Le week-end chez papa c'est super bien passé,
Et je suis persuadée que Sainty a adoré.
Ils ont passé vraiment beaucoup de temps ensemble,
Et il était ravi de pouvoir se baigner et tout ça.
Ça lui a probablement fait un bien fou,
Et si c'est le cas à moi aussi par la même occasion.

Avec Mia on n'a pas pu faire notre plan la dernière fois,
Du coup on essaye de voir si on ne peut pas le remettre à cette semaine.
Mais d'un côté je suis vraiment réticente à l'idée de le faire maintenant,
Car je ne veux pas empirer la situation,
Et encore moins comme la dernière fois.

En fait je crois que je vais juste laisser tomber,
Les adultes feront leurs choses,
Et moi je vais juste essayer de les soutenir au miens.
Oui, c'est ce que je vais faire,
Et puis c,est beaucoup mieux aussi.

Sinon en ce moment avec Ayden,
Je ne sais pas trop comment qualifier la situation.
On s'est embrassé deux fois depuis jeudi dernier,
Et je ne sais pas quoi penser.

C'est vraiment tout nouveau pour moi,
Et c'est encore plus grave parce que je n'arrête pas d'y penser.
Mais pas seulement aux baisers hein,
A Ayden aussi.
Enfin, surtout...

On s'est un peu plus rapproché qu'au début,
Et notre relation est à présent comment dire...
Un peu plus ambiguë qu'elle ne l'était déjà.
Cela ne me déplaît pas d'ailleurs,
Bien au contraire.

C'est une sensation nouvelle,
Et quelque chose au fond de moi est curieux.
Comme si une partie de moi voulait explorer de nouveaux horizons.
Je trouve ça magique.

Bref la j'ai finis les cours,
Et je suis descendue au gymnase.
J'ai rejoins Mia sur les gradins,
Et on s'est fait la bise.

Mia : mais pourquoi t'étais pas là au début du match ?

Moi : Monsieur Mayers a rallongé son cours de près d'une demi-heure, parce qu'il voulait absolument finir le chapitre avant les vacances.

Mia : mais c'est qu'une seule semaine de vacances.

Moi : je sais, mais tu le connais.

Elle soufflait.

Mia : de fou, il est toujours en train d'abuser de son pouvoir de prof.

Je riais.

Moi : mais tellement. Alors, c'est quoi le score ?

Mia : les garçons mènent de huit points. Mais le match est serré.

Moi : ils vont gagner, c'est sûre.

Mia : ils ont intérêt. Par contre l'équipe des meneuses de claques est nazes. Et je ne dis pas ça seulement parce qu'on en fait parti mais...regarde les!

Elle les pointait du doigt.

Mia : mais elles ne donnent même pas envi de jouer. Elles n'ont aucune joie dans leurs paroles ou dans leurs gestes.

Moi : j'avoue mais bon...ça ne nous regarde plus maintenant.

Mia : mmh, d'ailleurs à ce propos...ou ça en est avec Ayden ? Tu m'as dis que vous vous étiez encore embrasser, et que vous vous rapprochiez.

Moi : oui, c'est vraiment troublant mais d'un côté c'est juste génial. J'ai l'impression de me sentir comme une enfant à qui on montrait un tas de puzzle sans vraiment qu'elle ne soit capable de savoir comment s'y prendre, tu comprend?

Mia : ouais je comprend. C'est le début des sentiments ça...

Moi : tu pense?

Mia : j'en suis persuadée et tu peux me croire. La seule chose que je peux te dire, c'est de suivre ton coeur pour faire ce qui est le mieux pour toi. Ça va être gênant au début, mais au fur et à mesure les choses paraîtront plus naturelles, tu verra.

Moi : j'espère que tu as raison.

Mia : j'ai toujours raison. Purée c'est trop mignon. Roro a Lucas, j'ai King, tu auras probablement Ayden vu que c'est en marche, et Riley à Yara. C'est archi cute les petits couples entre nous.

Moi : arrête de dire ça, c'est trop bizarre.

Mia : c'est mignon, tu rougis

Moi : c'est toi qui m'embarrasse.

Elle me tirait la langue.

Mia : mais oui, c'est ça.

[...]

Je suis rentrée à la maison sous les coups de dix-sept heures et demi,
Et mon frère était en train de prendre ses médicaments,
Avec l'infirmière.

Moi : coucou Sainty.

Saint : Bonsoir Nori.

L'infirmière : bonsoir.

Saint : tu sais Nori, maman est géniale. Elle savait que j'étais triste de ne plus pouvoir aller à l'école, et elle m'a pris un tuteur à domicile.

Je me suis assise à côté de lui,
Avant de lui embrasser le front.

