Chapitre 04




Le lundi qui suit la visite de Louis chez moi, alors que j'arrive au travail, Lottie me saute dessus pour savoir comment ça s'est passé avec son frère. J'ai le droit à un véritable interrogatoire. Elle veut tout savoir, si Louis a été gentil avec moi, de quoi nous avons parlé, s'il est resté longtemps à la maison... mais comme j'ai décidé de me venger d'elle pour lui avoir donné mon adresse sans mon accord, je ne lui réponds rien, ce qui l'a fait marronner toute la journée.

Ça m'amuse beaucoup de la voir râler dans son coin et d'essayer de me supplier en me rappelant que je suis son meilleur ami et que je n'ai pas le droit de lui faire ça, que je lui brise le cœur. Elle essaie de pleurer, mais comme elle n'y parvient pas et que je me moque d'elle, elle fait semblant de bouder et ne m'adresse plus la parole pendant dix minutes. Elle ne tient pas plus longtemps et me harcèle de nouveau de questions jusqu'à ce que l'on ferme la boutique.

Ce n'est que le lendemain que je craque devant la moue toute triste que ma meilleure amie me tend à l'instant où je passe la porte de la boutique.

Je lui confie donc ma fameuse matinée avec Louis. Lottie est ravie. Elle me regarde tout le long de mon récit avec des étoiles dans les yeux me donnant l'impression de lui raconter une histoire d'amour alors que ce n'est absolument pas le cas. Même si, en réalité, je suis sous son charme, c'est encore trop tôt pour analyser ce qu'il me fait ressentir. On se connaît à peine après tout et je préfère garder mes ressentis pour moi, pour l'instant.

Elle essaie également de me pousser à envoyer un message à son frère, mais elle n'y parvient pas. En désespoir de cause, elle tente de me piquer mon téléphone pour le faire elle-même, mais je ne la laisse pas faire. Je crois qu'elle espère un peu trop de choses pour Louis et moi, mais il va falloir qu'elle redescende de son petit nuage parce que nous ensemble, c'est quelque chose d'impossible à imaginer.



***



Samedi soir, 20h.

Niall et moi sommes au bar pour passer une petite soirée entre meilleurs amis.

Ni' me raconte à quel point il a hâte que les places pour le match de foot qu'il rêve de voir soient en vente. Je l'écoute en souriant, amusé de le voir excité pour un simple match. Je crois que je n'arriverais jamais à comprendre son amour pour le football. Je ne suis pas un amateur de ce sport. En fait, pour être honnête, je ne comprends pas l'intérêt de courir après un ballon, mais c'est le truc mon ami et je respecte ça.

Perdu dans mes pensées, je sursaute lorsque quelqu'un souffle près de mon oreille. Je m'apprête à me retourner vivement, prêt à m'énerver contre cet intrus qui empiète sur mon espace, mais me fige lorsque je reconnais sa voix.

- Tu ne m'as pas envoyé de message!

Je me retourne lentement et tombe directement dans le doux regard de Louis. Légèrement intimidé, je rougis et bafouille une réponse incompréhensible, ce qui accentue ma gêne et son amusement.

Me voyant mutique et figé, son regard se fait moins joueur et son sourire plus tendre.

- Hey... tout va bien, ce n'est que moi, souffle-t-il d'une voix qu'il veut apaisante.

La douceur de son ton et son attitude rassurante finissent par me calmer et me faire revenir à moi. Je n'avais certes pas prévu de le revoir si vite, mais c'est plutôt une bonne surprise. Aucune raison d'angoisser donc. C'est du moins ce que j'essaie de me dire pour me convaincre que tout va bien. Je me reprends, acquiesce à ses mots et lui tends un sourire sincère qui fait aussitôt briller ses yeux.

Du coin de l'œil, j'aperçois le regard étonné de Niall jongler entre Louis et moi. Je me décide donc à faire les présentations.

- Niall, voici Louis, le frère de Lottie

- Enchanté, j'ai souvent entendu parler de toi.

- Oh! Vraiment? demande Louis, surpris, en me lançant un regard amusé. J'ai aussi beaucoup entendu parler de toi. Tu es le meilleur ami de chaton!

