chapitre x.

「...borealice sides...」
-•storybrook•-

Les jours étaient passés. Depuis qu'elle avait rencontré sa fille, pleins de choses s'étaient passées, elle avait par ailleurs commencé à la voir plus souvent, surtout au Granny's ou dans la forêt, les deux se baladant. Regina et Emma se disputaient toujours leur fils, cependant. Et Henry était décidé à faire éclater la vérité, que sa mère soit La Méchante Reine, cette femme qui avait lancé la malédiction dans laquelle ils étaient piéger, lorsque cela se saura tous se retrouverons devant sa porte, Borealice imaginait, et tout le monde protestera.

Aujourd'hui, Borealice se trouvait à l'intérieur du Granny's, avec Edalyne, Farah, sa mère et ses deux frères. C'était la première fois que Borealice voyait la famille de Farah. Ils avaient l'air sympa, en tout cas c'était ce que Borealice se disait. La mère travaillait dans une chocolaterie à son compte. Et les fils l'aidait. C'était une sorte de commerce familial, commerce familial dont Farah ne faisait pas partie, elle s'était dit qu'il fallait qu'elle fasse ses propres expériences, qu'elle découvre d'autres choses au lieu de ne connaître que le métier de chocolatier.

D'ailleurs, Farah avait repris du travail. Elle avait démissionné de chez Monsieur Gold, celui-ci n'y tenant pas rigueur, après tout, il comprenait qu'elle veuille s'ouvrir à de nouveaux horizon, du moins c'est ce qu'il lui avait dit lorsqu'elle avait posé sa démission. Elle avait essayé de ne pas lui parler des histoires d'Henry, c'était sûrement mieux pour eux deux. Depuis, elle travaillait en tant que serveuse dans un bar de la ville. Aujourd'hui, elle n'était bien sûr pas de service, sinon elle ne serait pas là, à profiter d'un temps en famille et entre amies au Granny's.

Farah souriait, cela faisait longtemps qu'elle voulait passer un moment avec sa famille. Ruby arriva avec leurs commandes et s'installa aux côtés d'eux, voulant profiter un petit peu aux côtés de ceux qu'elle appréciait. Ruby connaissait Diane, Emeric et Émerique Good depuis longtemps, lorsque Farah avait rencontré Ruby, elle s'était empressée de la présenter à sa famille, ce qui avait fait rire Ruby, étonnée de l'engouement que Farah lui portait.

La famille de Farah était heureuse de connaître des gens que celle-ci appréciait. Cela leur plaisait, de voir Farah heureuse, avec ces personnes.

Quelques minutes après, ils décidèrent de partir, Ruby repris donc son service après avoir embrassé Farah, les deux s'étant enfin décidé à sortir ensemble au lieu de ne faire que se draguer. Borealice et Edalyne continuaient à discuter toutes deux, elles parlaient de la vie qu'elles auraient après le procès, de ce qu'elles comptaient faire de la grande maison de Mr. Blues, celle qu'elles allaient sûrement acquérir si il s'avérait que Mr. Blues perdait son procès, ce qui semblait être ce qui allait se passer.

Elles se demandaient si il fallait qu'elles la vendent ou si elles pourraient habiter dedans, malgré les événements passés là-bas, malgré tout les traumatismes qui venaient de cette maison ou du propriétaire de cette maison.

-Mam's, si nous ne pouvons pas vivre dedans comme elle est, à cause du passé, nous pouvons très bien la transformer à notre goût, commence Edalyne, hésitante, Changer les éléments du décor qui nous rappelle ce qu'on voudrait oublier, cela pourrait être la solution.

Borealice hocha la tête. Cela pouvait bien être ce qu'elles devraient faire. Après tout, cela leur permettrait certainement de passé à autre chose, et au moins, elles ne vivraient pas dans une petite chambre à disposition du Granny's, cela serait bien plus confortable, une vraie maison, qu'une sorte de chambre d'hôtel.

