Chapitre 45
Je relevais la tête de sur mon ordinateur lorsque j'ai entendu quelqu'un cogner à ma porte.
Moi : oui ?
La porte s'est ouverte sur ma soeur.
Kaia : hey.
Moi : hey!
Kaia : Micky est en bas.
Rien qu'à l'entente de son prénom, mon coeur a commencé à battre un peu plus vite.
Moi : il est la ?
Kaia : ouais, dans le salon.
Moi : ok!
Elle est ressortie, et moi je me suis levée de mon lit pour quitter la pièce à mon tour. J'ai descendu les escaliers marche par marche, puis je me suis rendue dans le salon.
Micky était assis sur un des canapés, et Rayan était assis sur lui et le regardais en souriant. Rayan a toujours beaucoup aimé Michael.
Parfois, j'ai même l'impression qu'il l'admire.
Je suis entrée dans là pièce et Rayan m'a regardé, avant de courir vers moi pour me serrer dans ses bras. Je l'ai alors porté.
Rayan : Kenny-Kenny, Micki il a dit qu'il va m'apprendre à en faire, du vélo.
Je fronçais les sourcils.
Moi : mais je pensais que c'était moi qui t'apprenais.
Rayan : oui mais toi t'es une fille!
Moi : et alors ?
Rayan : alors c'est bizarre!
Il descendait de mes bras pour aller vers Micky qui se levait.
Je le regardait de tout son long.
Il était beau.
Il portait un jeans déchiré et un simple t-shirt noir avec des baskets, mais rien qu'avec ça, je le trouvais parfait.
Il souriait, et je relevais les yeux vers son visage.
Lorsque mon regard a croisé le sien, tous mes sens se sont éveillés et je me suis mise à rougir pire qu'une tomate. J'étais sure que mon visage était rouge comme du sang.
J'avais les papillons dans le ventre, la gorge nouée, les frissons...
Tout.
Michael : Bonjour Killa.
Il s'approchait de moi.
Je le regardais faire, alors que ma respiration devenait saccadée.
Je scrutais chacun de ses gestes comme s'ils se passaient au ralenti.
C'est fou d'être autant amoureuse d'une personne...
Michael : Killa ?
Je secouais rapidement la tête, retrouvant mes esprits.
Moi : euh...oui?
Michael : je t'ai dis bonjour.
Je souriais bêtement.
Moi : désolée, j'avais la tête ailleurs. Bonjour Micky!
Il a déposé un baiser sur ma joue et rien que ça, ça m'a fait frissonner à un point inimaginable. Comment est-ce que le simple fait qu'il me touche peut-il avoir autant d'impacts sur moi ? Ça me choque.
Michael : sinon, tu vas bien ?
Mon regard se posait sur ses lèvres.
J'étais comme hypnotisée dessus.
Je hochais lentement la tête.
Un peu trop lentement d'ailleurs.
J'ai surement l'air d'une idiote maintenant...
Moi : je vais...bien. Et...et toi ?
Michael : ça va.
Il me regardait en fronçant les sourcils.
Michael : mais tu es sure que tu vas bien ? Tu es bizarre.
Ressaisis-toi, Kenny...
Je hochais la tête.
Moi : oui tout va bien, ne t'inquiète pas. Hum, tu veux quelque chose à boire ?
Michael : je veux bien de l'eau.
Moi : je vais te chercher ça tout de suite.
Je suis allée dans la cuisine, et j'ai pris une bouteille d'eau plate fraîche dans le frigo que j'ai déposé sur un plateau avec un verre. Je suis repartie dans le salon et cette fois, en plus de mon frère et de Micky il y avait ma mère.
Elle discutait avec lui.
J'ai posé le plateau sur la table, et je me suis assise.
Michael m'a jeté un bref regard.
Michael : merci.
Moi : je t'en prie.
Maman : on ne te voit plus aussi souvent qu'avant. D'habitude, tu venais au moins une fois par mois.
Rayan : oui c'est vrai.
Michael : je sais madame Jenner.
Normalement depuis que ma mère est marié à Chris, elle porte son nom qui est "Hudson". Mais comme Michael sait que je n'aime pas mon beau-père et lui non plus d'ailleurs, il continue de l'appeler avec le nom de mon père qui est aussi le mien.
Ma mère lui a toujours fais le reproche, mais comme il n'arrêtait jamais elle a fini par le laisser dire. C'est marrant, surtout lorsqu'il l'appelle comme ça et que Chris est présent.
