chapitre xiii.

「...beatrice...」
-•enchanted forest•-

La veuve, qui s'était vue épousé un homme d'abord d'apparence un parfait gentleman et qui ensuite l'avait tué, partait, comme toutes les autres. Elle avait volé des vivres aux commerces d'à côté, certaines volant des vêtements puisque certaines avaient été déshabiller lorsque Barbe Bleue les avaient tué, ou bien l'homme que Barbe Bleue était les avaient déshabiller pour les torturer. Hélène était l'une de ces femmes, nues comme un vers et on pouvait voir des marques de griffes sur sa peau, d'énormes marques qui ne sécatriserons certainement jamais réellement.

Beatrice était en colère. Tout ceci était complètement fous. Douze femmes, il en avait tué douze. Et toutes semblaient avoir souffert. Les femmes s'enfuirent, courèrent au loin. Certaines se précipitant vers des directions les emmenant vers un château, un endroit qu'elle connaissait et dans lequel elle voulait retourner. Douce, par exemple, estimait déjà la route qu'elle devait suivre pour retourner chez elle.

Ce n'était malheureusement pas le cas de tout le monde. Certaines marcheraient vers bon leur semblait sans même savoir où elles allaient. C'était le cas d'Hélène. En effet, elle semblait ne pas vouloir retourner là où elle connaissait. Elle emprunta d'ailleurs, il semblait à Beatrice un chemin abrupte qui ne menait vers rien d'intéressant. Beatrice de son côté se demandait de quel côté trouverait-elle le château de son frère. Elle cherchait à les retrouver. Ils étaient sa famille. Beatrice avait hâte de revoir sa famille, et de rencontrer les enfants de son frère qu'elle n'avait pas pu voir auparavant puisqu'elle n'avait pas eu de contact avec son frère pendant longtemps.

Il semblait que leur prénom était Ambre, James et Sofia. Son frère en avait parlé dans sa dernière lettre dans laquelle il lui disait qu'elle pourrait venir les visiter avec Barbe Bleue, son mari, pour qu'il puisse le rencontrer et pour que Beatrice puisse rencontrer son neveu et ses nièces. De plus, Beatrice aurait pu rencontrer la nouvelle femme de son frère, une réparatrice de chaussure humble.

Cependant, Beatrice ne savait pas comment son frère allait réagir à son retour. Elle voulait y aller, retourner là-bas, mais est-ce qu'il serait content de la revoir, elle qui semblait presque être un poids lourd pour lui ? Quoiqu'il en soit, n'importe quelle réaction il aurait, il fallait qu'elle y retourne. Qu'elle les retrouve.

Elle s'installa alors dans un bar, leur écrivant une missive.

"" Beatrice, votre sœur bien aimée,

J'ai ressuscité, comme les autres femmes de Barbe Bleue. Deux hommes, l'un qui se cachait dans la salle où nous étions entreposé, et l'autre qui est apparu d'un coup, nous ont redonné la vie après nous avoir recousu les membres.

Je suis donc en vie, cher frère. Et j'aimerais vous revoir, vous et votre famille, que je n'ai point eue l'occasion de rencontrer. J'aimerais rencontrer les jeunes enfants dont vous me parliez dans votre lettre, et la jeune femme que vous aimez.

Je sais que nous nous sommes quittés sur une note étonnante, étrange et morbide. Moi et mon mari qui étaient censés venir vous voir avec Edalyne, sa fille, que je voyais comme la mienne, puis plus aucunes nouvelles de moi. Avant qu'on entende, que Barbe Bleue soit vue en train de porter du noir avec sa fille et qu'on comprenne que je sois décédé.

Cependant, mon décès n'est pas un décès comme les autres. Enfin, je ne dirais pas le mot décès en parlant d'un meurtre, ce que cette mort fut. Barbe Bleue m'avait tué.

J'imagine que vous auriez pu vous dire que je suis morte de folie, parce que je ne semble pas être quelqu'un de sain mentalement...Mais ce n'est pas le cas, ma mort n'est pas causée par une quelconque folie mais par la monstruosité d'un homme, un homme qui a tué douze femmes, un homme qui tue et qui fait souffrir.

