Chapitre 17

Je n'ai pas arrêté de réfléchir,
Et je ne trouve toujours pas comment la dire à Corie.
La dernière fois Ayden m'a clairement montrer son désintérêt,
Du coup ça m'a mis la pression.

Mais d'un autre côté je le comprends.
Je veux dire...
Il ne va pas faire semblant non plus,
Ce serait injuste pour Corie mais aussi pour lui.

Et puis de toute façon il a déjà une fille en vue,
Alors c'était un peu prévisible.
Je crois que je vais demander à Mia de m'aider,
Parce que la je galère vraiment.

D'ailleurs en parlant d'elle,
La voila qui me rejoins.
Elle était allée déposer des trucs dans son casier,
Raison pour laquelle on n'était pas ensemble.

Moi : tu te rappelle, je t'avais parlé de ce que Corie m'avait demandé...

Mia : à propos de Ayden ? Oui je m'en souviens.

Moi : oui à propos de ça. Bah Ayden ma clairement dit qu'il n'était pas intéressé, et je ne sais pas comment le lui dire.

Mia : je sais pas hein, essaye d'être le moins directe d'abord, ensuite bah explique lui que c'est pas contre elle, ou dis lui qu'il a une autre fille en ville.

Moi : hum, je vais faire ça.

Mia : tu me raconteras comment ça c'est passé.

Moi : pas de problèmes.

Mia : bon, on y va ?

Moi : oui.

Avec Mia on a notre cours d'équitation.
On en fait depuis qu'on est petite,
Et on est presque de bonnes cavalières.

On faisait aussi de la danse et tout ça,
Et on est toutes inscrites dans une école de danse.

On monte chacun dans sa voiture,
Et on se suit en chemin.
Elle est devant moi,
Et je suis juste derrière elle.

Au bout d'une demi heure,
On fini par arriver au centre équestres.
On a présenté nos cartes à l'accueil,
Puis on est allé se changer dans les vestiaires.

Je tenais mon casque à la main,
Et Mia aussi faisait la même chose.
On est sorti des vestiaires,
Et on a rejoins l'écurie.

On a toutes les deux un chauffeur.
Mon père m'en a offert un quand j'avais six ans,
Et Mia en a eu un aussi.

Le mien s'appelle Hope,
Et celui de Mia s'appelle Faith.
On s'était mise d'accord toutes les deux.

Donc je commence à caresser mon cheval,
Avant de le sortir de l'écurie.
On a commencé à marcher jusqu'au pré,
Puis on a commencé à les brosser,

C'est toujours important,
Avant de commencer à s'entraîner,
Il faut d'abord passer un moment avec le cheval,
Histoire d'établir un genre de contact.

Lorsque c'est fait je monte à cheval,
Et Mia aussi.
Le mien est tout blanc,
Et celui de Mia est marron claire.
Il a une magnifique crinière qui brille.

On a commencé à courir,
Puis on a fait quelques acrobatie.
Ça nous a pris environs deux heures,
Mais on adore ça alors ça ne nous dérange pas.

C'est donc vers cinq heures qu'on a fini,
On a retiré le matériel sur les cheveux,
Puis on les a brosser à nouveau,
Avant de les ramener à l'écurie,
Et de leur donner un leur d'eau.

On est ensuite allé se changer,
Et j'ai rangé toutes mes affaires dans mon sac de sport,
Avant de remettre mes baskets.

Mia : c'est fou comme ça détend.

Moi : oui c'est vrai.

On a commencé à marcher jusqu'à la sortie,
Et pendant ce temps je buvais une bouteille d'eau.

Mia : bon Nori, il faut Roro que je te dise un truc.

Moi : vas y.

Mia : mais tu promet que tu ne dis rien à personne, hein ?

Moi : à qui veux-tu que je le dise ?

Elle pouffait de rire.

Mia : c'est vrai. Bref...promet moi de ne pas hurler non plus.

