Avec papy on est arrivé chez ma grand-mère.
On est venu que tous les deux,
Parce que mamie est complètement contre le fait que j'aille en France.
Je lui ai pourtant dit que c'était le mieux à faire pour moi,
Mais elle s'est beaucoup disputée contre mon grand-père ces derniers temps,
Donc elle n'a pas voulu m'accompagner dire au revoir à maman.

C'est donc papy qui va m'amener à l'aéroport.
J'étais censée partir demain,
Mais une place s'est libérée aujourd'hui,
Alors je l'ai prise sans hésiter.

On est entré dans la maison,
Et comme la dernière fois on a attendu dans un salon,
Et cinq minutes plus tard ma grand-mère arrivait.

Grand-mère : c'est comme ça que tu vas habiller, en France ? Il fait froid en ce moment même tu y a vécu alors tu es censée le savoir.

Moi : j'ai un manteau dans la voiture.

Grand-mère : vous avec appelé l'amie de ta mère ?

Papy : oui je l'ai eu au téléphone tout à l'heure, c'est elle qui l'a récupéré à l'aéroport de Paris demain matin.

Grand-mère : bien. Je t'ai fais une enveloppe, tu la remettras à Karlie.

Elle m'a tendu une enveloppe,
Et je l'ai prise.

Moi : merci.

Grand-mère : quand ta mère va venir, il y a certaines choses dont je ne veux pas que tu discute avec elle.

Moi : lesquelles ?

Grand-mère : ai-je vraiment besoin de répondre à cette question ? Tu es intelligente non? Alors tu m'as comprise.

Papy : Kim, il faudrait vraiment qu'on essaye de tous discuter et de trouver de meilleurs terrains d'entente. Cette situation ne m'enchante vraiment pas.

Grand-mère : on a rien à se dire, Kanye. Le manque de respect de votre fils envers ma famille et moi à plusieurs reprises, je ne tolère pas.

Papy : je ne suis pas mon fils.

Grand-mère : mais tu es son père.

Papy fronçait les sourcils,
Et la porte s'est ouverte sur ma mère.
Elle était très pâle,
Et elle avait l'air fatiguée.

Quand elle m'a vu elle s'est mise à sourire,
Avant d'ouvrir grand les bras en ma direction.

Maman : mon bébé...

Je me suis dirigée vers elle,
Et je lui ai fais un câlin.
Elle m'a embrassé le haut de la tête,
Tout en. E serrant contre elle.

Maman : tu m'as tellement manqué chérie, est-ce que tu vas bien ?

Moi : oui, et toi ? Comment tu te sens ?

Maman : je me sens en prison.

Grand-mère soufflait.

Grand-mère : arrête de dire n'importe quoi.

Maman : c'est moi qui dit n'importe quoi ?

Grand-mère : tu devrais t'estimer heureuse que je te laisse la voir.

Maman : mais tu t'entend parler ? C'est ma fille ! Mon sang, et par conséquent le tient aussi.

Grand-mère : j'étais la à sa naissance Kendall, tu ne m'apprend rien de nouveau. Et ça ne sert à rien de t'énerver parce que le médecin a dit que c'était mauvais pour toi.

Maman : tu es vraiment sérieuse là ? Tu sais quoi maman ? Je commence vraiment à en avoir marre de ta façon de te comporter. Tu m'enferme ici comme si j'étais un animal dans une cage.

Grand-mère : tu es sûre d'avoir bien pris des médicaments ? J'ai l'impression que tu es un peu trop sur la défensive.

Maman roulait des yeux,
Avant de me prendre la main,
Puis de s'asseoir avec moi sur un canapé.

Maman : Monsieur Young je suis désolée, bonsoir.

Papy : comment tu vas ?

Maman : mal.

Elle lançait un regard noir à sa mère,
Et celle ci levait les yeux en l'air.

Papy : malheureusement nous n'avons pas beaucoup de temps, on ne veut pas être en retard.

Maman fronçait les sourcils,
Avant de me regarder.

Maman : vous allez quelque part ?

Grand-mère : North, c'est le moment pour toi d'embrasser ta mère.

Maman : non. Tu restes là chérie. Où est-ce sur vous allez ? Pourquoi vous allez être en retard ?

Moi : je-

Grand-mère : j'ai dis ça suffit.

Papy : mais Kim enfin, calme toi.

