Chapitre 64
- Narration : Justine -
Moi : comment ça ce n'est pas ce que je crois.
Vic : bébé, je peux tout t'expliquer.
Moi : alors tu t'explique vite !
Je suis sur FaceTime avec Vic depuis plusieurs secondes,
Et je n'ai qu'une seule envie c'est de le tuer.
Vous n'imaginez pas comment il m'énerve.
Quand JE lui dit de ne PAS s'approcher des filles,
On dit que c'est parce que je suis jalouse.
Mais c'est juste parce que je n'aime PAS ça.
C'est pas question de jalousie ou autre.
C'est MON mari,
Alors c'est MOI qu'il doit approcher.
C'est logique !
Mais non...
Monsieur a fait la fait à Vegas hier,
Et il y a pleins de photos de lui et ses potes,
Avec des filles dans un club.
Enfin tous sauf Yachty et Michael.
Mais n'empêche je m'en fiche.
Vic : je ne les connais même pas c'est file.
Moi : c'est marrant, parce que vu comment elles sont accrochés à toi on aurait dit le contraire.
Vic : bébé tu te fais des films pour rien.
Moi : JE me fais des films maintenant ? Dites moi que je rêve.
Vic : oublié ce que j'ai dis bébé, je te jure que c'est juste des fans en plus j'en ai rien à foutre d'elles.
Moi : et tu crois que je vais te croire ?
Vic : bah...c'est la vérité.
Moi : c'est ça.
Vic : mon amour, je suis désolé.
Moi : moi aussi je suis désolée pour toi mon coeur. Parce quand tu seras à la maison dans quelques jours, tu vas dormir sur le canapé du salon.
Vic : quoi ? Mais bébé.
Moi : et dis à ton pote Jaden qu'il arrête de faire comme si il n'avait pas reçu les messages que je lui ai envoyé.
Vic : les menaces plutôt, non ?
Moi : tu me traite de folle ? Genre je menace les gens n'importe comment maintenant?
Vic : quoi ? Mais j'ai pas dis ça. Tu vas me rendre fou.
Moi : et encore t'as rien vu. Quand tu seras la, pas de sexe, pas de câlin, pas de bisou et tu te débrouille pour bouffer. T'aurais même pas le droit de me regarder dans les yeux.
Vic : quoi ? Mais...
Moi : ça t'apprendra à prendre des photos avec des filles aussi vulgaires. Et estime toi heureux que je ne le fasse que pour la semaine où tu seras à la maison.
Vic : bon je m'en fiche...t'es enceinte alors si ça peut te faire plaisir et bien tant mieux.
Je souriais de toutes mes dents.
Moi : tu vois quand tu veux !
Vic : d'ailleurs je t'ai acheté pleins de cadeaux.
Moi : j'espère qu'ils sont bien tes cadeaux.
Vic : tu me fais confiance ?
Moi : n'empêche qu'une fois tu m'as offert un sac qui avait deux saisons de retard, t'imagines ? J'avais deux saisons de mode en retard...c'est trop la honte ! Alors avec toi je me méfie...
Vic : pourquoi on est marié déjà ?
Moi : imbécile !
Il riait.
Vic : je rigolais bébé, tu me manque.
Je me suis mise à sourire.
Moi : je sais, je me manque aussi mon amour.
Vic : Putain chérie, c'est pas drôle.
Moi : oh c'est bon c'était pour rire. Tu me manque aussi...un tout petit peu.
Vic : ah ouais ?
Moi : ouais, monsieur je me la pète à Vegas.
Vic : tu vas me le faire payer longtemps, hein ?
Moi : avec un peu de chose, je t'en voudrais moins lorsque le petit aura fini le lycée.
Il écarquillait les yeux.
Vous auriez du voir sa tête.
Moi : je rigole mdr, ne t'étouffe pas.
Vic : la vie toi aussi tu joue trop avec moi bébé. Je laisse passer parce que tu porte ma progéniture, mais quand t'auras accoucher dans quelques mois je vais me venger et tu sais très bien de quoi je parle.
Je roulais des yeux.
Moi : j'ai pas peur de toi.
Vic : tu dis ça parce que je ne suis pas à côté de toi, mais on va voir si tu répète ça dans quelques jours. Tu sais...tu aura surement besoin d'un homme aimant pour te masser le dos ou les pieds, ou de quelqu'un pour te préparer ton bain.
Moi : j'ai des domestiques pour ça.
Vic : bon ta gueule tu m'as soulé mdr.
Je riais.
Moi : tu m'as dis ta gueule ?
Vic : yep ! Tu vas faire quoi ?
Moi : tu es mort, Mensa. À ton retour je t'étripe.
