ᴅʀᴀᴄᴏ.

Il avait passé plus d'une demi heure dans son lit à rêvasser. Ce lit, certes inconfortable, était malgré tout bien trop chaud pour le quitter sitôt. D'un bâillement disgracieux, le jeune Malfoy décida qu'il était temps de sortir du lit.

Cela faisait plus d'une semaine qu'il ne donnait plus signe de vie à ses parents. Ceux-ci, ne cessaient de lui envoyer des lettres, mais l'héritier n'y prenait pas attention. Il ne voulait parler à personne. Ses amis, habituellement froids avaient décidés, sous l'exigence de son père, de s'intéresser à lui. Il en avait cure. Même Severus n'avait réussis à lui faire ouvrir la bouche.

Depuis que son parrain avait trouvé l'amour de sa vie, il l'avait complètement délaisser. Draco était certain que son père était derrière le soudain intérêt de la chauve-souris. L'aristocrate était persuadé que Potty n'aimait pas Snape et qu'il faisait tout pour le faire souffrir. Il avait bien tenté de prouver mainte et mainte fois au maître de potion qu'il se fourvoyait, sans succès. Quand on parrain aimait, c'était toujours sincère. Le serpentard ressentit un profond sentiment de pitié pour son parrain qui n'avait rien demandé.

C'était en faisant sa toilette que le Serpentard ne prenait pas attention à ses camarades de chambre. C'était sa routine depuis une semaine, il ne parlait plus, mangait peu et évitait tout contact avec les autres. Même ennuyer le trio d'or n'était plus un passe-temps auquel il voulait continuer. C'était impossible pour lui de regarder la personne qu'il aimait dans les yeux et se dire encore et encore que jamais il ne serait à lui. C'était une constatation qui le brise un peu chaque jour. Cependant c'était compréhensible. Draco n'avait jamais pris soin du survivant lors de ses années passées, il se moquait de lui constamment et ne prenait pas attention aux sentiments du brun.

Alors qu'il entrait dans la grande salle, qu'il se rendit compte qu'aujourd'hui il y avait une sortie à préau-lard de prévue. Peut-être que cette sortie lui fera oublier ses soucis quotidiens. Alors qu'il déjeunait en silence, ses amis le rejoignaient sans un mot de plus. Le blond en est ravi et continue de déjeuner. Alors que le professeur Mac Gonagal rassemblait les élèves, Draco était près des serpentard.

La route fut rapide, d'ailleurs, le serpentard se dirige vers une pub pour pouvoir se désaltérer. C'est alors qu'il croise Harry accompagné de ses deux acolytes de toujours, Draco soupire avant de porter son attention sur les gens du pub. Il en avait marre de le voir, guillerette alors que lui, souffrait. C'est alors qu'il s'assit à une table pour boire une bière aux beurres que Blaise arrive près de lui et soupire.

— Qu'est-ce que tu as ? Demande Blaise curieux.
— Rien. Dit le blond en grognant.
— Enfin, j'entends le joli son de ta voix.
— Ferme-la.

Alors que Blaise continuait à le sermonné sur son manque de réaction, Draco regarde distraitement les sorciers rentrer. Il fixe béatement un homme qui venait à peine de poser le pied dans le pub. Il était impressionné par tant de pouvoir, de charisme. Il était grand, plus grand que Draco. Il a les cheveux d'ébène ébouriffés, une mâchoire carrée avec une barbe de trois jours. Un nez bien droit des yeux vert profond. Une stature imposante sans trop être importante. Une veste chaude qui cache des vêtements classiques.

Le blond continue à fixer l'inconnu sans décrocher son regard alors que celui-ci s'approche du bar.

Draco ne suivait plus la conversation qu'il avait avec Blaise, il était obnubilé par cet inconnu. D'ailleurs celui-ci, avait sûrement remarqué les regards que le blond lui portait se tournant d'un air curieux. Blaise sourit grandement en voyant que les deux hommes se bouffaient du regard.

— Oh je vois. Je vais te laisser dans ta contemplation alors.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Blaise se lève et part en direction de la porte d'entrée.
Draco ne fait même pas attention à son ami et sirote son verre tandis que l'inconnu, le fixait sans sourciller. C'est alors que plusieurs minutes passèrent sans que l'un d'eux fasse le premier pas. L'adulte commençait à s'impatienter et fus un signe de tête à Draco, lui faisant comprendre de venir près de lui. Le blond eut une teinte rosée et laisse son verre vide sur la table avant de se redresser. Une fois proche de l'inconnu, Draco s'assit à ses côtés ne voulant qu'une seule chose, les bras de l'homme.