Maman : est-ce qu'on va m'excuser ce qui se passe ?

Moi : je dois aller à l'aéroport maman, c'est aujourd'hui que je pars.

Maman : que tu vas où ?

Papy : elle va à Paris Kendall, tu sais...je pensionnat.

Maman : de quel pensionna on parle ? Qu'est-ce sur c'est encore que cette histoire?

Mais...
Je ne comprend plus rien.

Papy : de celui qui se trouvait dans le document sur tu as signé avant-hier Kendall.

Moi : mais...

Elle a regardé grand-mère.

Maman : tu avais dis que c'était un voyage scolaire. Tu ne m'as jamais dis que c'était pour l'envoyer en pension! Est-ce que tu es folle ?!

Grand-mère : baisse d'un ton quand tu me parle.

Maman : attend, t'es en train de me dire que ma fille était sur le point d'aller en pension à l'autre bout du monde, sans que je ne le sache ? Mais qu'est-ce qui ne va pas chez toi?

Grand-mère : c'est la dernière fois que je te le répète Kendall, tu baisse d'un ton.

Papy : écoutez calmez-vous, c'est surement un malentendu.

Maman : tu ne bouge pas de là Nori. Tu ne vas nulle part. C'est hors de question.

Grand-mère : on a déjà tout payé. Ton amie l'attend à Paris, elle doit commencer lundi et elle est déjà désinscrite de son lycée.

Maman : je n'arrive pas à croire que tu ai fais une chose pareille. Comment tu peux être aussi méchante ? Comment tu peux vouloir me séparer de ma fille comme ça ? Tu dis que tu fais ça pour mon bien, mais depuis que je suis ici je suis devenue plus dingue que je ne l'étais déjà ! J'ai l'impression d'être un lion en cage ! Tu me traite comme si je ne pouvais rien faire du tout. Même pour mon fils, tu prend les décisions à ma place. Jai 36 ans je te signale, je suis une adulte et tu n'es pas censé décider de telles choses à ma place.

Grand-mère : ça suffit. North, je veux que tu t'en aille.

Maman : elle ne va nulle part !

Elle m'a fermement tenu par la main,
Avant de se mettre à pleurer.
Je ne comprend absolument rien,
Je pensais qu'elle était d'accord.
C'était sa signature,
Je la connais par chœur.

Maman : je ne te laisserais pas me l'enlèver, t'as pas le droit de faire ça.

Grand-mère croisait les bras.

Grand-mère : personne ne l'y a forcer, elle a tout fait d'elle même.

Moi : parce que tu l'as pousse à le faire ! Elle n'a jamais parlé de pensionna avant.

Grand-mère : personne ne la poussé à le faire. Elle est là devant toi, demande lui. Peut-être que si elle sait encore dire la vérité, elle sera honnête avec toi.

Papy était super gêné de ce qui se passait,
Il ne savait vraiment pas où se mettre.

Maman : est-ce que c'est vrai Nori ? Est-ce que c'est toi ?

Je hochais la tête.
Ça me faisait de la peine de la voir pleurer comme ça,
Surtout que je sais que c'est en rapport avec moi.

Moi : je veux y aller maman.

Maman : mais pourquoi ? Est-ce qu'il y a un problème ? Si tout ne se passe pas bien chez tes grand-parents, je veux que tu me le dise Nori. Est-ce que c'est pour ça?

Papy : Kendall, personne ne la forcé à faire quoi que ce soit.

Maman : c'est ma fille, et maintenant elle reste avec moi.

Grand-mère : hors de question.

Maman : je ne suis pas ta prisonnière maman, je vais prendre mes enfants et partir de chez toi.

Grand-mère : et tu pense que je vais te laisser faire ? Tu n'iras nul part Kendall, et mon petit fils non plus. Il a besoin d'être soutenue, et tu es incapable de le faire toute seule vu qu'il faut qu'on s'occupe de toi. Je suis responsable de vous maintenant, et rien ne se passera sans mon autorisation.

Maman : mais putain, j'y crois pas ! Tu me dégoute ! Et Michael a laissé faire ça ? Il vous a laissé inscrire ma fille dans un pensionna sans rien faire?

Grand-mère : il n'en a rien à faire, il a lui même dit à sa fille qu'il ne voulait pas la voir.

Papy : ce n'est pas ce qui s'est passé. Il a préféré s'éloigner d'elle pour lui éviter des problèmes.