Étonné, Niall hausse les sourcils et me jette un coup d'œil interrogateur.

- Chaton? répète-t-il, incrédule.

Pour seule réponse, je hausse les épaules. Louis en profite pour prendre mon téléphone posé sur la table. Je le regarde faire, ne comprenant pas ce qu'il fait.

Il ne tarde pas à me le rendre avec un petit sourire en coin.

- Voilà, j'ai ton numéro maintenant, s'exclame-t-il avec un sourire lumineux, comme s'il venait de décrocher le gros lot. Vu que tu ne m'as pas envoyé de message pour me le donner, je l'ai fait moi-même, explique-t-il devant mon air interrogateur.

- Oh! Euh... ouais... désolé... je bafouille en rougissant, mal à l'aise.

- Je commence à te connaître, j'aurais dû me douter que tu n'allais pas oser, souffle-t-il d'une voix douce. Je dois y aller, Zayn et Liam m'attendent dehors.

Il se tourne vers Niall en le saluant de la main.

- Niall, content de t'avoir rencontré.

Il reporte de nouveau son attention sur moi, me faisant une fois de plus rougir. Pourquoi mon corps se sent-il obligé de trahir mes émotions comme ça ? Franchement ?

- À bientôt, Chaton, ajoute-t-il en m'embrassant le front avec douceur.

Je n'ai pas le temps, d'ouvrir la bouche qu'il s'est déjà éloigné vers la sortie.

Niall me regarde toujours avec de grands yeux, aussi choqué que moi de la scène qui vient de se dérouler devant lui.

- Wow! ça sent l'amour dans le coin! s'exclame-t-il en riant accentuant un peu plus mes rougeurs.

Le reste de notre soirée au bar se passe bien même si Niall n'arrête pas de me poser une tonne de questions sur Louis et sur notre relation. Il est pire que Lottie, c'est affligeant ! «Il est à fond sur toi!», «je suis sûr que tu craques pour lui!», «vous allez finir ensemble!», «je pourrais être le témoin à votre mariage?» sont une partie du florilège d'affirmations dont il ne cesse de m'inonder.

Il me connaît mieux que personne, c'est évident qu'il a compris que Louis me plaisait. Il a aussi compris que je ne crois pas en cette relation et encore moins au fait que lui puisse craquer sur moi. Il sait à quel point je manque de confiance en moi. Il essaie donc de m'ouvrir les yeux et, à force de persévérance, je me rends compte qu'effectivement Louis me drague. Mais ça ne peut-être qu'un jeu pour lui, ça ne peut pas être sérieux. Qu'est-ce qu'il pourrait bien me trouver ? Il s'amuse parce qu'il voit que ça me trouble, mais il n'y a rien. Il ne peut rien avoir. Je ne suis que... moi.



***




Nous sommes à présent entrés dans l'hiver, ma saison préférée. C'est le retour des gros pulls douillets, des plaids tout doux et des chocolats chauds en rentrant du travail. La neige va bientôt faire son grand retour. J'aime la regarder tomber, j'aime marcher dehors et entendre le sol craquer sous mes pieds, j'aime faire des batailles de boules de neige avec Niall comme lorsque nous étions enfants.

Mais qui dit hiver... dit Noël et cette période m'est difficile à supporter.

Elle me déchire le cœur.

Cette année, ça fera cinq ans qu'elle est partie. Cinq ans qu'elle m'a laissé seul.

Je me souviens de ce fameux jour comme si c'était hier.



*

Flash-back : 24 décembre 2012




Je me réveille doucement en sentant quelqu'un caresser tendrement ma joue. J'ouvre les yeux et tombe sur le doux visage de ma maman qui me sourit avec douceur.  Elle me dit qu'il est l'heure de me lever et qu'elle m'a préparé un bon petit déjeuner.

Aujourd'hui, c'est le réveillon de Noël. Une journée que nous passons toujours tous les deux. Ma grand-mère a l'habitude de passer le réveillon avec des copines pour ensuite venir déjeuner à la maison le 25. C'est une petite tradition qu'elle tient à garder.

La matinée passe vite. Vers 15h, maman me dit qu'elle va faire les courses pour notre repas de ce soir. Alors que je la vois se diriger vers l'entrée, je me précipite vers elle avant qu'elle parte pour la prendre dans mes bras.