— Pourquoi m'avez-vous fait signe de venir près de vous ? Entame Draco, curieux.
— Parce que j'ai clairement envie de vous. Annonce l'inconnu avec une voix rauque, profonde.

Le son de la voix de cet homme procure à Draco, un sentiment confortable. Comme s'il savait qu'il pouvait faire confiance à cet homme, qu'il n'a pourtant jamais vus.

— Je... Je m'appelle Draco.
— Aloïs. Dit-il en murmurant.

Draco frissonnait à l'entente de son prénom. Draco trouvait que son prénom était magnifique, il l'adorait. Aloïs passe un bras autour des hanches de Draco et viens le coller contre lui, tout en terminant son verre en une gorgée.

— Arrête-moi. Défie Aloïs en gardant Draco contre lui.
— Pourquoi ? Dit-il la voix légèrement tremblante.
— Car je risque de t'emmener dans ma chambre et de te faire découvrir la nuit la plus fantastique de ta vie. Déclare l'adulte en chuchotant au creux de l'oreille de l'adolescent.

Draco frémis et mord sa lèvre inférieure. Il voulait goûter à l'interdit, cet inconnu est sans doute le seul qui suscite en Draco une excitation sans pareille. Le blond voulait le noiraud, il le voulait alors il va l'avoir.

Draco niche son visage dans le creux chaud du coup d'Aloïs et soupire d'aise. Le plus vieux grogne, paye la note pour les deux et transplanes tous les deux dans la chambre du plus vieux. Aloïs voyageait beaucoup alors il dormait bien souvent au chaudron baveur quand il était à Londres. Exceptionnellement, Aloïs dormait en ce moment aux Trois balais qui faisaient également office d'auberge, son travail lui demandait de beaucoup voyager.

Alors que les deux garçons étaient dans la chambre de l'auberge, Aloïs saisit les fesses de Draco. En le soulevant, le blond embrasse fougueusement l'adulte qui grogne de plaisir. Pour Draco, c'était la première fois qu'il ressent ça. Il appréciait les larges mains de l'inconnu serrant ses fesses à mesure qu'ils s'approchaient du lit. D'un informulé et sans baguette, Aloïs fit disparaître leurs vêtements et se retrouve peau contre peau. La chaleur de leurs corps leur procure un bien fou. Draco était aux anges.

L'adulte couche le blond sur le lit et continue de l'embrasser. Manque de souffle, ils séparent leurs lèvres. Aloïs profite alors de cette occasion pour s'attaquer à la mâchoire de Draco tout en caressant doucement du bout des doigts son torse. Alors que Draco pousse des soupirs de bien-être ainsi que de fin gémissement, Aloïs descend ses baisers le long du cou du plus jeune. Ses épaules, son torse jusqu'à son ventre, l'adulte ne manque aucune parcelle du corps du plus jeune. Il savoure, déguste la peau laiteuse et imberbe du blond. L'odeur de savon et de pin fit frissonner Aloïs, il adorait cette odeur.

C'est en arrivant au nombril du blond qu'il le mordille soudainement, faisant arquer son dos, dû au plaisir ressenti. Le noiraud pouffe légèrement et passe sa langue sur son nombril pour venir ensuite taquiner son bas-ventre. Un feu se repend alors au creux des reins de Draco, les rougeurs sur son visage et la respiration haletante étaient signe qu'il appréciait grandement les attouchements du plus vieux. D'une voix plaintive mais remplie de désir, Draco essayait de lui communiquer quelque chose, cependant le plus vieux en avait rien à faire. Il voulait continuer à le faire languir jusqu'à ce qu'il explose.

En s'arrêtant de descendre plus bas, Aloïs souffle sur le membre tendu de son amant avant d'embrasser le gland gonflé. Draco était littéralement dans un autre monde, il ne voulait qu'une seule chose à ce moment précis, que l'adulte prenne sa verge dans sa bouche. Aloïs remonte soudainement, venant sceller leurs lèvres entre elles. Le membre tendu du noiraud touchait celui du blond, faisant gémir les deux hommes. Ils se frottaient l'un contre l'autre tandis qu'ils s'embrassaient à en perdre haleine. Draco gémis de plus en plus, l'esprit embrumé par toutes ses sensations exquises, il savait qu'il allait bientôt exploser. Alors d'un élan de courage, il prononce quelques mots, qui sonne comme une supplication aux oreilles d'Aloïs.