Maman : mais peu importe, ça fait plaisir de te voir.
Michael : c'est réciproque.
Maman : bon je vais vous laisser, je dois déposer Rayan chez son amie Lucas, et je dois aussi déposer ta soeur chez des amis.
Oh non...
Moi : il n'y aura personne à la maison du coup ?
Ma mère me regardait bizarrement.
Maman : bah si, il y aura vous deux.
Ça je le sais déjà, mais merci de me le rappeler.
C'est chiant, dans ma tête j'étais sûre que les petits allaient être la.
Mais c'est pas grave.
En fait je crois que c'est la vie qui est en train de me tester.
Mais je vais relever le défi parce que je sais que je peux y arriver.
Je peux me retrouver seule avec lui, sans qu'on ne se saute dessus.
Je suis avec Harry, et c'est lui que je dois aimer.
En plus je lui ai fais une promesse et d'habitude je tiens toujours mes promesses.
Ça va aller Kendall.
Moi : oui.
Maman : voila. Allez Rayan files enfiler tes chaussures et dis à Kaia de descendre.
Rayan sautait du canapé pour se retrouver au sol, avant de commencer à courir dans tous les sens.
Rayan : Youpi!
Maman : attention mon coeur, ne cours pas dans les escaliers.
Rayan : je sais maman.
Il est monté, et ma mère est sortie du salon pour aller je ne sais où.
Micky se tournait vers moi.
Michael : c'est fou, j'ai l'impression que de jour en jour, ta mère s'embellit.
Je souriait.
Moi : merci pour elle.
Michael : tu tiens d'elle.
Je souriais.
Alors il trouve que je suis belle ?
Il trouve que je m'embelli ?
Mamamia, si seulement vous saviez comment est-ce que je me sens depuis qu'il a dit ça, vous alliez vous fiche de moi.
Moi : c'est gentil.
Michael : je t'en prie. Hum alors tu veux qu'on fasse quoi aujourd'hui ? On peut regarder des dessins animés drôles comme on adore le faire, où on peut sortir. Enfin c'est toi qui voit.
Déjà, la meilleure des choses si je veux éviter toute connerie, c'est de ne pas me retrouver seule à la maison avec lui. Mais d'un autre côté je n'ai pas trop envi de sortir, en plus je ne suis pas habillé pour.
Moi : j'en sais rien, je te laisse choisir.
Il haussait les épaules.
Michael : on a qu'à rester là.
Ils 'adossait dans le fauteuil et le tâtonnait.
Michael : je suis bien là.
Je riais.
Moi : t'es bête.
Michael : tu m'as manqué Killa.
Il avait dit ça en toute sincérité, je pouvais le voir dans ses yeux.
Moi : toi aussi tu m'as manqué.
Michael : jamais plus on ne doit rester autant de temps sans se voir. Il faut qu'on fasse comme avant, et qu'on passe un moment tous les deux au moins une fois par semaine.
Je le regardais sans rien dire.
Je crois qu'il a compris.
Michael : enfin si tu n'as rien de prévu...et moi non plus.
Moi : oui, on devrait faire ça.
J'en avais vraiment envi, hein.
Mais je savais que ce n'était pas une bonne idée.
Seulement, cette partie de moi qui est amoureuse de lui répond toujours avant que je ne me rende compte de ce que j'ai dis. C'est comme un genre d'instinct qui provient du plus profond de moi à chaque fois que je suis en sa compagnie.
Rayan revenait dans la pièce tout habillé et parfumé.
Rayan : au revoir Micky, au revoir Kenny-Kenny.
Il nous fit un bisou avant de partir.
Kaia aussi a dit au revoir, et ils sont sortis avec ma mère.
Nous voila donc tous les deux.
Michael : tu veux qu'on reste ici ou qu'on aille dans ta chambre ?
Oh non, surtout pas!
Moi : ici c'est bien.
Michael : cool, bah tu met Netflix alors ?
Moi : bah tiens la télécommande et met et pendant ce temps, je vais nous préparer un petit quelque chose.
Michael : ça marche.
Il prenait la télécommande et commençait à programmer la télévision alors que moi je repartait dans la cuisine. Je me suis rendue dans la remise et j'ai pris un paquet de chips au vinaigre, des oréos, des cookies et des bonbons.
J'ai mis le tout dans des bols, et j'ai pris un plateau plus grand. Je nous ai aussi pris deux canettes de soda et je suis revenue dans le salon.