Voilà donc la raison de ma mort...Et de mon retour à la vie. Mon frère, je serais bientôt en chemin chez vous, pour vous revoir, pour rencontrer le reste de la famille. Dites à Cedric de préparer ma chambre.

Cordialement,
votre très chère sœur,
Beatrice. ""

Elle tendit alors sa lettre à un serviteur, une sorte de postier en somme, il partit quelques temps après. Beatrice s'arrêta la nuit à l'auberge, elle se mettra en chemin le jour, cela serait plus rassurant pour elle. Au moins il ne ferait pas nuit noire et elle serait moins fatiguée qu'elle l'était à présent.

Elle mangea alors le repas simple de l'auberge avant de donner des sous comme paiements pour le repas qu'elle avait pu avoir. Plus tard, elle se mit au lit, sa chambre était simple mais agréable. Le lit en tout cas était doux au toucher, et elle s'y endormie assez vite.

Elle partit au petit matin, passant près d'une forêt, en marchant par là, elle entendit du bruit. Beatrice s'approcha alors de cette personne ou de ce bruit en tout cas. Elle ne craignait pas vraiment ce qui pourrait ce passer, elle savait se défendre dans bien des circonstances.

-Ed...Edalyne ?

C'était en effet la jeune rouquine qui se tenait devant elle. Les vêtements que Beatrice avait vue plus tôt et qui était éparpillé devaient être à elle. Edalyne semblait se démener à fuir. Ici, elle avait fait escale quelques minutes, pour prendre un repas, le temps d'une pause.

Son repas consistait en des fruits rouges qu'elle avait cueillie. Edalyne savait reconnaître ce qui l'empoisonnerait que de ce qui ne le ferait pas. Elle était saine et sauve avec ces fruits là. Edalyne sembla enfin remarquer Beatrice qui se trouvait derrière elle.

-Je me suis enfuis...Je ne pouvais plus vivre avec lui, après avoir appris qu'il-qu'il faisait cela en lisant le journal d'une de ses femmes, je ne me sentais pas bien là-bas. J'ai profité d'une absence pour fuir et faire croire à ma mort.

Edalyne explique, voyant une sorte d'incompréhension sur le visage de Beatrice, l'une des femmes de Barbe Bleue qu'elle avait le plus aimé. La première et celle qu'elle avait pris pour une sorte de mère, puisque la sienne était apparemment morte.

-Et toi, que fais-tu ici ? Quelqu'un a pu vous redonner la vie, demande la rouquine, légèrement étonnée.

La théorie d'une réanimation est la seule chose possible, en tout cas c'est ce que Edalyne pense. Quelqu'un a dû redonner la vie aux femmes tuées par Barbe Bleue. Mais qui et comment ? Cela ferait plaisir à Edalyne d'en apprendre plus par rapport à cela. D'avoir plus de détails.

Beatrice lui sourit. Heureuse que la jeune fille qu'elle prenait pour la sienne soit en vie, saine et sauve, qu'elle n'ait pas été tuée par Barbe Bleue ou qu'elle n'ait pas à vivre encore avec lui.

-Eh bien, oui. Nous avons retrouvé la vie. Et nous nous sommes enfuis, déclare la femme, Et maintenant j'essaye de me rendre jusqu'à la demeure de mon frère pour le retrouver et rencontrer ses enfants que je n'ai pu voir.

-Vous voulez dire que vous allez dans le palais où Ambre et Sofia vivent ?

Edalyne était toute contente de savoir que Beatrice serait avec des gens bien. Elle se disait que peut-être elle devrait venir avec Beatrice pour revoir Sofia et Ambre, les deux jeunes filles avec qui elle avait passée son temps à parler pendant le bal où Douce, Anne et Diane rencontraient Barbe Bleue pour que les deux jeunes femmes puissent parvenir à un avis sur cet homme sans écouter le jugement des autres.

Edalyne se rappelle s'être bien amusé avec elles, mais se rappelle aussi avoir pu ne pas se sentir bien. Notamment en parlant de son père. Cette époque était finie maintenant. Elle ne vivait plus avec lui.

-Oh, tu les connais donc...Tu les as rencontré où ? Pendant un bal qu'organisait ton père, demande Beatrice.

-Oui, c'est bien cela, et nous avions longuement parlé. Je leur avais révélé la vérité sur Barbe Bleue, puisqu'Ambre m'avait demandé des détails par rapport à vous et à votre mort. Cela avait été une journée étonnante, d'ailleurs.

