Chapitre 61
Je viens de finir un shooting, et comme je n'ai rien de prévu j'ai donc tranquillement décidé de rentrer à la maison, afin de finir le reste de l'après midi à me reposer tranquillement dans ma chambre, dans le calme.
Lorsque j'arrive à la maison, je trouve ma mère en train de gueuler dans le hall.
Il y a ma soeur Kaia aussi, ainsi que Chris et même Rayan.
Mais qu'est-ce qui se passe ?
Maman : je ne comprend pas. Dans cette maison il se passe des choses incroyables. Ce n'est pas possible ! J'en ai assez.
Je fronçais les sourcils et m'approchait doucement d'eux.
Moi : huh...qu'est-ce qui se passe ?
Maman : te voilà enfin ! J'ai pas arrêter de t'appeler...
Moi : un problème ?
Maman : bien sure que oui ! Il y a un problème.
Je la regardais avec interrogation.
Ma petite soeur s'approchait de moi.
Kaia : maman vient de découvrir que les bijoux de grand-mère avaient aussi été volés.
Moi : quoi ?
Mais comment c'est possible ?
Moi : ces bijoux restent dans le bureau, comment est-ce qu'ils pourraient avoir disparus tout d'un coup, comme ça ?
Maman : je n'en sais rien ! J'essaye de comprendre !
Moi : en tout cas, je ne les ai pas pris.
Maman : ce n'est pas toi, ce n'est ni ton frère, ni ta soeur. Ce n'est personne en fait! Mais vous vous moquez de moi ? D'abord les documents de succession, l'argent, et maintenant ça ? Est-ce que vous voulez me rendre folle ?
Rayan : calme toi maman, je suis sûre qu'on va tous les retrouver moi !
Elle regardait mon frère.
Maman : t'es gentil chéri, mais c'est des trucs de grands.
Chris caressait le dos de ma mère en la serrant contre lui.
Je suis sûre qu'il a quelque chose à voir dans tout ça.
Moi : la dernière fois j'ai vu Chris à l'intérieur. Il m'a menacé de ne rien dire.
C'était sorti tout seul.
Chris me regardait avec des yeux ronds, alors que ma mère entrouvrait les lèvres.
Maman : pardon ?
Moi : c'est la vérité. C'était il y a quelques semaines de cela...
Maman se tournait vers Chris, après s'être détachée de lui.
Maman : c'est vrai ça ? Tu y étais ?
Il secouait la tête.
Chris : mais non voyons, je ne sais même pas où est-ce qu'elle a bien pu trouver une idée pareille!
Moi : quoi ? Mais c'est la vérité.
Chris : Kendall arrête, tu met encore plus de stress et de pression à ta mère en inventant des futilités pareilles.
Mais attendez, il est sérieux ?
Moi : mais pourquoi tu mens ?
Il fronçait les sourcils.
Chris : c'est plutôt toi qui mens.
Je me tournais vers ma mère.
Moi : maman je te jure que c'est vrai.
Elle regardait son mari, puis moi.
Ça se voit qu'elle ne sait pas qui croire.
Mais je suis SA fille, c'est moi qu'elle doit croire.
Pas de profiteur menteur.
Chris : arrête de mentir.
Moi : c'est toi qui mens. Tu m'as menacé plusieurs fois.
Il soufflait.
Chris : elle n'est pas croyable.
Kaia : calmez vous.
Maman : Chris, tu me promet que tu n'es pas entré là dedans ?
Chris : bien sure que oui, mon amour. Je ne sais même pas pourquoi est-ce qu'elle te dis des choses comme ça. Je n'y suis pour rien, je t'assure.
Maman me regardait méchamment.
Maman : mais enfin, qu'est-ce qui t'arrive Kendall?
J'entrouvrais les lèvres.
Moi : tu préfère le croire, lui ? Je suis ta fille.
Maman : pourquoi est-ce tu mens devant ton frère et ta soeur ? Quelle genre d'image est-ce que tu veux donner ?
Moi : mais dites moi que je rêve ! Enfin maman, tu ne vois pas qu'il te ment ?! C'est juste un terrible menteur !! Il te manipule.
Maman : tu ne hausse pas le ton avec moi.
Je soufflais.
Moi : tu m'agace à ne jamais croire ce que je te dis. Quand je parlais de la voiture, est-ce que je t'avais menti? Non ! Alors pourquoi est-ce que tu ne me crois pas?
Maman : parce que je sais que tu mens, pour le blesser.
Moi : mais enfin t'es aussi aveugle que ça ? Il se fiche de toi.
Rayan : Kenny-Kenny, ne cries pas sur maman...
Il s'approchait de moi.
J'aime pas me fâcher devant lui mais la, ils m'ont énervé.
Non mais pour qui ils se prennent ?
