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«- Young-il !! Reviens ici !»
Crie-t-il en courant à l'intérieur des grands couloirs de notre nouvelle maison. Mon père, un homme d'un cinquantaine d'années, l'air fatigué et anxieux, se précipite à travers la maison pour me suivre.
Il finit par m'attraper. Je me tourne vers lui et souris d'un air narquois en lui rendant un marteau recouvert de poussière. Il tape l'arrière de ma tête, d'une manière à ne pas me faire trop mal, avant de partir en grommelant.
«- Je vais la vendre cette gamine.
- Moi aussi je t'aime papa !»
Il se retourne et me lance un regard froid. Je souris et quitte les couloirs pour me rendre dans le jardin. Une vielle piscine, ou l'eau verdâtre remontais de multiples odeur de pourriture, se trouvait entre deux allé d'arbres morts.
C'était la nouvelle maison. Celle que mes parents venait d'acheter. Comme ils sont des marchands de bien, ils achètent dans de multiples pays. On voyage beaucoup et je déménage énormément. Mais pour rien au monde je voudrais changer ça.
Quitter des endroits ou les habitants nous regarde comme si nous étions des êtres venu d'ailleurs, des étranges. Surtout quand le bras robotique que tu porte se casse et que tu est obligée de le tenir en hauteur pour éviter de le faire tomber.
Ou que les yeux hétérochrome que j'ai me fait passer pour un monstre, un être différent. Ça ne me dérange pas, cette aura maléfique qu'on me crée. Je n'aime pas les bruits qui courent ou les coups de couteau, mais j'adore faire en sorte que les autres me déteste.
Ça. C'est ce que je pensais. Jusqu'à ce que la fille de la voisine m'adresse la parole, qu'elle me parle et s'intéresse à moi. Elle n'avait pas peur de moi et me trouvais, même, belle.
Elle étais différente. La peau clair, les yeux marron et les cheveux très court, blond partant sur du brun. Quelques tâche de rousseur sur ses bras et son visage l'embellie. Quand je la regarde, j'ai l'impression d'être sereine, calme et moi-même.
Je ne la vois que le jour, quand je suis chez moi. Je ne sais pas si elle vas au collège. Si elle sort de chez elle. Mais je sais qu'elle crie la nuit et sa me fait peur de l'entendre.
Quand je la vois le matin, ses bras sont recouverts d'une couleur bleuté et son corps vacille comme si il dansait sur une douce brise de son. Je ne sais pas si je devrais lui en parler. Je ne sais pas si elle m'écouterai.
Je marche à travers le jardin. Une brise de vent fait envoler une rangé de feuilles sèches. Je regarde une feuille s'envoler dans le ciel. Elle vacille. Danse. Et le soleil, embelli sa couleur rouge.
Puis elle se dépose au sol.
«- Je parle, de Solène au passé, alors qu'elle est toujours vivante..» dis-je en chuchotant pour moi-même.
Puis j'entends un rire, puis mon nom crié de l'autre côté du jardin. Je me tourne et souri avant de courir jusqu'à l'émetteur du crie.
«- Young-il !! Je suis trop contente de te voir.. Dit-elle avant que je ne passe de son côté de jardin.
- C'est réciproque.. tu m'a manquée aussi.»
Elle s'approche de moi et me prend étroitement dans ses bras. Je rougis légèrement et l'enlace aussi. Elle tapote mon dos en passant sa tête dans mon cou.
«- On vas faire du vélo ? Dis-je en essayant de faire passer ce moment plus vite.
- J'aimerais bien, mais, ma roue est crevé.
- C'est pas grave, je peux faire monter une personne sur mon vélo.
- Alors je veux bien !»
Elle arrête de me serrer et me prend la main pour m'entraîner. On entre dans sa maison, on passe dans sa cuisine, le salon et on se retrouve assez vite devant la porte de d'entrée. Son père passe dans le salon et me fait un signe de la main. Que je lui rend.
Solène ouvre la porte et on se retrouve dehors. Elle me lâche la main et se lance au milieu de la route. Elle tournois sur le sol en fermant les yeux. On dirait une fleur qui ne se soucie de rien.
Je reste émerveillée devant elle. Elle est si belle. Je ne sais pas ce que je dois ressentir, de l'amour, de l'admiration ou de la joie. Mes sentiments sont si partager.
Puis je me souviens de l'existence de mon vélo et je vais le chercher. Solène me suit d'un pas léger.
Je récupère mon vélo et le sort du garage. Puis je monte dessus et fait quelques mètres avant de revenir vers Solène.
«- Je peux monter ?
- Bien sûr !»
Elle hésite et monte. Elle passe ses bras autour de ma taille. Je commence à pédaler puis on quitte la rue.
À suivre...
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