Chapitre 44
Je vous passe quelques jours, et deux semaines plus précisément.
Durant ces quinze jours, il ne s'est rien passé de spéciale.
Comme d'habitude je vais à la fac, je passe du temps avec mes amis, avec Harry et surtout, j'évite du mieux que je peux de me retrouver seule avec Micky.
Pour être honnête avec vous, ça me fait énormément de peine de devoir m'éloigner de lui comme je le fais. Mais je dois le faire, parce qu'il faut que les sentiments que j'éprouve à son égard disparaisse. Il faut que je l'aime juste en amitié, mais pas de cette façon.
Et puis la dernière fois à la fête chez Lauren, il était avec cette fille et ça m'a mise hors de moi. Elle n'arrêtait pas de le coller, j'avais littéralement envi de la tuer.
Jusque là, je ne sais pas si ça fonctionne mais une chose est sûre c'est que pour le moment, je pense moins à lui. En fait j'essaye de tout chasser de ma tête et ça a l'air de fonctionner. Mais bon ça ne fait que deux semaines, je ne dois pas crier victoire.
Maintenant que Harry et moi on s'est remis ensemble, je dois prendre ma relation au sérieux et le faire passer avant tout. C'est avec lui que je dois être, donc je dois tout faire pour. Et c'est le cas, actuellement.
Bref, aujourd'hui j'ai eu une autre séance photo mais toujours avec Guess. Apparemment, les premières photos que j'avais fait ont beaucoup plus et ils ont directement voulu retravailler avec moi. Ed m'a dit que c'est très bon signe, et que je devais être contente. Il m'a aussi dit qu'une marque de cosmétique voudrait travailler avec moi, et je dois les rencontrer dans quelques minutes.
Je gare la voiture dans le parking sous-terrain, puis je descend de celle-ci. Je prend l'ascenseur et je me rend au huitième étage, parce que c'est là que je dois être.
Quand j'arrive, je vois qu'il y a écris "Estée Lauder" un peu partout. Je comprend vite que c'est le nom de la marque. Je la connais cette marque, et je suis d'ailleurs très surprise qu'ils aient pensé à moi pour travailler.
Je suis choquée en fait.
Une dame s'approche de moi, tout sourire.
Elle : vous êtes mademoiselle Kendall Jenner ?
Je hochais la tête.
Moi : oui, c'est moi.
Elle me tendit sa main et je la serrais.
Elle : enchanté, je m'appelle Eva.
Moi : ravie de faire votre connaissance, Eva.
Eva : je suis le superviseur. Viens, je vais te conduire aux gars.
Je la suivis sans dire un mot jusqu'à ce que l'on rejoigne une pièce où se trouvait deux autres hommes, dans la trentaine.
Eva : voici Kendall.
Ils se levèrent tous deux pour me saluer.
Gars 1 : je suis Leo et voici Hung.
Hung c'était l'asiatique.
Moi : enchantée.
Leo : eh bien, je suis ravi de te voir en vrai. On a vu les photos envoyés par ton agence et on t'a tout de suite remarqué.
Hung : c'est vrai. Ton visage à quelque chose de particulier et on a très vite craqué pour. Nous aimerions beaucoup travailler avec toi, sur ce projet.
Leo : on t'explique. On vient de créer une nouvelle gamme de produit cosmétique, et on aimerait beaucoup en faire une bonne publicité avant de faire la mise en vente officielle. Et on cherchait les mannequins idéales pour. Et toi, tu es ravissante. Les produits iraient parfaitement sur ton visage, ce pour quoi on t'a contacté toi.
Moi : eh bien je suis flattée, merci d'avoir penser à moi.
Hung : mais de rien. Tu peux t'asseoir s'il te plait ?
Je hochais la tête et prenais place sur une des chaises haute.
Hung s'approchait de mon visage.
Hung : tu pourrais t'arracher les cheveux ?
Je pris l'élastique qui était sur mon poignet, et je n'attachait rapidement les cheveux. Hung et Leo me scrutait du regard et ça en devenait presque gênant.
Leo : tu es maquillée ?
Moi : non, je n'ai pas eu le temps.
Hung : vraiment, tu n'as aucun maquillage sur toi ?
Moi : à vrai dire, j'ai mis uniquement ma crème de jour et du baume à lèvre. Ça pose un problème ?
Hung : au contraire. Tu es souvent sans maquillage et c'est quelque chose de très positif lorsqu'on est mannequin. Il faut montrer la beauté au naturel et toi ton visage est d'une beauté Particuliere.
Je rougissais.
Ça fait beaucoup trop de compliment.
