Lorsque nous avions pénétré les premières loges de la salle, les responsables de l'agence nous avaient salué avant de ― vaguement ― nous faire visiter les lieux.

Et pour nous permettre une collaboration plus ou moins fluide et stable avec le personnel étranger, le directeur avait pris de son temps afin de nous expliquer le déroulement des événements à venir. 

Du prix des billets aux moyens de payements. Du nombre de sièges occupés à leurs emplacements. La qualité qui jouait un rôle majeur en matière de confort pour les spectateurs et les méthodes de nettoyage étaient appliquées régulièrement dans la journée. 

En observant un peu mieux l'organisation, j'avais doucement commencé à comprendre que la plupart des opérations étaient effectuées dans le but d'avantager les fans -- dans la mesure du possible.

Alors ils nous avaient briffées sur les mesures de sécurité, sur les réactions à avoir en cas de dangers ou de malaises. Ainsi, Euna et moi avions ― dans un premier temps ― simplement regardé comment tout se passait. Comment tout devait être, et était organisé. C'est comme ça que les membres du staff américains avaient fini par nous demander de coopérer. Ou au moins, de commencer à sympathiser avec les maquilleurs afin de travailler en parfaite entente lors du concert.

Le manager de Jungkook s'était occupé de nous présenter, de leur faire part de notre rôle au sein de cette salle. Puis dans les arrières-scènes, nous avions fait la connaissance des stylistes et maquilleurs qui nous épauleraient durant le concert du lendemain. Peut être avais-je eu l'expérience avec ma mère, de m'occuper de plusieurs artistes à la fois, mais j'imagine que dans ce genre de situation, les gérer seule m'aurait été impossible.

Pendant quelques longues minutes, le personnel haut gradé nous avaient parlé des enchaînements, de la rapidité à laquelle nous devions gérer, mais surtout, de notre travail de qualité.

C'est certainement à ce moment là que j'avais senti Euna trembler à côté de moi.

Parce que j'avais beau y être plus ou moins habituée, je ne devais pas oublier que ce n'était réellement pas son cas.

- Je ne pense pas que ça arrivera, mais je vous le dis au cas où... Un homme d'une quarantaine d'années que je supposais être le pilier de tout ce qui se déroulait ici, avait commencé, l'air sûr de lui. Les cadeaux apportés par les fans ainsi que les pancartes dépassant un format A3 sont strictement interdits. Les fleurs également.

Et moi, j'acquiesçai, soudainement attentive aux paroles qu'il laissait échapper de sa bouche.

- Evidemment, je n'ai pas besoin de préciser que les objets tranchants tels que les ciseaux ou limes à ongles ne sont pas autorisés... Si jamais quelque chose n'allait pas... Si les metteurs en scène venaient à être débordés, n'hésitez surtout pas à leur venir en aide pendant que les garçons performent. 

L'état d'Euna semblait se dégrader à mesure que les secondes défilaient. Sans doute que ce fut bien pire encore, lorsque les sept membres étaient finalement entrés dans les loges, nous jetant de brèves coups d'œil afin de s'assurer de notre présence.

- Ce n'est pas votre travail, mais vous ne devez pas hésiter à refuser les enfants de moins de douze ans. S'ils ne sont pas accompagnés d'un adulte, nous n'accepterons pas leur venue même s'ils détiennent un accord parentale. La sécurité passe avant tout et je suis désolé pour ceux qui ne semblent toujours pas comprendre.

Il avait poursuivit, certainement durant de longues minutes que je n'avais plus vu défiler.

A présent, j'étais dans mon élément, là, où j'avais toujours voulu être.

Autour de nous, le monde s'afférait, par manque de temps. Le stresse était à son comble pour la majorité des personnes présentes, parce que nous le savions tous parfaitement: nous n'étions pas à l'abris d'un dysfonctionnement ou d'imprévus.

Après les détails apportés par le staff, Euna s'était éclipsée, certainement dans les couloirs de l'arrière-scène. Je n'en savais pas grand chose en fait.

Puis soudain, ma tête me rappela que non, je ne m'étais toujours pas remise de mon malaise quelques heures plus tôt. J'avais beau résister, mon corps, lui, ne parvenait plus à suivre le rythme que je lui imposais.

