Chapitre 56

- Narration : Nalah -

J'étais en train de faire faire leur sieste aux enfants,
Lorsque mon téléphone s'est mis à sonner,
Ce qui les as immédiatement reveillé.

Je fronçais légèrement les sourcils,
Avant d'attraper mon portable.
C'est Bella qui m'appelle,
Alors je répond.

- j'étais en train de faire dormir les enfants Bells, je vais te tuer.

- je suis vraiment désolée Nalah, mais il s'est passé quelque chose.

Mon coeur fit un bon dans ma poitrine.

- comment ça il s'est passé quelque chose ? De quoi tu parle ?

- c'est Cindy.

- quoi Cindy ? Putain Bella parle, tu me stresse.

- elle est à l'hôpital, et je suis en chemin avec les filles.

- mais comment ça elle est à l'hôpital ? Elle devait accoucher dans deux mois, non ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Jason a dit qu'elle était tombé des escaliers, chez eux. Elle a beaucoup saigné, et elle est aux urgences.

- oh mon Dieu, c'est horrible. Envoi moi l'adresse de l'hôpital, je vous rejoins tout de suite.

- je te l'envoi par message, babe.

Après ça j'ai raccroché.
Oh mon Dieu, la pauvre !
Comment elle va ?
Et le bébé ?

Putain, pourquoi les choses ne peuvent jamais bien se passer ?
Tout allait bien, et maintenant il fallait que ça arrive.
J'espère vraiment que tout va s'arranger.

Moi : Z !

... : oui ma puce.

Moi : tu peux venir deux secondes ?

... : j'arrive tout de suite.

J'ai entendu les bruits des escaliers,
Et quelques secondes plus tard,
Mon mari me rejoignait dans le salon.

Zayn : tout va bien ?

Moi : Cindy a eu un accident, et elle est aux urgences. Ça te dérange de garder les enfants ? Il faut vraiment que je la vois.

Zayn : pas de problème, vas y. J'espère qu'elle et le bébé vont bien.

Je me levais,
Et Zayn prenait place à côté des enfants.
Je soupirais longuement.

Moi : crois-moi, je le souhaite aussi.

Putain en vrai c'est la merde.
On ne peut jamais être tranquille,
Il faut toujours que quelque chose vienne tout fiche en l'air.
C'est fou comme ça me soule.

Je suis rapidement montée dans mon dressing,
Et j'ai enfilé des vêtements et une paire de basket.
Je me suis attachée les cheveux,
Ensuite je suis allée en bas.

Moi : j'y vais, mon amour.

Zayn : d'accord mon coeur. Appelle moi dès que tu as des nouvelles.

Moi : ça marche.

Je suis sortie de la maison,
Pour grimper dans la voiture.
Bella m'avait envoyé l'adresse par message,
Du coup j'ai juste eu à la rentrer dans le GPS.

Croyez moi je suis angoissée.
J'ai toujours détestée les hôpitaux,
Et étant petite j'y venais souvent a cause de Bella.
Vous savez, avec sa maladie ça n'a jamais été facile pour elle.
Mais heureusement on a des amis en or qui sont toujours là pour nous,
Quoiqu'il arrive, et peu importe ce qu'on peut dire.

C'est pour ça que je trouve qu'elle ferait une super maman.
Cette petite fille quelque part en Ethiopie aura de la chance de l'avoir.
Elle lui donnera surement tout l'amour dont elle aura besoin.
Surement un peu plus d'ailleurs, mdr.

Bon c'était la petite parenthèse.
J'arrive à l'hôpital et j'entre par le parking.
Je prend l'ascenseur,
Et j'y croise Clara.

Clara : oh Nalah...

Moi : salut.

Clara : c'est horrible...

Moi : ne m'en parle pas.

Clara : je ne comprend pas comment elle a pu tomber comme ça.

Moi : moi non plus. J'espère que Jason pourra mieux nous éclairer sur ce qui s'est passé.

Clara : et moi j'espère qu'elle et le bébé vont bien.

On est monté aux urgences,
Et on a retrouvé Jason, Mike, Bella, Lily et Justine.
On est allée vers eux.

J'ai serré Jason dans mes bras.
Il avait très mauvaise mine,
Et il y avait un peu de sang sur sa chemise.

C'est fou,
On aurait dit une de ses scènes dans les films.

Jason passait à plusieurs reprises ses mains sur sa tête,
Et en même temps ils tournait en rond.
C'était vraiment stressant.

Moi : toujours aucune nouvelle ?

Justine : non, aucune.

Bella : putain j'en deviens folle.

Lily : moi aussi, c'est à me rendre folle.

Mike : Jason est à deux doigts de craquer...on a aucune nouvelle depuis qu'on est là et il est vraiment à cran.

Clara : le pauvre...

Justine : ça me fiche la trouille, maintenant j'aurais peur des marchés d'escaliers.

Lily : dis pas ça...

Moi : oui arrêtons d'être negative et soyons positives. Tout va bien se passer.

Clara : je l'espère vraiment.

Moi : moi aussi.