Michael avait déjà mis le dessin animé, et il était confortablement assis dans le canapé. Lui et moi on aime bien regarde American Dad ensemble, et notre personnage préféré c'est cette aliène. Il est tellement moche que ça nous fait rire à chaque fois.
J'ai posé le plateau.
Michael : tu assure Killa.
Je souriais et monsieur commençait à mettre ses doigts partout.
Je lui tapais la main.
Moi : ne finis pas tout, gros gourmand!
Il riait.
Michael : bah c'est pour moi que tu as fais ça, non ?
Il me regardait avec des yeux doux.
Putain, si vous saviez tous les efforts que je fais pour ne pas céder à la tentation vous n'en croirez pas vos yeux.
Moi : je vais chercher une couverture, je reviens.
Comme l'air conditionné était allumé, il faisait assez frais dans la pièce.
Je suis donc montée dans ma chambre et j'ai pris mon téléphone et une couverture noire de chez Hermès que j'ai acheté il n'y a pas longtemps et que j'utilise lorsque j'ai froid mais que j'ai pas envi de rentrer dans mon lit.
Je crois que toutes les filles connaissent cette situation.
Je suis redescendu et je me suis placée sur le même canapé que lui, mais un peu plus moi. Il posait ses yeux sur moi avant de froncer les sourcils.
Michael : mais pourquoi tu te met aussi loin, Killa?
Il riait avant de me tirer par la jambe de sorte à ce que je me retrouve blottit contre lui. Rien que le fait d'être aussi près de lui m'a procurer des frissons encore plus forts que ceux que j'ai eu tout à l'heure.
Michael : voilà, je veux que tu restes avec toi.
Il entourait ma taille d'une de ses mains, et je nous couvrait avec la couverture,
Même si je savais que ce n'était pas bien, vous ne pouvez pas savoir à quel point est-ce que je me sens bien, dans ses bras.
Et quand je l'ai senti embrasser le haut de ma tête, donc mes cheveux, je me suis mise à sourire. Heureusement qu'il ne peut pas me voir.
Moi : tu met play ?
Michael : oui, attend.
Il cliquait sur la télécommande avant de mettre sur play.
On s'est donc mis à regardé le dessin animé.
Mon téléphone s'est mis s vibrer et je l'ai pris.
C'était un message de Harry.
De : Harry 💙
" bébé ? Il est déjà là ? 😫"
Je sais que ça dégoûte vraiment Harry que je passe du temps avec Michael et je le comprend. Je veux dire si c'était lui qui avait fait ce que j'ai fais et qu'il était resté proche de la fille même après, ça m'aurait mise hors de moi et je n'aurais pas supporter.
Mais Harry sait que Michael compte beaucoup pour moi, et il respecte le fait que je sois obligée de continuer de le fréquenter parce que c'est mon meilleur ami.
Mais la vérité c'est que même si je décide de m'éloigner de lui je ne pourrais jamais le faire, car nous sommes liés tous les deux. À cause de ce qui s'est passé entre nous il y a des années, je ne peux pas l'abandonner. Parce que je lui ai promis de toujours être là pour lui, quoi qu'il arrive. Mais ça, Harry ne le sait pas.
Et c'est mieux ainsi.
C'est quelque chose dont je n'aime pas parler.
Je préfère oublier.
Je répondais à Harry.
A : Harry 💙
" oui, il est là depuis un peu plus d'une demi heure"
Harry répondait aussitôt.
De : Harry 💙
" et vous faite quoi ?"
A : Harry 💙
" on regarde la télévision dans le salon, chez moi. Et toi ?"
De : Harry 💙
" vous êtes seuls ? Je fais ma valise"
Harry repart en Angleterre demain, c'est pour ça qu'il range sa valise.
A : Harry 💙
" oui on est seuls, mais fais moi confiance. Oh, tu aurais dû m'attendre je t'aurais aidé à la faire"
De : Harry 💙
" je te fais confiance ma puce, désolé pour toutes ces questions. Oh je peux la faire, t'as pas à te déranger pour ça. Tu dors toujours à la maison ce soir ?"
Oui, comme c'est la dernière nuit de Harry, on a décidé de la passer ensemble chez lui. Comme ça demain quand il ira à l'aéroport, moi je rentrerais à la maison.
A : Harry 💙
" Bien sure !"
Michael : Hé ?
Je relevais la tête.
Nos visages étaient très proches, alors j'ai décidé de m'éloigner un peu.
Mais monsieur me tenait bien serrer contre lui alors ma tête était la seule chose que je pouvais éloigner.