Moi : c'est géniale Sainty, mais tu vas devoir rattraper pas mal de choses.

Saint : Jelena m'a photocopié tous les cours que j'ai raté, et elle me les expliquait quand elle venait alors j'ai pas vraiment de retard.

Moi : elle est géniale.

Saint : oui, je l'aime beaucoup.

Moi : quand vous étiez petit, maman et Tata Nalah avaient proposé que vous vous marierez quand vous serez grand.

Saint : Tata Nalah raconte tout le temps cette histoire.

Moi : c'était mignon.

Saint : oui.

Moi : maman est là ?

Saint : oui, elle était en train de se reposer mais je crois qu'il faut qu'on l'a réveillé.

Moi : d'accord, je vais le faire.

Je suis montée,
Et après avoir déposer mes affaires dans ma chambre,
Je me suis dirigée vers celle de maman,
Et j'ai ouvert après avoir cogné.

Je me suis approchée de son lit,
Et j'ai posé ma main sur son bras.
Elle s'est immédiatement réveillée.
Je crois que maintenant elle a le sommeil encore plus léger qu'avant.

Moi : c'est moi maman, je viens te réveiller. Il est six heures.

Maman : déjà ? Oh merci de m'avoir réveiller chérie, je vais aller préparer le diner.

Moi : on peut commander à manger si tu veux.

Maman : non, le soir je préfère que ton frère ait un repas fait maison.

Moi : alors si tu veux je peux préparer le diner pour toi. Je sais faire des tas de truc, je pourrais préparer un gratin tiens!

Maman : tu es adorable chérie, mais je peux le faire moi-même.

Moi : mais il faut que tu te repose maman.

Maman : je n'ai pas besoin de repos Northie, je vais bien. Il faut vraiment que tu arrête de te faire autant de soucis pour moi. Je ne sais même pas pourquoi est-ce que tout le monde pense que je vais mal. Je vais bien.

Ce n'était même pas crédible,
Sa voix et son regard disaient le contraire de ces mots.

Moi : j'essaye juste de t'aider.

Maman : tout va bien trésor, tu peux me croire.

Moi : bon, est-ce que je peux au moins t'aider à cuisiner ?

Maman : bien sûre.

Moi : cool, je me lave les mains et je t'attend en bas,

Maman : ça marche ma puce, je te rejoins tout de suite.

Je suis descendue,
Puis dans la cuisine j'ai sorti les ustensiles de cuisine.
Je ne sais pas encore ce qu'elle a prévu de faire,
Du coup j'ai pris plusieurs choses.

Saint : Northie ?

Moi : oui petit ange ?

Saint : après le diner, tu pourras me refaire mes nattes ?

Moi : oui, bien sûre.

Saint : cool, merci.

Maman nous rejoignais.

Maman : chéri, assied toi. Ne te dépense pas trop.

Saint : le médecin a dit que je pouvais rester debout comme je voulais maintenant maman, t'as oublié ?

Maman : non, mais je préfère qu'on fasse attention.

Saint : bon, si ça te fais plaisir.

Il s'est assis sur la table,
Et avec maman on a commencé à sortir les ingrédients.
Elle m'a donné des petites tâches à faire,
Et on discutait en même temps.

A huit heures pile on est passé à table,
Et en plein diner on a entendu des voix prévenant de l'extérieur,
Chose qu'on trouvait étrange.
On a ensuite entendu la sonnerie.

Moi : je vais ouvrir.

J'ai marché jusqu'au hall,
Avant d'ouvrir la porte d'entrer.
Il y avait ma grand-mère et le gardien.

Gardien : je suis vraiment désolé mademoiselle, dites à madame que je n'ai pas fais exprès s'il vous plaît. Je lui ai dis d'attendre, mais elle m'a littéralement menacé.

Je ne savais pas quoi répondre,
Elle m'a jeté un regard noir.

Grand-mère : alors c'était vrai, tu es vraiment là !

Moi : Bonsoir grand-mère.

Grand-mère : n'essaye pas de faire la petite fille polie avec moi, parce que je sais que ce n'est pas le cas. Est-ce sur tu te rend compte de tout l'argent que tu nous a fait dépense? Si tu voulais seulement aller passer le week-end à Paris, tu aurais pu dire à ton père de te prendre un jet privé, plutôt que de faire gaspiller de l'argent à tes grand-parents, et à ta mère !

... : c'est mon argent, et je le dépense pour ce que je veux. Tu n'as pas ton mot à dire là dedans, et je veux que tu laisse ma fille tranquille !

Maman a posé sa main sur mon épaule,
Avant de me tirer vers elle.

Grand-mère : je t'ai dis que j'allais venir te chercher. On rentre à la maison Kendall, tu ne peux pas rester toute seule, tu n'es pas assez stable pour t'occuper de lui.