Un médecin est arrivé vers nous.

Lui : vous êtes de la famille de madame Truman ?

Jason s'avançait vers lui.

Jason : je suis son mari.

Docteur : Eh bien il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c'est qu'on a réussit à stopper l'hémorragie.

On soupirait tous de soulagement.

Jason : et la mauvaise nouvelle ?

Docteur : elle a perdu pas mal de sang, et il va falloir qu'on fasse une césarienne.

Moi : vous voulez dire qu'elle doit accoucher maintenant ?

Docteur : c'est ce que j'ai dis, oui. Mais monsieur, vous devez savoir que c'est très risqué.

Jason : risqué pour ma femme, ou alors pour mon bébé ?

Docteur : plutôt pour le bébé.

Il se passait les mains dans les cheveux,
Avant de pousser un long juron.
J'ai passé mes mains sur ses épaules,
Pour essayer de le calmer.

Jason : alors qu'est-ce que vous attendez de moi ?

Docteur : elle est dans les vapes...alors la décision vous appartient. On a besoin de votre autorisation pour la césarienne, mais on veut que vous sachiez qu'il y a cinquante pour cent de chance que le bébé...ne survive pas.

J'entrouvrais les lèvres.
C'est horrible, putain !
Tout se passait pourtant très bien.

Jason : vous avez dit que ça en dépend, alors ne me posez pas la question et faite lui cette césarienne, putain de merde ! 

Justine : Jason, essaye de te calmer s'il te plait.

Mike : elle a raison bro, tu es un peu trop tendu.

Docteur : vous pouvez signer ici ?

Jason n'a même pas lu,
Il a signé tout de suite.
Le docteur a remis ses lunettes,
Et quand il allait faire demi tour,
Jason l'a retenu.

Jason : Je vous en supplie docteur, sauvez ma femme et mon bébé.

Docteur : je ferais de mon possible.

Ensuite le médecin est parti.
Jason était complètement secoué.
Il était à deux doigts de pleurer,
Et il était tellement stressé qu'il en devenait rouge.

Pour ma part je m'amusais à me ronger les ongles.
Je fais ça quand je suis nerveuse.
C'est vraiment bizarre, je sais.

Je vous en supplie mon Dieu,
Faite que tout aille bien.

- Narration : Jenny -

Il est vingt heures,
Et on vient tout juste de quitter l'hôpital.

Pauvre Cindy,
Je n'imagine même pas ce qu'elle doit ressentir.
Elle était déjà à sept mois de grossesse,
Et à cause d'une fichu chute,
Elle a perdu son bébé.

Elle était tellement désemparée quand on le lui a annoncé à sa sortie de bloc.
Elle s'est mise à hurlé, et à crier.
Quand je l'ai regardé dans les yeux,
J'ai très compris qu'elle ne serait plus jamais la même.
J'ai vu cette chose dans son regard,
Et la j'ai compris.

J'ai compris que quelque chose c'était brisé en elle,
Et que jamais on ne pourrait réparer cette chose.
Cette nouvelle l'a anéanti.

Elle était tellement choquée,
Qu'on a du lui administrer quelque chose pour qu'elle se calme.
Et là elle s'est dormi,
Raison pour laquelle on rentre tous chez nous.

Pauvre Jason.
Il est à cran lui aussi.
Ils étaient prêt pour le bébé.
Ils avaient acheter des tas d'affaires,
Et ils avaient même déjà commencé à préparer sa chambre.

Elle voulait que Aliyah soit la marraine,
Mais comme elle est partie,
Elle avait demandé à Clara de l'être le soir du nouvel an.

C'est vraiment horrible pour elle.
Je n'imagine même pas comment ça doit lui faire mal.
Perdre un enfant ça doit être la pire chose du monde.

Et le pire c'est qu'elle se sent coupable.
Elle n'a pas arrêté de le dire quand elle pleurait.
Elle répétait sans cesse la même phrase :
" tout ça c'est de ma faute..."

Mais Jason lui a dit que non,
Et qu'il ne fallait pas qu'elle culpabilise.
Mais c'est encore tout chaud,
Et elle aura besoin de temps.
De beaucoup de temps, même.

Mais on lui a dit qu'on était la pour elle.
Il ne faut pas qu'elle pense qu'elle est toute seule.
On est là pour se serrer les coudes.

Maintenant que Aliyah est partie,
On a compris qu'il fallait vraiment qu'on fasse des efforts.
On a décidé d'être comme avant.
Plus personne ne doit se sentir rejeté ou abandonné.
On doit être la pour tout le monde. 

Ce ne sera sûrement pas facile,
Mais on y croit,
Et tous ensemble,
Je sais qu'on y arrivera.

La je viens de rentrer à l'appartement.
Être resté autant de temps à l'hôpital,
Ça m'a vraiment épuisée.

Et cela va aussi bien physiquement,
Que mentalement.

Je suis allée dans la salle de bain,
Et j'ai retiré mes vêtements.
Je suis allée prendre une douche,
Ensuite j'ai enfilé un bas de joggins Adidas,
Et un débardeur gris.

