Chapitre 65

North : dadadadadada !

Saint n'arrêtait pas de rire,
Tandis que sa soeur qui était penché au dessus de lui sur le lit,
N'arrêtait pas de le chatouiller et de jouer avec lui.

North : maman regarde, il répète ce que je dis.

Je souriais.

Moi : c'est mignon.

North : il a pas faim ? C'est pas l'heure du biberon ?

Moi : on va lui demander.

Normalement j'ai dormi toute seule,
Mais quand elle s'est réveillée North à sorti son frère de son berceau,
Et elle l'a amené ici.

Et quand je me suis réveillée,
Ils étaient tous les deux calmement en train de jouer ensemble sur mon lit.
Et North avait allumé la tête.

Moi : tu veux le bibi mon bébé ?

Il tapait dans ses mains en souriant.

Saint : bibi !

Moi : je crois qu'il en veut un.

North : tu veux que j'aille chercher son biberon en bas ?

Moi : ce serait vraiment gentil de ta part chérie. Tu sais où il est ?

North : oui et comme j'ai pas la taille je vais demander à Roberta de m'aider.

Roberta c'est la femme de ménage.

Moi : d'accord ma puce.

Elle m'a embrassé sur la joue,
Puis elle est allée chercher le biberon,
Avant de remonter.

North : elle l'a chauffé !

Moi : merci ma puce.

North : il rentre quand papa ?

Moi : ce soir, chérie.

North : oui enfin ! Il m'a trop manqué.

Moi : mais tu sais qu'il n'est là que pour quelque jours, hein ?

North: oui parce que après il doit encore aller à ses concerts.

Moi : mais tu sais que c'est important pour lui ?

North : oui. Tu sais maman j'ai rêvé de grand-père aujourd'hui.

Je fronçais les sourcils.

Moi : c'est vrai ?

Elle hochait la tête.

North : oui et il a dit que tu devais pas être triste parce que t'allais bientôt le revoir toi aussi.

Moi : il ta dit ça ?

North : il a dit " on sera bientôt réuni" alors ça veut dire ça ?

Moi : euh oui...

Avouez que c'est bizarre quand même ?
Pourquoi elle fait ce genre de rêve ?

Moi : tu rêve souvent de grand-père ?

North : quelques fois.

Moi : mais pourquoi tu ne m'as rien dis ?

North : parce que des fois tu ne me crois pas quand je te parle.

Moi : écoute chérie je suis désolée d'accord ? Je sais que ces derniers temps j'ai été un peu bizarre mais maman est désolée.

North : t'inquiète pas maman, c'est pas grave.

Elle a enroulé ses bras autour de mon cou,
Puis elle m'a fait un bisou sur les lèvres,
Et un câlin.

North : je t'aime beaucoup maman.

Moi : moi aussi je t'aime chérie.

North : et t'inquiète pas si t'es triste, grand-père il a dit que ça allait s'arranger bientôt.

Je souriais faiblement.
Elle a tellement de chance de pouvoir rêver de lui.
J'aimerais tellement pouvoir le voir une dernière fois.

Moi : est-ce que tu sais que tu es la petite fille la plus adorable du monde entier?

North : oui je sais !

J'écarquillais les yeux.

Moi : Nori !

North : mais mamie et Tata Justine, et Tata Ashlee, et papa et le papa de papa ils me disent ça tout le temps. Alors je sais !

Je riais.

Moi : j'aurais dû m'en douter...les Young sont vraiment particuliers.

North : mais toi aussi t'es une Young, même que maintenant on a le même nom toi et moi, et même Sainty est papa.

Moi : exactement.

North : mais avant ton nom c'était celui de grand-père.

Moi : exactement.

North : dis maman ? Pourquoi Tata Hailey elle vient plus à la maison ?

Elle n'arrête pas de me poser la question,
Et à chaque fois je change de sujet.

Moi : c'est un peu compliqué avec Tata Hailey en ce moment chérie.

North : pourquoi ?

Moi : c'est des histoires de grands Nori.

North : mais c'est pas juste ! Mia elle a demandé à sa maman et elle lui a dit la même chose ! Pourquoi vous voulez pas nous dire ? Vous vous aimez plus ? Alors ça veut dire que Tata Hailey sera plus ma deuxième maman ? Je veux pas que tu sois fâché avec Tata Hailey maman...c'est pas juste.

Elle avait vraiment l'air triste.

Calme toi Kenny.
Respire, et calme toi.

Moi : Nori, t'as pas à t'occuper de ça d'accord. Ce n'est pas parce que Hailey et moi on est fâché que ça veut dire qu'elle ne t'aime plus ou que je n'aime plus Mia. Tu sais bien ce que je te dis non ? Si les grands sont fâchés, les petits n'ont pas à l'être.

North : mais c'est pas n'importe quel grand, c'est Tata Hailey maman. En plus Mia elle a dit que sa maman elle était super triste. C'est même plus Tata Hailey qui l'a dépose à l'école, mais c'est le papy Baldwin.