C'était en effet une bonne idée, quelque chose qui les aiderait sûrement, surtout vu qu'elles n'avaient pas l'air de vouloir vivre dedans à l'instanté.

Borealice sourit. Le surnom qu'Edalyne venait de lui donner lui faisait chaud au cœur. Elle était bien heureuse d'avoir retrouver sa fille, et que celle-ci ne lui en veuille pas, qu'elles s'entendent bien, ou en tout cas que cela soit cordiale. Oui ce n'était pas la relation d'une mère et de sa fille, celle qui avait toujours pu être là. C'était différent, mais cela grandirait, et elles deviendront cela. Borealice en était sûr, ou en tout cas cela lui ferait plaisir.

Elle avait tant rêvé de revoir sa fille, alors le fait que celle-ci l'apprécie lui faisait du bien. C'était quelque chose qu'elle appréciait.

La mère et la fille continuèrent de manger ce qu'elles avaient commandé, un sourire aux lèvres. Tout s'arrangerait bientôt. Quelques minutes après, Edalyne vit Henry, Sofia et Ambre, trois des seuls amis qu'elle avait entré. Elle regarda sa mère pour lui demander si elle pouvait aller les voir, et celle-ci hocha la tête, lui donnant la permission d'y aller.

Alors Edalyne se leva, s'approchant de ses trois amis. Ils étaient installés au fond du café, certainement parce qu'Henry voulait leur parler de quelque chose concernant le livre de contes que Mary Margaret, son institutrice, lui avait donné.

-Hey, vous allez bien, demanda-t-elle en s'approchant du petit groupe, s'installant en face des deux sœurs, à côté d'Henry.

Ils lui sourient, heureux de la voir de si bonne humeur après tout ce qu'elle avait dû traverser.

-Oh oui, ça va très bien, réplique Ambre, un léger sourire aux lèvres, et toi, alors, ça va ?

La blondinette était heureuse de revoir Edalyne et que celle-ci puisse aller mieux. Elle imaginait bien à quel point cela devait être difficile d'être la fille de cet homme et à quel point cela devait être horrible et horrifiant que ton propre père s'en prenne à toi, c'était ce qui était arrivé à Edalyne. Et il fallait que ça se finisse. Ambre se disait qu'il fallait vite que cet homme se fasse botter le cul pour tout ce qu'il avait fait traverser aux femmes qu'il avait pu connaître.

Même la tante d'Ambre et de Sofia, Arlene, avait été victime de cet homme. Il l'avait violé, Arlene n'utilisait pas ce mot pour décrire cet acte, cherchant à se rassurer. Elle avait été traumatisé par l'événement. Et son frère pouvait bien le voir. Depuis, Arlene dormait chez son frère, celui-ci cherchant à comprendre ce qui lui était arrivé. Ce n'était que depuis quelques temps qu'Arlene redécouvrait ce qui s'était passé, pouvant maintenant mettre les mots sur les choses. Et ça la mettait dans tout ses états, parce qu'elle avait vécue tant d'années sans vraiment les vivre, presque en étant déjà morte, enterrée par ce que Mr. Blues lui avait fait, ce qu'il avait fait à pleins de femmes.

Ambre n'était donc pas très objective par rapport à Mr. Blues. Elle voyait à quel point il brisait ses victimes. Il n'y a qu'à voir Edalyne, la fille de cet homme. Était-elle joyeuse, vivait-elle heureuse ? Non. Parce qu'il existait. Parce que tout ceux qu'elle rencontrait disait qu'elle était un monstre, comme son père l'était, et que les chats ne font pas des chiens. Pourtant est-ce qu'Edalyne était un être monstrueux ? Non, Ambre n'aurait jamais dit cela. Son père la frappait, et elle, elle, essayait de partir. Edalyne avait plusieurs fois dormi dans d'autres maisons que la sienne, pour éviter Mr. Blues et ses punitions, pour éviter le père monstrueux qu'il était.

