Chapitre 26.5 (lemon)

PDV Omniscient

Maintenant la rouge collée contre le mur, Nagisa lécha de nouveau son cou, la faisant longuement gémir. Le bleu sourit en comprenant qu'il venait de trouver le point faible de sa compagne. Il s'y attarda donc longuement, multipliant les baisers, les coups de langues et quelques fois les mordillements, la faisait gémir presque sans discontinuer. Il y laissa même quelques suçons mais il fut rapidement stoppé par le pull que Saori portait.

Il alla directement agripper le bas du vêtement mais la rouge se figea net et posa aussitôt ses mains sur les siennes.

"Kyukate ? Fit Nagisa d'une voix légèrement rauque.

- P-Pas encore..."

La jeune fille était devenue aussi rouge que ses boucles indisciplinées. Curieux, le bleu dégagea doucement une de ses mains et la passa sous le pull. Elle n'eut pas le temps de protester car le contact entre sa peau et la main de Nagisa la fit soupirer. Sa main monta doucement, arrachant des frissons à Saori, qui se mordit la lèvre, se maudissant pour se mettre dans un tel état juste parce qu'il touchait sa peau. La main libre du jeune homme alla saisir ses poignets pour les maintenir au-dessus de sa tête, la laissant complètement à sa merci.

A force de monter, la main du bleu rencontra sa poitrine dénudée et il comprit alors pourquoi elle rechignait à retirer ce pull tout de suite. Il écrasa ses lèvres contre celles de sa copine et entama un ballet sensuel avec sa langue, pendant que sa main titillait doucement un de ses tétons. Elle lâchait des gémissements étouffés par le baiser.

"Je pense qu'on sera mieux dans la chambre.", susurra Nagisa, la voix rauque et les yeux noirs de désir, après avoir rompu le baiser.

Pour toute réponse, elle enroula ses jambes autour de la taille de son copain et scella de nouveau leurs lèvres, forçant l'accès à la bouche de Nagisa. Il lâcha ses mains, qui se calèrent aussitôt dans sa nuque, tandis que les siennes passèrent dans le bas du dos de la rouge pour la soutenir. Il la transporta ainsi jusqu'à l'étage, s'étonnant de sa légèreté (à moins que ce ne soit lui qui était devenu plus fort, l'histoire ne le disait pas). Une fois dans la chambre, il l'allongea sur le lit avec toute la douceur qui lui était propre. Il s'installa alors de sorte à la surplomber.

"Je peux ? Souffla-t-il en désignant son legging.

- Seulement si toi aussi, répondit Saori, le regard brillant de désir.

- Ok Kyukate."

Il l'embrassa brièvement avant de la débarrasser de son vêtement, aidée par la jeune fille. Les mains libres, elle déboucla la ceinture du bleu et lui retira rapidement son pantalon. Les deux habits furent aussitôt jetés on-ne-sait-où dans la pièce.

Nagisa se baissa et commença à tracer une ligne de baisers papillons en partant d'une des chevilles de Saori. Une de ses mains remontait doucement sur l'autre, la frôlant parfois à peine. Saori relâcha sa tête en arrière, gémissant à la fois de plaisir et de frustration. Elle saisit de ses deux mains la tête du bleu, qui s'arrêta aussitôt.

"P'tit schtroumpf ! râla Saori.

- Je te l'ai dit Kyukate, je vais te faire regretter de m'avoir excité comme ça. Mais sache que je ne ferai rien que tu ne voudras pas, donc n'hésite pas à m'arrêter à n'importe quel moment si tu veux qu'on se stoppe.

- J't'aurais pas chauffé si j'avais pas eu envie triple idiot ! »

Riant légèrement, il reprit ses baisers, montant un peu plus vite cette fois-ci. Plus il remontait et plus Saori gémissait, sa respiration se faisant chaque seconde plus rapide. Il décida de cesser momentanément sa douce torture pour aller s'occuper de son intimité, qui était déjà bien mouillée à travers son sous-vêtement.

Il leva la tête, cherchant son accord, et Saori hocha vigoureusement la tête, impatiente. Elle avait chaud, très chaud, et Nagisa lui procurait un tel plaisir que son bas-ventre la faisait souffrir. Le bleu lui retira donc rapidement sa culotte et elle envoya son pull voler à travers la pièce. Elle regarda ensuite son copain, suppliante. Comprenant sa demande, il retira lui aussi son haut qui finit ailleurs dans la chambre.

