Chapitre 77
Saint est rentré à la maison hier soir,
Et maintenant qu'il est hors de danger,
Vous n'imaginez pas a quel point je suis heureuse,
Mon petit frère est hors de danger à présent.
Par précaution le médecin veut qu'il se repose pendant une semaine,
Ensuite il pourra reprendre ses activités normales,
C'est à dire recommencer à être comme avant.
Il est tout excité à l'idée de retourner à l'école,
Et maman est en négociation avec eux,
Car il a manqué pas mal de trucs.
Mais grâce à Jelena,
Il va pouvoir reprendre normalement.
Elle lui photocopiait les cours, les exercices et les corrigés,
Et elle venait au moins une fois par semaine travailler avec lui,
Résultat il est pratiquement à niveau.
Même le professeur de maison avec qui il n'a fait que quelques jours,
A assuré qu'il avait toujours le rythme normal.
C'est génial,
En plus maintenant j'ai mon permis,
Alors on pourra aller au lycée ensemble.
Sinon aujourd'hui je me suis levée à neuf heures,
Et apparemment j'étais la première debout.
C'est les vacances,
Mais je n'arrive pas à bien dormir à cause de Mia,
Car tout peut arriver à n'importe quel moment,
Et je dois rester à l'écoute à tout moment si elle a besoin de parler.
D'ailleurs plus tard dans la journée Ayden me rejoins,
Et avec lui on va retrouver King et Mia un petit peu,
Histoire de lui changer les idées ne serait-ce que quelques minutes.
Normalement maman était censée passer chez les Baldwin hier soir,
Mais elle est rentrée plutôt tard alors j'étais déjà couchée,
Donc on n'a pas eu le temps d'en parler.
On le fera tout à l'heure.
Je suis allée dans la cuisine,
Et Whitney était la.
J'étais surprise de voir qu'elle était très active,
Et elle était même aide d'une dame que je ne connaissais pas.
Moi : oh Bonjour Whitney, je ne savais pas que tu serais là si tôt.
Whitney : ce n'était pas prévu, mais ton père m'a appelé hier soir afin que je puisse venir à sept heures ce matin, sans réveiller personne.
Moi : papa ? C'est bizarre...tu es sûre qu'il ne parlait pas de chez lui ?
Elle secouait la tête.
Whitney : non, il a bien précisé que je devais venir ici.
Il y avait pleins de trucs,
Des fruits, dû pains, du fromage, des charcuteries.
Vraiment beaucoup de truc.
Étrange...
Whitney : j'ai dressé la table pour le petit déjeuner sur le patio...j'espère que ça va plaire j'ai fais de mon mieux.
Moi : oh euh d'accord, merci.
Je suis repassé dans le hall,
Et j'ai entendu la porte s'ouvrir,
C'était Saint et...mon père.
Mais...
Saint : oh t'es déjà réveillée. Maman dort encore?
Moi : uh oui mais...t'es pas censé être en train de dormir toi ?
Papa : bonjour princesse.
Moi : bonjour papa.
Saint : si, mais je me suis levée super tôt et j'ai appelé papa parce que j'avais envi de faire une surprise à maman et on a décidé d'organiser un petit brunch ce matin, alors il est venu me chercher. T'inquiète pas je suis resté assis dans la voiture, papa peut confirmer.
Papa : c'est exacte. J'ai demandé à Whitney de trouver quelqu'un pour l'aider en cuisine avant que ta mère ne se lève. On est allé acheter des fleurs, et si vous êtes d'accord je voudrais beaucoup partager ce brunch avec vous et votre mère.
Saint : bien sûre qu'on est d'accord, et je suis sûre que maman sera d'accord. En plus c'est aussi pour la remercier de s'être occupée de moi à temps pleins, au point d'arrêter de travailler complètement pendant des mois.
Moi : c'est maman, elle ferait n'importe quoi pour nous.
Saint : je sais. Et je sais que toi aussi papa, c'est juste que tu sais pas t'y prendre...
Papa : mais je vais faire plus d'efforts les enfants, je vous le promet. Je vais essayer d'être meilleur.
Saint : et maman ? Est-ce que tu vas te remettre avec elle ?
Papa : j'aimerais bien...parce que j'aime beaucoup votre maman. Je l'aime de tout mon coeur, si seulement vous saviez. Mais parfois j'ai peur, parce que je sais que je peux faire une connerie à tout moment et la perdre pour toujours. Ensuite quand j'y repense, je me dis que je ne veux être avec personne d'autre que la femme à qui appartient mon coeur. Alors si vous êtes d'accord, j'aimerais avoir votre bénédiction avant de...de me remettre officiellement avec elle.
Je souriais.
Moi : alors vous vous remettez ensemble ? C'est génial papa !
Saint : moi je suis d'accord, mais seulement si tu promet de ne plus jamais dire du mal sur elle ni devant nous, ni devant elle, ni devant personne. Ça lui a fait beaucoup de peine et à nous aussi.
Papa : je te promet chéri, cette fois-ci je ferais de mon mieux.