Beatrice s'installa au côté de la jeune fille rousse, les deux continuant de parler. Beatrice semblait soulagée de la voir autrepart que dans la demeure de Barbe Bleue en cet instant présent.

Edalyne partageait les choses qu'elle avait vécue avec les autres femmes de Barbe Bleue, que cela lui avait fait un choc quand Barbe Bleue, son père, lui apprenait qu'elles étaient mortes ou disparues.

Depuis qu'elle savait que c'était Barbe Bleue lui-même qui les tuait, Edalyne était dévastée d'avoir pus chercher à réconforter son père à chaque fois qu'une des femmes venaient à mourir. Elle le disait maudit, condamné à vivre cela plusieurs fois, mais qu'est-ce qu'être maudit si c'est toi qui agit dans ta volonté, si c'est toi qui les tue ?

Elle ne comprendra jamais pourquoi il a pu faire cela, qu'est-ce qu'il avait, comment il a pu se montrer si horrible. Beatrice lui répondit que parfois on ne connaît pas vraiment les personnes qui comptent ou comptaient pour nous. Quelques minutes après, Beatrice se releva de la mousse sur laquelle elle s'était installée.

-Tu veux bien venir avec moi ? J'ai peur de te voir toute seule dans la forêt, il pourrait t'arriver quelque chose et je n'en ai aucunement envie.

Beatrice avait dit cela sur un ton autoritaire qui ne laissait pas vraiment tant de choix à Edalyne. Elle s'inquiétait pour la jeune fille. Surtout qu'Edalyne n'avait aucune direction où aller. Si elle restait seule, elle traînerai simplement sans but dans la forêt, attendant. Et si elle était toute seule dans cette forêt, et qu'elle ne savait pas où aller, il pourrait lui arriver des choses.

•▪︎•

Edalyne avait accepté volontiers, elle aimait beaucoup la compagnie de Beatrice et elle s'était dit que revoir Ambre et Sofia serait quelque chose de bien. Elle pourrait d'ailleurs faire plus ample connaissance avec James, le frère d'Ambre et demi-frère de Sofia qu'elle avait peu vue.

Sur le chemin elles continuèrent de parler. L'enfant s'amusant d'ailleurs du paysage. Cela faisait grandement rire Beatrice qui voyait une facette toujours innocente de la jeune rouquine, alors que celle-ci avait semble-t-il vécue des choses horribles.

La dame et la jeune fille semblaient se rapprocher plus encore du château du frère de Beatrice, Le Roi Roland. Beatrice espérait que Cedric, le sorcier du château et serviteur du roi et de sa famille, ait déjà préparé la chambre qu'occupait Beatrice.

La veuve qui s'était faites tuée décida de faire une pause dans une auberge, là où elle pourrait recevoir la réponse de son frère à sa précédente lettre. De plus, elles en avaient sûrement besoin après avoir autant marché. Elle demanda à l'aubergiste une chambre avec deux lits. Et celui-ci hocha la tête, demandant alors si les deux personnes mangeraient aussi ici. Beatrice hocha de la tête et sortit de sa poche de manteau l'argent qu'elle lui devait.

Les deux femmes s'installèrent à une table lorsque soudain le corbeau de Cedric passa par la fenêtre et tomba de pleins fouets sur la table qu'occupait Edalyne et Beatrice.

Ce corbeau avait toujours la même mine étrange, Beatrice auparavant s'en méfiait beaucoup. Elle récupéra alors la lettre de son frère que le corbeau transportait dans ses pattes arrières. Le corbeau retourne vers la fenêtre, ne partant cependant pas. Il attendait que Beatrice lise la lettre et en rédige une nouvelle.

"" Roland, votre frère adoré,

Bonjour chère sœur, je suis heureux que quelqu'un ait pu vous redonner vie à toi et aux autres femmes que Barbe Bleue avait tué. Mes filles m'avaient d'ailleurs parlé de cette histoire en revenant du bal que cet homme avait organisé.