Saori rougit en voyant le torse de Nagisa. Il était musclé, un peu mais pas trop, et la jeune fille s'empressa de tracer du bout des doigts les abdos légèrement apparents.

"Tu t'attendais sûrement à mieux... murmura Nagisa.

- Non, c'est parfait...", souffla la rouge. "Tout est parfait chez toi."

Rougissant, il déposa un baiser sur ses lèvres avant de la contempler un instant. Il la trouvait magnifique, parfaite. Ses cheveux doux étaient parfaits, ses lèvres pulpeuses étaient parfaites, son corps était parfait, sa voix, son rire... tout en elle était parfait selon lui.

Surprenant son inspection, elle rougit jusqu'aux oreilles et pressa Nagisa. Ce dernier sourit légèrement devant son impatience et commença alors à s'occuper de la poitrine de Saori. Pendant qu'une main jouait avec le téton d'un sein, les lèvres du bleu tétait l'autre, l'embrassait, le suçotait. Il fit cela pendant quelques minutes, alternant entre les deux seins et faisant gémir toujours plus fort celle qu'il aimait.

Tout en continuant à s'occuper d'un sein avec ses lèvres, la main autrefois occupée à titiller l'autre descendit doucement, effleurant les courbes de la rouge jusqu'à atteindre l'intimité de Saori, qui sursauta en lâchant un petit cri. Nagisa y entama de douces caresses, la faisant gémir si fort qu'on aurait pu croire qu'elle criait.

"Bordel Nagisa, bouge...", gémit Saori.

Pour l'embêter, il arrêta tout mouvement et elle grogna d'exaspération.

"Me cherche pas p'tit schtroumpf.", menaça la rouge en baissant une de ses mains.

Elle massa doucement la bosse proéminente du bleu, qui lâcha un grognement de plaisir. Il entra un doigt en elle, la faisant sursauter et, de ce fait, stopper ses mouvements. Il commença de légers va-et-viens et elle commença à pousser des gémissements forts. Elle ondula son bassin pour lui montrer son impatience et il écrasa ses lèvres sur les siennes au moment où il insérait un deuxième doigt, la faisant crier.

Il reprit ses lents mouvements tout en entraînant sa langue dans un ballet torride. De nouveau, elle ondula contre lui, contre cette bosse qu'elle sentait contre sa cuisse, pour le presser d'accélérer ses mouvements. Il exécuta la muette mais non moins impérieuse demande de Saori et elle commença à crier de plus en plus fort sous les va-et-vient très rapides du bleu. Il voulait la faire jouir avant même qu'il ne soit en elle, et il devait le faire vite car chacun de ses gémissements ne faisait que l'exciter davantage.

"Princesse ?", ronronna-t-il d'une voix rauque.

En guise de réponse, elle se cambra sous le plaisir qu'elle ressentait, faisant la misère aux draps qu'elle serrait de toutes ses forces. Le plaisir la monopolisait totalement et ses cris de plus en plus aiguës indiquèrent à Nagisa qu'elle se rapprochait du point de non-retour. Il accéléra d'autant plus ses mouvements et il ne fallut que quelques secondes supplémentaires pour que Saori crie son prénom à s'en arracher la gorge, le dos cambré à l'extrême et les mains serrant tant le drap qu'elles auraient pu y imprimer leurs marques.

Pour prolonger son orgasme, il continua de lents mouvements en elle jusqu'à ce que son corps se relâche et qu'elle ne se laisse retomber en étoile de mer sur le matelas. Sa respiration était courte, elle tremblait encore du plaisir qu'elle venait de ressentir et elle était rouge et transpirante. Pourtant, Nagisa ne la trouvait que plus belle encore, parce que c'était lui qui la mettait dans cet état, lui et lui seul.

Il retira doucement ses doigts, lui laissant reprendre son souffle. Il les porta à sa bouche pour goûter au liquide de sa belle et trouva que le goût légèrement sucré et acidulé lui correspondait totalement.

Saori prit de longues secondes avant de rouvrir les yeux. La vision que le bleu lui offrit alors l'excita aussitôt. Son regard d'ordinaire si clair était assombri par le désir, ses joues étaient rouges et il se mordait la lèvre inférieure pour se retenir de lui sauter dessus. Elle baissa légèrement le regard et son bas-ventre s'enflamma davantage lorsqu'elle vit la bosse plus grosse que jamais dans le boxer de Nagisa. Elle avait un peu peur, puisque c'était sa première fois, amnésique ou non, mais le désir prit sans peine le dessus.

"Ça va ? lui souffla Nagisa.

