Chapitre 57

Aujourd'hui Micky sort de l'hôpital, et je veux obligatoirement être la pour être sure que tout se passe bien, donc j'ai décidé de sécher les cours.
C'est pas si grave que ça, Lauren m'enverra les cours.
Ça sert à ça les amies, non ?

Donc là je suis en train de rouler jusqu'à la clinique, afin d'être la pour sa sortie.
Le pauvre, j'espère que sa jambe ne le fera pas trop souffrir.

Sinon, concernant le vol chez moi on a toujours pas de piste.
Ma mère a dit que les employés avaient juré ne rien savoir, à la police.
Ils ont fait des fouilles mais toujours rien.
C'est vraiment bizarre.

Et concernant Harry, on ne s'est pas reparlé depuis que je suis revenue.
En fait, je crois que c'est mieux comme ça.
Je n'ai plus envi de faire semblant, ni rien.
J'ai juste envie de vivre ma vie.

Lorsque j'ai su ce qui était arrivé à Michael, j'ai eu peur.
J'ai cru que ça pouvait être grave au point de ne plus jamais pouvoir le revoir.
En fait, j'ai eu tellement peur que ça m'a fait réaliser des choses.

Non seulement je l'aime comme un folle,
Mais en plus de ça, j'ai envi d'être avec lui.
Si seulement vous saviez à quel point j'en rêve.
C'est fou.

Je me gare lorsque j'arrive, dans le parking souterrain.
Je descend de la voiture et je prend l'ascenseur pour monter.
A la réception, je tombe sur Ashlee et sa mère.
Je leur fais la bise.

Ashlee : Kenny, ça fait longtemps.

Moi : oui.

Je me tournais vers sa mère.

Moi : vous allez bien, madame Young ?

Madame Y : oui ça va ma chérie, merci. Écoutez, je vais m'occuper des formalités et pendant ce temps, assurez vous que Michael soit prêt à partir.

On hochait la tête.

Ashlee : oui maman.

On est donc allé dans la chambre.
Il était assis sur son lit, déjà habillé.
L'infirmière lui retirait la perfusion, et lui mettait un pansement propre sur le visage.
Il est blessé au niveau de l'arcade.

Je m'approchais doucement de lui,
Et lorsqu'il m'a vue,
Il s'est mît à sourire.
Ça m'a fait sourire aussi.

Moi : hey...t'es prêt à partir ?

Michael : je crois que oui.

L'infirmière : voila on a finit monsieur.

Michael : merci.

Elle se tournait vers Ashlee et moi.

L'infirmière : le fauteuil est la, ça vous aidera jusqu'à la voiture et il devra l'utiliser pendant au moins une semaine. Ensuite lorsque sa plaie aura cicatriser, il pourra utiliser des béquilles quelques temps. D'ici deux ou trois semaines, il devra être en état de remarcher normalement tout seul, sans que ça cuisse ne lui fasse moi.

Je hochais attentivement la tête.
Je dois vraiment tout écouter.

Moi : d'accord, merci.

L'infirmière : je vous en prie.

Elle se tournait vers Michael, en souriant.

L'infirmière : et bien monsieur je vous souhaite un bon rétablissement. Mais n'oubliez pas de revenir dans quatre jour pour changer votre pansement.

Michael : je ne peux pas le faire à domicile ? Je déteste les hôpitaux et je n'ai d'ailleurs pas envi de revenir.

Je pouffais de rire.

Moi : Micky!

L'infirmière : une infirmière peut venir vous le faire à domicile, si vous préférez.

Michael secouait la tête, avant de me prendre la main.
J'ai frissonné comme une malade.
Il riait, et me regardait avant de se tourner vers l'infirmière.
Je me suis mise à sourire, et je voyais que Ashlee nous regardait un sourire en coin.
Bizarre.

Michael : elle pourrait me le faire, elle.

Il parlait de moi.
Je fronçais les sourcils.

Moi : hein ?

Michael : mon pansement. Tu pourrais me le changer toi, comme ça je n'aurais pas à revenir ici. Il suffit juste que l'infirmière t'explique comment faire et tu y arriverait surement à la perfection.

Je commençais à me perdre dans ses beaux yeux noirs.
Mais je revenais rapidement à la réalité.

Moi : je ne sais pas...

Michael : mais si Killa, allez !

Moi : bon, je pourrais essayer.

L'infirmière : et bien, pourquoi pas ? Vous devez le changer tous les quatre jours pendant deux semaines. Ensuite ce ne sera plus nécessaire ça aura assez cicatrisé. Je vais vous apporter tout ce qu'il faut, laissez moi juste un instant.

Moi : d'accord.

Elle quittait la pièce.
Ashlee se rapprochait, et regardait ma main qui était toujours lié à celle de Michael.
C'est comme si il ne voulait pas me lâcher.
Elle riait doucement.