Moi : mais dit le moi s'il te plaît, tu es en train de me faire stresser comme une dingue,l

Mia : bon, King et moi on s'est embrassé.

J'écoutais les yeux.
Je venais tout juste d'apprendre qu'il l'aimait bien,
Et maintenant elle m'annonce qu'ils se sont embrassés.
Wow...c'est étrange.

Moi : wow...je ne sais pas quoi dire. C'était comment ?

Elle souriait timidement.

Mia : à vrai dire, c'était géniale. Non mais sérieux, c'était le meilleur baiser que j'ai pu avoir de toute ma vie.

Moi : ah ce point ? C'est génial.

Mia : oui, mais d'un autre côté c'est un peu étrange, parce que King est comme mon frère.

Moi : mmh je comprend, mais bon tu as bien dis "comme" alors ce n'est pas le cas. Mais euh le plus important...qu'est-ce que tu en pense ?

Mia : pour être honnête, je me sens flattée. Et puis depuis un moment je sais pas mais il y a un truc vraiment étrange. Il m'arrive d'avoir la boule au ventre quand je suis avec lui, ou d'avoir la gorge nouée lorsqu'il me parle. Et pire encore, par moments il suffit juste que j'entende sa voix pour que mon coeur se mettre à battre très rapidement.

Moi : oh...tu sais ce que ça signifie ?

Elle soupirait.

Mia : que je ressens des choses pour lui, je sais.

Moi : c'est le cas ?

Mia : je pense, je ne sais pas.

Moi : et vous en avez parlé ?

Elle secouait la tête.

Mia : pas vraiment. En fait, on a pas discuté de ça depuis avant-hier, mais on continue de se parler par normalement. On était même ensemble tout à l'heure, et on a pratiquement flirté tous les deux mais vite fais parce qu'on était pas tout seul.

Moi : bah c'est mignon, et puis de toute façon je sais que tu lui plais.

Mia : comment est-ce que tu le sais ?

Moi : j'ai entendu King le dire à Royalty la dernière fois, mais je ne suis pas censés le savoir et toi non plus.

Elle souriait.

Mia : c'est vrai ? Il a vraiment dit que je lui plaisais ?

Je hochais la tête.

Moi : oui.

Mia : Wow...j'arrive pas à y croire. Bon d'accord je ne suis pas très surprise vu que je sais très bien que je suis magnifique, mais bon je suis contente quand même.

Moi : alors c'est réciproque, n'est-ce pas ?

Mia : je ne suis pas sûre, peut-être. En fait je ne sais pas vraiment ce que je ressens.

Moi : écoute essayes de faire le vide dans ta tête, et réfléchis en.

Mia : oui, je crois que c'est ce que je vais faire.

Moi : tu me tiens au courant.

Mia : pas de problèmes. Bisou babe.

Moi : bisou, rentre bien.

On est-ce chacune monté dans sa voiture,
Puis j'ai conduis jusqu'à chez moi.
Il était dix-sept heures et demi à ce moment là.

Mon père n'est pas encore là,
Et Saint dort chez un ami à lui ce soir,
Alors il ne sera pas à la maison.

Je suis allée dans la cuisine,
Et j'ai dis bonjour à Whitney qui rangeait les courses dans le frigo.

Après ça je suis montée dans ma chambre,
Puis j'ai déposé mon sac,
Avant de prendre mes affaires.

J'ai fais mes devoirs,
Puis je suis allée prendre une douche,
Avant d'enfiler un sweat et un short,
Qui me servent de pyjama.
J'ai aussi mis une paire de chausson,
Et mis une paire de pantoufle.

Je me suis lavée les cheveux,
Alors là ils sont encore un peu mouillés,
Et ils pensent le long de mes épaules.

Quand je suis redescendue,
Il était environs sept heures et demi.

Whitney : le diner est prêt North, vous pouvez passer à table.

Moi : d'accord. Mais euh, mon père est rentré ?

