Chapitre 57

J'ai clique sur la touche de mon ordinateur,
Et quelques secondes plus tard,
Des documents sortaient de la photocopieuse.

J'ai rangé tous les documents dans l'ordre,
Et je suis sortie de la chambre,
Pour me rendre en bas dans le bureau de mon grand-père.

La porte était entrouverte,
Et je pouvais voir mon grand-père assis sur son bureau,
Il faisait je ne sais quoi sur son ordinateur.

J'ai inspiré un bon coup,
Avant de cogner à la porte.
Quand il a répondu j'ai ouvert,
Puis je suis entrée.

Papy : oh, c'est toi.

Je le regardais.

Papy : qu'est-ce que tu veux ? Tu n'es pas censés être au lycée ?

Moi : je...je ne suis pas allée à l'école aujourd'hui.

Il fronçait les sourcils,
Avant d'ajuster ses lunettes sur ses yeux.

Papy : est-ce que c'est une blague ? Attend, tu cherches vraiment à ce que je te gronde? Pourquoi tu n'es pas allée au lycée ?

Moi : parce que je ne me sens pas bien au lycée, maintenant. En fait je voulais te parler.

Je me suis approchée de son bureau,
Et je me suis assise,
Après avoir déposer les documents sur la table.

Il les a pris,
Avant de commencer à les regarder.

Papy : qu'est-ce que c'est ?

Moi : j'ai fais des recherches, et j'ai trouvé un bon pensionnat à Paris. Je leur ai envoyé mon dossier scolaire, et ils m'ont accepté. J'ai pu payer la pré-inscription avec l'argent que j'avais sur ma carte de crédit, et c'est vraiment un internat très bien. En plus j'ai la double nationalité, alors il n'y a pas besoin de faire de la paperasse ou autres. Je pourrais revenir une fois par trimestre, et les weekend je peux rester chez Tata Karlie une amie de ma mère à Paris. Elle sera d'accord, je lui ai déjà envoyé un mail. Si j'y vais avant dimanche, je peux commencer l'école lundi. Je partirais avec le chèque pour payer l'école, et Tata Karlie pourra me récupérer à l'aéroport et m'y amener. J'ai déjà dis à ma professeur de violon que j'arrêtais, et j'ai prévenu l'école de mon transfert ils vont envoyer mes notes du premier semestre à l'internat, comme ça je continue juste normalement avec les autres. C'est une école bilingue, et je parle français et anglais alors c'est pas un problème. Il faut juste la signature de mes parents, mais vu la situation je ne peux demander qu'à mamie et toi.

Il me regardait.

Papy : tu veux aller en pension ?

Je hochais la tête.

Moi : oui. C'est un internat de bonne renommés, j'ai même imprimés des photos, des avis et les résultats de leurs examens. Ils font vraiment de bons pourcentage.

Papy : tes parents le savent ?

Moi : non. Je vais le dire à maman quand je vais la voir vendredi. Si vous signer, elle sera d'accord pour le faire. Je t'en supplie papy, il faut que tu signe. Je ne me sens pas bien ici, j'ai fais tellement de bêtises ici...je veux juste couper les ponts un petit peu loin de tout ça. Tu as dis que j'avais besoin qu'on me remette les idées en places, alors je pense que c'est le meilleur moyen. J'ai envi d'y aller, s'il te plait dis oui.

Il parcourait les documents du regard.

Papy : eh bien...tu as l'air d'avoir tous les renseignements.

Moi : oui. Ils m'ont même envoyé une video pour que je puisse voir les lieux.

Papy : et combien tu as payé pour là pré inscription ?

Moi : pas beaucoup, c'était juste six mille euros.

Papy : et combien coûtent les frais de scolarité ?

Moi : quinze mille euros par trimestres. Mais comme je viens avec du retard, ce sera trente mille pour le reste de l'année, plus cinq mille pour les frais supplémentaires.

Papy : bien, je ferais le virement demain matin.

Je soupirais de soulagement.

Moi : alors, tu es d'accord ?

Papy : si ça peut te remettre les idées en place, tant mieux.

Je baissais la tête.
Il ne m'a vraiment pas pardonné...

Papy : je m'occuperais de ça, et de te trouver une place pour Paris ce week-end. Je veux les coordonnés de l'amie de ta mère, il faut que je vois ça avec elle.

Moi : merci beaucoup.

Papy : je ne fais pas ça pour toi, je le fais parce qu'il faut vraiment revoir ton éducation.

... : De quoi est-ce que vous parlez ?

C'était mamie.

Papy : North a fait des recherches, et elle a obtenu une inscription dans un pensionnat en France.

Mamie : qu'est-ce que c'est encore que cette histoire ?

Papy : elle veut aller en pension, et c'est une bonne idée. Elle devrait y aller.