Moi : c'est vraiment gentil de votre part, je ne sais pas quoi dire.
Leo : mais ne dis rien, le plaisir est pour nous. Hum nous allons commencé. On va appliquer plusieurs de nos nouveaux produits sur ton visage, et on prendra beaucoup de photos.
Moi : d'accord.
Hung : et ne t'inquiète pas, tous nos produits sont testés cliniquement. Et si jamais il y a le moindre problème, ton agence s'occupe de tout.
Moi : je vous fais confiance.
Il souriait et commençait à appliquer des produits sur mon visage, puis prendre des photos, me nettoyer le visage, remettre des trucs, prendre encore des photos, puis tout nettoyer. Ça à durer un peu plus de trois heures, mais j'ai beaucoup aimé tous les produits qu'ils ont utiliser. Leur nouvelle gamme de cosmétique est vraiment très bien.
C'est à dix huit heures que nous avons fini.
J'étais très satisfaite du résultat, et puisque je devais retrouver Harry, je leur ai demandé de me laisser maquillée et c'est ce qu'ils ont fait (voir photo).
Harry repart normalement en Angleterre ce week-end, et il sera absent pendant deux semaines. Je n'ai pas trop envi qu'il parte, parce que je sais que Michael sera là, et je n'ai pas envi de me retrouver avec lui. Parce que ça va réveiller les sentiments que j'essaye de dissimuler depuis un moment et ce n'est pas le moment.
Ça m'agace en fait.
La séance photo terminé, j'ai regardé un peu les clichés avec eux, puis je suis partie. Harry m'amène voir un match de basket-ball ce soir, et je suis déjà habillée, coiffée et maquillée maintenant, pour. Je dois le retrouver directement là bas.
En montant dans la voiture j'ai attaché ma ceinture, puis j'ai mis un peu de musique.
Au moment où j'allais démarrer, il fallait que mon téléphone se mette à sonner. Je le cherchais partout, et j'ai fini par le trouver au fin fond de mon sac.
Je regardais l'écran et soudainement, mon ventre à commencer à se nouer.
C'est un appel de Micky.
Mais qu'est-ce qu'il me veut ?
Est-ce que je dois répondre ou non ?
Enfin oui je dois le faire....parce que je n'ai pas non plus dis que j'allais le rejeter.
Je dois juste l'éviter un moment, mais je devrais être capable de lui parler au téléphone sans qu'il n'y ait de problèmes, n'est-ce pas ?
Oui, je le peux.
J'ai donc décroche.
- allo ?
- Killa, salut.
- hey.
- tu vas bien ?
- ça va et toi ?
- ça va. Hum t'es occupée ? Je voulais savoir si tu pouvais passer vite fais au studio. Je bosse sur une nouvelle chanson et j'aimerais vraiment avoir ton avis. J'ai déjà eu celui de Hailey, Lauren, Kylie et il me faut le tient.
Je soupirais.
- c'est que...je ne sais pas si je peux.
Le match commence dans une heure, et c'est vrai que j'ai un peu de temps devant moi, mais je n'ai pas très envi d'y aller. Mais d'un autre côté, il y a cette partie de moi qui meurt d'envie de le retrouver.
Je ne sais pas quoi faire.
- oh je vois...eh ben pas grave.
Je pouvais sentir de la déception dans sa voix.
Il était déçu.
- Je viens tout de suite, ne bouge pas.
Ne me demandez pas ce qui s'est passé parce que moi même je n'ai pas compris. J'ai répondu inconsciemment. C'est la voix au fond de moi qui a répondu à ma place.
- tu es sure ? Si tu es occupée je comprendrais. C'est pas grave.
La promesse.
Je lui ai promis de toujours être là pour lui lorsqu'il aurait besoin de moi.
Je lui ai promis de toujours être là pour lui tout court.
- non, c'est bon. J'arrive.
- cool, à tout de suite Killa.
J'ai raccroché.
Putain.
Aller voir Michael au studio revient à m'exposer a plein de risque.
Mais non, je suis une fille forte et je ne vais pas céder.
Je vais juste écouter la chanson, et voila.
J'ai donc conduis en direction du studio où il bosse souvent et comme c'est à côté, j'y suis arrivée assez rapidement.
J'ai ouvert la porte du studio, et heureusement pour moi il n'était pas tout seul. Breezy était avec lui. J'ai salué Breezy, et lorsque je me suis approché de Micky pour lui faire la bise, il m'a serré dans ses bras pour me faire un énorme câlin, ensuite il a rapidement déposé un bisou dans le creux de mon cou.