Maman : je suis sa mère, et personne n'est mieux adapté pour prendre soin de lui que moi. Je n'irais nul part avec toi, maman.

Grand-mère : attend, tu le revois ? J'espère que ce n'est pas le cas, et j'espère pour toi qu'il ne vient pas dans cette maison après tout ce qu'il a fait. Si c'est le cas, laisse moi te dire que tu es vraiment folle !

Maman : je veux que tu sorte de chez moi, maintenant.

Grand-mère : si tu veux continuer à te faire traiter comme une moins que rien, libre à toi. Mais ne compte pas sur moi pour te laisser mon petit fils. Encore moins maintenant qu'elle est la, je ne veux pas qu'elle ait mauvaise influence sur lui.

Maman : mais tu vas arrêter de raconter des conneries ? Laisse la en dehors de ça, et arrête de faire la mère modèle parce que ce n'est pas ce que tu es. Tu ne sais rien de moi, Michael me connaît mieux que toi et c'est pour ça que je ne veux jamais rien te dire.

Elle a marqué une courte pause,
Sa voix étaient enrouée.

Grand-mère : Tu exagère toujours tout !

Maman : Tu ne prendra pas mon fils, parce que c'est le mien et il n'a rien à faire avec une femme aussi mauvaise que toi. Tu as trois enfants, alors comment peux-tu oser faire à North ce que tu lui fais ? Elle a fait une erreur, et toi même à son âge tu faisais pire que ça.

Grand-mère : elle a besoin qu'on lui donne une éducation. Parce que toi tu n'as pas été capable de le faire.

Maman : je veux que tu t'en aille, maintenant !

Saint : qu'est-ce qui se passe ?

Maman : rien trésor, ne t'en occupe pas.

Saint : t'es encore venu l'énerver, grand-mère ?

Grand-mère : non mon chéri, j'essaye juste de lui faire comprendre ce qui est mieux pour toi mais elle est bornée et elle préfère n'en faire qu'à sa tête. Ici il n'y a pas autant de matériel de soin que chez moi. Tu serais bien mieux avec moi.

Saint : mais moi j'ai pas envi d'être avec toi, je veux être avec maman. Pourquoi est-ce que personne ne veut comprendre ça ?

Maman : c'est rien chéri.

Saint : non c'est pas rien ! Grand-mère t'es vraiment méchante de faire de la peine à ma mère et ma soeur.

Grand-mère : tu ne sais pas ce que tu dis, Sainty. Je veux juste votre bien à tous.

Maman : et tu crois que c'est en essayant de me séparer de ma fille que je vais aller mieux?

Grand-mère : c'est ce qui s'est passé la première fois, nan ? Hailey s'en occupait, et toi tu as commencé à aller mieux.

Maman : t'es complètement dingue ! Vas t'en !

Elle a grandement ouvert la porte.

Maman : j'ai dis vas t'en !

Saint : calme toi maman...

Maman : avec tout le respect que je te dois, je vais te le demander une dernière fois maman. Pars de chez moi.

Grand-mère a froncé les sourcils.

Grand-mère : ne revient plus jamais me voir en pleurant. Maintenant ce sera ton problème, parce que tu as l'air d'aimer te faire traiter comme ça.

Maman : je ne suis jamais venue te voir en pleurant, et tu le sais. North, referme la porte s'il te plait. Viens chéri...

Elle a pris la main de mon frère,
Avant de partir avec lui.

Grand-mère : j'espère que tu es contente de toi, maintenant. J'ai vraiment l'impression que c'était ça ton but.

Je secouais tristement la tête.

Moi : non. Grand-mère je te jure que je suis vraiment désolée.

Maman : mais arrête de lui parler, putain ! Fiche lui la paix !

Ma mère m'a brusquement tiré vers elle,
Avant de claquer la porte au nez à sa mère.
J'étais vraiment bouche bée.

Maman : elle me rend complètement dingue ! On ne peut pas juste me foutre la paix ne serait-ce que quelques secondes ? Est-ce trop demandé ? Putain...

Elle est montée l'air énervé,
Et moi je soupirais.
Je suis repartie dans la cuisine.

Saint : elle est montée en pleurs, hein ?

Je hochais la tête.

Moi : elle a besoin de lui...

Saint : j'aime pas quand c'est comme ça Nori.

Moi : je sais Sainty...moi non plus. Mais je suis là, ça va s'arranger.

Saint : je n'ai plus faim, j'ai envi de dormir.

Moi : tu veux que je t'accompagne ?

Saint : c'est gentil, mais je peux y aller tout seul maintenant. Bonne nuit.

Moi : dors bien.

Au final,
J'ai diner toute seule.