Mamie : mais enfin Kanye, est-ce que tu es sérieux ? Elle ne peut pas aller en pension, elle va à l'école ici.

Papy : mais elle y a déjà vécu, c'est une bonne idée.

Moi : s'il te plaît Mamie, c'est moi qui le veut. J'ai envi d'y aller.

Mamie : et ses parents, ils sont au courant de ça ? Parce que je te signale que c'est à eux de prendre ce genre de décisions.

Papy : en attendant, elle est sous notre responsabilité alors c'est à nous de prendre ce genre de décision.

Mamie : tu es vraiment comme ton fils, je ne suis pas étonné.

Papy : et qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ?

Mamie : ce que tu as compris.

Il soufflait.

Papy : écoute si ça te dérange tellement, on va appeler la mère de Kendall et puis voila. Elle demandera à sa fille, parce que moi j'ai répondu à la place de son abrutis de père.

Il a attrapé son téléphone fixe,
Avant de composer un numéro,
Et de mettre sur haut parleur.

... : résidence des Anderson, que puis-je faire pour vous ?

Papy : ici monsieur Young, je voudrais parler à Kim s'il vous plaît.

... : bien, laissez moi quelques secondes.

On a attendu un petit peu,
Puis ma grand-mère a répondu.

Grand-mère : allo ?

Papy : Kim bonjour, c'est Kanye.

Grand-mère : oui ?

Papy : écoute je suis avec North et ma femme là, tu es sur haut parleur. Elle est venue me montrer des documents pour aller en pension en France. Elle a eu une inscription, et elle a trouvé toutes les informations nécessaires.

Grand-mère : et alors ?

Papy : elle veut y aller, et je trouve que c'est une bonne idée. Ma femme est contre, alors je t'appelle pour avoir l'autorisation de Kendall. Si on peut l'avoir aujourd'hui, je m'occupe de toute la paperasse et North peut partir avant dimanche pour commencer lundi.

Grand-mère : eh bien c'est une bonne idée...elle sera d'accord.

Mamie : tu lui a demandé ?

Grand-mère : elle est avec moi là.

Mamie : est-ce qu'on peut lui parler ?

Grand-mère : non, elle est occupé et d'ailleurs je vais moi même devoir raccrocher. Envoi moi les documents, je les regarderais et Kendall signera. Je te les renvoie avant ce soir.

Papy : Bien, je vais le faire. Bonne journée.

Grand-mère : au revoir.

Il raccrochait.

Papy : satisfaite ?

Mamie : mais tu as vraiment un problème!

Moi : j'ai envie de partir Mamie. Je ne me sens plus bien ici, j'ai vraiment envi de partir loin de tout ça. J'ai créer beaucoup trop de problèmes maintenant, je ne veux plus en rajouter. S'il vous plaît, vous devez me laisser partir.

Mamie : ce n'est pas en fuyant qu'elle résoudra les problèmes.

Papy : elle ne fuit pas, elle va juste dans un endroit qui sera mieux pour elle. Elle va devoir suivre une certaine discipline, c'est ce qu'il lui faut.

Mamie : vous rejetez toute la faute sur elle, mais Michael est aussi responsable qu'elle je l'est.

Papy : ne me parle pas de lui.

Mamie : c'est ton fils.

Papy : justement c'est le mien, alors ne t'en mêle pas. Sortez de mon bureau maintenant, j'ai dès coup de fil à passer.

Je me suis lever,
Et ma grand-mère a continué de parler,
Pendant que moi je suis sortie.

Mamie : North !

Je me suis arrêtée,
Avant de me retourner.

Moi : oui ?

Mamie : est-ce que c'est lui qui t'as dis de dire ça ?

Moi : non, j'ai fais tout ça toute seule. J'aime plus aller à l'école, parce que tous mes amis me détestent et je m'y sens mal. Ici aussi tout le monde me déteste, t'es la seule qui me parle. J'y arrive pas Mamie, il faut que je parte parce que c'est la meilleure solution pour tout le monde.

Mamie : tu ne peux pas aller vivre en France toute seule.

Moi : ma mère à des amies que je connais bien là bas, alors quand je ne suis pas à l'école je pourrais être chez eux. Si j'y vais ce week-end je peux commencer en début de semaine. Par pitié, il faut signer ce papier.

Elle m'a longuement regardé,
Avant de souffler.

Mamie : c'est vraiment ce que tu veux ?

Moi : oui.

Mamie : bien. Si c'est ta décision, je ne sais pas quoi te dire d'autre. Mais ton petit frère sera très triste que tu parte.

Moi : c'est pour son bien. Papy a raison, je suis comme mon père. Alors il faut que je m'éloigne aussi, comme ça il n'y aura plus de problèmes.

Mamie : tu as seize ans, tu ne sais pas de quoi tu parle. Bon...je préfère qu'on en finisse la parce que sinon on ne va jamais le faire. Je vais sortir un petit peu.

