clairement.

_ Comme je suis content de te revoir Raj. Tu embrasses toujours aussi bien, lui dis-je en souriant alors qu'il me prend dans ses bras pour un câlin affectueux comme lui seul c'est le faire tout en sentant le coup de poignard que j'aurais dans le dos si Camille en avait un.

_ Je constate que j'arrive à point nommé, dit-il regardant le couple diabolique de ses yeux noirs de colères alors qu'il se redresse mais reste à côté du fauteuil où je me trouve.

Tout en les regardant, ils prennent leurs affaires et partent de ma chambre sans un mot ou un regard vers moi accompagnés par les agents de la sécurité qui les connaissaient bien maintenant et les attendaient pour le mener jusqu'à la porte de sortie comme d'habitude. Une fois qu'ils sont partis, je ne peux me retenir de rire à gorge déployée de nouveau suivi de Raj qui a bien choisi son moment pour me rendre visite.

_ Tu me manques tellement mon Chou, les séances photos sans toi son fade et monotone c'est horrible, me dit-il de son air penaud mais je sais qu'il est bon comédien et qu'il se donne des airs de diva et ça lui va tellement bien. Puis il reprend, Rayan a essayé de prendre ta place pour les contrats avec le magazine Têtue, il a carrément appelé la directrice de com qui l'a envoyé sur les roses en lui disant je cite : " personne n'arrive à la cheville de Magnus Bane". Il l'a mauvaise tu t'imagines bien. Tout ça pour prendre ta place à mes côtés et me mettre dans son lit. Même pas en rêve finit-il tout sourire.

_ Arrête ton char Ben-Hur je suis remplaçable et puis arrête de jouer ta diva, je sais de source sûre que tu t'es bien déchainé il y a quelques jours, lui dis-je tout sourire accompagné d'une œillade et d'un signe de tête vers la porte pour lui faire comprendre que je suis au courant de son altercation avec les deux énergumènes qui viennent de partir.

_ On ne peut rien te cacher mon Chou, me répond-il rigolant de plus belle. Puis il reprend, si tu avais vu leurs têtes ce jour-là, puis il réfléchit et me sort, en fait ils étaient aussi mal que tout à l'heure. Tu crois que je leur fait peur ? Me demande-t-il tout en rigolant alors qu'il sait parfaitement la réponse.

J'adore ce mec ... Surtout quand il te défend devant de tels cafards ...

_ Oui tu leur fais peur c'est même plus qu'évident mais j'aurai tellement voulu être une petite souris pour voir cette scène de mes propres yeux, lui dis-je tout souriant. En tout cas ton arrivée a eu un effet dévastateur sur eux, rigolais-je de nouveau.

_ Oui j'adore faire cet effet sur ce genre de personnes très néfastes et toxiques pour le bien du monde. Alors dit moi mon Chou, comment vas-tu ? On te traite bien j'espère ? Me demande-t-il très sérieusement, tout en me faisant un autre câlin. Ta chaleur m'a tellement manquée, mon Chou, finit-il me relâchant doucement.

_ Oui ne t'inquiète pas. Au début ça a été perturbant mais maintenant ça va mieux, lui répondis-je tout sourire.

Il me raconte les derniers potins du milieu du mannequinat qui ne vole pas bien haut, à hauteur de talons aiguilles pour certaines personnes, il faut l'avouer tout en rigolant. Puis s'en m'apercevoir que le temps passe beaucoup trop vite, quelques coups tapés sur la porte de ma chambre me font réaliser qu'il va bientôt être l'heure de ma séance avec mon cher kiné adoré.

_ Oui ... Entré, dis-je tout sourire.

_ Bonjour Chat... Magnus, se reprit-il alors que je lui montre mon ami d'un signe de tête que je veux discret.

_ Woua, bonjour vous, lui dit Raj tout sourire dehors. Puis il reprend avec son air charmeur, vous êtes ?

_ Pas intéressé, lui répond du tac-o-tac mon Alexander sur la défensive, l'ayant vu venir avec son changement d'attitude.

_ Roo je l'adore déjà, intéressant l'emballage, dit moi Magnus tu me permets de ... commence-t-il avant que je le coupe dans son élan.

_ Non pas touche, propriété privée, lui dis-je fermement, lui faisant de gros yeux qui le fit rire aux éclats directs.

_ Ok !! Dommage pour moi, dit-il sur un air de Drama Queen. Puis il reprend avec un sourire lumineux, tu as tiré le gros lot mon Chou, toujours dans son rôle de provocateur pour déstabiliser Alexander. Mais Raj est forcé de constater que cela n'a pas l'air de marcher des masses.

_ Bonjour, je suis Alec, un des kinés de Magnus, lui dit-il tout sourire mais se méfiant quand même de l'intrus. Puis il reprend, vous êtes ?

_ Jaloux, sort tout penaud mon ami toujours dans son rôle qui lui va à la perfection.

_ Bonjour Monsieur Jaloux enchanté, lui répond-il en lui tendant la main avec un sourire amusé sur les lèvres, jouant le jeu de Raj.

