Chapitre 59
Je dois rejoindre Micky chez lui, parce que quatre jours sont déjà passés et qu'il faut que je lui change son pansement. J'espère que je vais vraiment savoir comment m'y prendre parce que je n'ai surtout pas envi de lui faire mal.
Donc comme je rentre de ma séance photo, il faut que je me change donc je me déshabille, puis m'habille à nouveau (voir photo). Je m'attache les choux en demi-queue, puis je met mes lunettes de soleil.
J'attrape juste mes clefs de voiture, et je descend.
Bien sure, il fallait que je tombe sur Chris.
J'allais passer, mais il s'est mis juste devant moi pour bien pouvoir me bloquer le passage.
Moi : c'est quoi ton problème ?
Chris : qu'est-ce que tu as dis à ta mère ?
Moi : qu'est-ce que ça peut bien te faire ?
Il me pointait du doigt.
Chris : écoute ma bien...
Je fronçais les sourcils.
Chris : si tu veux que tout continue de bien se passer pour toi et pour ceux que t'aime, t'as intérêt à arrêter de fouiner dans ma vie.
Je roulais des yeux.
Moi : je rêve ou tu me menace ?
Chris : prend ça comme tu veux. Mais crois moi, tu ne sais vraiment pas de quoi est-ce que je suis capable.
Il avait dit ça sérieusement.
Les traits de son visage étaient serrés, preuve qu'il est en colère.
J'avoue que du coup, ça m'a un peu fichu la trouille.
Un peu beaucoup même.
Il quittait le passage, et montait les escaliers comme si de rien était.
C'était bizarre...
Qu'est-ce qu'il a voulu dire ?
Je soupire, puis me dirige vers ma voiture.
Je monte, et je démarre après avoir mis un peu de musique.
Quand je suis arrivée, je me suis garée et je suis descendue de la voiture.
C'est Ashlee qui m'a ouvert, et elle m'a sauté au cou.
Ashlee : Coucou.
Elle refermait la porte.
Moi : tu as l'air contente toi, dis donc.
Ashlee : Trop...
Elle vérifiait bien que nous n'étions que toutes les deux, avant de s'approcher de mon oreille.
Ashlee : il m'a proposé de sortir avec lui.
Moi : qui ça ?
Ashlee : bah le gars que j'aime bien! Tu sais, je t'ai raconté...
Moi : ah oui c'est vrai. Mais c'est super ça !
Ashlee : je suis trop contente.
Elle baissait ensuite la tête.
Ashlee : mais le truc c'est que mon frère voudra jamais.
Je lui caressais les cheveux.
Moi : dis pas ça...
Ashlee : mais c'est vrai !
Moi : je t'ai dis que vous devez en discutez.
Ashlee : il discute jamais, il me prend pour un bébé et il me gronde.
Moi : je vais lui parler.
Ashlee : non, c'est bon.
Moi : mais-
Ashlee : je lui dirais pas. Et il n'en saura rien.
Moi : tu sais bien que ton frère finit toujours par être au courant de tout.
Ashlee : pas cette fois.
Elle me fit un clin d'œil avant de partir.
Qu'est-ce qu'elle manigance encore ?
Bref, j'ai monté les escaliers et je suis allé jusqu'à la chambre de Micky.
J'ai cogné, et quand j'ai entendu une réponse j'ai ouvert la porte.
Il jouait aux jeux vidéos, assis sur son lit.
Sa jambe blessé était allongée.
Lorsqu'il a vu que c'était moi, un large sourire prit place sur son visage, et je me suis mise à sourire et rougir aussi.
Il me fait trop d'effet, c'est pas possible.
Michael : approche...
J'ai donc commencé à timidement m'approcher de lui, alors qu'il avait son regard intense posé sur moi.
Ça me déstabilise beaucoup, et je pense qu'il le sait.
Peut être qu'il utilise ça contre moi.
Lorsque je fus assez proche de lui, il posait sa main sur la mienne et je me suis mise à frissonner tellement fort que ça se voyait.
Michael : bah dis donc...
Mon coeur commençait à battre un peu plus vite, chaque seconde qui suivait.
J'avais les papillons dans le ventre aussi.
Michael : tu es magnifique, Killa.
