chapitre vi.
「...borealice sides...」
-•storybrook•-
Borealice, toujours assise contre ce muret, à observer la pluie qui tombait, n'avait que très peu d'espoir. Elle ne savait pas si tout cela valait vraiment le coup, si tout ce qu'elle voulait faire allait marcher. Mr. Blues semblait plus fort que tout. Et si Borealice ne faisait que le croiser, elle n'allait réussir à rien. Elle n'allait pas pouvoir le faire emprisonner. Et elle ne reverrait plus jamais Edalyne, sa fille, qu'elle avait perdue à cause du fait qu'elle avait décidé de fuir.
Elle était démoralisée, n'avait plus beaucoup d'espoir. Pourtant elle allait rester ici. Elle n'allait pas retourner dans la forêt. Elle se devait de ne pas le faire. Pourquoi ? Pour montrer à Mr. Blues qu'elle n'était pas aussi effrayée par lui que ce qu'il croyait. Pour lui montrer qu'elle était plus courageuse qu'il ne le croyait.
Elle ne voulait pas le laisser gagner comme ça, sans elle-même se battre. Cela lui ferait trop de mal pour qu'elle puisse choisir de faire cela. Elle allait rester et combattre. Elle allait lui montrer qu'il n'était pas invincible, qu'il pouvait perdre. Et si cela ne marchait pas du premier coup, eh bien elle continuerait, jusqu'à ce que cela marche. Elle n'allait pas fuir. La demoiselle noire n'allait plus jamais fuir devant le feu qui pouvait la brûler. Elle allait l'éteindre, celui-ci disparaissant et ne lui causant plus de tort, ne cherchant plus à la brûler, à la voir faible ou à la voir s'enfuir.
Borealice se releva du muret et continua sa route, marchant calmement jusqu'à la boutique de prêts sur gage de Mr. Gold. Cet homme avait tout intérêt à voir Mr. Blues disparaître. La demoiselle noire pencherai son argumentation là dessus.
Ils se haïssaient, peut-être serait-ce facile ? Quoiqu'il en soit, il fallait qu'elle essaye, qu'elle demande de l'aide. Et peut-être qu'elle devrait en demander à d'autres personnes, mais en parler à l'ennemi juré de Mr. Blues avait été sa première idée. Il fallait qu'elle en parle. Rien que pour essayer. Si cela ne marcherait pas, elle pourrait très bien simplement aller porter plainte chez le Shérif et attendre que la justice fasse ce qu'il faut qu'ils fassent.
Borealice préférait tout de même que Gold l'aide. Elle aura probablement moins de problème si cet homme la croyait et l'aidait à ce que les autres la croient. Les habitants de Storybrook semblaient influençable, ils croyaient le plus influent. Celui qui avait, parfois, ce dont ils avaient besoin, aussi. Et Mr. Gold savait passer des marchés, de plus il dirigeait une partie de Storybrook, en concurrence avec Mr. Blues.
La personne idéale pour faire tomber Mr. Blues dans une tombe une fois pour toute. Borealice allait lui demander de lui apporter son soutien, peut-être même de l'aider dans une procédure juridique contre l'homme qu'elle avait épouser.
Elle pris son courage à demain et ouvrit la porte de la boutique de prêts sur gage de Mr. Gold, l'adversaire de l'homme qui se nourrissait de la peur des autres.
-Monsieur Gold ? Borealice appela, il devait certainement être dans l'arrière boutique.
Elle s'avança dans la boutique, observant chaque marchandise, chaque petit détails de la boutique jusqu'à tomber sur un homme aux cheveux mi-long et qui se servait d'une canne pour avancer. Ce devait bien entendu être le propriétaire de cette boutique.
-Que voulez-vous ?
Il semblerait que Borealice l'ait dérangé, il avait l'air sur le point de partir quelque part. Probablement pour aller quémander l'argent qu'on lui devait, les loyers de ceux à qui il louait. Il avait l'air légèrement irrité d'avoir été déranger ainsi, il devait avoir quelque chose de très important à faire.
-Eh bien je me disais que vous pouviez m'aider...Je suis Borealice Sides, l'épouse de Mr. Blues, et vous savez certainement que j'ai fuis parce que si j'étais resté ici, j'en serais morte, commence Borealice attendant un hochement de tête de la part de Mr. Gold pour continuer son récit.