Que j'aime cet homme mon ami ... Il est là perfection incarnée ...

_ Ok mon Chou, tu as vraiment tiré le gros lot, murmure Raj à mon oreille sous le regard curieux d'Alec mais qui nous sourit malicieusement.

Tiré, tiré, c'est vite dit mon ami ... Laisse leur le temps de se connaître un peu plus avant de tirer ... des conclusions beaucoup trop hâtives pour le moment... Ah ah ah!!!

Aurait-il compris le petit jeu de Raj ? En même temps, on n'a pas besoin d'avoir le bac pour savoir que mon ami agit ainsi pour me protéger. C'est sa façon à lui de me prouver qu'il tient à moi et qu'il ne veut que mon bien en ayant un œil de méfiance sur les gens qui m'entourent. J'en profite pour reprendre la parole pendant que leur petit échange se stoppe.

_ Raj voici Alexander mon kiné. Alexander voici Raj un ami ... finis-je de dire.

_ Oui ami et collègue, ajoute-il avant que je ne lui fasse un signe de tête pour qu'il se taise sur le reste.

Raj compris d'un clin d'œil de ma part que je ne voulais pas parler de notre métier, voulant garder mon identité toujours secrète même si avec Camille ce n'était plus qu'une question de temps avant que tout ne soit dévoilé au grand jour. Puis il reprit comme-si de rien n'était.

_ Bref, je vais vous laisser, je viens de me souvenir que j'ai un rendez-vous avec mon agent. Déjà qu'il ne me supporte pas alors si je suis en retard c'est la cata, je n'ai pas fini de l'entendre se plaindre. Mais j'aime tellement son côté de caractère énervé qui me fait craquer surtout avec cette fossette qui prend place sur sa joue quand il est agacé, nous explique-t-il avec un sourire heureux et un soupir de satisfaction. Alors à très bientôt mon Chou, me dit-il m'embrassant la joue comme jamais. Puis se tournant vers mon petit-ami, heureux de te connaître Alec. Juste un conseil, fais bien attention à mon Chou sinon tu auras affaire à moi. C'est l'amour de ma vie et je ne veux pas qu'il lui arrive de nouveaux soucis de santé je me fais bien comprendre, lui dit-il tout en lui serrant la main gentiment avec un sourire et un regard amical mais appuyé.

_ Vous pouvez compter sur moi, il n'arrivera rien de plus à l'amour de votre vie, lui répond-il avec ses yeux rieurs, amplis de malices.

_ On peut se tutoyer Alec ok, lui demande mon ami.

_ Ok Raj, répond Alexander.

_ Prend bien soin de mon ami, je sais qu'il est entre de bonnes mains, lui réplique-t-il avec un sourire suivit d'un clin d'œil. Puis se tournant vers moi, Raj me dit, tu as beaucoup de chance Magnus. Vire Camille de ta vie et qu'elle n'y entre plus jamais et surtout ne laisse pas Alec partir sinon ... Il se stoppe réfléchissant puis il reprend, je devrais me sacrifier pour le récupérer m'explique-t 'il tout en souriant amusé par mes gros yeux qui le regardent et envoyant un clin d'œil vers Alec qui rigole amuser de cet échange entre amis.

Oui Raj a compris que la personne qui me faisait de l'effet ici c'était mon kiné et qu'il y avait plus qu'une simple relation de kiné/patient entre nous. Je l'ai vu dans ses yeux, à sa façon d'observer Alexander. A sa manière de lui parler et je sais aussi qu'il apprécie déjà mon petit-ami tout simplement parce qu'il m'a défendu face à Camille et Lorenzo et puis l'humour de Raj déstabilise pas mal de monde mais pas mon Alexander. Ce dernier a tout de suite réalisé que mon ami lui faisait passer un test et il y a répondu à merveille. Vu les yeux surpris de Raj, je pense que lui-même a été déstabilisé par la repartie de mon amoureux et leur échange m'a beaucoup amusé. Mes deux gardes du corps se serrent la main et se sourient, je sais qu'ils s'apprécient vraiment car ils n'ont pas des caractères hypocrites, ils sont naturels et je les aime pour leur simplicité.

Quand mon ami et collègue s'en va nous sortons de la chambre en même temps. Lui prend le chemin de la sortie et nous, nous nous dirigeons vers la salle d'exercice pour ma séance. C'est bizarre mais j'ai la sensation d'être épié ou suivi. A plusieurs reprises je me retourne et ne vois personne mais cette impression ne me quitte pas. Cela vient-il de moi ? je ne saurais le dire mais c'est étrange. Alors que nous rentrons dans la salle, je me sens moins oppressé. Nous rentrons dans la pièce et je m'aperçois que le punching-ball est explosé, puis mes yeux se portent sur les mains d'Alexander. Je n'avais rien remarqué jusqu'ici trop pris dans notre conversation avec Raj mais je vois des pansements sur ses deux mains. Ils sont fins certes mais prennent tout le dessus de ses superbes mains. Puis mon regard fait quelques vas et viens, y aurait-il une coïncidence entre l'état de ses mains et l'accessoire en miettes ?

