- Narration : Michael -

Je suis actuellement au studio,
Et il y a juste Vic et moi.

Vic : en tout cas c'est mort, Justine se posait trop de questions, et elle en a parlé à ta femme mec.

Moi : c'est vrai ?

Vic : ouais. Et Kendall lui a dit pour Gucci.

Moi : merde. Je ne sais même pas comment est-ce qu'elle a su ça.

Vic : c'est vrai que c'est bizarre. Elle a peut être engagé quelqu'un.

Moi : je ne pense pas, c'est pas trop son truc de faire ça.

Vic : c'est bizarre quand même. Bref ma femme elle a commencé à me poser beaucoup de questions et tout, et j'ai fais comme t'as dis. J'ai dis que c'était un gars qui cherchait de la merde mais que pour le moment il n'y a rien du tout et que donc c'était pas la peine qu'elle s'inquiète.

Moi : ouais, c'est mieux on ne la stresse pas avec ça. Surtout qu'elle est enceinte et tout...

Vic : ma femme et mon bébé sont ma priorité. Je vais le saigner ce gars, que je le trouve juste tu verra.

Moi : t'inquiète, c'est pour bientôt.

Vic : je n'attend que ça.

Moi : quand je pense qu'il a essayé de me la faire à l'envers avec French. C'est vraiment un bâtard ce mec, il a six mois d'âge mental pas plus.

Vic : six mois c'est trop, il n'a aucun âge mental plutôt.

Moi : j'aurais dû tuer ce fils de pute aussi.

Vic : pousse pas le bouchon non plus bro, ça va on va se calmer un peu. Pour le moment il ne se passe rien, on le piste et c'est tout. Faut pas qu'on fasse de connerie pour le moment.

Moi : ouais je sais.

Vic : en tout cas j'ai hate d'être à dans dix jours. On va enfin aller en vacance.

Moi : je te jure, et juste après on a la tournée. Le moins bien c'est qu'ils aient choisi le Montana. Franchement la neige ? Comme si on avait pas mieux à faire.

Vic : non mais laisse. Le ski c'est pas un truc de noir mdr.

Moi : Mais grave putain. Après c'est pour tomber comme un gros pédé n'importe comment.

Vic : grave. La vie je suis sure que c'est une idée de Jenny, ou alors des Baldwins. Kylie peut être...c'est leur genre de faire ce genre de choses.

Moi : mdr c'est pas faux hein.

Vic: heureusement qu'on y va que la semaine du nouvel an, parce que deux semaines à la neige avec une femme enceinte c'était la mort pour moi.

Moi : mdr t'as rien vu encore bro. Ma cousine c'est une malade, les hormones vont la rendre mille fois pire tu verra.

Vic : ça a déjà commencé hein. Elle se réveille au milieu de la nuit pour manger des trucs improbables.

Moi : courage mon pote.

Vic : t'inquiète j'ai de quoi compenser. Depuis qu'elle est enceinte, les hormones sont devenues mes meilleures amies moi je te dis. On fait l'amour tous les jours.

Moi : tu verra y a pas mieux que de faire l'amour avec une femme enceinte.

... : wesh c'est quoi cette conversation de papy ? C'est le club des pères au foyer ici ou c'est comment ?

Mesdames et monsieur,
Yachty.

Vic : oh putain pas lui.

Yachty : avoue je t'ai manqué ma poule.

Vic : ma poule ? C'est moi que t'appelle ma poule ?

Yachty : non !

Moi : et c'est qui dans ce cas ?

Yachty : la vie je parlais de l'autre imbéciles de Tyga là.

Moi : c'est mieux pour toi.

Yachty : wesh Micky, ça tombe bien mon pote je voulais te voir.

Moi : quoi ?

Yachty : oh mais pourquoi tu m'agresse ?

Moi : je ne t'agresse pas.

Yachty : ouais bref, j'ai eu Ferg. Il m'a dit qu'il avait une piste.

Moi : c'est vrai ?

Vic : quelle piste ?

Yachty : bah il a réussi à pister un des gars de Gucci, du coup il va remonter jusqu'à lui en le pistant.

Vic : parfait. Qu'on le choppe ce salopard.

Moi : Perso j'en ai rien à foutre de ces gars. C'est lui que je veux.

Yachty : t'inquiète on l'aura.