Borealice était allée jusqu'à fuir, vivre dans la forêt, pour éviter l'homme qu'elle avait épousé, pour ne plus le voir. Est-ce que ça ne faisait pas d'elle quelqu'un de brisé ? De plus, elle avait vécue seule dans la forêt, se promettant de revenir que si Mr. Blues venait à mourir. Qu'est-ce que cela signifiait ? N'était-elle pas brisée ? Si. Elle avait eue peur de Mr. Blues. Et elle l'avait fuit. Là, elle était revenue vaincre sa peur, vaincre cet homme. C'était ce qu'elle allait faire. Ce qu'Edalyne aussi allait faire.

Ambre trouvait cela très courageux, très brave. Elle ne savait pas si elle serait prête à faire ça, elle. C'était dire ce qui était arrivée. C'était les gens qui jugeraient son comportement, ses actes, au lieu de blâmer le coupable. Ce serait sa réputation qui partirait en ruine. Et bien qu'elle ne tenait pas qu'à ça, cela lui ferait mal si par malheur elle devrait faire cela, si elle devait prendre son courage à deux mains et porter plainte.

Toute sorte de gens de toute sorte de millieu dirait qu'elle l'avait mérité, qu'elle avait été provocante et que c'était bien fait pour elle. Et pire que tout : peut-être que ses propres amies de l'école diraient ce genre de choses. Après tout, Ambre était populaire, amie de pas mal de monde dans son école. Pas mal de monde signifiait que certains pouvaient être des faux amis, Ambre le savait bien, même si elle préférait faire comme si elle ne savait pas.

D'ailleurs, Sofia trouvait cela idiot. Celle-ci s'était toujours entourée des gens qui l'aimait pour qui elle était et qui ne faisait pas semblant de l'être. Elle ne voyait pas trop pourquoi elle deviendrait ami avec des gens qui faisaient simplement semblant de l'apprécier. Peut-être était-ce parce que les deux belles-sœurs n'avaient pas vécue dans  le même environnement dès le début. Ambre avait côtoyé l'hypocrisie très tôt, son père étant un riche homme l'emmenant souvent aux réunions de l'élite tandis que Sofia avait grandit dans la joie et la sincérité, sa mère lui avait appris que ce n'était pas bien d'être méchant, mais qu'il ne fallait pas chercher à être trop gentille.

Quand les deux famille s'étaient unies, Ambre avait appris des choses, et Sofia d'autres. Leur entente avait d'abord été compliqué, à cause de leur millieu social, Sofia n'étant qu'une fille de créatrice de chaussure tandis qu'Ambre faisait partie d'une sorte d'élite. Leur rencontre leur a permis bien des choses.

-Oui, oui, ça va, déclare Edalyne, Vous vous êtes isolés des autres pour parler de quoi ? Est-ce qu'une nouvelle opération s'est lancée en mon absence ?

Sofia, Ambre, Henry et Edalyne opéraient ensembles, cherchant à en découvrir plus sur ces fameuses histoires qui seraient écrits dans le livre de contes qu'Henry possédait. Tous croyaient en cela. Ambre parce qu'elle avait entendue une conversation suspecte entre Regina Mills, la maire et maman d'Henry, avec son majordome, un certain Carl - enfin c'était comme ça qu'elle l'appelait, même si ce n'était pas vraiment son prénom ‐ offrant des spectacles de magie à ses heures perdus dans la demeure.

Ils discutaient de quelques choses d'étranges, quelque chose que Carl devait à la maire de la ville. En découvrant les contes de fée, elle s'était dit que cela devait avoir un rapport avec ça, que Regina devait en effet être la Méchante Reine et que le serviteur du roi Roland qui avait toujours voulu le trahir devait quelque chose à cette femme, celle-ci l'aidant aidé. Cédric, le sorcier servant Roland dans la forêt enchantée, cependant n'arrivait jamais au terme de sa trahison, il semblait toujours reculé dans ses démarches, souvent par appréciation pour la jeune princesse, Sofia.