Moi : mmh ?
Michael : à qui tu parles ?
Moi : euh...
Je crois que c'est le moment.
Il faut que je lui dise pour Harry et moi.
Moi : eh bien en parlant de ça je dois-
Il me coupait et me prenait mon téléphone des mains avant de le cacher sous un des coussins. Sur le coup je me suis dit que heureusement que je l'avais verrouillé avant.
Mais Michael connaît mon mot de passe, c'est ça le truc.
Et malgré ça, il n'a jamais essayé de fouiller dedans ni rien.
En fait, on respecte beaucoup l'intimité de l'autre.
Michael : on a dit qu'on passait du temps ensemble, alors pas de téléphone. C'est juste toi et moi.
Sa phrase sonnait très bien, et il l'avait dit d'une voix rauque.
Ça m'a fait quelque chose.
On s'est regardé dans les yeux pendant plusieurs secondes, mais ensuite je me suis tournée vers l'écran de télévision car son regard me déstabilisait. Et je savais que si je continuais de le regarder, j'allais perdre mes moyens.
Donc on a regardé le film.
Et comme par hasard au bout de quatre épisode, on s'est endormi.
Ça nous arrive toujours, c'est impossible de finir un film.
Je ne sais pas comment, mais on s'est endormie allongés sur le canapé.
J'étais allongée dos à lui, et son torse était collé à mon dos, tandis que ses mains entourait ma taille. D'ailleurs, une de mes mains était posé sur la sienne.
J'avais les jambes légèrement pliées, et les siennes étaient collés au mienne, sans oublier son visage qui était enfoui contre ma nuque.
Je pouvais sentir ses lèvres sur ma peau.
Et son souffle aussi.
Mais c'est le bruit d'une sonnerie de téléphone vers six heures et demi qui nous a réveillé. Et ce n'était pas la mienne.
J'ai ouvert les yeux et quand j'ai compris la position qu'on avait, j'ai sursauté et ça l'a réveillé. Il est adorable quand il se réveille, on aurait dit un bébé.
Moi : Micky...
Je prenais son téléphone sur la table et le lui tendait.
C'était un appel.
"Bianca" était affiché à l'écran.
Mon coeur il s'est resserré, et j'ai commencé à me sentir mal.
J'avais aussi la gorge nouée.
C'est sa copine qui l'appelle.
Moi : ton téléphone.
Michael : merci.
Il répondait.
Sa voix était enroué, parce qu'il était encore un peu endormi.
Je trouvais ça sexy.
J'ai profité du fait qu'il réponde pour me détacher de lui.
Nous étions beaucoup trop proche.
Michael : oui Bianca ? [...] Ce soir ? [...] Non j'ai rien de prévu, tu veux qu'on se voit ou? [...] ouais pourquoi pas ? [...] je passe te prendre à dix heures, ça te va ? [...] super, à plus poupée.
Il raccrochait.
De toute là conversation, je suis juste fêtes focalisé sur le "poupée"
Ça m'a fait énormément de mal de l'entendre parler comme ça avec elle.
Putain, ça m'énerve.
J'avais envi de pleurer, mais je me retenais de ne pas le faire devant lui.
C'est tellement dure.
J'ai froncé les sourcils.
Michael : on dort depuis combien de temps déjà ?
Moi : je ne sais pas. Mais euh...tu devrais partir. Je dois me préparer.
Il fronçait les sourcils à son tour.
Michael : tu me chasse ?
Moi : non, mais tu as l'air d'avoir un rendez-vous et moi je dois aller quelque part, aussi.
Michael : où tu vas ?
Moi : je dois voir Harry.
Son visage changeait tout d'un coup.
Il semblait irrité par ce que je venais de dire.
Michael : mais tu passe tout ton temps avec lui, ou quoi ? À chaque fois c'est Harry par ci, Harry par là. Tu passe limite plus de ton avec ce stupide bouclé que tu n'en passe avec moi.
Moi : c'est normal.
Il arquait un sourcil.
Michael : normal? T'es sérieuse là Killa ? Je suis ton meilleur ami, lui tu le connais à peine.
Comme ça m'avait énervé de l'étendre parler au téléphone avec Bianca, et que ça m'énervait encore plus de savoir qu'il allait passer la soirée et probablement la nuit avec elle...c'est sorti tout seul.
Moi : Harry est mon copain, alors c'est normal que je le vois si j'en ai envi.
Merde.
Je n'aurais jamais dû en fait.
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