Il me regardait de tout mon long, et je baissais la tête toute timide.
Oui, Michael me rend encore plus timide que je ne le suis déjà.
Moi : merci. Tu vas bien ?
Michael : oui, ne t'inquiète pas.
Moi : je suis là pour...ton pansement.
Il grimaçait.
Michael : je me disais bien.
Je pouffais de rire.
Il fronçait les sourcils.
Michael : Hé !
Moi : qu'est-ce qu'il y a ?
Michael : mon bisou ?
Il s'amusait avec ses sourcils et c'était ridicule.
Je pourrais de rire avant de l'embrasser sur la joue.
Michael : non, je veux un vrai bisou.
Moi : mais c'est ce que j'ai fais.
Michael : non. Je veux que tu me fasse un bisou, là...
Il posait son doigt sur ses lèvres.
Si vous saviez à quel point est-ce que j'avais envi de l'embrasser.
D'ailleurs, je suis heureuse qu'il en ai envi aussi.
En fait, depuis que je lui ai avoué mes sentiments, je ne comprend pas trop ce qui se passe entre nous. Il m'a embrassé, et il m'a dit qu'il en était ravi.
Mais le truc c'est qu'il ne m'a pas dit que c'était réciproque, et ça, ça me fait peur.
Ça me bloque.
Il me faisait les yeux doux.
Michael : s'il te plaît bébé.
Il est trop choux,
Et je n'ai pas pu résister plus longtemps.
J'ai donc doucement posé mes lèvres sur les siennes, et monsieur à accentuer le baiser en m'attrapant par la nuque. Et comme j'ai soupiré de surprise, monsieur en a profité pour introduire sa langue dans ma bouche, et m'embrasser avec fougue comme il aime tant me le faire.
Ça me rendait folle, parce que je perdais complètement la tête.
Mais comment il arrive à me contrôler comme ça ?
Il a tout de même fini par se détacher de moi, à bout de souffle.
J'étais encore sous le choc de son baiser, et j'étais essoufflée.
En plus de cela, j'étais rouge écarlate.
Michael : merci.
Je ne répondis pas.
Moi : bon, ton pansement maintenant...
Michael : tu es belle quand tu rougis, bébé.
Moi : Hé ! Arrête de te moquer de moi.
Il me caressait la joue.
Michael : pardon.
Je me suis dirigé vers l'endroit où j'avais ranger le sac de produit, et je l'ai pris. Je suis revenu à côté de Micky.
Moi : retire ton short.
Michael : ok.
Il faisait doucement descendre son short, restant tout simplement en boxer et en t-shirt devant moi. Et croyez-moi, cela ne me laissait pas indifférente du tout.
Je reprenais mes esprit.
Moi : ok!
Je posais ma main sur sa cuisse, et je l'ai senti frissonner.
Ça m'a fait sourire.
Je retirais doucement l'ancien pansement, et lorsque j'ai vu ça cicatrice ça m'a fait mal au coeur. Elle est assez large, le pauvre.
Michael : bébé...
Je le regardais.
Il hochait la tête.
Michael : ça va, je t'assure.
Je me mordais la lèvre.
Moi : ça te fais encore mal ?
Michael : plus tellement.
Moi : ok.
J'ai sorti les compresse, et j'ai commencé à nettoyer la plaie le plus délicatement possible, pour ne pas qu'il ait mal. Ensuite, j'ai bandé la plaie.
Moi : voila.
Michael : merci.
Moi : mais de rien.
Je j'étais les trucs dans la poubelle, puis je reposais les affaires à leur place. Depuis tout ce temps, Michael me fixait juste.
Son regard était vraiment déstabilisant.
J'étais là devant lui, et il me regardait juste.
Son regard était magnifique.
Je pouvais me perdre dedans.
Michael : viens...
Je me suis exécutée.
C'était comme s'il me contrôlait.
Comme s'il me commandait.
Il m'a prise par la main et ma fait asseoir sur le lit.
Depuis, il ne cessait pas de me regarder dans les yeux.
Il me rapprochait doucement de lui, et je me laissais faire.
C'était comme si je n'étais plus moi-même.
Comme si je lui appartenais.
Michael n'arrêtait pas de regarder mon décolleté, et il n'avait l'air de ne pas se soucier du fait que je pouvais le voir.