Il l'observa, un peu plus irrité encore lorsque celle-ci prononça le nom de son adversaire.
-Oui, et...Que puis-je pour vous par rapport à cela, demanda-t-il, essayant de se montrer un minimum poli face à son interlocutrice.
Gold se demandait ce que la femme d'âge moyens allait bien lui dire, et en quoi il serait impliqué. Peut-être qu'elle voulait se servir de sa notoriété pour jeter Mr. Blues en prison. Cela servirait bien Mr. Gold qui déteste cette compétition futile avec cet homme qui agit de façon horrible. Il ne sait même pas se tenir en public. Tout ce qu'il fait c'est paraître.
Cela l'arrangerait bien si Mr. Blues disparaissait. Il pourrait en faire profit. De plus avec sa disparition, il récupérera les terres, les territoires que Mr. Blues contrôlait.
-Je pense que si j'avais votre appuie et que je portais plainte contre lui, les gens ne diront pas que je mens, je me ferais écouté, et il y aurait probablement un procès l'incriminant, commence Borealice, Et si je gagne le procès, s'il est condamné, votre ennemi juré ne sera plus une menace.
Il avait vu juste. Elle voulait qu'il l'aide à se débarrasser de Mr. Blues. Un sourire en coin se plaça sur son visage. Il allait peut-être pouvoir se débarrasser d'un homme qu'il haïssait, et qui n'était rien face à lui.
Mr. Gold lorsque Borealice était entrée ne s'attendait pas à ce que la personne qui venait d'entrer puisse lui dire quelque chose qui l'intéresserait, et qui, même pourrait l'arranger. Il s'attendait à devoir passer un marché avec une habitante de Storybrook qui attendait magiquement que quelque chose se passe dans sa vie, pas à ce que la femme de son ennemi se pointe pour lui demander de l'aider à éliminer cet homme.
-Qu'en dites-vous, fit Borealice, un petit sourire aux lèvres, À en croire votre sourire en coin, cette idée vous enchante.
Il sourit franchement. Cette femme lui semblait intéressante. Elle avait l'air déterminée et courageuse, déjà pour osé chercher à parler de ce qui lui était arrivée dans le passé et se rendre ici, alors que beaucoup avait peur de Mr. Gold.
-Je vous aiderais, répondit-il, un sourire poli prenant place sur son visage.
Borealice le remercia, avant de partir, voyant bien que Mr. Gold semblait être attendue quelque part...ou en tout cas qu'il voulait sortir de toute urgence. Lorsque Borealice le vit sortir de sa petite boutique, il semblait irrité, plus encore qu'avant. Il allait régler le compte de quelqu'un, il semblerait.
Borealice partit de son côté, retournant au Granny's, après tout, pour l'instant c'était là qu'elle vivait. Lorsqu'elle aura gagné son procès, parce qu'elle gagnera son procès, elle récupérera la maison dans laquelle vivait actuellement son mari et Edalyne, sa fille. Elle ne savait pas vraiment si elle vivrait dedans, ou si elle l'a vendra et en achètera une autre, où elle se sentirait peut-être mieux, celle-ci étant pleins de mauvais souvenirs.
S'installant à une table du Granny's, Ruby s'approcha d'elle, lui demandant ce qu'elle voulait commander.
-Ça va ? J'ai vu ce qui s'est passé tout à l'heure...Je suis désolée si j'ai pas réagit, j'avais peur que Mr. Blues me reconnaisse, dit Borealice à Ruby.
Borealice regrettait de ne pas avoir intervenus. C'était pour cela qu'elle s'excusait. Beaucoup des clients du Granny's qui avaient été présents lors de la scène ne s'était pas excusé d'avoir fait semblant de ne rien remarquer ou d'avoir participé aux brouhaha qui clamait que Ruby ne s'habillait pas correctement, et méritait ce qui lui était arrivé. Ils ne voyaient pas que cela pouvait blesser, ou ils le voyaient mais se disaient que c'était normal de faire semblant de ne pas avoir remarqué ou de participer aux insultes parce que Mr. Blues était dans les parages.
