(1) tu t'inquiètes trop
je suis amoureux d'elle et je ne lui ai jamais caché,
et le fait de l'avoir près de moi m'a toujours suffit.
ce moment où elle se lève pour aller danser,
lorsque ses émotions s'évaporent,
on dirait qu'elle est libre.
libre de ses soucis,
libre du poids sur ses épaules.
libre de la douleur,
libérée du malheur.
et parfois, elle se laisse aller contre le corps d'un homme, d'une femme.
elle se sent poussée des ailes et ça la rend tellement belle;
quand l'alcool lui monte à la tête,
quand le monde s'envole au dessus de sa tête,
quand ses regards tristes laissent place à des sourires,
quand le monde nous laisse entrevoir ce à quoi est censé ressembler le paradis.
assise sur le canapé après avoir dansé,
elle rie aux éclats et le monde pleure de joie.
elle ressemble à un ange, tombé du ciel tellement fort que lorsqu'il reprenait son envol, le ciel m'était du temps à la laisser redescendre.
et lorsqu'elle riait, j'étais à ses côtés,
et lorsqu'elle pleurait, j'étais plus proche qu'avant.
je l'ai toujours comprise et elle m'a toujours compris. mais pour elle c'était normal, elle comprenait tout le monde.
alors, lorsqu'elle se réveille dans les bras d'un inconnu,
lorsqu'elle sent les premiers rayons de soleil sur sa peau,
quittant les draps blancs de son lit,
elle plonge dans mes bras,
fuyant quelques instants de plus la tristesse du monde qui ne voulait plus la quitter maintenant son retour sur terre.
et moi, je murmure:
« ma belle cassiopeia, qu'est-ce que tu fais de moi. »
et tu me réponds, à chaque fois:
« je fais de toi la seule personne qui m'est indispensable pour vivre. »
et chaque matin où tout retombait sur toi c'était comme ça,
cassiopeia,
parce que tu t'inquiètes trop de la sensation qui t'oppresse lorsque la douleur revient.
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