C'est vraiment n'importe quoi.
Maman : c'est moi que tu traite d'aveugle ?
Moi : oui ! Parce que c'est ce que tu es, maman!
Elle s'est approchée de moi et elle m'a mise une bon e grosse claque. J'ai senti ma joue virer au rouge, et ça me picotait énormément.
Je la regardais bouche bée.
Moi : tu me gifles à cause de lui ?
Les larmes me montaient aux yeux.
Ça m'a énerver.
Moi : j'en ai marre, c'est toujours la même chose avec toi de toute façon.
Je faisais demi tour et quittait la maison, après avoir bien pris soin de claquer la porte le plus fort possible. Merde, ils m'ont énervés.
Je suis montée dans ma voiture, j'ai démarré et j'ai commencé à rouler.
J'avais besoin de lui.
Je sais qu'on est pas en bon termes, et qu'il a été odieux avec moi il y a déjà trois jours de cela, mais c'est le seul avec qui j'ai envi d'être, la tout de suite.
Et ce, même si ça fait trois jours que nous ne nous sommes pas parlé.
C'est le seul qui peut me consoler.
Donc quand je suis arrivée, je suis restée de longues secondes à hésiter, mais j'ai fini par me dire que j'étais déjà la, et que je ne pouvais pas faire demi tour.
Donc je suis descendue, et j'ai sonner.
C'est la bonne qui m'a ouvert.
Je lui ai demandé si Michael était la, et elle m'a fait savoir qu'il était dans sa chambre. Je l'ai remercié, puis j'ai commencé à monter les escaliers.
Il m'a vraiment blesser en me parlant comme ça, l'autre jour.
Surtout devant Yachty, c'était vexant.
On est pas toujours obligé d'être du même avis, on peut juste en discuter calmement comme deux adultes plutôt que de se mettre à insulter les gens sans raison.
C'est d'ailleurs une des choses que je déteste chez lui.
Il est trop nerveux, et il a un tempérament trop fort.
Monsieur démarre toujours au quart de tour.
C'est dangereux.
Et puis il est très orgueilleux aussi.
Beaucoup plus que moi.
Ça aussi c'est un problème.
Je me suis approchée de la porte de sa chambre,
Et j'ai inspiré un bon coup avant de cogner.
Lorsque j'ai entendue une réponse,
J'ai donc ouvert la porte.
Il posait ses yeux sur moi, et semblait surpris de me voir.
C'est normal, on est censés être en froid.
Michael : Killa ?
C'est bon signe, il m'appelle Killa.
Je refermais la porte et m'approchais de lui.
Moi : je sais que ce n'était pas prévu que je vienne...
Michael : qu'est-ce qui se passe ? Tu as l'air irrité.
Moi : c'est le cas de le dire. Je le suis.
Il me faisait signe de venir ores de lui, et c'est ce que j'ai fais.
Il me regardait.
Michael : qu'est-ce qu'il y a ?
Moi : je me suis disputée avec ma mère, et mon beau père.
Michael : encore !? Mais qu'est-ce qui s'est passé, cette fois-ci ?
Moi : bah la même histoire de vol.
Je la lui avais raconté.
Michael : elle ne te croit pas ?
Moi : elle m'a giflé.
Il fronçait les sourcils et posait ses doigts froid sur ma joue, encore un peu douloureuse et surement toujours rouge.
Michael : elle t'a pas rater.
Moi : j'en ai marre, c'est toujours la même chose. J'essaye de l'aider et ça fait automatiquement de moi la méchante à ses yeux. Je n'en peux plus!
Michael : du coup, tu vas faire quoi ?
Moi : je crois que je vais aller un moment chez mon père.
Michael : t'es sure ?
Moi : oui. Si elle préfère le croire lui, qu'elle reste avec lui. Moi je préfère me casser ailleurs, dans un endroit plus calme.
Michael : je vois. Bah fais le comme tu le sens hein.
Moi : mmh.
Michael : Killa ?
Il me pris la main.
Moi : mmh.
Michael : écoutes, je veux m'excuser pour la dernière fois. Je n'aurais jamais du te parler comme ça, surtout devant lui. Tu ne méritais pas ça, et tu avais le droit d'avoir ton opinion, même si elle était différente de la mienne.
Je souriais.
Il s'excuse enfin !
Moi : je te pardonne, c'est oublié.
Michael : je m'excuse vraiment bébé.
Il tournait mon visage vers lui, et me regardait profondément.
Je pouvais me perdre dans ses beaux yeux noirs.
Il souriait.
Michael : tu m'en veux ?
Il faisait la moue.
Ça le rend adorable.
Moi : non, je ne t'en veux plus Micky.
Il souriait, satisfait.
Michael : alors je peux avoir mon bisou, s'il te plaît ?