- Je t'aime, maman, je souffle en la serrant de toutes mes forces contre moi.

- Moi aussi je t'aime, mon ange. Très fort. Ne l'oublie jamais, me répond-elle en prenant mon visage entre ses mains. À tout à l'heure, trésor.

Elle m'embrasse le front, ce qui me fait sourire.

Ma mère et moi sommes fusionnels depuis toujours. Ce n'est pas parce que je suis devenu adulte que les choses ont changé. Je lui fais tout le temps des câlins, je lui dis que je l'aime parce que j'estime que c'est important qu'elle le sache.

Notre famille n'est pas très grande. En réalité, nous ne sommes que tous les trois : ma grand-mère, ma mère et moi. Le reste de la famille a tourné le dos à ma mère lorsqu'elle a décidé de me garder plutôt que d'avorter alors qu'elle avait tout juste dix-huit ans. Pour eux, elle allait gâcher sa vie. Quant à mon père, ou plutôt mon géniteur, il a préféré se barrer avec une femme plus jeune que lui après que ma mère ait accouché de moi. Il a profité du fait que ma mère soit à l'hôpital pour faire ses valises et quitter le pays pour partir s'installer aux Caraïbes avec sa nouvelle conquête. Un lâche, voilà ce qu'il est !

Seule ma grand-mère a soutenu sa fille à cette époque. C'est la raison pour laquelle nous ne sommes plus que tous les trois aujourd'hui.

Après son départ, je décide de lui faire une surprise en décorant entièrement la maison. Si d'habitude nous ne prenons pas la peine de faire une jolie table et que nous nous contentons de manger devant la télé, aujourd'hui j'ai envie que cela change. J'ai envie de faire les choses bien et que l'on passe un vrai réveillon avec une vraie ambiance de Noël.

Je fonce dans le grenier et y récupère quelques décorations. Je mets des chants de Noël pour me plonger dans l'ambiance puis commence à préparer notre salon en chantant. J'installe une jolie table, j'y dispose des fleurs et quelques bougies, parce que je sais qu'elle adore ça. Je n'oublie pas de disposer son cadeau dans son assiette. Je suis sûr qu'elle va adorer.

Lorsque j'ai terminé, je suis plutôt content de moi. Je vais ensuite prendre une douche et j'enfile cette fameuse chemise qu'elle adore me voir porter. J'essaie de dompter mes boucles, mets du parfum et descends pour l'attendre.

L'heure tourne, mais elle ne rentre toujours pas. Elle a dû rencontrer quelqu'un et s'est perdue dans une discussion sans fin, ça lui ressemble bien. Elle a tendance à beaucoup parler et ne pas voir l'heure passer, ce qui a le don de me faire râler lorsque je suis avec elle.

18h.

Toujours personne.

Je commence vraiment à m'inquiéter. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé. Je tourne en rond dans le salon en attendant son retour. Je ne comprends pas, ce n'est pas son style de tarder à ce point alors qu'elle sait que je l'attends. Il est vrai qu'elle peut vite perdre la notion du temps quand elle discute avec des amies, mais pas à ce point. Et puis, si elle voit qu'elle traîne trop, elle a l'habitude de m'envoyer un message parce qu'elle sait que je vais me ronger les sangs à me demander ce qu'il se passe. Je tente de l'appeler. Une fois, deux fois, trois fois... je tombe invariablement sur le répondeur. Je lui laisse un message vocal. Je tente les SMS. Pas de réponse.

Plus les minutes passent, plus je sens l'angoisse monter. J'ai mal au ventre, ma gorge se noue, mes mains tremblent autour de mon téléphone. Mon cerveau part dans tous les sens à imaginer mille scénarios possibles, tout aussi terribles les uns que les autres.

Je souffle pour tenter de me calmer. Ça ne sert à rien de me rendre malade, de paniquer. Elle ne va pas tarder à pousser la porte d'entrée avec un immense sourire et s'excuser de s'être perdue dans les rayons de décoration ou de nourriture... oui, ça ne peut être que ça. Elle va bien, elle n'a juste pas vu l'heure, comme ça arrive parfois quand on déambule dans les grands magasins, happés par tout ce qu'ils proposent.

