Chapitre 5
Aujourd'hui on a fini en début d'après midi, et comme je n'avais rien de prévu, j'ai décidé d'aller déjeuner vite fais avec ma cousine Kylie, parce qu'elle voulait me parler de quelque chose. Elle a toujours quelque chose de nouveau cette fille, et là je me demande bien de quoi est-ce qu'il s'agit.
Une nouvelle coupe ? Une nouvelle couleur ? Un nouveau copain ? Je ne sais pas, mais j'ai hâte de savoir en tout cas.
Donc je dis au revoir aux filles, puis je monte dans ma voiture en direction du restaurant choisie par ma cousine. Il n'est pas loin de mon université, donc j'ai pu y être en moins d'une demi heure. Ça tombe bien parce que j'avais idéjà faim.
Lorsque j'arrive, un serveur vient vers moi tout sourire.
Lui : bonjour mademoiselle, que puis-je faire pour vous ?
Moi : bonjour. Ma cousine a fait une réservation au nom de Anderson. Est-ce qu'elle est déjà arrivée ?
Il vérifiait l'ordinateur qui se trouvait au comptoir principal, puis se tournait de nos au vers moi.
Lui : on a bien sure une table à ce nom, mais vous êtes la première à arriver. Suivez-moi!
Il se dirigeait vers un endroit précis, et je le suivais. Kylie est toujours en retard, alors que moi je suis toujours à l'heure.
Nous arrivons à une table assez isolée des autres, et je le remerciais en prenant gentiment place sur un des deux sièges qui se trouvaient face à moi.
Je soupirais un instant. J'espère que Kylie ne vas pas mettre long, parce qu'on s'était entendu sur une heure, et en plus de cela j'ai faim et je suis fatiguée.
Mon téléphone se met à sonner.
Je le sors de mon sac, remarquant que c'est un appel de Harry.
Il faut que je vous explique.
Harry et moi on s'est rencontré dans l'avion de retour d'Angleterre il y a quelques temps. Nous étions assis côte à côte, et étant donné qu'on a pratiquement la me,e tranche d'âge, nous nous sommes mis à sympathiser. Il vit aussi à Los Angeles, mais comme il bouge beaucoup, il n'y est pas souvent.
Donc j'appuie sur la touche verte de mon téléphone afin de pouvoir répondre, et je m'empressais de porter celui-ci a mon oreille.
- Hey, bonjour Kendall. Comment est-ce que tu vas ?
- je vais bien Harry, et toi ? Je suis contente que tu m'appelle, cela fait un moment déjà...
- oui. J'ai du repartir en Angleterre alors j'étais pas mal occupé. Mais je rentre demain, et je me disais que ce serait bien qu'on se voit ce week-end, qu'est-ce que tu en pense ?
- pourquoi pas ? Ce serait bien, oui.
- super ! On a qu'à se voir samedi. Un de mes amis fait une exposition, ça te dirais de m'y accompagner ? On pourrait sortir tous les deux juste après...je connais une bonne boite qui vient d'ouvrir.
- eh bien je suis d'accord. Va pour samedi. Tu passe me chercher ?
- oui oui, t'inquiète. Tu m'enverra juste ton adresse par message, d'accord ?
- ça marche.
Au même moment, je voyais ma cousine Kylie arriver vers moi. Je lui faisais la bise, puis me rasseyais.
- Harry, je te rappelle plus tard.
- d'accord Kenny. À plus tard!
Je raccrochais.
Kylie : je suis vraiment vraiment désolé, mais ce n'est pas de ma faute cette fois.
Moi : et c'est la faute à qui ?
Kylie : c'est une longue histoire, il ne vaut mieux pas que je commence à te la raconter parce qu'on risque d'y perdre beaucoup de temps.
C'est ça, fiche toi de moi.
Kylie : juste, excuse moi.
Moi : Hmm. Sinon ça va ?
Kylie : ça va et toi ?
Moi : ça va.
Kylie : mmh. Qui est ce Harry a qui tu parlais au téléphone ?
Moi : un ami.
Kylie : juste un ami, huh ?
Elle me regardait malicieusement.