Cela leur faisait d'ailleurs bizarre d'être des personnages de conte de fée, d'être des princesses dans une autre réalité. C'était étrange, irréel, pourtant le petit groupe croyait en effet que les personnes de Storybrook étaient des personnages de conte.

-La mère d'Henry a fait un chausson au pomme à Emma pour fêter son départ, celle-ci ayant décidé de repartir...Et Henry ne le sent pas bien, sachant que la méchante reine adore empoisonné les pommes sur lesquelles elle tombe, je trouve cette théorie possible. Henry veut l'empêcher de manger le chausson aux pommes, mais Emma refuse de l'écouter. Il...il s'est dit qu'il pourrait lui montrer la vérité en mangeant la pomme, mais...

-S'il le fait, il sera comme mort, et nous trouvons toutes les deux que cela est très grave. C'est pourquoi on s'est dit que sa meilleure amie pourrait toujours tenter de lui faire entendre raison, déclare Ambre, finissant la phrase de sa sœur.

Edalyne semble stupéfaite. Emma repart ? Là, tout de suite, bientôt ? Mais ça mettrait sa mère et elle dans l'embarras...L'une des seules personnes qui les croient depuis qu'elle les as vues, l'une des seules personnes qui peut les aider...Et elle va bientôt partir ? Comment se passera le procès sans elle ?

Edalyne est prise de cours, ne s'attendant pas à cette information. Que doit-elle faire ou dire ? Qu'est-ce qu'elle peut faire de tout ça ? Doit-elle dire à Henry de faire attention, de ne pas faire ce qu'il s'apprête à faire...ou bien ?

-Une question...La pomme, elle est empoisonné comme dans le conte ? Genre après un bisous d'amour sincère, tu te réveillera ?

Mais Henry n'écoutait pas, il montait déjà les escaliers vers la chambre de sa mère biologique, celle-ci habitant pour le moment au Granny's après s'être installée un petit temps avec Mary Margaret, une amie à elle.

Les trois jeunes filles courent vers les escaliers, cherchant à l'empêcher de faire ce qu'il s'apprêtait à faire. C'était leur ami et elles ne voulaient pas qu'il lui arrive quelque chose de malheureux.

Edalyne espérait qu'Henry survivrait, qu'elles arriveraient à temps. Elles ouvrirent la porte lorsque le corps d'Henry tomba au sol, ayant mangé un bout du chausson aux pommes, cherchant à prouver à sa mère qu'il avait raison.

Les gens qui étaient dans la pièce, c'est-à-dire Emma et Mary Margaret, Mary étant venue aider Emma à ranger ses affaires courèrent vers le corps inanimé du jeune garçon.

•▪︎•

Henry était à l'hôpital, Emma, les trois jeunes filles et Borealice l'observaient, mortifiées. Le médecin ressortit de la chambre, leur amenant de mauvaise nouvelle, il semblerait qu'il n'allait pas se réveiller. Tout ceux qui assistait à cela semblaient triste. Regina accourut, ayant été appelé pour son fils, elle semblait stressée, voir angoissée de cette nouvelle, surtout parce qu'elle savait ce qu'il avait. Emma entraîna Regina dans une salle à part, tenant pour responsable cette femme, cette femme qui lui avait fait le cadeau qui venait de tuer leur fils. La blondinette était en colère contre cette femme. En colère contre cette femme principalement parce qu'Henry avait raison : elle devait bien être la Méchante Reine, tout ceci venait de cela.

Elle commence une lutte contre cette femme. Cette femme responsable de l'empoisonnement de son propre fils adoptif. Regina clame que ce chausson aux pommes n'était pas destinée à le toucher, à lui faire du mal. La maire de la ville semble complètement ébranlée par tout les événements se passant en ce moment. Tout cela lui fait peur. Et si par sa faute, elle perdait son fils ?

-Je ne veux pas le perdre, dit-elle, alors, quelques instants après, avouant sa tristesse à sa pire ennemie du moment.