Je tente un nouvel appel, toujours rien. Un nouveau SMS... toujours rien.

J'ai beau essayer de trouver des explications rationnelles à son absence et son silence, ça fait quand même plusieurs heures qu'elle est partie et ce n'est pas normal qu'elle ne soit pas déjà rentrée.

Il se passe quelque chose.

L'angoisse qui écrase mon cœur me le fait comprendre.

Je joue nerveusement avec mes mains et regarde mon téléphone toutes les cinq secondes, espérant enfin un appel ou un message de sa part. Elle va m'entendre quand elle va rentrer. À quoi ça sert d'avoir un portable si on ne répond pas, bordel ?

Perdu dans mes pensées, je sursaute quand mon téléphone sonne. Je regarde l'écran avec espoir, mais il retombe comme un soufflet.

Numéro inconnu.

Bizarre.

- Allô?
- Oui, bonjour. Vous êtes bien Harry Styles? interroge une voix que je ne connais pas.
- Oui, c'est moi...

Je me demande qui peut bien être l'homme qui m'appelle. Le soir du réveillon en plus...

- Je suis le Docteur Mils de l'hôpital de Londres. Votre mère a été emmenée ici il y a une heure.
- Oh mon dieu! Dites-moi qu'elle va bien! je réponds, paniqué.
- Votre mère a eu un grave accident de voiture. Un camion a foncé sur sa voiture. Le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule. Elle a été admise ici en urgence dans un état critique. Nous avons fait tout ce que nous avons pu... je suis désolé, monsieur Styles. Votre mère n'a malheureusement pas survécu à un tel choc.
- Q-quoi? Non... non, vous mentez! Non! Non... ce n'est pas possible...

J'ai l'impression d'avoir reçu un coup de poignard en plein cœur, que le sol s'ouvre sous mes pieds. C'est un mauvais rêve... ce n'est pas possible autrement.

-Je suis vraiment désolé, monsieur. Toutes mes condoléances...

Je ne le laisse pas dire un mot de plus et raccroche, complètement sonné.

C'est impossible !

Ma mère ne peut pas être morte. Je refuse de le croire. Il ment ! Je suis sûr qu'il ment ! C'est une mauvaise blague ! Maman va revenir ! Elle va arriver d'ici quelques minutes et me dire que c'était pour rire, n'est-ce pas ? 

Anéanti, je me laisse glisser sur le sol du salon. Ce n'est pas possible... pas ma maman ! Mon corps tremble et mes larmes inondent mes joues.

- MAMAN! je hurle à pleins poumons.

Mes sanglots me secouent, ma respiration se fait plus heurtée, j'ai l'impression d'étouffer. D'étouffer sous le poids de la douleur qui enserre chacun de mes organes. L'angoisse, la panique, la tristesse pure me broient l'estomac. Je veux disparaître à cet instant, pour ne plus rien ressentir. Je veux les bras de maman !

- MAMAN! REVIENS! JE T'EN SUPPLIE! je continue de crier, complètement déchiré.

Elle est partie. Elle m'a abandonné. Elle m'a laissé tout seul.

Maman...

Incapable de bouger ni de me relever, je reste là, recroquevillé sur le sol. Je pleure, je hurle, j'évacue ma colère et ma tristesse... je dois alerter tous les voisins, mais je m'en fous. Je veux qu'elle revienne. Elle ne peut pas m'abandonner ! Elle n'a pas le droit ! Pas elle ! Pas la personne la plus importante dans ma vie... non...

- Maman... je sanglote, complètement brisé.

Les heures tournent. Je ne bouge pas. Roulé en boule dans un coin du salon, je ne fais que pleurer. Je n'arrive pas à me calmer. Je devrais appeler Mamie ou Niall, mais non. Je veux rester seul.

J'ai besoin de rester seul.

Je ne veux voir personne.

Avec le peu de force qu'il me reste, je me relève. J'essaie de faire un pas, mais je tangue méchamment. Je me rattrape au mur derrière moi pour ne pas tomber. J'éteins les bougies sur la table, le cœur si serré qu'il me donne la sensation qu'il va se briser pour de bon.