Il a souvent eu l'habitude de faire ça mais cette fois, les frissons étaient au rendez-vous. Au même moment, j'ai commencé à sentir des milliers de papillons volés partout dans mon ventre et c'était presque désagréable. Je me sentais toute drôle.
Michael me regardait en fronçant les sourcils et je sortais de mes pensées.
Michael : tout va bien, Killa ?
Moi : ouais. Et toi ?
Michael : ça va. On est pratiquement en fin janvier et toi et moi on s'est vu que quelques fois dans le mois.
Breezy : j'avoue mdr, d'habitude vous êtes toujours collés ensemble.
Moi : désolée, j'étais pas mal occupée ces derniers temps avec les shooting, la fac...
Michael : je comprend.
Il me fit un sourire en coin.
C'est fou comme il peut être mignon.
Non Kenny, tu n'es pas venue pour ça.
Moi : alors, cette chanson.
Michael : oh oui, attend.
Breezy : dis moi quand t'es prêt, je lance la musique.
Michael : ok.
Il s'asseyait devant les touches, et lorsqu'il fit un signe du pouce, une musique a commencé à raisonner (voir media). Jusque là, j'aime déjà. Les notes qu'il a fait au piano elles sont géniales. Et puis cette façon de rapper calmement, j'aime beaucoup.
Mais ça se voit qu'il n'est pas seul dans la chanson.
Moi : qui fait le refrain avec toi ?
Breezy : bah c'est moi! T'as pas reconnu ma voix ?
Moi : c'est une voix de fille.
Il souriait.
Breezy : bon ok tu m'as eu mdr.
Michael : c'est une amie à moi.
Ok...
Je suis sure que c'est cette fille.
Comment elle s'appelle déjà ?
Voila, Bianca.
Moi : je vois. C'est cool.
Michael : tu aimes vraiment ?
Moi : j'adore.
Michael : je sais que tu ne me mentirais jamais sur ça Killa, alors je te fais confiance.
Moi : elle est vraiment bien. C'est quoi le titre ?
Michael : LoveSick fuck.
Je fronçais les sourcils.
Moi : pourquoi ce titre ?
Michael : parce que c'est une situation dans laquelle je me retrouve en ce moment. Je veux dire il y a cette fille...
Il me regardait dans les yeux.
Toujours une fille...
Croyez-moi, je prend sur moi pour ne pas craquer.
Moi : hum ?
Michael : il se passe des choses entre elle et moi et tu vois, ça me rend fou. Ça me rend complètement fou et à un moment donné je ne sais pas si j'ai des sentiments pour elle ou non. C'est comme si c'était embrouillé dans ma tête, tu comprend ?
Je hochais la tête.
Je ne suis pas sure de bien comprendre, mais si j'ai dis oui c'est parce que je ne voulais pas écouter la suite et la fin de sa phrase.
Je suis juste restée bloqué sur le fait qu'il dise ne pas savoir si il a des sentiments ou non. Et cette fille, je me demande c'est qui.
Ça me soule.
Moi : et cette fille, tu sors avec elle ?
Michael : non, d'où le "fuck". C'est juste physique tu vois, mais il y a quelque chose là dessous. Quelque chose de fort que je n'arrive pas encore à saisir.
Moi : oh.
Je ne vous cache pas que ça me fait mal.
Tout ce qu'il me dit, ça me détruit de l'intérieur.
Il a fait cette chanson pour une fille.
Merde.
C'est surement celle qui chante avec lui, dessus.
Vous voyez ? Ça ne peut pas marcher entre nous.
Il est déjà amoureux de quelqu'un.
J'ai juste envie de pleurer.
Je soupirais,puis prenais mon sac.
Moi : ta chanson est vraiment bien mais je dois y aller.
Michael : déjà ? Mais tu viens d'arriver.
Moi: je t'ai dis que je n'avais pas beaucoup de temps...
Michael : c'est vrai. Hum, tu vas faire quoi ?
Moi : je dois rejoindre Harry.
Il fronçait à son tour les sourcils.
Michael : le bouclé ? Tu passe tout ton temps avec lui ou quoi ?
Moi : pourquoi tu dis ça ?
Il haussait les épaules.
Michael : je ne sais pas pas. Simple question.
Je ne répondis pas.
Moi : c'était cool de vous voir, bone chance.
Breezy : by momma Ken.
Je me dirigeais vers la porte, et Michael me suivait jusqu'à l'extérieur.
Non.
Michael : Killa ?
Je levais les yeux vers lui.
Son regard sombre il m'a hypnosité d'un coup.
Wow.
Moi : oui ?
Michael : pourquoi on s'éloigne ?