Ashlee : Michael, maman nous attend.

Michael : ok.

Je me détachais de lui pour déplier la chaise sur lequel on devait l'asseoir.
Je me suis ensuite rapproché de lui, et Ashlee m'aidait.

Moi : à trois tu te lève, d'accord ?

Il hochait la tête.
On le tenait par les épaules.

Moi : un...

Il soufflait.

Moi : deux...

Il commençait à prendre appui.

Moi : et trois.

On le levait avant de l'asseoir rapidement.
Heureusement tout c'est bien passé ?

Moi : ça va, tu n'as rien ?

Michael : non bébé ne t'inquiète pas.

Ashlee : bébé ?

Moi : quoi ?

J'étais perdu.

Ashlee : oh, rien.

Elle me regardait malicieusement.
Mais qu'est-ce qui lui prend, enfin ?

Je donnais les affaires de Michael à Ashlee, avant de me placer derrière son fauteuil pour le guider. L'infirmière arrivait avec un petit sac, et m'expliquait qu'il y avait le matériel nécessaire pour changer le pansement, et aussi comment faire.
J'ai bien tout compris, et Ashlee a prit le sac.

Moi : merci beaucoup, au revoir.

L'infirmière : au revoir mademoiselle. Monsieur, votre fiancée est vraiment quelqu'un d'adorable.

Michael fronçait les sourcils.

Michael : ma fiancée ?

Il me regardait.
Je pouffais de rire.

Moi : je te raconterais.

Bah oui!
J'ai dû mentir la première fois, alors ils y ont cru tout du long.
C'est marrant.

Je poussais donc le fauteuil de Michael, et nous allions rejoindre sa belle-mère dehors.

Madame Y : tu te sens bien chaton ?

Michael : oui ça va.

Madame Y : heureusement. Par contre....ton père n'est pas content du tout.

Michael : ça ne changera pas de d'habitude.

Madame Y : Michael, ne dis pas ça. Bref, il a dit que tu lui devras des explications lorsqu'il rentrera de voyage.

Michael : mmh.

Madame Y : Kenny, tu viens avec nous ?

Moi : j'ai ma voiture, je vous suis.

Ashlee : je peux venir avec toi ?

Moi : oui, si tu veux.

Michael : mais qui va m'aider, alors ?

Madame Y : le chauffeur et moi.

Ashlee : voila. Fais pas le bébé!

Michael : toi!

Ashlee riait et s'approchait de moi.
Elle souriait de toutes ces dents.

Ashlee : on y va ?

Moi : mmh.

On se dirigeait donc vers le parking et on montait dans la voiture.
Je commençais à rouler.

Ashlee : c'est gentil à toi de t'occuper de lui.

Moi : mais c'est normal, voyons.

Ashlee : tu sais Kenny, je t'aime beaucoup moi.

Je souriais.

Moi : tu es adorable trésor, mais je t'aime aussi tu sais.

Ashlee : et maintenant que j'y pense, c'est vrai que t'es la fille idéale.

Hein ?

Moi : comment ça ? La fille idéale pour quoi ?

Ashlee : bah pour mon frère !

Je toussais.
Mais qu'est-ce qu'elle raconte.

Moi : quoi ? Mais qu'est-ce que tu t'imagines encore toi ?!

Ashlee : mais arrête de faire l'innocente, ça saute aux yeux qu'il te plait. Je vous ai vu tout à l'heure, en plus il t'a appelé bébé. Ce serait vraiment cool que vous soyez ensemble en vrai.

Moi : je ne fais pas l'innocente, et tu sais bien qu'il m'appelle souvent comme ça.

Ashlee : oui mais là c'était différent.

Moi : n'importe quoi.

Ashlee : alors il ne te plait pas ?

Moi : quoi ?

Ashlee : donc c'est non ?

Je soufflais.

Moi : tu m'embrouille.

Elle riait.

Ashlee : bon j'arrête de t'embêter.

Moi : enfin mdr.

Ashlee : mais je le pense vraiment. Vous ferez vraiment un couple parfait.

Je roulais des yeux.

Moi : c'est ça.

Ashlee : mais c'est vrai !

Moi : ok ok.

Elle riait.
Je faisais genre hein...
Mais au fond j'étais trop contente qu'elle me dise ça.
Ça me donnait de l'espoir.

On est arrivé chez eux et on est descendu de la voiture.
Direct ils ont amené Michael dans sa chambre, et on la mît sur son lit.

J'arrangeais les oreillers afin qu'il soit bien confortablement installé.
Il faut que tout soit parfait pour lui.

Moi : ça va, t'es à l'aise ?

Michael: c'est parfait Killa, merci.

Moi : mais de rien.

Il souriait avant de me regarder dans les yeux.
Il souriait en coin aussi.
Mais comment est-ce qu'il arrive à me faire perdre la tête comme ça ?
C'est stressant.