-Oui, Farah m'a dit que ta relation avec l'homme qu'est Mr. Blues est monstrueuse. T'inquiètes, je comprends. T'sais t'es la première personne à s'être excusée de son comportement de tout à l'heure...Mais pour répondre à ta question, oui ça va, Ruby commence, un petit sourire installé sur son visage, Alors, tu veux manger quoi ?
Borealice rendit le sourire que Ruby lui faisait, heureuse de savoir que celle-ci ne lui reprochait pas de n'être pas intervenue. De plus, Borealice était heureuse de savoir que Ruby, malgré ces événements, allait bien, disait aller bien.
-Si tu as besoin de parler, tu peux venir me voir, commence Borealice, Alors...Je prendrais ton superbe cheeseburgers, avec des frites, du gin, et un splendide brownie comme dessert, fit-elle, joyeusement.
Borealice adorait manger ici. Elle se sentait bien là, peut-être était-ce parce elle adorait les endroits convivial de ce type. Ruby était gentille avec tout le monde, qui qu'ils soient, et Borealice trouvait cela superbe. Avec les enfants, les adultes, Ruby avait un comportement convivial, cherchant à aider et à connaître mieux les autres. Elle ne les jugeait pas pour un rien, et adorait blaguer avec eux, apprendre à les connaître mieux.
Ruby lui répondit par un sourire avant de repartir vers les cuisines et donner la commande de Borealice à ceux qui étaient chargés de la cuisine. Quelques minutes plus tard, une bouteille d'eau, un verre et le gin que Borealice avait commandé lui fut servi. En les attendant, Borealice avait observer les détails du Granny's et qui s'y trouvait. Deux gosses mangeaient assis à une table, Borealice se demandait où se trouvait leurs parents.
Ruby semblait très proche d'eux, surtout de la jeune fille aux cheveux roux qu'elle semblait presque voir comme une petite sœur. Borealice se demandait si cette jeune fille connaissait sa fille à elle, Edalyne.
Borealice avait hâte de revoir sa fille. Elle espérait que celle-ci aille bien. La première femme de Barbe Bleue selon le livre de contes se demandait comment celle-ci était, ce à quoi elle ressemblait. D'autres détails de ce genre. Borealice n'avait pas de souvenir de ce à quoi sa fille ressemblait. Elle était partie tôt, fuyant l'homme qui allait la tuer. La Edalyne dont elle se souvenait n'était probablement pas ce qu'elle était devenue.
Elle avait bien évidemment grandi. Maintenant, elle devait avoir onze ou douze ans. Borealice était peinée de ne pas avoir pu la voir grandir jusqu'ici. Après la condamnation de Mr. Blues, est-ce que Borealice et Edalyne pourraient se retrouver, pourraient parler et entretenir le genre de relation qu'une mère entretient avec sa fille ?
Borealice n'en savait rien. Sa fille devait probablement se dire qu'elle l'avait abandonné ou qu'elle était morte. Rien de très positif.
Très vite, Ruby revient avec la commande de Borealice, la posant joyeusement sur la table de celle-ci. Ruby faisait sa pause à cet instant, alors elle demanda à Borealice si elle et Farah pouvaient s'installer avec elle. La brune acquisa de la tête. Elle était heureuse d'avoir rencontré ces deux filles. Elle semblait bien entourée.
-Hey, ça va ? Farah demanda, s'approchant de Ruby et de Borealice.
Elle s'adressait à Borealice, comme à Ruby. Les réponses des deux femmes l'intéressait. Surtout après tout ce qui s'était passé avec Mr. Blues, le fait que Ruby avait été victime de cet homme le matin même et que Borealice était la femme à avoir fuit cet homme voyant qu'il allait la tuer.
-Moi ça passe...Enfin j'ai été secoué cet après-midi, commence Borealice, Mr. Blues m'a reconnu, quand je me dirigeais quelque part et il a voulu me faire peur. Rien de grave. Mais grâce à tout ça, j'ai pris une décision. Je vais porter plainte.
Ruby fut étonnée d'entendre cela, étonnée dans un bon sens. Elle était heureuse de voir que Borealice prenait cette décision. Cela pourrait être compliqué, et ne pas avoir de fin, vu comment ce genre d'affaires étaient traité, mais au moins, il y aurait quelque chose.