Maman : attendez...mais c'est une blague c'est ça ? Alors il l'a juste laisser tomber comme ça ? Sa propre fille ?

Moi : s'il vous plaît ne vous disputez pas. Maman c'est personne, c'est juste moi qui veut partir parce que je ne suis pas bien ici. Je veux juste partir. Par pitié. Il faut que tu me laisse partir. Si je reste ici je serais malheureuse. Toi tu me comprend maman, alors s'il te plaît ne m'empêche pas de partir.

Elle secouait la tête.

Maman : tu ne peux pas me demander ça. Tout va bien se lassée trésor, je te promet que je vais trouver une solution. Tu resteras ici avec ton frère et moi. Tu n'as pas besoin d'aller là où ils veulent que tu aille.

Grand-mère : elle a besoin de discipline, tu es incapable de lui donner et son abrutis de père non plus.

... : pourquoi vous criez ? Qu'est-ce qui se passe ?

C'était Saint,
Il était avec Jelena et Javaad.

Moi : Sainty !

J'ai quitté les bras de ma mère pour le prendre dans mes bras.

Saint : maman, pourquoi tu pleure ?

Maman : elle va me rendre folle...je vous jure elle va me rendre folle

Grand-mère : ne dis pas des trucs comme ça devant lui.

Maman : tu es en train de détruire ma famille, et tu dis que c'est pour mon bien?

Grand-mère : c'est de sa faute si tu es dans cet état. C'est de leur faute.

Maman : mais arrête merde ! Arrête de dire toutes ces absurdités devant mes enfants! Tu te prend pour qui au juste ? Aujourd'hui tu veux agir pour mon bien, mais toutes ces années où je te disais des trucs sur Chris, tu ne m'as pas cru une seule fois sauf quand Kaia est venue te parler. Tu n'es pas parfaite maman, désolée de te le rappeler mais c'est la stricte vérité.

Ma grand-mère s'est levée,
Puis elle a giflé ma mère.
On était tous bouche bée.

Saint : mais pourquoi t'as fais ça ?!

Jelena : doucement Sainty, ne cours pas comme ça.

Moi : maman, est-ce que ça va ?

Papy : mais calmez vous, enfin !

Saint : grand-mère pourquoi t'es méchante comme ça avec elle? T'arrête pas de la faire pleurer.

Javaad : Sainty, on devrait aller attendre dehors.

Jelena : Javaad a raison, allez viens.

Grand-mère : écoute tes amis Saint.

Saint : non, je veux rester ici.

Moi : je suis désolée, tout est de ma faute.

Maman : mais arrête de dire ça ! Ce n'est pas ta faute ! Rien n'est de ta faute d'accord? Arrête ça !

Grand-mère : tu vois ? Tu es en train de lui mentir !

Javaad : mais arrêtez de crier, Saint est déjà malade et vous le stresser encore plus. Les adultes sont pas censés être réfléchis ? Vous faite tout le contraire.

Moi : c'est à cause de moi. Papy il faut qu'on y aille, je ne veux pas créer plus de problèmes que ça.

Grand-mère : et je suis d'accord avec toi.

Saint : où tu vas Nori ?

Je n'avais même pas le courage de lui répondre,
Je n'en avais pas la force non plus.

Moi : je vais revenir très bientôt.

Saint : tu n'as pas répondu à ma question.

Moi : Il faut vraiment que j'y aille.

Maman : Nori je t'en prie, ne fais pas ça.

Grand-mère : c'est un excellent choix pour son avenir, Kenny. Laisse la faire. Elle va apprendre à devenir plus respectueuse, plus mature et plus disciplinée. C'est absolument ce qu'il, lui faut.

Moi : elle a raison maman, mais je serais mieux la bas.

Saint : où ?

Grand-mère : ta soeur a eu la brillante idée d'aller en pension.

Saint : mais pourquoi Nori ? Tu vas aller où ?

Moi : je...je vais à Paris.

Saint : Alors tu me laisse ? Je ne sais même pas si mon père est en vie et toi tu veux me laisser comme ça ? T'es vraiment méchante de penser qu'à toi.

Moi : s'il te plaît Sainty ne pense pas ça,

Saint : t'es vraiment la pire grande soeur du monde !

Jelena : Sainty...

Saint : je veux arrêter de me soigner. Je veux que ma maladie empire, et je veux mourir aujourd'hui.