Vic : il y a intérêt. Je me suis acheté une nouvelle arme...peut être que ça va être l'occasion de l'essayer à nouveau.

Moi : bienvenu au club bro.

On se tchequait.

Yachty : wesh vous êtes malades.

Mon téléphone s'est mis à sonner.
C'était un numéro fixe.
J'ai décroché.

- c'est qui ?

- oh euh...monsieur Young ?

- ouais ?

- bonjour, c'est le docteur Hotchner.

Oh putain.

- oh bonjour docteur, excusez-moi...

- ce n'est rien. Vous allez bien ?

- ça va merci. Vous avez les résultats des examens de ma femme ?

- je les ai devant moi, raison pour laquelle je vous appelle.

- je vous écoute, qu'est-ce qu'elle a ?

- eh bien c'est assez délicat en fait...

Je fronçais les sourcils.

- comment ça ?

- on a retrouvé un fort taux d'hypnotiques et de prométhazine dans son sang.

- des hypnotiques ?

- des somnifères, si vous préférez. Elle en a consommeé pas mal d'après ce que j'ai pu voir, et c'est l'accumulation des produits qui cause la fragilisation de son organisme. C'est pour cette raison qu'elle est aussi fatiguée et qu'elle ne se sent pas bien ces derniers temps. Il y a une sorte d'incompatibilité avec son organisme et j'aimerais que vous me donniez le nom de son médecin personnel, afin que je puisse en discuter avec lui.

- attendez....si je comprend bien, vous voulez me dire que c'est parce qu'elle se gave de somnifère qu'elle était malade comme ça ?

- je n'ai pas dis qu'elle s'en gavait, j'ai dis que j'en avais trouvé dans son sang et que-

Je n'ai pas eu besoin d'en entendre plus que ça,
Et j'ai raccroché.

Alors la...
Elle se fiche vraiment de ma gueule.

J'ai directement composé son numéro.
Ça a sonné quelques secondes,
Puis elle a décroché.

- hey mon amour, tout va bien ?

- tu te fiche de ma gueule ?

- hein ? De quoi tu parle ?

- je te retrouve à la maison dans dix minutes.

Ensuite j'ai raccroché.
Alors elle...elle me cherche aussi !

Mais à quoi elle joue putain ?
Elle veut mettre sa vie en danger ou quoi ?

J'ai brusquement rangé mon téléphone dans ma poche,
Avant de me lever.

Yachty : qu'est-ce qui se passe bro ?

Vic : tu parlais avec Kenny ?

Moi : elle me prend vraiment pour son petit pédé elle !

Je suis parti du studio en furie,
Et je suis direct monté en voiture.
Elle a réussi à me mettre sur les nerfs.

Quand j'arrive à la maison,
J'ouvre rapidement la porte.

Moi : Killa !!

Jane : monsieur, tout va bien ?

Moi : ou est ma femme ?

Jane : elle est en haut, dans votre chambre je crois. Un problème ?

Je suis directement monté dans notre chambre,
Et Kendall était assise sur le lit,
Son ordinateur sur elle.

Kendall : c'est toi ! Mais qu'est-ce qui t'as pris au téléphone ? Qu'est-ce qui se passe ?

Moi : et t'as le culot de faire comme si tu ne savais pas de quoi je parlais en plus ?!

Kendall : mais pourquoi tu crie ?

Je me suis approchée de son côté du lit,
Et j'ai fouillé sa table de chevet.
Après ça je suis allé dans la salle de bain,
Et j'ai fouiller tous les tiroirs aussi.

Kendall : mais qu'est-ce qui te prend ? Pourquoi tu dérange tout comme ça ?

Moi : ou tu les met, putain ?!

Kendall : mais mettre quoi ?

Je me suis approché d'elle,
Avant de l'attraper par le bras.

Moi : les somnifères que tu prend. Ou est-ce qu'ils sont ?

Elle fronçait les sourcils.

Kendall : mais enfin de quoi tu parles ? Quels somnifères ?

Moi : arrête de te foutre de ma gueule putain ! Le médecin en a trouvé à forte dose dans ton sang.

Kendall : c'est forcement une erreur.

Moi : une erreur ?

Je riais nerveusement,
Avant de la secouer.

Moi : une erreur, hein ? Tu veux mourir c'est ça ?!

Kendall : arrête de crier. Je t'ai dis que je n'avais rien fais.