Mais qu'est-ce qu'elle va s'imaginer elle, encore ?
Harry est juste un ami, en plus on se connaît à peine.
C'est vrai qu'il est très beau, et que ça pourrait parfaitement être mon genre de mec parce qu'il a des yeux complètement magnifiques qui m'hypnotisent à chaque fois, mais non. C'est juste un ami, je dis la vérité.
Moi : Hmm oui. Juste un ami.
Kylie : si tu le dis. Hum bref, tu prend quoi toi ?
Moi : j'en sais rien, je regarde...
Je me mis à parcourir la carte du regard, avant de finalement opter pour du gigot d'agneau accompagnée de haricots verts et de purée. Elle a choisi un hamburger et je ne sais plus quoi d'autre.
Pendant que nous attendions nos plats, on s'est mises à commencer à discuter.
Kylie : du coup Kenny, j'ai besoin de te parler d'un truc.
Moi : qu'est-ce que tu as encore fait.
Elle me regardait, puis roulait des yeux avant de soupirer.
Kylie : mais j'ai rien fais. Vous avez quoi à toujours penser que je fais quelque chose de travers ? Bonjour la confiance !
Je pouffais de rire.
Moi : mais je plaisantais Kylie, calme toi.
Kylie : ouais, j'espère pour toi. Hum donc je disais, j'ai quelque chose de vraiment important à te dire.
Moi : je suis toute ouïe.
Elle inspirait un grand coup.
Kylie : voila, je sors avec quelqu'un !
Moi : mais c'est super ça, Ky ! Qui est-ce ? Je le connais ?
Elle buvait une gorgée de sa boisson.
Kylie : tu ne le connais pas personnellement, mais tu sais qui c'est. C'est un ami à Michael.
Moi : d'accord, mais encore ?
Kylie : promet moi de ne pas faire de crises !
Moi : parles, Kylie !
Kylie : ok ok, pas la peine de me gronder. Eh bien c'est...Tyga.
Je la regardais avec les yeux ronds.
Elle n'est pas sérieuse là quand même ?
Moi : rassures-moi Kylie, c'est une blague ?
Elle baissait la tête, tout en la secouant.
Kylie : non, je suis sérieuse. On sort ensemble.
Moi : tu as dix-huit ans, et il en a dix de plus.
Kylie : et alors ? Je m'en fiche...je l'aime !
Je soupirais d'un air désespéré.
Alors là, elle a fait fort.
Moi : Kylie, ce n'est pas un gars fait pour toi. Tout ce qui l'intéresse c'est boire, fumer, s'amuser avec des filles, et la musique.
Kylie : ce n'est pas vrai. C'est toi qui passe ton temps à me dire qu'il ne faut pas se fier aux apparences et qu'il faut apprendre à connaître les gens avant de les juger. Ce n'est pas ce que toi tu es en train de faire là. Tu le juges...
Je soupirais.
Moi : Kylie écoute, je fais ça pour ton bien. Je suis pratiquement ta grande soeur, et c'est de mon rôle de faire attention à toi.
Kylie : vous pensez tous que je suis un bébé et que je ne peux pas faire mes propres choix, et ça m'énerve. Je sais qu'il est âgé, mais c'est un gars bien. J'ai appris à le connaitre, et je suis amoureuse de lui. On est bien ensemble.
Elle n'est pas amoureuse de lui.
Je suis sure que c'est juste un crush, et qu'elle va très vite se désintéresser de lui. Je la connais, et elle sait que ce n'est pas un gars pour elle.
Mais je vais prendre sur moi, et essayer de lui faire confiance.
Je ne veux juste pas que Tyga s'amuse avec elle et la fasse souffrir. Et pour ça, je dois en toucher deux mots à Micky.
Moi : tu...tu as raison...
Elle posait ses yeux sur moi.
Moi : si tu es heureuse avec lui, c'est tout ce qui compte. Je te fais confiance ce, et si tu me dis que tu es bien avec lui, eh bien je l'accepte.
Un large sourire prenait place sur son visage.
Moi : je suis vraiment désolé. Excuse moi.