En fait, j'ai l'impression qu'il s'en fichait.
Michael : tu es sexy.
Je me suis mise à rougir dix fois plus.
Moi : pourquoi tu me regarde comme ça ?
Michael : parce que j'ai envi de toi.
J'écarquillais les yeux.
Il a vraiment dit ça ?
Moi : quoi ?
Michael : J'ai tellement envi de toi Killa, si tu savais.
Je ne répondis pas.
Je le regardais juste, tandis que la température commençait à monter.
Michael : j'ai envie de t'entendre gémir, de te sentir.
Je me mordillais là lèvres.
Putain, il me rend folle.
Michael : J'ai envi de t'entendre hurler mon nom, j'ai envi de te faire du bien bébé...
Il passait sa main sur ma nuque pour m'attirer à lui, et commençais à m'embrassant, me serrant complètement contre lui.
Je me laissais faire, je ne pouvais pas me contrôler.
Il embrassait à plusieurs reprises la peau de mon cou, et je soupirais de plaisir à chacun de ses touchés. Ça me rendait complètement folle.
Michael : laisse moi te faire du bien.
Il mordillais le lobe de mon oreille.
Moi : Micky...
Il passait sa main sur mes fesses.
Je sursautais.
Michael : oui mon bébé ?
Moi : ta...ta jambe.
Michael : je ferais attention.
Moi: mais c'est dangereux.
Michael : tu te mettras sur moi, ne t'inquiète pas.
Je soufflais.
Je n'ai pas envi de causer des problèmes avec sa blessures.
Mais il me regardait avec tellement d'envi.
Et moi aussi.
Je ne répondis pas, et il recommençait à m'embrasser, commençant à me retirer mes vêtement petits à petits. À chaque fois qu'il me touchait, j'avais l'impression de planer. C'est vraiment inexplicable.
Lorsque je fus complètement nu devant lui, je lui ai retiré doucement son boxer, puis son t-shirt. Il a prit un préservatif dans le tiroir, mais je l'ai arrêté.
Je me suis remise sous pilule, donc ce n'est pas nécessaire.
Moi : je prend la pilule.
Je me plaçais au dessus de lui.
Il fronçait les sourcils.
Michael : pourquoi est-ce que tu prend la pilule ?
Moi : comment ça ?
Michael : ça te sers à quoi ?
Moi : à ne pas tomber enceinte, abrutis!
Michael : ah ouais, c'est vrai. Mais t'en a pas besoin.
Moi : bien sure que si.
Michael : non, et tu sais pourquoi ?
Je secouais la tête.
Il me fit un suçon dans le cou.
Michael : parce que je suis le seul avec qui tu fais ça, maintenant. D'accord ?
J'ai acquiesçait.
Je ne sais pas ce qu'il voulait me dire, mais moi je l'ai compris comme je voulais le comprendre. Ça me convient.
Moi : je t'aime.
Il souriait, et hochait la tête puis recommençait à m'embrasser.
Il posait ses mains sur ma taille après s'être confortablement assis, en étalant sa jambe, puis s'enfonçait lentement en moi.
Je gémissais, et il mordillais la peau de mon cou.
Je faisais du mieux que je pouvais pour m'empaler sur lui sans qu'il n'ait mal à la jambe. La façon dont il glissait ses doigts sur ma peau me faisait encore plus d'effet.
Et ses râle de plaisir de sa voix roque, ça me rendait folle.
En fait, il a le don de me rendre folle.
C'était vraiment sensuelle.
C'était comme s'il n'y avait que lui et moi.
Comme si nous étions des bêtes assoiffées de sexe.
J'avais besoin de lui.
Et je pouvais sentir que lui aussi, avait besoin de moi.
En fait, on se complétait.
Lorsque je sentais qu'il allait venir, j'ai commencer à ralentir la cadence tandis qu'il passait sa langue partout sur ma poitrine, s'amusant avec mon piercing.
Nous avons atteint l'orgasme au même moment, et il s'est lassé aller en moi en râlant de plaisir, avant de s'écrouler sur le lit, en m'attirant contre lui.
Je me décalais un peu, histoire de ne pas être allongée sur lui, et il enfouissait sa tête dans le creux de mon cou.