Moi : d'accord.

Mamie : est-ce que tu veux venir avec moi ?

Je secouais la tête.

Moi : je préfère rester ici.

Mamie : Tu n'es pas allée en cours et tu veux rester à la maison à ne rien faire?

Moi : je me sens un petit peu fatiguée, c'est pour ça.

Mamie : tu es malade ?

Moi : non.

Mamie : bien, je vais y aller alors. Je ne serais pas très longue.

Moi : d'accord, à tout à l'heure.

Elle est sortie de la maison,
Et moi je suis allée m'asseoir dans le jardin.
J'avais les pieds dans l'eau,
Et je m'amusais à les frotter l'un contre l'autre.

Je suis restée comme ça plusieurs minutes,
Jusqu'à ce que je ne sente une ombre derrière moi.
Quand j'ai levé la tête c'était Ayden.

Il s'est assise aussi,
Puis il a retiré ses chaussures et ses chaussettes,
Avant de remonter son pantalon,
Pour enfin plonger ses pieds dans l'eau.

Ayden : ça va ?

Moi : j'en sais rien, et toi ?

Ayden : ça va. Pourquoi t'es pas venue en cours aujourd'hui ?

Moi : eh bien...je vais arrêter l'école.

Ayden : comment ça ?

Moi : j'ai trouvé un pensionnat en France, et j'y vais ce week-end.

Il fronçait les sourcils.

Ayden : pardon ?

Moi : je vais à l'internat, Ayden.

Ayden : mais pourquoi ?

Moi : parce que je veux partir d'ici.

Ayden : alors c'est ça ? Tu vas à l'internat et c'est terminé ? Qu'est-ce que je vais faire moi ? Si tu t'en va, avec qui est-ce que moi je vais rester ?

Moi : tu as les autres Ayden.

Ayden : et alors ? C'est une raison pour partir ? C'est une raison pour me laisser tomber?

Moi : je ne te laisse pas tomber Ayden.

Ayden : c'est ce que moi je ressens. North, je t'ai avoué mes sentiments et tu m'as rembarré-

Je le coupais.

Moi : pourquoi est-ce que tu reparle de ça ?

Ayden : parce que j'ai pris sur moi pour qu'on reste amis, et toi tu veux partir comme ça? Juste parce que les choses vont mal ?

Moi : c'est horrible Ayden. Les choses ne vont pas mal, j'ai tout perdu. J'ai cette douleur dans la poitrine, ça pique un peu plus chaque secondes et c'est tout simplement affreux.

Ayden : mais je suis là pour toi Northie, et Dieu sait combien même je serais toujours la pour toi. Je sais que c'est difficile et que pour le moment tu te sens mal, mais t'isole de toute à des milliers de kilomètres n'est pas la solution.

Moi : je ne cherche pas à trouver une solution, tu sais ? Je cherche juste à éviter de créer d'autres problèmes.

Ayden : justement, ce n'est pas ce que tu fais. TU n'es pas le problème North, et tant que tu n'auras pas compris ça il y aura toujours tout ce paradoxe autour de toi. Il faut que tu arrête de te penser responsable de toutes ces choses qui sont arrivées avant que tu ne naisse, ou quand tu étais une enfant. Si ta mère a décidé de te garder, c'était pour une raison. C'est tout ce que tu dois penser.

Pour la première fois de ma vie,
Les paroles de Ayden ne me touchaient pas.

Je veux dire...
D'habitude quand il me parle ça me remonte le moral et tout ça,
Mais là je ne ressens rien du tout.
En fait ses paroles ne me touchaient plus.
Ça n'arrive plus à me redonner foi en la vie comme d'habitude.

Moi : je suis désolée Ayden mais c'est comme ça. Je t'enverrais un message quand je partirais, parce que je ne veux pas le faire comme une voleuse.

Ayden : mais je m'en fiche de ton message putain, je ne veux pas que tu parte.

Moi : Ayden...

Il s'est levé.

Ayden : ne fais pas ça North. Ne fais pas comme ton père. N'abandonne pas. Ta mère a besoin de toi, ton frère a besoin de toi. Moi aussi j'ai besoin de toi. S'il te plait, ne pars pas.

Les larmes me montaient aux yeux,
Et je me suis levée à mon tour.

Moi : je ne peux pas rester...

Ayden : mais arrête putain !

Il avait l'air tellement déçue,
Que je m'en voulais d'en être la cause.

Moi : je suis désolée.

Ayden : non, tu n'es pas désolée. Tu es une lâche. Tu es exactement comme ton père.

Je secouais la tête.

Moi : non, je dis pas ça.

Ayden : Bon voyage North, j'espère vraiment que tu te plairas là où tu vas. Au revoir.

Il est parti.

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