C'est comme ça qu'elle appelle le père de Hailey,
Va savoir pourquoi.

Au même moment on a cogné à la porte de ma chambre.

Moi : oui ?

C'était Roberta.

Roberta : je suis désolée de vous déranger madame, mais il y a quelqu'un pour vous.

Moi : qui est-ce ?

Roberta : la nounou des enfants.

Moi : pardon ? Qu'est-ce qu'elle fait la ?

Roberta : je lui ai dis que vous aviez dit qu'elle ne devait pas revenir, mais elle dit qu'elle doit vous parler et que c'est urgent.

Moi : dites lui que je n'ai rien à lui dire, et que je veux qu'elle parte de chez moi maintenant.

Elle hochait la tête,
Avant de sortir.

North : c'est Jane ? Pourquoi elle est là ?

Moi : je ne sais pas chérie.

Quelques secondes plus tard,
Roberta est revenue.

Roberta : elle refuse de s'en aller madame, qu'est-ce que je lui dis ?

Moi : vous savez quoi ? Je vais aller lui dire moi-même.

J'allais me lever,
Mais North ma retenue par la main.

North : non maman reste ici s'il te plait.

Moi : ne t'inquiète pas chérie, je reviens tout de suite.

Roberta : North j'ai préparé ton bol de céréale, tu veux venir manger ?

North : d'accord !

J'ai pris le petit,
Et North me suivait avec la nounou.
Je suis arrivée dans le hall,
Mais il n'y avait personne.

Moi : elle est où ?

Roberta : elle était là il y a une seconde...je ne comprend pas.

Je lui ai donné le petit à tenir.
Étant donné que les garçons rentrent ce soir,
Eva est d'abord reparti chez elle.
Je ne sais pas si elle va revenir après,
On verra.

Je suis allée dans la cuisine avec North,
Et Jane était debout,
Juste à côté de la petite table,
Sur lequel se trouvait le petit déjeuner de ma fille.

Moi : qu'est-ce que vous faite là, Jane ? Je vous ai envoyé un chèque et je vous ai fais savoir que je ne voulais plus jamais vous voir ici. Je vais appeler la police, je ne plaisante pas.

Elle me regardait de haut en bas.

Jane : croyez moi, ce que j'ai à vous dire ne me fait pas plus plaisir qu'à vous.

Moi : je vous demande pardon ?

Jane : j'avais pas l'intention de revenir travailler ici, de toute façon.

Moi : pas étonnant. Vous avez voler ce dont vous aviez besoin non ?

Elle souriait sarcastiquement.

Jane : vous voulez que je vous dise la nouvelle devant votre fille, ou alors vous préférez arrêter de jouer la femme qui a confiance en elle, parce qu'on sait toutes les deux que ce n'est pas le cas.

Alors là...
Elle me cherche.

Je me suis gentiment tournée vers ma fille.

Moi : chérie, prend ton petit déjeuner d'accord ? Je vais m'en occuper.

North : tu sais maman, Tata Hailey elle dit que quand des gens qu'on aime pas sont dans notre maison, il faut crier " Satan" et ils s'en vont.

Jane : tu sais ma petite Nori, je t'ai toujours beaucoup aimé tu sais. Tu vas me manquer.

North : bah pas toi!

Moi : vous ne voulus adressez pas la parole, et vous fichez le camp de chez moi.

Jane : de chez vous ? Ne me faite pas rire, c'est la maison de votre mari et vous ne faite rien d'autres que de vivre ici avec lui parce que vous êtes la mère de ses enfants.

Moi : vous êtes complètement malade vous, j'arrive pas à croire que j'ai laissé quelqu'un comme ça s'occuper de mes enfants.

Jane : ne vous inquiétez pas, vos enfants n'ont jamais vraiment été ma priorité.

Moi : ce sont plutôt mes affaires qui l'ont été, et je l'ai très bien compris lorsque vous avez voler mes affaires. N'est-ce pas ?

Jane : Michael avait vraiment raison à votre sujet ?

Je rêve ou elle vient d'appeler mon mari par son prénom ?
Alors là je ne peux pas me calmer.
Je me suis mise à la pousser,
Pour la tirer hors de la cuisine.

North : maman...

Moi : chérie tout va bien. Fini ton petit déjeuner d'accord ?

Jane : oui fini le Nori, je suis sûre qu'il est très délicieux.

Elle avait dis ça sur un ton ironique.

Moi : je vous laisse cinq secondes pour dégager d'ici.

Jane : sinon vous allez faire quoi, hein ? On sait tous très bien que vous savez juste fermer votre jolie petite bouche et faire tout ce que les gens veulent que vous fassiez pour eux. Mais je ne suis pas là pour parler de ça. Je suis venue vous dire que Michael et moi on attend un bébé...et ce serait bien que vous et les autres vous dégagiez de la.