Saint : alors tu as ma bénédiction, même si je suis ton fils et c'est pas vraiment à moi de te la donner. Enfin je crois.
Je riais.
Moi : tu as la mienne aussi papa...
Papa : merci beaucoup les enfants, vous n'imaginez pas à quel point c'est difficile pour moi.
On s'est fait un câlin,
Et je sentais que ça le touchait vraiment.
... : est-ce que...tout va bien ?
C'était la voix de ma mère.
Elle était debout sur les marches d'escaliers,
Et elle nous regardait l'air inquiète.
Mon père s'est alors relève,
Puis il a la regardé en souriant.
J'ai vu ses yeux commencer à briller,
Et j'ai compris qu'il n'allait pas tarder à avoir les larmes aux yeux.
Maman : Michael...qu'est-ce qui se passe ?
Saint lui a tendu le bouquet de fleurs,
Et papa l'a prit,
Avant de s'approcher de ma mère,
A présent debout au bas des escaliers.
Papa : je...je t'ai..
Saint : papa, parles bien oh la la ! Tu me fais honte là.
Moi : Shhht Sainty tu gâche l'ambiance.
Papa : écoute ta soeur toi et met la en veilleuse.
Saint : c'est comme ça que tu me parle alors que je sors de l'hôpital? Sympa...
Papa : Bref tais toi maintenant fiston.
Il a pris la main de ma mère,
Et elle le regardait sans comprendre.
Papa : tu es magnifique, Killa. Tellement magnifique...De l'intérieur, comme de l'extérieur.
Ma mère s'est mise à rougir,
Et j'ai trouvé ça mignon,
Parce que ça fait longtemps que je ne les avais pas vu comme ça,
Et ça m'avait manqué.
Papa : je voulais te prendre tes fleurs préférées, mais j'ai décidé de changer un petit peu aujourd'hui. Est-ce il te plait ?
Elle a timidement pris les fleurs,
Avant de les sentir,
Puis de finir.
Maman : elles sont magnifique Micky, merci.
Papa : ne me remercie pas Killa, tu mérite bien plus que cela. Et maintenant qu'on a parlé et que je sais ce que tu attend de moi, je veux juste tu sache que...j'ai appris de mes erreurs. Maintenant encore plus qu'avant, et je ne veux plus perdre de temps mon amour. Je veux qu'on vive chaque instant, et qu'on redevienne une famille. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, alors si on est encore là...c'est que c'était écrit comme tu le dis si bien. Donne moi une chance...
Maman : Michael. Je t'ai dis que tu était pardonnée...tu sais bien que je t'aime aussi et...si je commence à trop parler je vais me mettre à pleurer et ton fils m'a fait promettre de pleurer moins alors je vais m'arrêter là. Tu sais déjà tout ce que je pense, on s'est dit tout ce qu'on avait à se dire du moins je pense. Alors oublions tout ça parce que tu sais bien à quel point je t'aime et-
Saint : non maman, ne pleure pas.
Elle pouffait de rire,
Avant de souffler.
Mon père la prise dans ses bras,
Et ils se sont embrassés.
Au début c'était un baiser normal,
Mais au bout de quelques secondes c'est devenu complètement...
Ewww !
Ils ne se lâchaient plus,
Et je crois qu'ils ne le remarquaient pas,
Parce qu'ils avaient vraiment l'air d'oublier qu'ils étaient seules.
Je veux bien comprendre que c'est la première fois qu'ils s'embrassent depuis des mois,
Mais est-ce une raison pour se dévorer comme ça devant nous ?
Moi : Saint !
Saint : mais quoi ? Ils sont mignons.
Maman : Micky...arrête.
Papa : ça fait des mois que je n'ai pas pu embrasser tes belles lèvres...ça m'avait tellement manqué.
Maman : toi aussi tu m'as manqué, beaucoup plus que tu ne le crois.
Saint : bon on peut passer à table ? J'ai faim !
Maman : tu t'es lavé les mains?
Saint : je vais le faire tout de suite.
Maman : toi aussi chérie.
Moi : d'accord.
Après cela on s'est rendu dans le jardin,
Et la table était magnifiquement dressée,
Il y avait même quelques petites décorations.
On s'est installé,
Puis Saint a fait une prière de remerciement,
Avant qu'on ne commence à prendre le petit déjeuner.
C'est la première fois depuis des semaines que je me sens enfin de nouveau en famille.
Ça m'a vraiment beaucoup manqué.
Mais cela n'a pas durer bien longtemps.
Puis que grand-mère est arrivée vers nous,
L'air furieuse.
Maman : oh non...
Grand-mère : alors c'était vrai ?
Elle s'est approchée de nous,
Avant de renverser complètement la table,
Et tout ce qu'il y avait dessus c'est retrouver par terre.
Y compris les fleurs que papa avait pris plus tôt.
Maman : mais tu es folle ?!
Elle s'est levé en sursaut,
Et nous aussi.
Grand-mère : qu'est-ce qu'il fait là ?