Elles disaient que Edalyne, la fille de Barbe Bleue, leur avait assuré que Beatrice n'était pas morte de maladie ou de folie, et qu'en fait celle-ci allait très bien avant de mourir. Edalyne avait d'ailleurs dit que Barbe Bleue avait tué douze femmes, elle avait d'ailleurs montré un journal qui apparemment était tenue par une de ces femmes où les cadavres étaient représentés.

J'avais d'ailleurs cherché à espionner Barbe Bleue grâce à l'aide de Cedric, mais cela n'avait pas donner grand chose. L'oiseau photographe qu'il avait envoyé n'avait sembler rien donné...

Très chère sœur, lorsque vous serez de retour vous serez bien accueilli. Votre chambre, notre majordome l'a fait, étant donné que Cedric manquait à l'appel, enfermé dans son bureau à préparer des potions inutiles, sans doute.

Hâte de te revoir,

Ton frère, Le Roi Roland,

Cordialement. ""

Beatrice répondit une courte réponse de remerciements avant de rendre sa lettre au corbeau, attendant et regardant mal qui se mettait à le fixer.

Edalyne et Beatrice allèrent ensuite se reposer quelques instants dans la chambre qu'elles avaient payés, puis elles descendirent manger. Le lendemain matin, elles se remirent en route.

La conversation était simple et enjouée, grâce à Edalyne. Cette jeune fille essayait de se changer des idées qui la tourmentait actuellement. Alors elle parlait, parlait. D'un peu tout, de tout ce qu'elle voyait. Cela ne dérangeait pas Beatrice, au contraire, elle comprenait que la jeune fille ait besoin d'essayer de se calmer.

-J'ai hâte de revoir Ambre et Sofia, on s'était bien entendue durant le bal, réplique calmement Edalyne, D'ailleurs, c'est vraiment la première fois que tu vas les rencontrer ?

Edalyne était quelque peu étonnée puisque pour elle, la famille était quelque chose d'assez important, et elle n'aimerait pas qu'on lui empêche de rencontrer quelqu'un de sa famille, or elle avait l'impression que c'était ce qu'on avait fait à Beatrice plus tôt, lorsque Roland avait jugé sa sœur instable mentalement et qu'il avait essayé de l'envoyer quelque part pour la soigner, l'empêchant de voir les enfants.

Plus tard, alors qu'elle était sortie de cet établissement et qu'elle revenait dans la société mondaine, elle avait décidé de n'écrire qu'à son frère le jour où elle serait complètement bien, or cela l'était lorsque Barbe Bleue et elle vivaient ensembles avant que celui-ci l'assassine.

Sa mort l'avait alors empêcher de rencontrer ses nièces et son neveu, ce qu'elle avait grandement regretté.

À l'entente d'Edalyne, Beatrice sourit. Cette dernière était heureuse que la jeune rouquine se soit fait des amies sur qui compter en cas de besoin.

-Oh eh bien...oui, ce sera la première fois. Tout ça parce que mon frère m'a trouvé instable mentalement à la mort de mon ancien mari, alors, il m'avait emmener à un établissement de redressement mentale, et lorsque j'en suis sorti, je voulais lui prouver que j'allais mieux en lui montrant que je pouvais me reforger une famille, une famille, d'ailleurs, que j'aimerais plus que tout. Mais tu as pu voir que cela n'a pas fini comme je le voulais. J'étais censé avec Barbe Bleue et toi me rendre chez eux pour enfin les rencontrer...Je m'en veux tellement.

Edalyne fixa silencieusement Beatrice, avant de lui presser l'épaule en signe de réconfort.

-Ce n'est pas ta faute. Tu ne pouvais pas savoir ce que mon père allait faire. Tu ne pouvais pas savoir qu'il était comme cela. C'est de sa faute si tu n'as pas pu rencontrer tes nièces, pas de la tienne.

Et ce qu'Edalyne disait toucha Beatrice. Cette jeune fille était quelqu'un qu'elle appréciait énormément. Elle était d'ailleurs très heureuse de pouvoir passer ce moment avec elle. Quelques temps plus tard, elles arrivèrent devant la demeure, Beatrice fit alors entendre sa présence et quelque temps après son frère arriva au bras d'une jolie femme aux cheveux bruns caramel, où l'on pouvait aussi voir quelques mèches grises. Au côté du couple se trouvait trois jeunes enfants, Sofia, Ambre et James. Lorsqu'Ambre reconnue sa tante elle lui sauta au coup, contente d'enfin la revoir.