Moi : tu as faim ?

Michael : peut être.

Moi : mais comment ça peut être ?

Michael : j'ai faim, mais pas de nourriture.

Je fronçais les sourcils.

Moi : mais qu'est-ce que tu raconte ?

Michael : laisse tomber.

Moi : non dis moi.

Michael : c'est rien je te dis, t'inquiète bébé.

Le "bébé" il m'a tout de suite calmé.

Michael : alors, c'était comment Londres ?

Pourquoi il me parle de ça.

Moi : bien.

Michael : juste bien ?

Moi : mmh.

Je baissais la tête.

Michael : qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : on a rompu.

Il me regardait sans aucune expression sur son visage.

Michael : c'est vrai ?

Je hochais la tête.

Moi : mmh.

Michael : mais pourquoi ?

Moi : il ne voulait pas que je vienne te voir.

Michael : c'est vrai ?

Moi : il m'a dit de choisir entre venir te voir ou rester avec lui, et je t'ai choisi toi. Donc voila, c'est terminé.

Un petit sourire pris place sur ses lèvres.

Michael : c'est vrai ? Tu m'as choisis moi ?

Je hochais doucement la tête.

Moi : mais bien sure. Tu sais bien que je te choisirais toujours.

Michael : je t'aime Killa.

Je souriais.
Si seulement il pouvait m'aimer comme moi je l'aime.
Mais c'est pas grave.

Moi : je t'aime aussi Micky. Beaucoup...

Et un petit indice.
Il souriait.

Michael : et c'est pas grave, ce connard ne te méritait pas.

Moi : c'est moi qui ne le méritait pas.

Michael : dis pas des conneries, t'as vu sa tête ? Tu vaut beaucoup mieux que lui.

Je riais.

Michael : il te faut un mec comme moi.

À l'entente de cette phrase, je levais les yeux.
Il me regardait intensément.
Il riait.

Michael : je veux dire, un vrai homme.

Moi : mmh, bien sure.

Il me caressait les cheveux.

Michael : pourquoi tu reste loin ? Viens te mettre à côté de moi.

Il était sur son lit, et moi assise sur une chaise juste à côté.
Il tapotait la place a côté de lui, alors je me suis levé pour m'asseoir à ses côtés, sur son lit.

Michael : voila.

Il souriait.

Michael : j'adore ton parfum.

Je rougissais, et il me serrait contre lui.
C'est parti pour des vagues de frissons.

Moi : me...merci.

Michael : mais de rien.

Je le sentais approcher son nez et ses lèvres de mon cou.
Ça m'a fait quelque chose.
Quelque chose de vraiment fort.
Je sentais son souffle sur la peau de mon cou et vous savez quoi ?
C'était agréable.
Il a tout de même fini par faire un bisou dans mon cou,
Et j'ai souris.

[ Lire cette partie en écoutant la chanson en media ]

Michael : pourquoi est-ce que tu frissonnes autant ?

Il riait.
Comme s'il essayait de m'embêter.

Moi : je sais pas. J'ai froid...

J'étais gênée.
Mais qu'elle idiote.

Michael : et maintenant, tu rougis.

Moi : laisse moi.

Je faisais mine de bouder.

Michael : boude pas.

Je ne répondis pas.

Michael : allez bébé...boudes pas.

Il faisait la moue.
Mais comment résister à cet adorable petite bouille ?

Au même moment la porte s'ouvrit sur Ashlee.

Ashlee : oh pardon, je voulais pas déranger,

Mais qu'est-ce qu'elle a ?

Michael : tu dérange pas, entre.

Ashlee : bah en fait Michael, il y a Bianca qui-

Elle n'a même pas eu le temps de finir sa phrase que la Bianca en question se précipitait dans la pièce. Elle avait même pratiquement poussé Ashlee. Elle s'approchait du lit et commençait à toucher Micky de partout.
Ça me mettait hors de moi, alors je me suis levée du lit.
Ashlee me regardait tristement, comme si elle comprenait ma peine.
Comme si elle compatissait à ma douleur.

Michael : doucement, Bianca.

Bianca : j'étais tellement inquiète pour toi bébé, j'ai pas pu venir te voir à l'hôpital, je suis désolée.

Michael : ça va.

Je détournais le regard.
Je n'avais pas envi de les voir.
Pas encore.

Bianca : oh, salut Kendra.

Michael : elle s'appelle Kendall.

Il avait dit ça froidement.

Bianca : oh désolé.

Michael : tu le retiendras, à l'avenir.

Bianca : euh okay...

Moi : je...je vais vous laisser.

J'allais partir, mais Michael me retenait par le poignet.
Le même poignet ou Harry m'avait fait mal.

Bianca : à bientôt Kendall.

Je ne répondis pas.