Jelena : non, faut pas dire ça.

Javaad : vous êtes vraiment les adultes les plus nuls que j'ai jamais vu. Je préfère rentrer chez moi. Viens Jelena.

Jelena : on peut pas laisser Sainty tout seul comme ça. Moi je reste avec lui.

Mon frère est sorti avec les jumeaux,
Et ma mère s'est effondré par terre.
Elle se tenait la tête avec ses mains,
Comme si elle essayait de sortir quelque chose de sa tête.

Ça me rendait juste tellement triste,
Je ne voulais pas rester la davantage.

Moi : papy, allons à l'aéroport.

Maman : North...

Grand-mère : laisse là partir.

Maman : ce que tu as fais aujourd'hui, jamais je ne te le pardonnerai maman t'entend ? Jamais.

Maman : tu seras moins énervée après avoir pris un bon repas et dormi dans ton lit, aux côtés de ton fils.

Ma mère s'est relevé,
Elle a prit un truc,
Puis elle l'a éclaté contre le mur et il s'est fracassé.

Grand-mère : mais tu es folle ?

Maman : vas te faire voir.

J'en ai profité pour sortir de la maison en courant,
Et monter dans la voiture.

J'ai dis au chauffeur de démarrer,
Et il l'a fait rapidement.
Papy va me tuer,
Mais je n'ai pas le choix.

Il a conduit jusqu'à l'aéroport,
Et de tout le trajet j'étais en larme.
J'écoutais une chanson de Tata Justine,
C'est ma chanson préférée d'elle.
Mais même sa musique ne me touche plus autant.

J'ai l'impression d'être devenu un puit.
Un énorme puits très profond,
Ou aucune chose n'arrive à faire surface.
C'est juste difficile à expliqué.

On est arrivé à l'aéroport,
Et comme je suis en première classe je n'ai pas besoin de faire la queue.
Le chauffeur m'a accompagné vite fais,
Et on a fait toutes les formalités.

On embarque dans dix minutes,
Donc là je suis assise dans le hall,
Et j'attend qu'on annonce le début.

... : North ! attend !

Je me suis tournée,
C'était Ayden.

Ayden : ne pars pas.

Moi : Ayden...je vais partir.

Ayden : j'ai besoin de toi.

Moi : tu as déjà réussi à vivre sans me parler pendant des jours, tu y arrivera. Et je pourrais t'envoyer des mails vu que j'ai plus de téléphone.

Ayden : Nori, je t'en prie reste avec moi. Ne me laisse pas tomber.

Moi : je vais revenir pour les vacances Ayden, je ne pars pas pour toujours.

Ayden : je m'en fiche.

Moi : tout le monde me déteste, Ayden. Papy m'adresse à peine la parole à la maison sauf si c'est pour m'emgueuler, et Tata Ashlee ne me fait plus confiance. À cause de ça Mamie se dispute souvent avec lui et c'est de ma faute. Même Tata Justine m'en veut encore un peu, et Mia et les autres aussi me détestent. Même mon frère me hait, alors qu'est-ce que j'ai encore à faire ici ? Rien ! J'ai l'impression de sentir mon coeur saigner jour après jour, et là il n'a plus de sang du tout.

Ayden : mais moi je suis là.

Par a annoncé l'embarquement,
Et je me suis levée.

Ayden : North, je t'en prie. Reste.

Il avait les larmes aux yeux,
Et ça me brisait le coeur encore plus.

Moi : tu vas me manquer Ayden. Beaucoup.

Il s'est approché de moi,
Avant de plaquer ses lèvres sur les miennes,
Puis de m'embrasser.

Je ne m'attendais vraiment pas à ça,
J'étais en état de choc.
Le baiser a durer de longues secondes,
Puis il s'est détaché de moi.

Ayden : reste...

Je l'ai tristement regardé,
Avant de faire demi tour,
Pour me diriger vers le contrôle des billets.

Au même moment j'ai vu Mia et King arrivés en courant,
Mais c'était déjà mon tour,
Du coup elle a validé mon billet,
Puis elle m'a dit de monter dans l'avion.

J'ai jeté un dernier regard vers eux,
Avant de suivre l'hôtesse jusqu'à l'intérieur.
Je me suis assise,
J'ai mis ma ceinture et mon casque audio,
Et j'ai pleuré silencieusement pendant tout le vol.