J'ai aussi mis une paire de chaussettes,
Et j'ai laissé mes cheveux mouillés tombés le long de mes épaules.

Je suis allée dans le salon,
Et j'ai mis un peu les dessins animés.

Mon téléphone s'est mis à vibrer.
J'ai reçu un message,
Et il est de Julian.
Il y a une pièce jointe aussi.

De : Julian
" A cause de cette photo, tout le monde pense qu'on est ensemble 😂😋"

J'ai souris.
C'est une photo qui a été prise hier.
Nous étions à une soirée.

Avouez qu'il est canon ?
Parce que moi je le trouve vraiment trop canon.
Et les gens n'arrêtent pas de dire qu'on formerait un beau coup.
Vous le pensez, vous ?

Je lui répond.

" Ow 😂 c'est mignon 😊"

Il répondait aussitôt.

" tu trouve ça mignon ? 😋😍"

Je souriais encore,
Avant de lui répondre.

" Peut être bien 😊"

" Intéressant 😏"

" Intéressant ? 😅"

" t'es chez toi la ? "

Comment il change de sujet mdr.

" oui"

" J'arrive."

J'écarquillais les yeux.
Euh...il est sérieux là.

" t'es sérieux ?"

" dans un quart d'heure normalement, je devrais être la"

Après ça je n'ai pas répondu,
Parce qu'il n'y avait rien à répondre.

J'en ai profité pour me faire une salade,
Et comme prévu quelques minutes plus tard,
La sonnerie a retentit.

Je me suis dirigé vers la porte,
Et j'ai ouvert à Julian.
Il m'a fait un large sourire,
Avant de me faire la bise.

Les filles...
Ce mec sent vraiment super bon.
Tout le temps...
C'est fou !

Julian : tu es très en beauté, mademoiselle Hamilton.

Je souriais.

Moi : je sais haha, mais merci.

Il soufflait.

Julian : alors toi !

Je pouffais de rire.

Moi : je plaisante, ne t'inquiète pas. Merci beaucoup, et d'ailleurs laisse moi te dire que tu es très en beauté toi aussi. Mais vraiment.

Il souriait en coin.

Julian : merci beaucoup.

Moi : euh j'ai fais de la salade, et j'allais mangé. Tu te joins à moi ?

Julian : j'ai un petit creux, alors avec plaisir.

On est allé dans la cuisine,
Et je nous ai servit.

Moi : tu veux quelques chose à boire ? Normalement j'ai tout ce qu'il faut.

Il arquait un sourire.

Julian : tout ce qu'il faut ?

Je hochais la tête

Moi : yep. J'ai du vin rouge, du vin blanc, du champagne, des liqueurs et aussi des bières. Qu'est-ce qui te ferais plaisir ?

Julian : je veux bien un verre de vin rouge.

Il me regardait dans les yeux.

Moi : ça tombe bien. J'adore le vin rouge !

Julia : eh bien tant mieux pour moi, dans ce cas.

J'ai sorti deux verres à vin,
Et je nous ai servit.
Après j'ai mis la bouteille dans un seau à glace.
Parfois j'aime bien voir le vin un peu frais.
Je trouve ça cool.

On a commencé à manger.

Julian : alors, ta journée ?

Moi : elle avait bien commencé, mais elle s'est mal terminée.

Julian : pourquoi ça ?

Moi : une de mes meilleurs amies à fait une chute en début d'après midi. Elle était enceinte, et quand on lui a fait une césarienne à cause de l'hémorragie, le bébé s'était ettoufé avec le cordon à cause de la chute.

Julian : ah merde, la pauvre.

Moi : elle est complètement déboussolée, la pauvre. Elle allait bientôt atteindre le huitième mois, tu imagine ?

Julian : c'est juste horrible, je ne souhaite ça à personne.

Moi : c'est claire. Elle me fait tellement de peine.

Julian : elle a de la chance de t'avoir, parce que je sais que quoi qu'il arrive tu seras toujours la pour elle.

Je souriais timidement.
Il est adorable.

Après mangé j'ai tout mis dans l'évier.
Ensuite j'ai pris la bouteille de vin,
Et on est allée dans le salon.

J'ai baissé un peu les lumières,
Puis on a mis un peu de musiques.

On a discuter de tout et de rien pendant de longues minutes.
C'était vraiment agréable, et j'adore passer du temps en sa compagnie.
C'est vraiment un mec particulier, et ça change des autres gars.

Il n'arrêtait pas de me regarder dans les yeux,
Et moi aussi.
Il a donc fini par approcher son visage du mien,
Et donc par m'embrasser.

J'ai répondu à son baiser,
Et la tension est très vite montée.
Les choses se passaient rapidement.

C'était comme si nos deux corps étaient en feu,
Et qu'on avait besoin l'un de l'autre,
Pour que le feu s'atténue,
Avant de finir par disparaître complètement.

La soirée c'est terminé dans ma chambre,
Et croyez moi...ça en valait le coup.
C'était comment dire ?
Génial !

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