Je pouffais de rire.
Moi : mmh oui, tu peux !
Je me penchait vers lui, et posait mes lèvres sur les siennes.
Je le sentais sourire contre mes lèvres, puis il a commencé s vouloir faire entrer sa langue dans ma bouche. Je le lui ai permis, et nous avons commencé à nous embrasser tendrement. Je ne sais pas pourquoi, mais avec ce baiser j'avais l'impression de ressentir de l'amour. C'était génial.
Je suis contente qu'on se soit réconciliés,
Parce que j'ai horreur de me fâcher contre lui.
J'aime pas quand on est en froid.
Il embrassait ensuite ma mâchoire, mon arcade, mon menton pour enfin terminé par embrasser plusieurs fois la peau de mon cou. Je soupirais de plaisir, et il finissait par me serrer contre lui.
Michael : tu m'as manqué.
Mon coeur battait très vite.
Et mon ventre, il était rempli de papillons.
Moi : tu m'as manqué aussi.
Michael : en plus tu sens trop bon. Je pourrais enfouir ma tête dans ton cou tous les jours, rien que pour pouvoir sentir ton merveilleux parfum.
Je souriais timidement.
Il est adorable.
Moi : tu es trop mignon.
Michael : c'est toi qui est mignonne.
Il posait sa tête sur ma poitrine, et je lui caressais ses cheveux tressés.
Je sais que ça le détend.
Michael : Killa ?
Moi : mmh ?
Michael : comment est-ce que tu es tombée amoureuse de moi ? Je veux dire...qu'est-ce qui a fait que tu le fasse ?
Je me mordillais la lèvre.
Moi : à vrai dire, je ne sais pas. C'est arrivé comme ça. Je commençais à ressentir des choses très fortes ton égard...et c'est là que j'ai compris.
Michael : ça a commencé quand ?
Je baissais timidement la tête.
Moi : quand on a commencé à...à coucher ensemble.
Michael : je vois. Et tu regrette ?
Moi : regretter quoi ?
Michael : d'être amoureuse de moi ?
Je secouais la tête.
Moi : non je ne regrette pas. Ça me fait me sentir bien, alors je ne regrette pas.
Michael : je vois.
Moi : et toi ?
Il fronçait les sourcils.
Michael : quoi moi ?
Moi : qu'est-ce que tu pense de tout cela ?
Michael : je te l'ai déjà dis, bébé.
Moi : tu m'as dis que ça te plaisait, mais c'est tout! Ça n'avance à rien pour moi, parce que tu ne dis rien de concret.
Michael : tu veux que je te dise quoi ?
Moi : je veux savoir si c'est réciproque ou si ça ne va que d'un seul sens.
Michael : Killa, tu sais bien que je t'aime.
Moi : en amitié, oui. Mais en amour ?
Michael : bébé....
Moi : je veux que tu me réponde.
Au lieu de ça, monsieur a commencé à m'embrasser jusqu'à m'en couper le souffle, de tel sorte à ce que je ne me retrouve émotionnellement perdue. Ensuite il en a profiter pour m'embrasser de partout, et j'ai perdu la tête.
Il m'a retiré mes vêtements, il a retiré les siens et encore une fois, on a fini par faire l'amour tous les deux. Et comme d'habitude, c'était parfait.
En fait avec lui, j'ai l'impression que chaque nouvelle fois est meilleure que les autres. Et c'est surement ça qui nous donne envie l'un de l'autre à chaque fois.
C'est cette soif de plaisir, et de désir que l'on éprouve l'un à l'égard de l'autre.
C'est magique l'amour, n'est-ce pas ?
Après quelques minutes il a fini par se laisser aller en moi, en grognant contre la peau de mon cou. Je lui caressais le dos pour le calmer, et sa respiration devenait de plus en plus calme au fil du temps. Je crois qu'il a eu un gros orgasme.
Ça m'a fait sourire, et monsieur posait sa tête sur mes seins.
Michael : Kenny ?
Je posais mes yeux sur lui, essayant de ne pas rougir.
Moi : oui ?
Michael : tu es à moi, d'accord ?
Il avait dit ça d'une voix rauque et sexy.
Putain.
Rien que d'entendre cette phrase, j'étais en joie totale.
Je suis à lui, c'est ce qu'il vient de dire.
Je souriais de toutes mes dents.
Moi : oui. Mais toi aussi, tu m'appartiens. C'est claire ?
Il souriait en coin, me faisant un clin d'œil.
Michael : je suis tout à toi, bébé.
Putain.
Je vais mourir,
Il va me rendre folle.
Michael : mais toi aussi, tu es tout à moi.
Il posait ses mains sur ma taille, serrant mon corps nu au sien.
Michael : tu es à moi de partout.
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