Moi : mais comment tu peux me mentir à ce point ? Les preuves sont là...ils ont pas pu se retrouver tous seuls dans ton sang. Tu en as pris, alors que tu m'avais juré de ne pas le faire.

Kendall : tu me fais mal...

Moi : je te fais mal ?! Parce que ces conneries que tu prend tu pense que ça ne te fais pas de mal ? Tu veux mourir, c'est ça ?!

Les larmes lui montaient aux yeux.
Je déteste l'engueuler comme ça,
Mais comprenez moi aussi.

Sa santé en dépend.
Alors pourquoi elle fait ça ?

Kendall : s'il te plaît...lâche moi.

Quand je l'ai vu pleurer,
J'étais obligé de la lâcher.
Merde, je déteste qu'elle pleurer.

Moi : arrête de pleurer...

Kendall : tu débarque de je ne sais où, et tu m'accuse de choses dont je ne suis même pas au courant et tu t'étonne que je pleure ? Pourquoi t'es agressif comme ça ?

Moi : Killa, tu as des hypnotiques dans le sang et ce n'est pas bon.

Kendall : j'ai rien pris du tout je te dis. Pourquoi tu ne me crois pas ?

Moi : alors comment tu explique ce qui se passe, hein ? J'aimerais comprendre.

Kendall : j'arrive pas à croire que tu pense que j'ai fais ça...

Elle se passait la main dans les cheveux,
Les larmes aux yeux.
Juste après elle s'est dirigée dans la salle de bain,
Et elle s'y est enfermée.

Moi : Killa...ouvre la porte.

Elle ne m'a pas répondu.
Je pouvais juste l'entendre renifler.

Mais le plus troublant c'est que quand elle m'a regardé dans les yeux en entrant dans la salle de bain, je pouvais voir et sentir dans son regard qu'elle était sincère.
Mais attendez comprenez moi.
Comment c'est possible ?

Elle me dit qu'elle n'a rien pris,
Mais il y a en a dans son sang.
Avouez que c'est insensé quand même.

Moi : Killa...s'il te plait ouvre la porte. Je suis désolé, je n'aurais pas dû te hurler dessus comme ça mais j'étais hors de moi.

Toujours aucune réponse.
Je cognais à nouveau,
Mais le résultat était le même.
Elle m'en veut.
Merde.

J'ai mis un gros coup de poing dans le mur,
Avant d'aller me réfugier dans le jardin.
J'ai allumé une cigarette,
Et je l'ai fumé.

Il fait que je sorte,
J'ai vraiment besoin d'air.

Du coup je me suis dirigée vers ma voiture,
Et pile en sortant je suis tombée sur Jane qui marchait dans la rue.

North est chez son amie pour la nuit,
Du coup elle n'a pas besoin de rester tard ce soir.

Je me suis garé juste devant elle.
Autant la déposer...

J'ai baissé la vitre,
Et elle s'est approchée.
Elle portait un débardeur,
Ce qui fait que sa poitrine était mise en avant.

Moi : vous rentrez ?

Jane : oui. J'allais marcher jusqu'à l'arrêt de bus.

Je déverrouillais les portières.

Moi : montez...je vais vous déposer.

Jane : vous êtes sure ? Je ne voudrais pas déranger.

Moi : montez.

Elle est montée dans la voiture,
Et j'ai refermé la portière.

Moi : vous habitez ou ?

Jane : Venice Beach.

Moi : bien.

Elle m'a donné son adresse,
Et je l'ai enregistré dans le GPS.

Jane : vous avez l'air en colère. Je vous ai entendu crier avant que je ne parte.

Moi : je me suis disputé avec ma femme. Qu'est-ce que ça peut bien vous faire ?

Jane : vous avez envi d'en parler ?

Moi : j'en sais rien. Honnêtement je ne comprend pas ce qui se passe.

Jane : racontez-moi, je pourrais vous aider à comprendre.

Moi : je ne sais pas...

Jane : allez y, ça va vous faire un bien fou, vous verrez.

Elle me souriait gentiment,
Avant de placer sa main sur mon avant-bras juste le temps de quelques secondes.
J'ai baissé ses yeux vers sa main,
Et quelques secondes après elle la retirait.

Moi : c'est juste que je ne sais pas quoi penser. J'ai appris quelque chose sur elle, mais elle nie. Elle a l'air sincère, mais les faits sont là alors comment je dois réagir ?