Peut être que fut là, la raison de mon vertige incontrôlable à mon entrée dans les loges.

Aux alentours, le bruit devenait peu à peu imperceptible, me faisant prendre conscience que je devais absolument trouver un endroit où m'asseoir avant que mon corps ne me lâche pour de bon.

Ce fut une présence dans mon dos qui me fit retrouver mes esprits. Des mains posées délicatement sur mes épaules et un torse collé à ma silhouette sans doute déshydratée. 

- Ne te surmène pas, hm?

En même temps, je m'étais tournée, afin de faire face au rappeur derrière moi.

- Je vais bien, Yoongi...

- S'il te plaît... Il avait beau m'engueuler, son visage restait constamment neutre. Pas à moi.

Et il avait raison. 

- Nous ne connaissons personnes ici, Seo. Et si tu n'es plus en mesure de nous maquiller, alors j'imagine que ce sera compliqué pour nous, de nous adapter à ces présences.

Je l'observai, de mes yeux étrangement gris. Mes iris détaillaient les traits de son visage déformés par la fatigue et l'angoisse. L'angoisse de ne faire la moindre erreur. Celle, de ne pas réussir malgré leurs nombreuses expériences. 

Puis sans un mot de plus, il m'avait déposée sur une chaise, là où, il était censé prendre place lorsque je me mettrai à le requinquer. Mon reflet dans le miroir ne m'en donna que la migraine. Une bile que j'avais tenté de réprimer, mais qui avait finalement terminé dans la cuvette des toilettes, non loin des chambres communes. 

C'est dans sa langue, qu'une jeune femme m'avait demandé si tout allait bien pour moi. Et c'est dans sa langue, que j'avais répondu, que ce n'était rien de grave. 

Et quelques instants plus tard, lorsque j'avais pensé passer inaperçue aux yeux des autres, j'avais compris, que mes pressentiments, n'allaient que se confirmer.

- Bonjour!

Devant moi, les sept garçons saluaient les membres du staff avec qui ils travailleraient dès le lendemain. Leur corps s'inclinaient chaque fois dans cette position que nous adoptions dans notre pays, lorsque nous témoignions notre respect à ces personnes de paroles. 

Ils se courbaient, sans cesse. Tentant de garder un visage rayonnant mais toujours habité par ces expressions que je détestais observer.

C'est lorsque ― de retour sur scène ― deux puissants jets de flammes explosèrent violemment à côté de moi, que je repris contact avec la réalité. A ce moment là, sans doute n'avais je pas fait attention aux battements irréguliers de mon cœur sous cette frayeur que je n'avais su anticiper. Sans doute n'avais je pas prêté attention à mon tympan légèrement touché après le choc.

Parce que tout ce dont je me souciais à ce moment là, c'était de l'absence de Soo Min, une fois encore.

***

/j'ai pas vraiment développé les mesures de sécurités et les précautions à prendre lors d'événements comme les concerts parce que de un, ça dépend des villes et des pays, et en plus, j'ai passé des jours à comprendre qu'il y avait des centaines de règles à respecter. donc j'aurai pas pu tout vous décrire. j'espère que ça reste tout de même cohérent parce que vu le mal que je me donne à faire mes recherches, ce serait décevant de savoir que non.
voilà, je suis en train d'écrire le prochain chapitre donc la suite devrait arriver soit ce soir, soit demain!
j'ai une question depuis déjà pas mal de temps: est ce que vous trouvez que les caractères que je donne aux perso, sont plus ou moins en accord avec ceux des membres dans la vie de tous les jours? je veux dire, j'ai pas envie de leur créer des personnalité qui leur correspondent pas, vous voyez?
dîtes merci à Namjoon, c'est grâce à son live de ce matin que j'ai pondu ce chapitre. ça ma grave inspiré de voir tae et jimin rigoler ensemble et ça fait putain de plaisir de les voir sourire.
je vais peut être voir nos chers garçons à Paris en juin pour ceux et celles qui y vont! si vous voulez qu'on se rencontre y a pas de soucis! par contre, excusez moi mais je suis pas du tout sociable ptdrrrr/