Vic : t'es sure ? Parce que ça fait trois semaines qu'on est séparé tous les deux...et je sais bien que les hormones te jouent des petits tours depuis un moment déjà.
Moi : t'as pas honte de profiter de la faiblesse hormonal d'une femme qui porte ton bébé ? Surtout qu'avec la grosse tête que tu as je risque de prendre cher à l'accouchement. Je te jure si notre fils à la même tête que toi, je dis à la sage femme que c'est pas le mien.
Vic : arrête elle est super sexy ma tête.
Moi : ton visage oui, mais tu as une grosse tête.
Vic : et toi t'as vu tes fesses ? Ça prend toute la place sur le lit...c'est flagrant.
Moi : connard.
Vic : je t'aime aussi mon amour.
Moi : pas moi.
Vic : bien sure que si tu m'aime.
Moi : qu'est-ce qui te fais croire une chose pareille ?
Vic : non mais regarde ton ventre mdr. Tu serais capable de faire un bébé à un gars que tu n'aime pas, et de te marier avec lui ?
Moi : t'as pas idée de tout ce que je pourrais faire pour te vider les poches mon coco.
Vic : t'es jamais fatigué mdr. Tu me fatigue bébé.
Moi : ouais ça m'a soulé de t'embêter la mdr.
Vic : sinon tu vas bien ? Et le bébé ? Il ne te fait pas trop souffrir ?
Moi : non ça va. Ma mère est la donc tout va pour le mieux. Mais j'ai hâte que tu rentre...et le bébé aussi.
Vic : ne t'inquiète pas mon amour, je serais à la maison dans quelques jours.
Moi : juste pour six jours.
Vic : mais c'est déjà mieux que rien.
Je soupirais.
Il a raison.
Moi : mmh. Bébé je dois te laisser, ma mère vient de finir de cuisiner et je meurs de faim, alors je te rappelle si j'ai le temps mdr, sinon bah tu vas me rappeler vu que t'as pas trop choix.
- Narration : Cindy -
Lorsque j'ai fini de me doucher,
J'ai enfilé des vêtements.
Un sweat noir,
Un t-shirt de la même couleur,
Et des chaussettes.
Je suis sortie de la chambre,
Et je suis allée dans celle qu'on avait préparé pour le bébé.
Vous n'avez pas idée comment je suis dégoûtée.
Parce que tout est de ma faute.
Si j'avais fais plus attention à moi,
Je ne serais jamais tombée,
Et j'aurais jamais perdu mon bébé.
Ça me brise le coeur.
J'avais tout préparé pour elle.
J'avais même déjà choisi son prénom,
Je voulais l'appeler Kaylah.
J'avais même fais inscrire son nom partout dans la pièce.
Mais maintenant ça ne sert plus à rien.
Je l'ai perdu.
J'ai tué mon propre bébé.
Jamais je ne pourrais me le pardonner.
Tout le monde a beau me dire que c'est tout le contraire,
C'est à cause de moi.
Jason était tellement heureux à l'idée d'avoir une petite fille.
Et je lui ai enlevé ça.
Je nous ai arraché ça à tous les deux.
J'ai entendu du bruit,
Et la porte s'est ouverte.
Jason : mon amour...t'es encore ici ?
C'est là que je passe toutes mes nuits,
Et toutes mes journées.
Je ne sais pas exactement dans quel but je fais ça,
Mais j'en ressens juste le besoin en fait.
Je ne lui ai pas répondu,
Et il s'est approché de moi.
Jason : bébé...il faut que tu mange s'il te plait ?
Moi : à quoi bon ? T'es plus obligé de me goinfrer maintenant.
Il soupirait.
Jason : arrête !
Moi : toi arrête de faire comme si tu ne m'en voulais pas, alors que je sais bien que c'est le cas. Il nous restait tout juste quatre semaines...et j'ai tout gâché. Tu sais le pire ? On a été dans le Montana et il ne s'est rien passé alors que la bas tout étant dangereux. Alors pourquoi ici ? Pourquoi est-ce qu'il a fallut que glisse.
Jason : ce n'est pas de ta faute, et je ne pourrais jamais t'en vouloir sans raison.
Moi : j'ai tué ta fille ! C'est une raison valable, non ?
Je me suis mise à pleurer,
Tandis que ma respiration devenait saccadée,
Et que j'avais la gorge complètement noué.
Jason : putain Cindy arrête...s'il te plait.
Il m'a serré dans ses bras,
Et je me suis laissée faire.
Il aura beau me dire tout ce qu'il veut,
Je ne pourrais pas arrêter de m'en vouloir.