Papa : madame Anderson, je-
Grand-mère : Qu'est-ce que tu as dans la tête Kendall ? D'abord tu t'enfuit de chez moi, ensuite tu récupères ta fille alors qu'elle était censée être à Paris pour améliorer l'éducation que tu n'as pas pu lui donner, sans oublier l'argent dépensé pour rien. Mais comme si ce n'était pas suffisant, j'apprends que tu as fais opérer mon petit-fils sans même me tenir informé. Et la cerise sur le gâteau, tu retombe dans ses bras ?
Papa : ce n'est pas de sa faute, c'est moi le responsable.
Grand-mère : et comment que c'est toi. Tu mérite juste de finir derrières les barreaux pour tout ce que tu lui as fais subir !
Maman : maman, arrête...
Grand-mère : mais en quelle langue faut il que je te parle Kendall ? Comment veux tu aller mieux si tu restes avec celui qui te détruit ?
Maman : tu n'as jamais été dans mon couple, tu n'as jamais rien su de nous. Alors pour qui tu te prend pour nous juger maintenant ? Uh ?
Grand-mère : je suis ta mère.
Maman : et alors ? Je fais mes propres choix et si tu n'es pas d'accord avec ça, ça ne regarde que toi.
Papa : non Killa, ne dis pas ça. C'est ta mère, et elle a raison sur tout.
Grand-mère : tu crois que c'est en faisant ça que je vais te pardonner ? Tu crois que je peux oublier toute cette humiliation ? Ta fille a essayé le même petite stratagème pour embobiner tout le monde, et je savais bien qu'elle le tenait de toi. Ça ne marcheras pas avec moi.
Maman : arrête de parler d'elle, bon sang !
Grand-mère : arrête de te laisser marcher dessus comme ça.
Moi : tu es la seule à me marcher dessus.
Grand-mère : ah bon ? C'est ce que tu pense ?
Maman : oui, c'est ce que je pense.
Grand-mère : bien, alors j'en conclu que tu as fais ton choix. Considère à partir de maintenant que tu n'as plus de mère. Saint reste mon petit fils mais tous les trois...c'est terminé.
Saint : si tu dis que maman n'a plus de mère, alors moi je ne suis pas ton petit fils! T'es une méchante personne !
Grand-mère : ne te comporte pas comme ton père toi.
Saint : au moins mon père, il m'aime. Et il aime ma mère, raison pour laquelle il fait tout pour se rattraper. Mais toi tu empire les choses, et si t'aime pas mon père, ma soeur et ma mère alors je ne veux pas que tu m'aime. J'en ai pas besoin!
D'un coup,
Grand-mère s'est figée.
Elle a eu l'air vraiment boulversée par ce que Saint lui a dis,
Puis elle lança un regard menaçant à papa.
Grand-mère : Tu m'as pris ma fille et maintenant mon petit fils. Au moins on est sûre que nous ne partageons plus rien.
Papa : Mme Anderson, je ne vous ai rien enlevé.
Saint : tu es juste victime de ton manque de compassion.
Grand-mère eu les larmes aux yeux et regarda maman.
Elle avait l'air de lui lancer un appel au secours,
On aurait dit qu'elle souhaitait plus que tout que maman réagisse face aux accusations que venait de lui porter mon frère.
Mais maman n'a eu aucune réaction.
Elle a juste regardé grand-mère,
Comme nous tous d'ailleurs.
Grand-mère : vous avec réussi à le monter contre moi...bien. Je n'ai plus rien à faire ici.
Elle est partie,
Et au final ce petit brunch qui devrait être joyeux,
A fini en ambiance triste et glaciale.
Ça me brise de savoir qu'elle me déteste autant,
Mais c'est bien fais pour moi.
Ça m'apprendra à me mêler de ce qui ne me regarde pas.
Saint : je vais aller prendre ma douche.
Maman : Sainty...
Saint : non maman je veux être seul s'il te plaît.
Je soufflais.
Merde.
Maman : et moi qui étais contente de passer une matinée tranquille avec vous trois après le fiasco d'hier...
Papa : le fiasco d'hier ?
Maman : je suis allée voir les jumelles hier mais ça c'est mal passé. Et maintenant elle débarque et elle gâche tout! J'en ai vraiment marre, Michael. Pourquoi on ne peut jamais être tranquille tous les deux ? C'est pas trop demander quand même...et tu as entendu comment elle parlait de North ? De notre fille ? J'ai l'impression de revivre la même chose qu'avec mon père il y a dix-huit ans. Ça m'énerve...
Je baissais la tête.
Papa : elle était en colère, je suis sûre qu'elle ne le pensais pas.
Maman : quelle le pense ou pas, elle a gâché notre matinée. Je...je vais aller chercher de quoi nettoyer tout ça.
Papa : non laisse, je vais le faire. Tu devrais aller prendre un bain, ça va te détendre un petit peu. Je t'attendrai en bas, et on pourrais sortir déjeuner en ville avec les enfants. C'est rien bébé...ne dois pas triste.
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