Bonne question mon ami ... Pourquoi automatiquement je pense à Morgenstern ...

Nous faisons les exercices avec tout le sérieux qu'il faut pour éviter de me blesser et pouvoir progresser à un rythme normal, en évoluant petit à petit mon endurance. Alexander a remarqué mon regard sur ses mains et puis sur le punching-ball au sol mais à aucun moment nous ne parlons de ce qu'il sait passé la veille. Le professionnalisme de mon adorable kiné est maître à cet instant précis. La fatigue commence à se faire sentir. Je sens mes muscles me tirer légèrement et me bloquer dans certains de mes mouvements, alors Alexander m'apporte une chaise pour que je puisse m'asseoir et faire une pause de quelques minutes.

_ Ça va mon Chat ? Me demande-t-il souriant et inquiet à la fois. Je le vois à son air de cocker adorable.

_ Oui, ça va. Ça me tire un peu mais ça va c'est supportable, lui répondis-je tout en grimaçant un peu quand la douleur se fait plus ressentir.

_ Fait moi voir, je vais te masser un peu pour t'éviter les courbatures et que tu puisses reprendre tes exercices encore un peu, enfin si tu veux. Après je te ferais un bon massage, m'explique-t-il toujours le sourire aux lèvres et se mettant à ma hauteur avec un genou au sol.

_ Je ne peux qu'accepter cette proposition alléchante, lui répondis-je tout en m'approchant de lui lentement pour l'embrasser chastement.

Alors que ma main vient crocheter sa nuque et que je me rapproche lentement de son visage. Ses lèvres attirent les miennes comme des aimants, sa main vient se poser sur ma taille et tout doucement il répond aussi langoureusement que possible à mon baiser. Notre baiser est interrompu par quelque chose qui vient percuter une des vitres de la salle avec violence. Assez fort pour provoquer un éclat sur celle-ci qu'il faudra remplacer au plus vite. J'ai eu de nouveau cette sensation d'être épié, c'est tellement bizarre et angoissant à la fois.

_ Ne t'inquiète pas Chaton ce n'est rien, juste un éclat. Un oiseau a dû penser que la fenêtre était ouverte tellement elles sont propres, m'explique-t-il souriant de plus belle pour me rassurer.

_ Oui surement, lui dis-je même si cette impression d'être espionné ne me quitte pas.

Nous reprenons les exercices toujours aussi sérieusement, après cette petite pause, suivant le moindre de ses conseils à la lettre. Je veux retrouver mon genou et remarcher normalement comme avant cet accident. Certes au début je voulais rester dans mon coin et me laisser mourir mais faire la connaissance de cette belle équipe m'a aidé à avancer et puis me rapprocher d'Alexander m'a fait évoluer et m'imaginer peut-être un avenir à ses côtés serait un superbe rêve à réaliser. Grâce à lui ma vie est plus belle, oui même s'il y a toujours des parasites. Mais il arrive à me redonner confiance en moi, il me donne de la force pour me battre et me surpasser. Grâce à lui, je ne survis plus, je revis. Je veux vivre à nouveau pour ma famille, pour mes amis, pour moi, pour lui, pour nous. Je ne sais pas encore jusqu'où va nous mener cette relation mais j'espère au plus loin possible et pour des années. Je l'espère de tout mon cœur.

Après plus d'une heure d'efforts entrecoupée de pause obligatoire pour mon bien, Alexander me tient par la taille et m'amène sur la table de massage qui est dans son bureau. Allongé sur le ventre couvert d'une simple serviette posée sur mon postérieur lui-même caché par mon caleçon, Alexander me masse. Il commence d'abord par la nuque, puis descend sur les épaules, suivit du dos et ainsi de suite jusqu'à mes pieds passant plus de temps sur mes jambes pour m'éviter de futures courbatures qui pourraient me gêner pour mon évolution, le but n'étant pas de me faire à nouveau mal. C'est un tel délice, ce massage me donnerait envi de dormir, d'ailleurs rien que d'y penser je me mets à bailler bruyamment faisant relever la tête de mon beau ténébreux.

_ Eh bas Chaton, je savais que j'avais des doigts de fée mais à ce point-là, me dit-il souriant et heureux avec son air taquin.

Oh que j'aime cet homme mais je n'ose pas encore lui dire de vive voix. C'est sûrement trop tôt et puis qu'en pense-t-il lui, ce n'est peut-être pas réciproque. Toujours est-il que perdu dans mes pensées je ne l'entends pas me demander de me retourner et quand sa main vient toucher ma joue je sursaute de surprise.

_ Hey Chaton, ce n'est que moi, me dit-il surpris de ma réaction soudaine.

_ Excuse-moi, lui dis-je en me redressant. Tu disais, me demanda-t-il.

_ Allonge toi sur le dos que je te masse le reste du corps, finit-il en souriant de nouveau.