Et peut-être que ce quelque chose en fera parler d'autres, qui voyant que quelqu'un en parlait, en parlerait à son tour.
-Alors t'es allé au commissariat, ils ont pris ta plainte, demande Ruby, intéressée par tout cela.
Borealice secoua la tête en signe de négation. Les deux jeunes femmes ne semblaient pas comprendre ce que la femme de Mr. Blues avait pu faire pour enclenché ce qu'elle avait à faire.
-J'irais demain. Pour l'instant, je m'assure l'aide d'une personne influente qui veut voir Mr. Blues disparaître.
Farah observe silencieusement la femme de Mr. Blues, cette femme qui a vécu des tas d'horreurs avant de fuir Storybrook et de se cacher quelque part loin de tout ce qu'elle connaissait. Elle trouvait que Borealice était courageuse, ou en tout cas, que c'était bien qu'elle se dise qu'il fallait qu'elle en parle.
-Laisse moi deviner, tu parles de Mr. Gold, Farah questionne Borealice, un léger sourire en coin.
Borealice hocha la tête, se demandant si Farah réagirai mal à cela. Elle espérait que non. Elle ne voulait pas perdre une connaissance simplement parce qu'elle voulait changer les choses dans sa vie.
-Oui, je lui reconnais bien cela, sourit Farah, Il est plus influent que ce connard de Blues, et pis, s'il peut nous débarrasser de Blues, moi ça me fait pas de mal. Surtout après ce que celui-ci a fait ce matin...D'ailleurs, ça va, Ruby ? T'as réfléchis à ce que je t'ai dit tout à l'heure ?
Farah devait certainement parler du moment où elle avait proposé à Ruby d'aller porter plainte contre Mr. Blues. Ruby ne savait toujours pas ce qu'elle voulait faire par rapport à cela.
Les trois filles continuèrent à parler, profitant de la pause de Ruby pour le faire. La serveuse du Granny's semblait bien fatiguée, heureusement que Farah lui proposait souvent son aide pour certaines tâches au restaurant.
Elles parlaient d'un peu tout. De ce qui leur plaisaient, de ce qu'elles n'aimaient pas, des amourettes qu'elles avaient eues. Ruby et Farah se titillant par moment. On pouvait voir que les deux femmes étaient très proches. Qu'elles se draguent ou non, elles traînaient très souvent ensembles.
-Ah mince, jdois y aller. Les p'tiots m'attendent pour que je leur fasse payer. Ils ont finit de manger, dit Ruby avant de se lever brusquement pour s'approcher des deux jeunes enfants, l'un étant bruns et l'autre étant rousse.
Ruby les voyait souvent traîner ensemble, la rouquine passait presque tout ses week-ends et ses journées aux Granny's, son père était violent, et elle préférait le fuir que quoique ce soit d'autre. Ruby avait pu voir la petite rester au restaurant les nuits, alors qu'elle aurait dû rentrer chez elle, avoir un toit ou dormir, la serveuse avait décidé de l'aider. Lorsque la petite en avait besoin, Ruby lui préparait une chambre et lorsque la petite pleurait, Ruby la réconsolait.
Les deux avaient une relation qu'on pouvait prendre pour la relation qu'une grande sœur à avec sa petite sœur. Et c'était assez vraie. Ruby était toujours là pour la protéger.
Ruby savait bien que c'était la fille de Mr. Blues, et donc celle de Borealice. Mais elle ne préférait ne pas précipiter les choses. Elle préférait que ce soit Borealice qui fasse le premier pas vers Edalyne, l'inverse aussi. Ruby ne voulait simplement pas intervenir dans cette histoire de famille, puisque pour elle, cela devait se régler en famille. Une connaissance n'était pas censée agir dans ce genre de moment.
-Hey, ça va les p'tits ? Eda, tu restes ici ou tu dors chez les Mills aujourd'hui, demande Ruby.
Edalyne a pris l'habitude de dormir soit au Granny's, confiant ses cauchemars et ses peurs à Ruby, ou chez les Mills, chez son meilleur ami, Henry. La mère de celui-ci est assez gentille avec elle, pour ne pas dire qu'elle l'apprécie beaucoup, heureuse de voir que son fils s'est fait des amis, qu'il en a au moins une.