- O... Oui.", soupira Saori.

Elle se redressa pour voler un bref baiser à son amoureux.

"Et si on s'occupait de toi maintenant ?

- Tu... tu veux... me faire une... balbutia le bleu, peu certain de comprendre.

- Une fellation ? Euh... j'pensais pas à ça mais si tu veux...

- La prochaine fois ? Je veux vraiment te faire plaisir à toi cette fois-ci.

- D'accord. Mais euh... vas-y doucement. Je... c'est ma première fois. Enfin je crois."

Il hocha la tête et alla récupérer un préservatif dans le tiroir qu'il y avait de son côté. Saori fit des yeux ronds en voyant le petit objet, se demandant depuis quand il avait ça.

"Après samedi, j'ai acheté le nécessaire au cas où je déraillerais encore... avoua Nagisa, tout rouge, en revenant près d'elle.

- Moi ça m'plait quand tu dérailles.", lui susurra-t-elle, un sourire séducteur collé aux lèvres.

Le bleu déglutit et s'empressa de retirer son dernier vêtement et de mettre la protection. Saori écarta les jambes et il se mit en position.

"Prête ?"

Elle acquiesça et il s'introduit lentement en elle. Quelque chose se déchira, leur confirmant que c'était effectivement sa première fois, et elle se crispa aussitôt, paralysée par la douleur. Nagisa ne bougea donc pas, attendant son signal. Etant sa première fois aussi, il espérait pouvoir lui donner assez de plaisir, pouvoir lui faire atteindre une deuxième fois le septième ciel, avant de venir à son tour.

Une ou deux minutes après, le corps de la rouge se détendit un peu et elle hocha la tête. Le bleu commença donc à se mouvoir en elle, lentement d'abord pour qu'elle s'y habitue. La douleur laissa rapidement place au plaisir et elle commença de nouveau à gémir.

"Plus...", soupira-t-elle.

Nagisa accéléra ses mouvements, se concentrant sur sa partenaire plutôt que sur son propre désir, au risque de venir tout de suite. Très vite, ses gémissements furent remplacés par des cris de plaisir, où le prénom du bleu se faisait de plus en plus entendre. Il la pilonna de plus en plus vite, mais toujours paradoxalement avec cette douceur qui était propre à Nagisa, un mélange entre sauvage et doux qui faisait visiblement beaucoup d'effet à Saori.

Sentant qu'il allait arriver à terme, il alla taquiner son clitoris avec une de ses mains afin de la précipiter le plus vite possible au septième ciel. Ses cris étaient chaque fois plus brefs et plus nombreux, et lui-même lâchait des gémissements rauques. Faire tant d'effets à sa chère et tendre ne l'excitait que davantage.

Rapidement, les cris de Saori devinrent plus aiguës, montant crescendo en volume sonore. Elle était sur le point de venir, il le sentait. Ses lèvres plongèrent dans le cou de la rouge, l'embrassant, le léchant. Il ne fallut que quelques secondes pour que la jeune fille se laisse une nouvelle fois aller à l'orgasme, infiniment plus dévastateur que le précédent cette fois-ci. Son dos se cambra à un angle inhumain et elle cria son nom encore plus fort que tous ses cris précédents, alors que ses ongles griffaient le dos de Nagisa, qui éjacula aussitôt dans la protection.

Il resta un moment en elle, le temps que tous deux retrouvent une respiration assez correcte. Les deux musiciens s'étreignaient avec douceur, le nez dans le cou de l'autre, profitant simplement de cet instant calme. Puis Nagisa se retira et alla jeter la protection. Il revint ensuite dans le le lit et ils se glissèrent sous les couvertures.

"Je sens que je vais te faire dérailler souvent, souffla Saori.

- Pas trop non plus j'espère...

- Pourquoi pas ? J'arrive pas à croire que je dis ça, mais si c'est comme ça quand tu domines, j'veux pas être dominante."

En réponse, le bleu rougit jusqu'aux oreilles, faisant rire légèrement sa compagne qui déposa un baiser sur ses lèvres.

"Tu es sûre ? Ce n'est pas trop ton genre pourtant... je veux dire, que ce soit avant ou depuis ton réveil, c'est toi qui mène la danse un peu.

- Avec toi, dans ce genre de moments, je crois que je préfère te laisser les rênes. Et puis, on aura qu'à échanger de temps en temps, pour voir.

- Tu parles de ça tellement naturellement...

- Parce que je suis avec toi. Et ça, ça change tout."

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