Jane : je ne suis pas très sure de vous suivre.

Je soupirais,
Sans pour autant quitté l'autoroute du regard.

Moi : il y a quelques années...elle a été malade et depuis elle doit faire très attention aux médicaments qu'elle doit prendre et ce genre de chose, vous comprenez?

Jane : oh je vois, je suis vraiment désolée monsieur ça a dû être difficile pour vous.

Moi : c'est sa santé, alors pourquoi elle me ment ?

Jane : vous mentir sur quoi ?

Je soupirais.

Moi : le médecin m'a dit aujourd'hui que c'était parce qu'elle prenait des somnifères ou autre chose du même genre. Mais elle sait que c'est dangereux pour sa santé, alors pourquoi elle le fait ?

Jane : vous lui avez demandé directement ?

Moi : elle dit qu'elle n'a rien pris mais...c'est impossible.

Jane : je ne sais pas quoi vous dire. Je veux dire...si il y en avait dans son sang c'est qu'elle en a forcement consommé a un moment donné. Elle devrait être plus honnête avec vous.

Nous étions à un feu rouge,
Alors j'ai eu le temps de retirer mes mains du volant quelques seconde,
Afin de les passer sur mon visage.
Cette histoire est complètement insensée.

Moi : j'en sais rien putain, ça me prend la tête.

Jane : alors ça signifie que si elle continue d'en prendre, elle peut mourir c'est ça ?

Moi : c'est ça !  C'est justement ce que je ne comprend pas, parce qu'elle le sait et elle en est consciente. Alors pourquoi elle en a dans le sang ? Je comprend pas.

Est-ce que c'est à cause de la mort de son père ?
Je ne sais pas.
Honnêtement je ne comprend pas Killa là.

Mais d'un autre côté je ne peux pas oublier son regard.
Les larmes dans ses yeux étaient réelles.
Elle avait vraiment l'air de ne pas savoir de quoi je parlais.

Et je la connais.
Je sais qu'elle ne me mentirais pas sur un truc aussi grave.
Putain c'est vraiment pas normal tout ça.

Jane : tout va bien ?

Je fronçais légèrement les sourcils.

Moi : on est bientôt arrivé chez vous.

Jane : oui, je vois ça. Mais si vous voulez on peut s'arrêter dans un bar et prendre un verre, comme ça on pourrait continuer d'en parler.

Je secouais la tête.
Putain mais quel con...

Moi : non, il faut que je rentre chez moi .

Jane : oh...

Moi : on sera arrivé dans cinq minutes, est-ce que vous pouvez descendre ici ? Je dois faire demi tour.

Jane : oh euh oui...

Moi : merci.

Jane : merci à vous monsieur Michael. À demain.

Moi : à demain.

Elle m'a fait un sourire,
Avant de descendre de la voiture.

Pour ma part j'ai fais demi tour comme convenu,
Et j'ai roulé aussi vite que je pouvais jusqu'à chez moi.
Pourquoi ?

Parce que j'ai eu peur.
Le jour où j'ai appris qu'elle se droguait,
Elle a essayer de se tuer.

Alors si jamais j'ai raison cette fois,
J'ai peur qu'elle fasse la même connerie en se sentant attaqué.
C'est pour ça que je dois rentrer.

Quand j'arrive je me dépêche de monter.
Il doit être 22 heures ou plus je ne sais pas.
Je suis monté dans la chambre,
Et elle était dans notre lit avec notre fils

Je soupirais de soulagement.
Elle avait tout rangé aussi.
Tout ce que j'avais dérangé dans la chambre et la salle de bain.

Elle serrait notre fils dans ses bras,
Comme si elle avait peur qui s'en aille pendant son sommeil.
Et ce petit bandit il avait la tête posée sur sa poitrine,
Alors qu'il sait très bien que c'est ma place.
Pff...sale voleur va.

J'ai retiré mes chaussures et mes vêtements,
Puis je suis entrée dans le lit.
J'ai tiré Kendall vers moi,
Et je lui ai embrassé le front.

Moi : je suis désolé.

Elle a ouvert lentement les yeux.
Je ne sais pas pourquoi,
Mais quelque chose au fond de moi me fais ressentir qu'elle ne me ment pas.

Mais comment c'est possible alors ?
Je dois le découvrir.