Moi : pardon ?
Michael : on se voit à peine en ce moment.
Moi : je sais, mais on est tous les deux très occupés.
Michael : avant aussi, mais on trouvait toujours du temps pour se parler, et passer du temps ensemble.
Il a raison, mais les choses ont changé.
Et puis j'ai envi de lui dire que je suis en couple avec Harry, mais pas maintenant.
C'est pas le bon moment.
Mais je vais le faire, c'est promis.
Il y a juste une partie de moi qui préfère garder ça secret encore un peu.
J'ai toujours pas compris pourquoi.
Moi: je sais...
Michael : on doit se rattraper. Ce week-end on se voit. Rien que tous les deux.
Moi : je ne sais pas si c'est une bonne idée.
Michael : mais pourquoi ?
Moi : je sais pas...
Michael : tu n'as même pas de raison valable, Killa. On se voit ce week-end, allez.
Je soupirais.
Moi : bon, si tu insiste.
Je pense que ça ne va pas plaire à Harry parce que bien sure, je vais devoir lui dire.
J'ai décidé de ne plus lui mentir.
Si je veux que notre relation fonctionne, il doit tout savoir.
Michael : samedi ? Chez toi ?
Moi : comme tu veux.
Michael : cool.
Il déposait un long baiser sur ma joue, et rien que ça, ça m'a fait perdre la tête.
Quand je vous dis qu'il me contrôle complètement...
En voila la preuve.
Moi : bye Micky.
Michael : rentrés bien Killa, je t'aime.
Il embrassait mon front.
Quand il a dit qu'il m'aimait, j'aurais tellement aimé que ce soit de la façon à laquelle je pensais, et non simplement en amitié.
Mais ce n'est pas le cas.
Je baissais la tête.
Moi : je t'aime aussi, mais je dois vraiment y aller.
Il hochait la tête et se détachait de moi.
Je remontais dans ma voiture.
J'avais envi de pleurer.
Non seulement il aime peut-être une autre fille, mais en plus de ça il lui écris dès chansons. Vous n'avez pas idée à quel point ça me rend folle.
Je suis arrivée au gymnase et je suis directe descendu.
Harry était déjà à l'intérieur, donc je l'ai rejoins.
Quand il m'a vu il s'est levé pour me prendre dans ses bras avant de m'embrasser. J'ai bien sure répondu à son baiser.
Harry : je t'attendais pour plus tôt.
On s'asseyait.
Moi : je sais, désolé j'ai eu un imprévu.
Harry : de quel genre ?
J'ai dis que je devais être honnête.
Moi : Michael voulait que je lui donne mon avis pour une chanson.
Harry : Michael, c'est à dire Micky ? Tu étais avec lui ?
Je hochais la tête.
Moi : mais je te jure qu'il ne s'est rien passé. On était pas seuls, il y avait un autre ami à nous et il ne s'est absolument rien passé, je te promet.
Il fronçait les sourcils un moment, avant de les décontracté.
Harry : je te fais confiance, mais je n'ai pas confiance en lui. Quand je vais partir vous allez être tous les deux...et je ne veux pas que quelque chose se passe.
Moi : je t'ai dis que c'était terminé,
Harry : et je te crois, mais comprend moi...
Je le comprend.
Il a raison.
Moi : Babe, fais moi confiance. Il ne se passera rien en ton absence.
Harry : tu en es sure ?
Moi : j'en suis même certaine. C'est toi que j'aime, c'est avec toi que je veux être.
Il souriait et embrassais mes lèvres.
Harry : je t'aime.
Moi : je t'aime aussi, Hazza. Mais il y a une chose dont je dois te parler.
Harry : euh...vas y.
Moi : il veut passer chez moi samedi. Il trouve que ça fait longtemps qu'on a pas passé de temps ensemble et samedi, il veut qu'on se voit.
Harry n'avait pas l'air enchanté.
Au contraire, il semblait irrité par ce que je lui dirais.
Le pauvre.
Moi : tu me fais confiance ?
Il hochait la tête.
Moi : on va se voir en amis. Et si tu veux, je demanderais à quelqu'un d'autres d'être là si tu je veux pas que je sois seule avec lui. Mais il ne se passera rien, c'est promis.
Harry : je t'aime.
Moi : oui, moi aussi.
Le match commençait au même moment, et avec Harry on se tournait vers le terrain.
Je posais ma tête contre son épaule, et il enroulait mon corps de ses bras, embrassant mon front.
Micky.
Il hante mes pensées...
Mais c'est Harry que je dois aimer.
C'est avec lui que je suis.
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