Emma la toise du regard, ne sachant pas quoi dire. Elle cherche à garder son calme. Surtout dans un moment comme celui-là. Il faut qu'elles s'entraident, sinon, Henry ne sera plus. Plus du tout. Plus d'existence. Et cela pour les deux femmes, c'était inimaginable.

Les deux femmes décident donc de s'entraider, cherchant à retrouver leur fils, l'enfant qui les lie d'une façon.

-Et si nous allions voir l'autre personne qui connaît bien la magie, dans cette ville, propose Regina après que les deux femmes aient décidé de faire équipe.

Bien entendu la brune parle de Mr Gold, ou devrait-on dire Rumplestilskin, Regina venant de révéler à Emma la véritable identité de cet homme.

Emma accepte et les deux femmes partent donc dans la boutique de l'antiquaire. La sauveuse lui demande alors de l'aide pour sauver Henry, leur fils. Mr Gold déclare qu'il y a bien un moyen, celui-ci se nommant le Véritable Amour, une forme de magie très puissante, celle-ci étant capable de traverser un Royaume d'un autre, de plus, il serait aussi possible que ce Véritable Amour puisse rompre le sortilège.

Emma comprend alors ce qu'elle semble être, une sauveuse, puisque c'est elle qui va briser la malédiction. Cependant elle ne semble pas vraiment pensé à cela, ne s'inquiétant que de la sécurité d'Henry.

-Notre "amie" est toujours enfermée sous la tour de l'horloge de la ville, demande Mr Gold, faisant référence à un certain dragon.

Regina hésite à répondre, surtout que le faire signifierait tué Maléfique, or ces deux femmes ont passées de très bon moment ensembles. Les deux femmes au cours des leçons de magie étant même devenues amantes.

Ils sortent alors de la boutique après que Regina ait décidé à répondre pour se rendre à l'endroit dont les deux villains parlaient. Emma essaye d'en savoir plus sur cette fameuse amie, la seule chose qu'on lui révèle est qu'elle va devoir l'affronter. Gold, alors qu'elle s'approche du fameux endroit, lui tends l'épée que le Prince Charmant du livre de conte avait utilisé, Emma la récupère alors, se demandant bien comment elle devrait s'en servir.

S'en suit une descente aux enfers. En effet, Emma se retrouve face à un gigantesque dragon cracheur de flamme, Maléfique, d'après ce qu'elle avait pu comprendre de la conversation entre Regina et Gold. Elle risque plusieurs fois de se faire brûler, cependant au bout d'un temps, elle semble se protéger mieux et finit même par la tuer. Certains diraient certainement qu'elle était faite pour ce jour, elle, non. Elle veut juste que son fils soit en vie, en sécurité, qu'on puisse le sauver, ce que l'hôpital ne semble pas prêt à faire ne trouvant pas les moindres symptômes d'empoisonnement.

Au même moment, à un autre endroit, Jefferson, énervé par Regina qui n'avait pas rempli sa part du contrat car elle estimait qu'étant donné que cela avait touché Henry et non Emma, cela ne fonctionnait pas, il décida d'agir en conséquence, faisant quelque chose qu'elle n'apprécierait sûrement pas. Il allait libérer Belle French, la femme qu'elle avait enfermée parce que la méchante reine pensait qu'elle pouvait lui permettre à manipuler Rumplestilskin, l'homme qui l'aimait et dont elle était amoureuse.

Il entra dans l'asile, endormi celle qui donnait les clés des chambres, la femme d'accueil de celui-ci avant de marcher vers une porte bien précise, celle d'une fille qui n'avait pas vue la lumière depuis bien longtemps. Le chapelier fous ouvrit sa porte, lui indiquant d'ailleurs un endroit où aller. Il lui dit qu'elle devrait aller chez Mr Gold pour être en sécurité. Belle hoche la tête, et sort de l'asile dans lequel la maire de la ville l'avait enfermée.

Belle parcours la ville du regard cherchant l'endroit qu'on lui a indiqué. Elle croise une femme et sa fille. Belle demande alors où se trouve la boutique de Mr Gold, la mère de la jeune fille sourit, lui montre du doigt la boutique. Elle n'est qu'à quelques minutes d'ici.