Je me suis mise à rire.
Mais elle est vraiment tapée du cerveau elle.

Moi : c'est drôle, mais cette drogue que vous prenez ne vous réussis vraiment pas.

Jane : c'est marrant que vous parliez de drogue, étant donné que ça fait parti de votre passé je me trompe ? C'était quoi déjà comme médicaments ? Ça ne vous a pas vraiment réussi étant donné que vous avez fais une overdose qui vous a coûté votre appareil reproducteur. C'est vraiment triste hein ? Mais heureusement que mon bébé...il est là pour sauver la donne.

Attendez...
Comment elle est au courant de ça ?
C'est impossible...

Moi : je vais tu tuer, sale pute !

Je me suis jetée sur elle,
Mais je n'ai même pas eu le temps de la toucher,
Que j'ai senti quelqu'un me retenir.

Moi : mais lâchez moi !

C'était l'agent de sécurité engagé par Micky.
Et vu comme il est costaud,
Ça ne sert à rien de me débattre.

Moi : faite la sortir de chez moi.

Jane : vous pensiez vraiment que Michael vous aimais vous ? Toutes ses choses il me les a donné et je n'ai pas eu besoin de les voler. Il ne vous aimait plus il cherchait comment se débarrasser de vous et des enfants, raison pour laquelle on va avoir le notre.

Moi : je ne vous crois pas. Vous êtes complètement malade. Putain faite la sortir d'ici !

Jane : comment pensez vous que je sois au courant de toutes ses choses ? De vous ? De votre passé...c'est parce qu'il m'en parle. Et je sais aussi que vous vous êtes disputé récemment, alors qu'il était à Seattle. Comment je le sais ? J'étais avec lui ma belle, et on a passé toute la nuit à faire l'amour comme des bêtes lui et moi, c'était génial. Si vous ne croyez pas demander à votre ami aux cheveux rouges, il m'a bien vu lui.

Non...
Je refuse de croire ça.

Mais comment elle sait toutes ses choses ?
Comment c'est possible ?

Jane : quand vous étiez en Asie, on faisait l'amour dans votre lit, et je portais même vos sous vêtements parce qu'il trouvait qu'ils m'allaient mieux qu'à vous. Et je suis enceinte, il le sait et il m'a demander de garder le bébé. Vous n'étiez pas là quand vous avez accoucher de North, et vous avez eu Saint très vite aussi.  Est-ce qu'on est sure qu'ils sont de lui ? J'en sais rien...il a quelques doutes lui aussi.

Je me suis mise à pleurer.
J'étais en colère et dégoûtée.
Elle sait des choses intimes sur moi que seul Michael aurait pu lui dire.

Elle n'a pas arrêté de me parler de pleins de chose.
Elle savait pour le chien,
Elle sait pour mes problèmes de santé,
Et elle sait même pour North.

Ça ne peut pas être une coïncidence.
Mais Michael n'a pas pu me faire ça.
Il n'aurait jamais pu me faire ça.

Jane : vous ne me croyez toujours pas ? Il rentre ce soir non ? Vous n'avez qu'à lui demander de vous montrer son bas ventre...il y a une marque de griffure juste à côté de son anaconda comme il le dit si bien.

Oh putain...
Je vous en supplie non.

Je me suis tournée vers le meuble de l'entrée.
Étant donné qu'il ne voulait pas me lâcher,
J'ai pris un vase et je le lui ai jeté à la gueule.

J'avais le corps qui tremblait.
J'étais complètement désemparée.

Le gardien est arrivé,
Et ils l'ont mis dehors.
Je me suis laissé glisser par terre,
Et j'ai commencé à pleurer.

Je pouvais entendre mon fils pleurer aussi.
Comment il a pu me faire ça ?
Comment il a pu lui dire tout ça ?
Il avait pas le droit de me faire ça.
Pas une nouvelle fois.

J'avais confiance en lui.
J'avais confiance en lui putain...

Roberta : madame je crois qu'il y a un problème avec Nori, elle n'arrive pas à respirer.

Moi : qu...quoi ?

Je me suis levée,
Et je suis allée dans la cuisine.
Elle avait les larmes aux yeux,
Et elle n'arrêtait pas de se tordre.

North : maman...

Moi : qu'est-ce qui se passe cherie ? Qu'est-ce que t'as ?

Je n'arrêtais pas de pleurer,
Et j'avais la voix tremblante.

North : maman j'ai...j'ai....mal....maman s'il te plait aide moi....j'ai tellement mal.

Moi : oh mon Dieu, cherie tiens bon d'accord ? Je vous en supplie appeler une ambulance....appeler une ambulance.

J'ai l'impression de vivre un cauchemars.
Tout ça ne peut pas être réel.
C'est carrément impossible.
Je refuse de le croire.

North n'arrêtait pas de trembler,
On aurait dit qu'elle convulsait.
Je ne savais pas quoi faire.

Moi : appelez une ambulance putain de merde !

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