Michael : non.

Moi : quoi ?

Michael : je veux que tu restes.

Bianca : pardon ?

Ashlee : huh ??

Je comprend plus rien.

Moi : mais vous avez peut être besoin d'être seuls tous les deux.

Bianca : exactement.

Mais elle peut pas se taire, elle ?

Michael : tu reste, Killa.

Ashlee : bon, je crois que je vais sortir.

Elle quittait la pièce.
Il tenait à présent ma main et plus mon poignet.
Je crois qu'il a compris que c'était encore un peu douloureux.

Bianca : mais bébé.

Michael : laissés-nous.

Elle semblait choquée.
Je le suis, moi aussi.

Bianca : quoi ?

Michael : t'es pas venue à l'hôpital, et ça sert à rien de venir ici.

Bianca : mais-

Michael : mais rien du tout, tu te casses et c'est tout.

Bianca : mais pourquoi elle reste, elle ?

Elle me pointait vulgairement du doigt.

Michael : parce que je veux qu'elle reste avec moi, un problème ?

Bianca : bien sure qu'il y a un problème. C'est MOI ta copine!

En fait, je ne comprenais rien à ce qui se passais.
Michael roulait des yeux en soupirant fortement.

Michael : mais d'où t'as cru que t'étais ma copine ? On va se calmer hein...c'est pas parce qu'on s'est un peu amusé que ça veut dire qu'on sort ensemble. T'es malade ? Allez dégages, j'ai pas que ça à faire.

Bianca : putain, j'y crois pas. Tu me jette ?

Michael : pour te jeter il faut à moins qu'on ait déjà été ensemble et ce n'est pas le cas. Alors merci de quitter les lieux.

Elle le regardait bouche bée.

Michael : tout de suite!

Elle sursautait et quittait la pièce après m'avoir regarder méchamment.
Ouah, c'était bizarre tout ça.

Michael se tournait vers moi.

Michael : assied toi.

Je me suis exécutée, et il m'a serré contre lui.
Je me suis laissé faire, parce que j'en avais envi.
J'adore être dans ses bras.
Je me sens en sécurité.

Michael : excuses moi.

Moi : pourquoi tu t'excuse.

Michael : pour Bianca. Elle est chiante, je sais.

Moi : oh c'est rien, t'as pas à t'excuser.

Il haussait les épaules.

Michael : peut être, mais je le fais quand même.

Il souriait, et moi aussi.

Michael : Killa, regarde moi.

Moi : je te regarde là.

On se regardait dans les yeux.
C'était vraiment troublant pour moi.

Michael : est-ce que c'est vrai ?

Moi : qu'est-ce qui est vrai ?

Michael : que tu m'aime ?

Quoi ?
Mais d'où il sort ça, putain.
Je me sentais mal.
J'avais le ventre noué.
La gorge aussi.
En fait, j'étais en stress total.

Moi : pa...pardon ?

Michael : je t'ai entendu l'autre soir, à l'hôpital. Mais je n'étais pas sure, je pensais rêver.

Merde.

Michael : je t'ai entendu me dire toutes ces choses, et j'ai besoin de savoir si c'était la réalité, ou si j'étais en train de rêver.

Je ne répondis pas et baissais les yeux.
Il me relevait doucement la tête en posant ses mains sur mes joues.

Michael : j'ai besoin de savoir...

Moi : qu'est-ce que ça va changer ?

Michael : beaucoup de choses.

Je secouais la tête.

Moi : non ça ne va rien changer, Micky.

Michael : dis le moi. Est-ce que c'est vrai oui ou non ?

Est-ce que je dois lui dire la vérité ou lui mentir ?

Dis lui.

Encore cette voix.

Non, je lui dis pas.

Une autre voix.
Qu'est-ce que je fais.

Dis.

Merde.

Non, ne dis rien.

C'était le bordel dans ma tête.
Ma bouche s'est ouverte toute seule, et mes lèvres ont commencé à bouger sans même que je ne m'en rende compte.

Moi : oui Micky. Oui je t'aime comme jamais auparavant je n'avais aime quelqu'un. Je crois bien que je suis folle amoureuse de toi, et je ne sais même pas comment c'est arrivé. Je le ressens juste. Mais je sais que ce n'est pas réciproque, et je n'ai pas envi que ça gâche notre amitié alors...

Je commençais à sangloter.
Les sentiments c'est tellement compliqué.

Il me regardait, et il semblait à la fois heureux et inquiet.

Michael : bébé, ne pleure pas. Tu sais bien que je déteste te voir pleurer.

Moi : je suis désolée. J'aurais jamais dû te dire ça.

Michael : si.

Moi : quoi ?

Pour toute réponse il posait sa main sur ma nuque et attirait mon visage près du sien.
Je me laissais faire.
Et vous savez quoi ?
Il m'a embrassé.

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