Whitney : oui, il est en bas je crois bien.

Moi : merci alors, je vais aller l'appeler.

Whitney : merci à toi.

Elle a sourit,
Puis je suis descendue au sous-sol.
La porte était entrouverte,
Et je pouvais entendre la voix de mon père.

J'ai jeté un petit coup d'œil,
Et il était dos à moi,
Son téléphone sur l'oreille.

Et bien évidemment comme je suis curieuse,
Je me suis mise à écouter un petit peu.

Papa : Je m'en fiche tu aurais pu me le dire, Kendall ! [...] mais alors pourquoi tu l'as jeté sans même m'en parler ? [...] comment ça c'était rien d'important ? Tu as dis toi même que c'était une lettre que la prison avait envoyé pour m'annoncer son suicide, alors pourquoi l'a jeté avant de me le montrer ? [...] je ne te crie pas dessus bébé, j'essaye juste de comprendre. [...] mais non je ne suis pas en colère contre toi, seulement j'aurais voulu la lire et l'apprendre de moi même. [...] bien sure que je te fais confiance, pourquoi tu doute de ça aussi ? [...] putain j'ai pas dis tu me mentais Killa, arrête de te faire des films. [...] mais non je dis pas ça dans ce sens là...écoute bébé j'ai pas envi qu'on se dispute, d'accord ? [...] hum ouais c'est bon, il est mort c'est de l'histoire ancienne alors on s'arrête là. [...] bien je vais te laisser, tu me rappelle plus tard ? [...] moi aussi je t'aime bébé, fais attention à toi. [...] d'accord.

Quand il a raccroché,
J'ai attendu quelques secondes avant d'entrer.
Mais c'était quoi cette conversation ?
C'est tout sauf normal ça c'est sûre.

Papa : hey.

Moi : Bonsoir papa. Le diner est prêt.

Papa : et mon bisou, alors ?

Je suis allée lui faire un câlin,
Et il m'a embrassé le front.

Moi : tu as passé une bonne journée ?

Papa : oui et toi, princesse ?

Moi : des nouvelles de maman ?

C'est fait exprès.

Papa : je viens tout juste de discuter avec elle, c'est l'aube chez elle et elle a du se lever lever super tôt pour un shooting.

Moi : ah mince, la pauvre.

Papa : mais elle a dit qu'elle t'appelle demain matin.

Moi : d'accord. On va diner ?

Papa : oui on y va, petite gourmande.

Je riais,
Puis on est monté dans la salle à manger,
Tout était déjà prêt,
Alors on a dit le bénédicité,
Puis on a commencé à se servir.

Papa : heureusement que ton petit frère n'est pas la, parce que ce petit bandit il aurait déjà tout terminé.

Moi : mais non, tu extrapole beaucoup trop les choses.

Papa : c'est toi tu le défend toujours, t'es une vendue comme ta mère.

Moi : et tu te demande pourquoi on ne te défend jamais.

Papa : pff allez ta bouche et manges la, c'est mieux.

Je riais,
Avant d'avaler une fourchée de haricot vers.

Moi : dis papa ?

Papa : oui chérie ?

Moi : pourquoi est-ce qu'il a fallut que j'ai trois ans pour qu'on se rencontre ? Je n'ai jamais vraiment compris, et je me pose beaucoup de questions. Pourquoi maman m'a caché ton existence ? Et pourquoi elle t'a caché la mienne ?

Il a juste eu le temps de froncer les sourcils,
Qu'on fut interrompu par l'arrivée de la gouvernante.
Elle tenait le téléphone fixe en matin.

Whitney : monsieur ? C'est votre mère au téléphone, elle dit que c'est urgent.

Mon père a pris le téléphone,
Et il est resté silencieux pendant au moins deux minutes.
Mais son expression faciale changeait,
On aurait dit qu'il était sous le choc.
Oui c'est bien cela.

Papa : j'arrive tout de suite.