-Ce soir, je dors chez les Mills. Henry veut me parler d'Emma et de ce qu'il compte faire par rapport à tout, ce qu'on sait, ce qu'on a fait, ce qu'on aurait pu faire, et ce qu'on pourra faire.
Ruby hoche la tête, amusée. Qu'elle aime ces deux petits bouts de choux. C'est des amis à elle, de grands amis à elle, et elle adore les voir s'extasier lorsqu'ils parlent du livre de conte qu'à en sa possession Henry.
Très vite, les deux enfants partent, préférant ne pas inquiéter Madame Mills. Il n'y a presque personne à cette heure, Ruby s'octroie donc une deuxième pause, retournant s'asseoir auprès de Farah et Borealice.
Elles boivent, rièrent et dansèrent, le restaurant étant désormais fermé. Cela faisait longtemps que Borealice ne s'était pas autant amusé, qu'elle n'avait pas un peu profité. Elle était heureuse. Une bouffée de bonheur enveloppait son cœur.
Elle dansait joyeusement, ne prenant pas en compte les pas qu'elle faisait, ne se souciant pas du regard malveillant d'un homme, son mari, qui ne voulait pas qui s'amuse dehors, qui la traitait de frivole, et qui lorsqu'elle avait l'audace d'avoir envie de sortir dehors se faisait frapper. Il n'était pas là, elle n'avait pas à se soucier de lui.
Elle n'avait pas à agir différemment, à ne pas vouloir danser ou même aller s'amuser un bon coup. Personne ici n'allait dire qu'elle était fêtarde ou qu'elle cherchait des emmerdes, dansant. Elle ne faisait que dancer. Et ici, ça ne causait de problèmes à personne qu'elle le fasse.
Personne n'allait dire que ce n'était qu'une pute, qu'une fille facile. On allait pas lui dire qu'elle méritait quoique ce soit qui puisse ressembler à des violences sexuelles. Mr. Blues lui disait cela, lorsqu'elle sortait danser avec des amies à elle, lorsqu'elle voulait s'amuser un peu.
Mr. Blues la culpabilisait. Mr. Blues la frappait. Mr. Blues lui coupait l'envie de fonder une famille. Mr. Blues lui lançait des menaces unes après unes et s'amusait de voir la peur dans les yeux de sa femme, il s'en régalait.
Elle était heureuse qu'il ne soit pas là pour tout gâcher. Elle était heureuse de bientôt pouvoir être débarrasser de lui. Il n'y avait aucun doute : Son plan allait probablement réussir. Mr. Gold était plus influent. Et il avait envie de se débarrasser de cet homme, de ce concurrent, il le lui avait même dit, alors il y avait plus de chance que tout cela puisse se mettre en place, puisse réussir.
•▪︎•
Le lendemain, Borealice se réveilla avec un mal de crâne interminable. À croire qu'elle avait passé sa nuit à boire de l'alcool en tout genre. Elle était en compagnie d'une femme, une autre serveuse du Granny's. Elles avaient passées la nuit ensembles.
Borealice n'était pas surprise d'avoir passé la nuit avec cette femme, elle était splendide. De plus, elle avait du caractère ou du moins, elle semblait en imposer, ce que Borealice appréciait souvent chez ses partenaires.
Melanie, la femme avec qui elle avait passée la nuit, se réveilla, souriante. Borealice était, selon elle, une chic fille et elle était heureuse d'avoir passé sa nuit avec elle.
-Bon faut que j'y aille, le restaurant ouvre bientôt, et faut pas que j'arrive en retard. Désolée de te fausser compagnie, elle déclara, remettant la tenue qu'elle portait hier soir, En tout cas, j'ai passé une bonne soirée avec toi, ajoute-t-elle, faisant un clin d'œil à Borealice avant de sortir de la chambre de celle-ci pour rejoindre son poste.
Borealice sourit. Cette femme est intéressante. Du moins, elle trouve qu'elle est intéressante. Elle se demande qui Melanie pourrait bien être en tant que personnage de conte. Était-elle importante ? Ou n'avait-elle pas une grande place dans les contes ? Était-elle servante ou bien la princesse d'une contrée lointaine qui avait sa propre histoire.