La jeune femme qui jusque-là était enfermée, n'ayant pas vue la lumière depuis bien longtemps, sourit à cette personne venant de l'aider.

-Je vous suis reconnaissante, merci infiniment, dit-elle d'ailleurs avant de partir vers la boutique.

La femme lui ayant montré la direction se trouve être Borealice. Elle est assez étonnée de voir quelqu'un qui ne connaît pas l'entièreté de cette ville. Borealice se demande bien qui peut être cette jeune femme très aimable, et dont le sourire semble réchauffer le cœur. Peut-être elle aura l'occasion de faire plus ample connaissance avec elle.

Quoiqu'il en soit, cette journée semble pleine de mystère. Henry qui tombe dans le coma, Emma et Regina qui coopèrent pour le sauver, cette jeune femme qui semblait perdue dans une ville où tout le monde semblait se connaître.

Belle continua son chemin, arrivant devant la porte de la boutique. Elle l'ouvrit et demanda s'il y avait quelqu'un, Mr Gold, qui venait de récupérer la coupolle contenant le Véritable Amour en dupant Emma et Regina, le rangea. Il ne fallait pas que quelqu'un l'observe avec cela. C'était dangereux, enfin il trouvait cela dangereux.

-Nous sommes fermés, repasser plus tard, déclare-t-il, ne faisant pas attention à la personne qui le cherchait.

Il pensait certainement que c'était un autre de ses clients bizarre qui ne respectait pas ce qui était écrit sur la porte, ce qui semblait bien énervé Gold.

-On m'a dit de chercher Mr Gold si je voulais être en sécurité, dit la jeune femme.

Il l'observa durement, réalisant qui cette femme était pour lui. Cette femme se nommait Belle, et dans la forêt enchantée, elle avait été sa servante. Il éprouvait des sentiments pour elle. Il avait éprouvé des sentiments pour cette femme. Cette femme qui avait vue autre chose qu'un monstre en lui, un homme derrière la bête.

-Êtes-vous bien Mr Gold ?

Il hoche la tête, avant de lui dire qu'elle était à la bonne adresse. Le simple fait qu'il puisse la revoir saine et sauve lui fends le cœur. Regina, comme il se l'imaginait, lui avait donc bien mentit. Cet acte lui vaudrait des représailles.

Il aurait tellement voulu d'autres retrouvailles, des retrouvailles où elle se serait souvenu de lui, or ce n'était pas le cas. Elle ne savait pas qui il était, elle avait simplement suivie ce que l'homme qui l'avait libéré lui avait dit.

Son regard en disait certainement long sur la façon qu'il avait de pensé à elle. La jeune femme semblait d'ailleurs le voir dans son regard puisqu'elle lui demanda si elle le connaissait, si ils avaient été proches.

•▪︎•

C'était l'heure des au revoirs, Henry méritait bien cela. Gold les avait bien trompé. Avec cette fiole de Véritable Amour, il ferait revenir la magie dans ce monde sensé en être dépourvu. Emma se pencha sur le corps inanimé de son fils, une larme coulant de sa joue à celle d'Henry.

Elle lui fit ensuite un baisers sur le front, un baisers d'adieu...Ils ne pouvaient pas le sauver, en tout cas c'était la conclusion que Regina et Emma avait eue, réalisant qu'elles avaient été dupé.

Cependant, il se passa quelque chose. En embrassant Henry, il se réveilla, il avait eu un baisers d'amour véritable, ici, un baisers d'amour maternelle. Emma l'avait donc sauvé. Elle le pris dans ses bras, émue de tout ce qui venait de se passer. Quelques minutes après, elle laissa Regina s'entretenir avec son fils, elle aussi méritait cela, c'était aussi son fils et il avait faillit mourir.