Kylie : c'est rien ! Je savais que je pouvais compter sur toi, t'es la meilleure ma Kenny, merci de me soutenir.
Je riais.
Moi : de rien de rien.
On s'est mise à manger nos plats qui étaient arrivés depuis peu, tout en continuant de discuter de tout et de rien.
Kylie : j'ai trop hâte que tu le rencontre.
Moi : oui...moi aussi!
Kylie : je suis sure que tu vas l'adorer. Il est génial.
Moi : ouais.
Kylie : sinon, comment vas Tata Kim ? Cela fait un moment que je ne l'ai pas vu...il fait que je passe chez toi d'ailleurs ?
Je pouffais de rire.
Moi : ça va, elle va bien. Tu devrais vraiment passer la voir, elle te demande tout le temps.
Kylie : papa aussi te demande, et maman veut te voir.
Moi : ouais je vais passer, ne t'inquiète pas. Dis juste à Tata Courtney et tonton Khlaus de ne pas s'inquiéter.
Kylie : je vais le faire. Dis la même à ta mère, et dis à Rayan qu'il me doit toujours une partie de bowling !
Moi : ah oui, il m'en a parlé.
Kylie : et ça va mieux avec Chris ?
Je levais les yeux en l'air.
Moi : tu veux rire ? Il est trop louche en ce moment. Il rentre assez tard, et il reçoit des coups de fil très tôt en matinée...
Kylie : hum, c'est sure qu'il cache quelque chose. La dernière fois j'en ai parlé à papa, mais tu sais comment il est ? Il dit que sa soeur est heureuse et qu'on se fait des films.
Moi : en tout cas je le surveille de près celui-là. Je ne sais pas ce qu'il manigance encore mais il est pas claire. En plus il passe son temps à raconter n'importe quoi à maman, et ça me soule.
Kylie : ouais je comprend.
Mon téléphone s'est mis à vibrer.
Je venais de recevoir un message.
De : Micky.
" T'es occupée la ?"
Je répondais.
" je déjeunais avec Kylie mais là je vais rentrer. Pourquoi ?"
Il répondit une minute après.
" j'ai officiellement cassé avec Rosy et...j'avais besoin de quelqu'un avec qui parler. Mais si t'es occupée c'est pas grave."
Ah le pauvre, il doit être mal.
" non on a fini la. T'es chez toi ? Je passe si tu veux"
" oui j'y suis. Merci"
Je rangeais mon téléphone, et Kylie me regardait.
Je n'avais même pas remarquer qu'elle avait les cheveux roses.
Moi : quoi ?
Kylie : à qui est-ce que tu parles ?
Moi : personne, tu es trop curieuse !
Kylie : bah quoi ? C'est mon rôle !
Je riais, puis sortais mon porte feuille pour payer l'addition, mais Kylie me bloquait en me tenant le bras.
Kylie : je suis arrivée en retard, alors je paie.
Moi : tu paies rien du tout, c'est moi la plus grande.
Kylie : ouais mais je m'en fou, je paye quand même.
Je soupirais.
Moi : ok.
Kylie : YAAAAY !
Moi : cries pas comme ça, tout le monde nous regarde.
Elle se mît à rire, avant de déposer des billets sur la table.
Je rangeais mes affaires, puis on se levait toutes les deux pour sortir.
Moi : je suis garée par là.
Kylie : ah! Je suis de l'autre côté...
Moi : bisou, on s'appelle.
Kylie : ça marche Sister ! Bisou.
On se fit un câlin, et je marchais en direction de ma voiture.
Je montais, attachais ma ceinture puis commençais à rouler.
Quand je suis arrivée chez lui quelques minutes plus tard, je me suis garée dans l'allée, avant de descendre de la voiture pour me diriger vers la maison.
Les parents de Michael sont dans la musique, ce qui explique le fait qu'il est un train de vie assez aisée, lui aussi. En fait, ils sont tous comme ça dans mon cercle d'ami. Nous étions tout de même dans un des lycées les plus uppés de la ville. Mais heureusement, on a tous la tête sur les épaules.
Je m'avance de la porte et je sonne.