— P... Prends-moi. S'il te plaît, prends-moi. Dit-il en stoppant quelques secondes le baiser.

En prononçant ses mots, Draco avait fermé les yeux, il était bien trop gêné pour cela. Aloïs ricane légèrement et soulève les hanches de Draco, qui viennent directement s'enrouler autour de la taille du noiraud. Alors qu'ils s'embrassaient encore, le membre d'Aloïs vient caresser l'anneau de chair de Draco qui d'ailleurs, celui-ci trépigne d'impatience.

En forçant doucement l'entrée, Aloïs mord violemment sa lèvre inférieure, il adorait cette sensation. Alors que le noiraud embrasse la nuque de Draco pour se détendre, celui-ci pousse un gémissement de douleur. Il était tellement excité, que son anneau de chair se rétracte tout seul, accueillant le gland d'Aloïs avec plaisir. En rejetant sa tête en arrière, Draco gémit de plus en plus de bonheur, il aimait ça, cette sensation de se faire prendre. Alors que les mouvements de vas et viens s'entame petit à petit, Draco n'hésite pas à onduler son bassin pour avoir beaucoup plus de sensation. Les légères larmes d'impatience perlent aux coins des yeux de Draco et commencent à geindre.

— Plus... S'il te plaît... Plus...
— Avec plaisir petit ange. Dit-il d'une voix profonde.

Le plus vieux aimait ça, il aimait lui faire du bien. En insistant sous les coups butoirs, Alois observe le visage du blond se crisper d'extase. En mordant sa lèvre inférieure, il décide de prendre le membre du blond pour lui procurer de plaisir. En effet, la réaction de Draco se fait vite ressentir car son anneau de chair se rétracte légèrement, créant chez Alois un grognement de plaisir.

Il était chaud, humide et totalement à l'étroit entre les chairs du blond. C'est en gardant un rythme soutenu, que ses coups butoirs atteignent la boule de nerfs du blond. Celui-ci crie de plaisir, courbant son dos, créant chez lui un tournis de pur bonheur. Les larmes de plaisir coulent de plus en plus et les pensées du blond se font de plus en plus crues. Son bas-ventre était en feu et son membre serrer dans la main chaude du noiraud fit perdre toute conscience à Draco. C'était la meilleure partie de jambe en l'air qu'il n'a jamais eue.

Au bout de plusieurs heures à atteindre chacun l'apothéose, à recommencer à s'envoyer en l'air, les deux jeunes hommes profitent de la chaleur du lit pour essayer de reprendre un minimum contenance. C'était la première fois qu'Alois ressentait ça. Toujours dans les chairs de Draco, le noiraud décide de s'extraire, il l'avait rempli plusieurs fois et il se doit maintenant de partir. Cependant lorsqu'il allait se retirer, le blond prend le noiraud dans ses bras et grogne.

— Reste en moi ... S'il te plaît.. C'est tellement bon...
— D'accord..

Le noiraud avait décidé de garder le blond dans ses bras jusqu'à ce que celui-ci s'endorme, il ne pouvait pas lui refuser cela. Surtout que pour Alois, cette partie de jambe en l'air avait éveillé l'envie de prendre soin de Draco. Son travail posait problème, il allait partir. Il devait partir. En inspirant, il caresse distraitement le dos de Draco tandis que lui soupire d'aise. Le visage du blond dans son cou, il sent sa respiration se calmer jusqu'à ce qu'il devine qu'il s'était endormis.

Alois restait plus de deux heures dans cette position, toujours au fond de l'anneau de chair de Draco, embrassant doucement son épaule. Cependant il ne pouvait pas rester encore longtemps, alors lentement, il se retire du blond en grognant de plaisir. Le sperme accumulé au fond de Draco sorti lentement tandis que celui-ci geint de bonheur. Il était le seul à le rendre aussi excité, c'était la première fois qu'il ressentait une telle envie. En embrassant doucement son front, Alois se lève, s'habille et part de la chambre. Il prévient de ne pas réveiller le blond et paye sa chambre avant de partir du petit village de pré au lard sans un regard derrière lui. C'est en se réveillant au matin, que Draco se rend compte qu'il est seul.

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