Rumple qui en ce moment se trouvait au puits, avec Belle, celle qu'il aimait, avait lâcher la potion de Véritable Amour dans le puits, cela permettrait aux habitants de retrouver leurs mémoires, et cela arrangerait grandement Rumple, il pourrait certainement se venger de Regina. Il demanda à Belle les circonstances de son enfermement, et celle-ci, par la suite lui fit promettre de ne pas tuer Regina.

Partout, dans la ville, les gens se souvenaient, se souvenaient de leurs vies passés, Mary Margaret et David, Blanche Neige et son Prince Charmant s'embrassèrent, Emma devait avoir réussi à sauver Henry, et la malédiction était brisée. Pouvoirs et souvenirs étaient de retour dans l'atmosphère.

La malédiction n'était donc plus. Barbe Bleue devait se souvenir à présent, si contrairement à Rumplestilskin, on lui avait retiré sa mémoire.

En ce moment même, Borealice se tenait sur la place publique, la main de sa fille dans la sienne tandis que tout d'un coup toutes ces choses dont Henry parlait prenait sens : elle se rappelait.

-Je savais qu'Henry avait raison ! Je le savais, disait la jeune rouquine tandis qu'elle retrouvait la mémoire.

Dans la forêt enchantée comme à Storybrook, il lui était arrivé des choses horribles qu'elle aurait préférée ignorer...Mais cela était étonnant de retrouver la mémoire.

Borealice se souvenait de tout ce qui lui était arrivé, des reines des ténèbres, des nombreuses autres femmes de Barbe Bleue...Tout lui paraissait si étrange. Elle se demandait bien pourquoi ces amies n'étaient pas ici, où elles pouvaient bien être alors puisque personne à Storybrook ne lui rappelait Cruella, Maléfique ou Ursula.

La jeune femme qui lui avait demandé son chemin était Belle, maintenant, Borealice le savait. C'était la femme dont le ténébreux était tombé amoureux, c'était la femme qui voyait l'homme derrière la bête.

Borealice se rappelait aussi qui avait jeté ce sort sur la forêt enchantée. C'était Regina Mills. La mère d'Henry. La demoiselle noire devrait avoir une longue conversation avec cette femme. Pourquoi lui avait-elle fait cela, alors même que Borealice lorsqu'elle fut capturée par celle-ci s'était toujours bien comporté et avait été loyale ? La Méchante Reine s'en fichait-elle ? Celle-ci avait fait revivre à Borealice sa vie avec Barbe Bleue, dans cette ville nommée Mr. Blues, une vie de traumatisme et de peur. Une vie horrible.

Borealice se rappelait comment elle s'en était sortie, dans la forêt enchantée : trois femmes étaient venues lui parler alors que la demoiselle noire s'était une nouvelle fois enfermée dans une tour, quelque chose qui arrivait souvent, Borealice ne voulant plus voir aucun humains, ceux-ci ne cherchant qu'à la tromper, la brûler ou la tuer. Et s'ils n'avaient pas ce genre de pensées, s'ils l'aimaient bien, c'était en cachette.

Cruella, Maléfique et Ursula étaient apparues dans sa vie, ces trois-là cherchant quelqu'un avec qui terroriser les villes, les monts et les hommes. Elles avaient plusieurs fois entendue parler de Mademoiselle Noire, alors elles avaient décidé de la rencontrer. Et là, Borealice ne savait pas où elles étaient, ce qu'elles avaient. Elle devrait certainement le demander à Regina.

Borealice en voulait violemment à cette femme, comme une grande partie de la population. Cependant, aujourd'hui, ce n'était pas le plus important. Le procès allait bientôt se dérouler, et il était inutile que Borealice incite à la haine. La mère d'Edalyne voulait simplement parler avec Regina, lui demander ce qui l'a poussait à la faire revivre une relation qui lui était déjà arrivée dans le passé.

Pourquoi elle devait être malheureuse ? Pourquoi c'était ce que les gens voulaient ? Pourquoi Regina avait décidé que c'était ce qu'elle méritait ? Borealice le découvrirai. Sûrement un autre jour, quand le cauchemars qu'était Mr. Blues serait passé.

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