Elle n'a même pas vu ma surprise...

Je monte difficilement à l'étage puis me dirige vers sa chambre. Je prends le premier pull que je trouve dans son armoire et m'allonge en boule sur son lit. Je sens son odeur sur son vêtement et repense à toutes les fois où j'ai dormi avec elle dans ce lit.

Lorsque, enfant, je faisais des cauchemars. Lorsque j'étais triste à cause des garçons qui m'insultaient à cause de mon orientation sexuelle...

Ma mère passait ses nuits à me réconforter et à me dire que j'étais un garçon merveilleux, que je n'avais pas à changer pour les autres, qu'être gay n'était pas une honte parce qu'aimer un homme ou une femme, c'est la même chose, c'est de l'amour et qu'il n'y a rien de plus beau.

Je serre son pull fort contre mon cœur en pleurant. Ma maman a toujours été la personne la plus importante de ma vie, mon soutien permanent... je ne m'imagine pas vivre sans elle. C'est impossible, n'y arriverai pas.

La fatigue commence à me gagner, la violence de mes sentiments m'a épuisé. Je sanglote encore en sentant son pull et je finis par m'endormir, le cœur déchiré.



*

Fin du Flash-back



Le lendemain, ma grand-mère m'a retrouvé dans le lit de ma mère, les yeux complètement éclatés par les larmes et le cœur en morceau. Au début, elle n'a pas compris pourquoi maman n'était pas là ni pourquoi j'étais si brisé, mais lorsque je lui ai dit ce qu'il s'était passé la veille, lorsque je lui ai appris le décès de sa fille unique, elle s'est effondrée à son tour. Elle m'a pris dans ses bras et nous avons pleuré ensemble pendant ce qui m'a semblé être des heures, dans le lit de ma mère, avec l'odeur de son parfum qui embaumait la pièce.

Plus tard dans la journée, elle a appelé Niall, car elle a senti que j'avais besoin de lui. Il est venu tout de suite et ne m'a pas lâché pendant des jours. Après ce drame, Mamie est venue vivre avec moi. Elle a pris soin de moi comme elle a pu. On s'est soutenu et on a pris soin l'un de l'autre pendant des années, jusqu'à ce qu'elle me quitte à son tour, deux ans plus tard, suite à un arrêt cardiaque.

Depuis lors, je n'ai plus de famille, mis à part un père absent depuis ma naissance qui n'est jamais revenu. Heureusement, j'ai toujours Niall et j'ai rencontré Lottie qui fait partie de ma vie à présent, ainsi que sa famille qui me considère un peu comme l'un des leurs désormais. Je suis chanceux de les avoir. Sans eux, je n'aurais pas tenu après la disparition de ma grand-mère.

Depuis, je n'arrive plus à fêter Noël. Je suis toujours seul le soir du réveillon parce que j'en éprouve le besoin puis, le jour de Noël, Niall vient à la maison tôt le matin pour me préparer un bon petit déjeuner et me prendre dans ses bras dans lesquels je peux pleurer tout mon saoul sans avoir peur d'être jugé et en me sentant soutenu. Nous partons ensuite manger le repas de Noël chez les Tomlinson. Les enfants crient et courent partout, ils déballent tous leurs cadeaux, surexcités puis nous mangeons un bon repas préparé par Jay. Nous rions tous ensemble... comme une vraie famille.

C'est ça, finalement, Noël.

C'est être entouré par des gens qu'on aime.

Ils prennent soin de moi avec tellement de gentillesse. Jay dispose toujours deux bougies près de moi, sur la table, pour me rappeler que maman et mamie sont là, qu'elles veillent sur moi.

La joie n'est pas vraiment au rendez-vous, mais être entouré me réchauffe le cœur.

Grâce à eux, je ne suis plus seul





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Hello guys.


Voilà le 4ème chapitre de your hand entièrement corrigé et amélioré.

J'espère que cette nouvelle version de l'histoire vous plaît toujours! Khalie et moi y passons bcp de temps. désolé pour cette longue attente entre chaque chapitre mais comme je vous l'ai dit, nous y passons beaucoup de temps et nous avons toutes les 2 des choses à faire à côté !


All the love
💙💚

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