Puis, elle vit qu'il y avait une jeune rousse avec elle, et la blondinette reconnue immédiatement Edalyne. Sofia et elle coururent alors vers celle-ci, un grand sourire aux lèvres. Roland s'approcha de Beatrice, tout d'abord d'une manière très solennel, puis il perdit tout contrôle et pris dans ses bras sa sœur jumelle. Des larmes - qu'il essaya d'ailleurs de cacher - coula de ses yeux. Cela faisait tant de temps qu'il n'y pensait plus.

Il avait toujours pensé que c'était possible que sa sœur puisse retrouver la vie, il savait que certaines fois la magie était utilisée à ce but. Mais il avait d'une façon perdue espoir vue les années qui passaient. Si seulement il n'avait pas envoyé sa sœur dans un établissement pour que celle-ci retrouve sa santé mentale, si seulement il l'avait crue lorsqu'elle disait que ça allait mieux maintenant. Mais non, il avait fallut qu'il soit ronchon et qu'il se dispute avec elle, qu'il la traite de tout les noms avant de la congédié. D'une certaine façon, lorsqu'elle était morte, cela lui avait fait un énorme choc.

Notamment parce techniquement si on y repensait ils n'avaient pas eues le temps de se revoir, alors la dernière fois qu'ils avaient pu se parler, ils s'étaient disputés, cela voudrait dire qu'ils s'étaient quittés en colère. Maintenant il avait la chance de pouvoir changer cela.

-Je suis désolé de ce que j'ai pu faire, Bea, déclare Roland, se détachant de Beatrice tout la regardant droit dans les yeux alors qu'une larme coule de ses yeux.

Beatrice accepte ses excuses, le prenant alors dans ses bras. Du côté d'Edalyne, James, Ambre et Sofia parlent un temps avant que tout le monde n'entre dans le château et se placent à la table où la famille mange. Ambre est heureuse, joyeuse, même de voir sa tante. De la voir en vie après ce qu'elle avait pu apprendre. Elle le dit d'ailleurs plusieurs fois, et Beatrice à côté d'elle lui sourit et lui dit que ce plaisir est partagé, qu'elle aussi est contente d'enfin la voir. De la voir pour la première fois.

Des heures et des heures après ce repas qui ne se finissait pas, Ambre, James et Sofia entraînèrent Edalyne dans le château, voulant lui faire visiter des chambres et des pièces. Ils tombèrent sur Cedric, seul Sofia semblait savoir prononcé son nom comme il l'était, mais le sorcier de la cour semblait ne plus vouloir le dire aux autres, il en avait marre que ceux-là ne retiennent rien par rapport à ça. Il se contentait alors de comment ils l'appelaient.

-Heureux de vous voir, Princesse, déclare-t-il à Sofia, Qui est votre fameuse amie ?

Cet homme, Edalyne le trouve bien curieux, pourquoi demander qui elle est ? C'est quelque chose qu'aucun de ses domestiques demandaient quand elle amenait quelqu'un ici. Peut-être que c'est parce que ses domestiques faisaient moins attention à elle, ou peut-être que ce fameux Cedric fait en effet des manigances bizarre ? Ou peut-être en avait-il fait avant et compte-il les cesser ? Ce serait une possibilité, Edalyne imagine.

-Elle se nomme Edalyne, nous l'avions rencontré à un bal, son père l'ayant organisé, révèle Ambre, n'en disant cependant pas trop.

Cedric hoche la tête et repart, ayant eut réponses à sa question. Edalyne trouve cet homme étrange, et elle est réconforter dans son impression lorsque Ambre lui chuchote à l'oreille qu'il est toujours étrange, parfois même elle a l'impression qu'il jete des regards à Sofia par rapport à l'amulette violette qu'elle a au cou.

•▪︎•

Le groupe montre à Edalyne la chambre qu'elle occupera autant qu'elle le voudra ici, avant de passer leur temps à discuter de tout. Dont de la volonté d'Edalyne de retrouver sa mère biologique, celle-ci ayant vécue l'horreur qu'était Barbe Bleue. Borealice, la fameuse première femme de Barbe Bleue et mère biologique d'Edalyne, devait ne pas être pas loin. Et la petite rousse voulait absolument la retrouver.