Borealice s'habille en vitesse, se disant qu'elle devrait peut-être aller au commissariat déposé sa plainte. Surtout qu'Emma, la personne l'ayant retrouvé dans les bois, est apparemment devenue la Shérif, un vote s'étant produit suite à la mort de Graham, l'ancien Shérif de la ville.
Or Emma connaît déjà Borealice et croit en ce qu'elle lui a dit, l'ayant vue dans une mauvaise position, celle que Borealice avait lorsqu'elle vivait dans la forêt.
Si Emma est Shérif, le procès pourra peut-être se dérouler. De toute façon, il le sera, Gold l'aidant. Plus pour faire disparaître un de ses ennemis que par sympathie, mais c'était déjà cela.
Borealice sort de sa chambre descendant les escaliers lorsqu'elle entend deux voix se disputer dans le restaurant. Borealice reconnaît la voix de Ruby, celle-ci doit encore s'engueuler avec Granny, apparemment, cela leur arrive souvent.
Le ton semble être partit pour monter, et en effet, il le fait, Borealice n'entendait pas ce qui se disait mais elle pouvait en être sûre. Ruby finit par rendre son tablier, ne voulant plus travailler ici pour le moment, et claque la porte du restaurant, partant. Farah lance un regard noir à Granny, furieuse que celle-ci lui fasse encore des remarques, surtout sur les habits que sa petite-fille porte, Granny ayant jugé que ce qu'avait aujourd'hui mis Ruby était bien trop provoquant pour qu'elle puisse le porter au travail.
Les termes actuels de Granny étant que Ruby s'habillait comme "une drag queen un jour de carnaval". La brunette et amie de la serveuse court la rejoindre après avoir une fois de plus lancé un regard glacial à Granny.
Borealice achète un simple sandwich avant de marcher vers le poste de police pour déposer sa plainte. Elle ne comprend pas trop ce qu'il vient de se passer. Qu'avaient-elles toutes deux pues faire pour que cela se finisse de cette manière ? Borealice se le demande bien. En effet, cela semble assez courant leurs disputes, mais cela n'était jamais allé jusqu'à là, Ruby n'avait jamais rendu son tablier, et les deux femmes finissaient toujours par se réconcilier. Eh bien pas cette fois apparemment.
Borealice se demande ce qui pourrait arriver à Ruby. Celle-ci n'a que cette maison, et ce serait horrible si elle se retrouvait sans toit où dormir. Farah lui proposera sûrement de l'abriter quelques temps dans sa maison.
Elle marche dans les rues de la ville, calme extérieurement, mais stressée intérieurement. Elle espère que tout se passera de la meilleure des façons.
Entrant dans le bâtiment, la femme de Mr. Blues attendit à l'accueil qu'on veuille bien la recevoir. Il semblait se passer quelque chose là où les prisonniers d'une nuit se trouvait.
-Mais je vous l'ai déjà dit, et répété. Ces femmes inventent. Je ne leur ai rien fait. Tout les autres habitants de la ville pourraient vous le prouver, commence une voix forte qui semble être celle de Mr. Blues, Vous croyez vraiment que j'aurais besoin de ces putes qui vous mente pour être heureux, pour être moi ?
Borealice est surprise. Elle ne s'attendait absolument pas à ce que l'homme contre qui elle veut porter plainte se trouve ici. Que fait-il ? Pourquoi est-il là ? Que Borealice sache, aucune de ses victimes ne sont allés porter plainte, alors comment peut-il s'être retrouvé ici ?
Borealice, préférant ne pas croiser une deuxième fois Mr. Blues, décide de se cacher derrière la porte des toilettes, continuant d'écouter la conversation qui se déroule entre la Shérif et le businessman qu'est Mr. Blues.
-Je ne le crois pas, je le sais. Votre femme s'est cachée dans la forêt pour une raison. Pour vous fuir. Ne plus vous voir. Parce qu'elle allait mourir si elle ne partait pas. Elle allait mourir de vos mains.