Je ne pourrais jamais oublier ce que j'ai ressenti quand le médecin me l'a dit.
C'est comme si mon coeur c'était coupé en deux,
Et qu'une partie de moi était partie avec le bébé.
Jason : On va ressayer mon coeur, je te promet. On ne lâchera rien avant d'avoir notre bébé.
Je secouais la tête.
Moi : ce ne sera jamais la femme chose. Je voulais tellement que tout soit parfait pour toi...et j'ai échoué. Je suis désolée...
Il passait sa main dans mes cheveux,
Et je pleurais dans ses bras.
Jason : bébé s'il te plait arrête. Je m'inquiète pour toi...tu ne mange pas, du ne dors pas, tu ne parle pas et tu passe tes journées à pleurer.
Moi : c'est la dernière chose qu'il me reste. Juste mes larmes pour pleurer.
Jason : t'as pas le droit de dire ça, je suis là moi.
Il m'a regardé dans les yeux.
Jason : on peut avoir d'autres enfants ma chérie, tout ce qui compte pour moi c'est que tu aille bien.
Moi : arrête...
Jason : arrêtez quoi ?
Moi: de me dire ça ! Arrête !
Je me suis détachée de lui,
Et je suis sortie de la chambre du bébé.
Il me suivait.
Jason : putain Cindy parle moi ! Dis moi ce qu'il y a !
Moi : ce qu'il y a ? C'est que je veux rejoindre mon bébé.
Il entrouvrait les lèvres,
Avant de passer une de ses mains dans ses cheveux.
Jason : quoi ?
Moi : je suis complètement dégoûtée de tout. J'ai même plus envie de vivre...
Jason : mais tu t'entend parler ?
Je riais nerveusement.
Moi : je savais que tu ne me comprendrais pas.
Jason fronçait les sourcils.
Jason : mais t'es sérieuse ? Tu t'entend parler ?
Je commençais à reculer.
Quand il s'énerve comme ça il vaut mieux.
Jason : tu refuse même que je te touche, Cindy. Comment veux tu que je le prenne ?
Moi : toi tu as perdu un enfant à naître, mais moi je l'ai tué !
Jason : tu ne l'as pas tué putain ! Qu'est-ce que tu comprend pas ?
J'ai sursauté,
Et il a longuement soufflé.
Jason : excuse moi ma puce, je ne voulais pas te crier dessus mais je ne sais plus quoi faire.
Il prenait mon visage en main,
Avant d'essuyer mes larmes,
Et de poser ses lèvres sur les miennes en un simple bisou.
Jason : tu n'es pas toute seule et tu ne le seras jamais. D'accord ? Je t'aime, et quand on s'est marié on s'est dit pour le meilleur ou pour le pire, tu t'en souviens ? C'était une promesse. On a eu des bons moment, et là on en a un plutôt difficile mais ça ne veut pas dire qu'on doit baisser les bras. Au contraire...c'est pour nous apprendre à être plus fort. Mon amour tu as traversé tellement de chose dans ta vie. Je trouve que tu intériorise beaucoup trop et ce n'est pas bon.
Il baissait ses mains jusqu'à mes poignets,
Et je gémissais de douleur.
Merde.
Jason : je t'ai fais mal ?
Moi : non.
Jason : Cindy regarde moi...
Moi : pourquoi ?
Jason : qu'est-ce que tu as au poignet ?
Moi : rien.
Jason : montre moi !
Moi : non.
Jason : s'il te plait.
Je reculais.
Moi : j'ai rien à te montrer !
Il m'a pris le poignet de force,
Puis il a remonté les manches de mon sweat,
Avant de pousser un cri.
Jason : mais putain bébé, pourquoi t'as fait ça, hein ? Qu'est-ce qui t'as pris ? T'avais pas ça hier soir...alors tu la fais pendant que tu étais dans la salle de bain ? Mais pourquoi ? Tu tes mutilé putain...pourquoi t'as fais ça !?
Moi : j'avais juste besoin d'avoir mal physiquement, pour oublier à quel point j'avais mal intérieurement.
Jason : bébé...viens la. Je ne veux plus que tu te fasse ça, d'accord ? Tu aurais pu te couper une veine...
Moi : je suis désolée.
A/N : coucou mes petits amours. Vous allez bien ? Bah j'espère mdr,
Parce que vous êtes pas prêt pour ce qui va se passer à partir du prochain chapitre.😈
Avec un peu de chance je vous le poste dans dans deux ou trois heures (voir moins). 🙏🏽
Par contre pas la peine de me menacer 😂 parce que c'est vous-même qui avez décidé de la suite de l'histoire quand je vous ai demander vos Team.
😈😋❤️❤️😘😘
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