Cela lui ferait du bien de la revoir, de la retrouver. Elle devait être en vie, puisqu'elles étaient toutes vivantes maintenant, ayant retrouvé la vie. Et puis, si comme les autres elle avait fuit le château, elle ne devait pas se trouver loin. Edalyne irait dans la forêt demain, avec Ambre, celle-ci ayant insisté pour l'accompagner, aimant beaucoup la compagnie de la jeune rousse. Cela ne dérangeait aucunement Edalyne qui adorait passer du temps avec Ambre et la sœur de celle-ci.

C'était les premières amies qu'elle s'était faites, et elle continuerait à les voir. Elle les appréciait grandement.

Bref pour le moment le petit groupe de quatre parlait d'un peu tout. James était content d'enfin mieux rencontrer la jeune fille dont ses sœurs lui avaient parlé il y a quelques semaines. C'était un plaisir partagé par Edalyne, qui elle aussi était heureuse de le rencontrer.

Du côté des adultes, Miranda, la nouvelle femme de Roland, celle qui avait commencé sa vie créatrice et réparatrice de chaussure, faisait connaissance avec Beatrice. Les deux femmes semblaient partager le même genre d'humour et d'avis sur certaines choses. Roland était d'ailleurs contente que Beatrice et sa femme s'entendent bien.

D'ailleurs celui-ci s'en voulait toujours un peu. C'était sa faute, ou en tout cas, cela s'en rapprochait. Il l'avait éloigné de sa famille lorsqu'elle avait le plus besoin d'eux, qu'elle avait perdue son mari, qu'elle était devenue veuve. Mais...sa tristesse agissait parfois en soudaine folie, ce qui avait mené la décision de Roland vers son termes. Pour lui, à ce moment, elle était presque devenue folle, et il n'avait pas vraiment su quoi faire d'autre que de l'emmener dans un endroit pour la soigner.

-Eh bien, je suis heureuse de t'avoir rencontré, Miranda, réplique Beatrice, un petit sourire aux lèvres.

Celle-ci ne fait pas vraiment attention à ce que son frère a pu faire. C'est même si ses excuses n'étaient pas forcément utiles. Elle savait sans qu'il ait à s'excuser qu'il regrettait ses actes.

Lorsque Beatrice était sortie de cet endroit elle n'avait pas voulue retourner directement dans le château, préférant bouder son frère. Elle était alors allé chez certaines de ses amies, participant d'ailleurs à certaines fêtes mondaines. C'était là qu'elle avait rencontré Barbe Bleue, dans un jolie costume bleu noir, un sourire qui la charmait instinctivement.

Dès qu'elle l'avait vue elle s'était demandé s'il pourrait se passer quelque chose avec lui. Elle se demandait d'ailleurs cela puisqu'il semblait pleinement occupé avec certaines autres femmes. Mais lors des danses, Beatrice avait eue le courage de le lui en demander une. Et cet homme avait accepté. Ce jour-là, elle avait été si heureuse et s'était dit que peut les choses reviendraient-elles à la normale.

Elle aimait inconditionnellement cet homme. Il avait vécu la même chose, veuf, lui-aussi, et il cherchait à se refaire une famille. Notamment pour sa jeune fille, une certaine Edalyne, que Beatrice pris tout de suite comme sa fille adoptive. Elle fit son rôle de belle-mère, de nouvelle mère à merveille. À cette époque, elle était enfin heureuse et elle pensait que tout ses malheurs seraient finit.

Elle avait alors décidé de recontacter son frère, revenant le voir maintenant que ce qu'elle lui avait dit dans sa dernière lettre, qu'elle serait heureuse, était vraie. Mais jamais auparavant elle n'a pu aller voir son frère, sa femme et leurs enfants. Et le principal fautif était Barbe Bleue, qui l'avait tué. Elle ne tenait donc pas vraiment Roland pour responsable de toute cette histoire, cependant, elle était si heureuse de le retrouver et de rencontrer le reste de sa famille. Elle pourrait enfin profiter un peu avec eux. Passer des moments heureux avec sa famille. Et peut-être, elle pourrait retrouver l'amour, ou quelque chose y ressemblant. De toute façon, rien que de passer sa vie avec sa famille signifiait vivre dans le bonheur pour elle.

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