C'est lui même qui est venu m'ouvrir, et vu la façon dont ses yeux étaient rouges, j'avais directement compris qu'il venaient de fumer, mais pas que de simples cigarettes, si vous voyez ce que j'essaye de dire.
Moi : Micky...
Michael : entre, Kenny.
Il se poussait pour me laisser entrer, avant de fermer la porte.
Je crois qu'il est encore seul chez lui avec sa soeur. Leurs parents sont toujours par ci et là, on peut donc estimer qu'ils vivent seuls tous les deux. Il y a les domestiques pour entretenir la maison et les nourrir, alors ça va pour eux.
Moi : tu as beaucoup fumé ?
Il hochait la tête, tandis que je roulais des yeux.
Michael : j'avais besoin de me détendre.
Moi : je peux comprendre, mais ce n'est pas la solution. Je t'ai déjà dis que toutes ces bêtises ne t'aideront pas.
Michael : si seulement tu savais à quel point est-ce que ça m'aide.
Il s'approchait du frigo.
Michael : tu veux un truc à boire ?
Moi : non merci.
Il haussait les épaules et prenait une bière, refermant le frigo à l'aide de son coude. Il ouvrit sa bouteille, et commença à la boire.
Je soupirais.
Moi : en plus tu bois...
Michael : tu ne vas pas me faire la morale toi aussi, si ?
Il commençait à monter les escaliers, et je le suivais jusqu'à sa chambre. Il se plaça sur son lit, et je vins me mettre à ses côtés.
Moi : raconte moi, que c'est il passé ?
Michael : c'est une salope!
Moi : ne cries pas.
Je posais ma main sur son bras.
Il la regardait.
Moi : il n'y a que toi et moi ici, Rosy n'est pas la, alors tu n'as aucune raison d'être en colère. Juste raconte-moi.
Il soufflait.
Michael : elle n'a même pas eu le courage d'avouer. Je les ai surpris, ils étaient là devant moi, mais elle a encore nié !
Moi : cette fille est pathétique, elle ne te méritais pas. Tu ne devrais pas te mettre dans un état pareil pour elle, Micky. Elle n'en valait pas la peine.
Michael : mais ça me fait chier putain, j'ai tout fait pour elle ! Je lui ai pris un appartement, je lui ai offert une voiture, je lui donne de l'argent quand elle en a besoin, et même ses putain d'études de merde, c'est moi qui les paie ! Alors pourquoi elle me fait ça ? À quoi elle joue ?
Moi : hey...calme toi.
Je pleure tirais vers moi.
Moi : elle ne te méritais pas, crois moi. C'est pas grave, tu trouvera une fille bien qui t'aimera pour ce que tu es, sans profiter de toi. Mais Rosy n'a pas encore gagné, et tu sais pourquoi ?
Il secouait la tête.
Moi : parce que tu peux les lui enlever. Fait annuler le bail de l'appartement, fais lui retirer la voiture et arrête de t'occuper d'elle.
Michael : c'est déjà fais.
Moi : voila, alors c'est elle qui perd et pas toi.
Michael : j'ai l'impression qu'à chaque fois que je suis bien avec un nana, il faut qu'elle se fiche de moi.
Moi : tu trouvera la bonne, j'en suis persuadé. Maintenant calme toi, arrête de boire...
J'éloignais la bouteille de lui.
Moi : ne fumés plus, juste vide toi la tête. Ne penses à rien, juste vide toi.
Il hochait la tête, et s'allongeait sur le lit en me tirant vers lui.
Moi : Michael !
Michael : bah tu as dis que je devais me détendre, non ? Donc je vais faire une sieste, et je veux que tu reste avec moi.
Moi : mais c'est pas juste, je n'en ai pas envi moi !
Michael : tant pis, tu reste quand même !
Je le regardais avec des yeux ronds, tandis qu'il me serrait un petit peu plus contre lui, enfouissant sa tête dans le creux de mon cou.
Non mais, il est pas sérieux là, quand même ?
Mai euh...attendez !
Il s'est endormi.
Pour de vrai en plus...
Alors là !
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