Borealice écoutait silencieusement ce qui se disait. Elle n'était pas vraiment étonnée de voir Emma la défendre activement. Après tout Emma l'avait vue au pire moment, pour l'instant, de son existence. Elle l'avait vue les cheveux en batailles, la peau pleine de terre, ayant des cernes énormes sous les yeux et du eye-liner coulant sous ses yeux, celle-ci ayant plusieurs fois pleurer à cause de tout ce qui lui était arrivé.
Elle l'avait vue désirer ne pas rentrer dans la société, cherchant à fuir, ce qui n'était pas ce qu'aurait fait Borealice si sa vie avait été normale. Elle serait allée dans des bars, des restaurants pour rencontrer des gens. Des gens charismatiques. Qui ne l'aurait jamais traité comme Mr. Blues l'avait fait.
Borealice se demandait souvent pourquoi elle l'avait épousé, qu'est-ce qui l'avait fait épousé cet homme qui l'avait toujours traité si mal. Depuis qu'elle avait appris l'hypothèse comme quoi tout Storybrook venait d'histoires et de contes, elle se disait que c'était certainement parce qu'elle avait été la femme de cet homme dans la forêt enchantée.
-Eh bien, elle vous as menti. Elle a menti à tout ceux qui la connaissent. Cette femme n'est que frivolité, drogue et mensonge, déclara-t-il d'une voix ferme, Comme toutes celles qui m'accusent de ce genre de choses. Vous ne les voyez pas allé s'amuser dans des bars, à draguer tout ce qu'elles peuvent. M'enfin, si vous préférez éviter les preuves qui font d'elles des filles faciles, et qu'elles mentent pour gagner de l'argent, eh bien faites comme vous voulez. Mon avocat finira bien par vous montrer votre erreur, Miss Swan.
Il était méprisant avec tout ce qu'il ne voulait pas connaître. Danser, il n'aimait pas. Cet homme était un homme. Un simple homme. Presque comme les autres. Ce qui le différenciait de beaucoup d'autres, c'était qu'il avait du pouvoir. Il pouvait donc faire ce qu'il voulait quand il voulait. D'autres ne pouvaient pas. D'autres devaient travailler pour lui. Il aimait ce pouvoir autant qu'il aimait voir les gens avoir peur de lui.
Miss Swan, comme il l'avait appelé, ne semblait pas aimer le ton que celui avait pris. Il était méprisant et supérieur. Et la blonde détestait qu'on la pense inférieure, qu'on la sous-estime.
-Et vous vous ne me mentez pas un peu, en disant qu'une personne qui aime s'amuser serait forcément une fille facile qui mérite d'être violer par un homme comme vous, demande Emma, au bord de la crise de nerf, cet homme semble beaucoup l'énerver, Sortez de mon bureau. Je ne peux pas vous retenir plus longtemps, ici. Mais sachez que je garderais toujours un œil sur vous. Un œil qui vous traquera, vérifiant chaque instant de votre vie, observant ce que vous faites, ce que vous dites. Et je peux vous assurez que très bientôt, vous serez à la place que vous méritez : derrière les barreaux d'une cellule, enfermé, ne pouvant plus terroriser ou faire du mal à d'autres.
Il sort en trombe de son bureau, préférant ne pas répondre aux dires de la nouvelle Shérif. D'ailleurs lorsqu'il avait appris que c'était elle qui allait être élue, il fut assez mitigé. Au moins ça n'allait pas être un bénéfice pour Regina, cette Shérif, mais désormais, il regrettait d'avoir rien qu'un instant penser cela.
Il passa devant Borealice sans même la voir, celle-ci essayant de se cacher le plus possible de lui pour qu'il ne lui refasse pas la même scène que lorsqu'ils s'étaient croisé dehors, dans la rue.
Borealice était bien surprise d'avoir pu voir cet échange. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il soit si virulent. Si cela avait été quelqu'un d'autre qu'Emma, celui-ci se serait plié à ce que lui disait Mr. Blues, juste pour que celui-ci l'ai dans ses petits papiers. Emma, elle, semblait s'en ficher d'être détesté ou non. Tout ce qui comptait, c'était la justice, et Emma cherchait la justice en se rebellant. Et pas de rentrer dans les clous et de lécher les bottes d'un riche qui avait l'habitude d'être écouté.
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