Nous étions essoufflés.
Michael : tu as été parfaite.
Je rougissais.
Michael : ne rougis pas, mon amour.
Il m'a appelé "mon amour".
J'ai envi de pleurer.
Il posait ses mains sur mon dos, et s'amusait à me caresser avec ses doigts.
Ensuite, il m'a regardé dans les yeux.
Il allait me dire quelque chose, mais on fut interrompus par la sonnerie de mon téléphone. Je me suis donc levé, et j'ai commencé à me rhabiller rapidement.
L'appel s'est arrêté, puis il a recommencer.
J'ai donc répondu.
C'était Lauren.
- allo ?
- Kenny ça va ? Tu as l'air...essoufflée.
Merde.
- tout va bien, qu'est-ce qui se passe ?
- bah y a un gros problème.
- du genre ?
- Bah la bombe à explosé.
- je comprend pas.
- Selena était avec Clara, et Camila est arrivé et ça à démarrer au quart de tour. Bref, tout le monde est au courant maintenant.
- putain!
- les gars ont pété les câbles avec Justin, et les filles avec Selena. Mais c'est vraiment le gros bordel en fait, et je voulais m'assurer que Micky ne soit pas au courant.
- non...non il ne sait pas.
- d'accord, parce que je ne veux pas que ça crée plus de problèmes.
- oui. Tu es ou la ?
- bah la je vais chez Hailey, parce que les autres sont la bas.
- ok bah je te rejoins là.
- ça marche. Putain cette histoire va foutre le bordel. En plus Camila elle a claqué Selena.
- mais non ??!
- je te jure. A trois reprises. Clara a dit qu'elle s'était complètement jeté sur elle comme une sauvage. Elle ne l'a pas raté...
- la pauvre.
- huh ? La pauvre ?
- ça me fait de la peine pour elle quand même !
- Kenny, tu t'es cogné sur la tête ou c'est comment ? Elle a fait à l'envers à Hailey ! TA Hailey.
- mais je sais...
- Bon écoutes, je sais pas ce que tu as mais tu me soule. On se voit chez Hailey.
Elle raccrochait.
Merde,
Ça va foutre le bordel.
Michael me regardait.
Il avait commencer à se rhabiller lui aussi.
Je mettais de l'ordre dans mes cheveux.
Michael : c'était qui ?
Moi : Lauren.
Michael : oh. Et qui ne devait pas savoir quoi ?
Moi : hein ?
Michael : tu lui as dis "non il ne sait pas". Tu parlais de qui ?
Moi : de personne.
Michael : tu parlais de moi, hein ? Qu'est-ce que tu me caches.
Putain.
Il est trop fort.
Moi : mais rien, voyons! Je ne te cache rien.
Michael : bébé, je n'aime pas quand tu me mens.
Moi : mais je ne te mens pas, Micky.
Michael : qu'est-ce qu'il y a ?
Il me regardait en fronçant les sourcils.
Moi : rien.
Michael : Killa!!
Je soufflais.
Moi : bon...un petit problème.
Michael : lequel ?
Moi : c'est pas important Micky, je t'assure.
Michael : dit!
Je sursautais.
Moi : Hailey et Justin ont rompu, et il y'a des problèmes.
Il serrait les poings.
Michael : je vais le tuer.
Moi : non, calme toi.
Michael : je l'avais prévenu et il a osé lui faire ça ! Il va m'entendre.
Moi : mais de quoi tu parles ?
Michael : dès que je ne serais plus blessé, je vais m'occuper de lui et il va regretter sa putain de connerie.
Moi : non Micky, tu ne vas rien faire.
Michael : bébé arrête, il mérite une bonne leçon.
Moi : je sais, mais ne fait rien s'il te plaît.
Michael : et la petite Selena, quelle croise même pas mon chemin.
J'écarquillais les yeux.
Moi : tu es au courant.
Michael : bien sure !
Moi : ouah. Bon écoute babe je dois y aller, je t'appelle plus tard.
Michael : ok bébé, tu me racontera.
Je hochais la tête, et il m'embrassait.
Michael : par contre, changes-toi avant.
Moi : pourquoi?
Michael : parce que je suis le seul à avoir le droit de te voir.
Et il me fit un clin d'œil.
Je fond complètement.
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