Ce sont les seuls mots qu'il a prononcé.
Quand il a raccroché,
Je l'ai regardé affolée.

Moi : papa, est-ce que tout va bien ?

Il secouait doucement la tête,
Avant de se lever.

Papa : il faut que j'aille à l'hôpital.

Moi : pourquoi ? Est-ce qu'il est arrivé quelque chose à mamie ? Ou à papy ?

Papa : Roberta a fait un malaise cardiaque, et ils l'ont emmené aux urgences depuis peu. Je vais aller voir ce qui se passe.

Moi : s'il te plaît papa, je veux venir avec toi.

Papa : je ne sais pas si c'est une bonne idée, surtout que je ne sais pas combien de temps est-ce que ça va me prendre.

Moi : s'il te plait...

Il soufflait.

Papa : bon, vas te changer alors.

Moi : d'accord.

Je suis montée en courant,
Et j'ai enfilé un bas de joggins,
Ainsi que des baskets.

Je me suis ensuite attachée les cheveux,
Puis j'ai mis un peu de parfums,
Avant de descendre pour rejoindre mon père.

On est monté en voiture,
Et il a roulé plutôt rapidement.
Ça se sentait qu'il était stressée,
De toute façon c'est la même pour moi,
Alors je comprend plus ou moins la situation.

On nous a fait entrer par le parking,
Et on a rapidement rejoins les urgences.
Mon père me tenait la main,
Comme si j'étais un bébé et que je comptais me sauver.

Une fois dans le hall, lp
On est directement tombé sur mamie.
Il y avait aussi les deux enfants de Roberta.
Son fils Gary qui a trente deux ans,
Et sa fille Telma qui a vingt-cinq ans.

Je les avais déjà rencontré,
Parce qu'ils sont déjà venus la voir à la maison.
Pile ont un peu expliqué la situation,
Et apparemment elle a juste fais un malaise comme ça.

Elle était très fatiguée ces derniers temps,
Alors pourquoi elle nous a dit que tout allait bien ?

Pour le moment il n'y a aucune nouvelle,
Alors on est resté là plusieurs minutes à attendre.
Et au bout d'une heure et demi,
Un médecin a fini par nous rejoindre.

Docteur : vous êtes de la famille de Roberta Jackson ?

Mamie : oui.

Telma : on est ses enfants.

Il retirait ses lunettes.

Docteur : je suis vraiment désolé, on a fait de notre mieux mais on n'a rien pu faire.

Papa : comment ça ? Qu'est-ce que ça veut dire au juste ?

Docteur : cela signifie malheureusement que son coeur a définitivement lâché pendant que nous étions en train d'essayer de la sauver. Je suis vraiment désolé encore une fois, et je vous souhaite à tous mes condoléance messieurs dames. Il y a une fiche de formalité à remplir à l'accueil par un membre de la famille.

Gary : oh mon Dieu.

Pour ma part,
J'étais comme absente.
Mes oreilles avaient entendu,
Mais mon cerveau refusais de l'accepter.

Papa : putain de merde.

C'est pas possible.
Je refuse de crois ça.
Pas ma Roberta,
Ce n'est pas juste.

Je suis vraiment dégoûtée la.
Mon père s'est tourné vers moi,
Et je savais qu'il essayait de faire l'homme fort à cause de moi.

Il m'a serré dans ses bras,
Et là je me suis mise à pleurer.
Je venais tout juste de réaliser la nouvelle.

C'est terminé,
Je ne la verrais plus.
Jamais plus je ne pourrais entendre sa voix.
Jamais plus je ne pourrais manger ses bons petits plats.

On me l'a enlevé,
Et c'est juste horrible comme sensation.
C'est comme un énorme vide.
Et ça fait mal.

J'étais très attaché à elle,
Mon frère aussi.
Tout le monde l'adorait.

Elle laisse vraiment un grand vide,
Un vide qui sera difficile à combler.

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