# 102 J'avais eu peur
Konstantinos Kostopoulos | Heartbreak
(mettez-la en boucle si possible! bonne lecture!)
***
/ POV Ji Eun /
J'avais eu l'habitude de voir son sourire resplendir ces derniers temps. J'avais pris l'habitude de contempler son visage rayonnant de bonheur. Ses yeux pétillants et ses gestes pleins de vie. J'avais aimé observer ce côté de lui, ses lèvres rouges et si belles lorsque les rires les décoraient. Et perdue sur le chemin de l'insouciance, j'en avais oublié le reste.
Le reste, et un peu plus aussi.
Sans doute avais-je omis qu'il était comme moi. Comme toutes ces personnes à l'extérieur.
Ses sourires avaient fini par me convaincre que la tristesse était maintenant derrière lui. J'avais voulu croire qu'il allait mieux. Qu'ils allaient mieux.
Et encore une fois, je m'étais fourvoyée. Je m'étais voilée la face de rêves d'enfants, de pensées idéalistes mais irréalistes. Je n'avais pas changé, c'est ce que je n'avais plus cessé de me répéter. Parce que ce soir-là, alors que j'avais ouvert la porte de sa chambre, alors que j'avais voulu voir à nouveau le soleil sur son visage, c'est avec le silence que je m'étais retrouvée.
Le silence, et le noir aussi.
Tout avait fonctionné ce matin. La journée avait été si belle, que je m'étais demandée si depuis le début, je ne rêvais pas. Et pourtant, en refermant la porte derrière moi, je n'avais vu qu'un lit vide. Un bureau inoccupé et une guitare laissée à l'abandon dans le coin de la chambre. Comme si Jungkook l'avait balancé après maints essais. Comme si, épuisé, il avait fini par abandonner.
Puis dans cette absence de bruit, le cœur tremblant et les mains fébriles, j'avais compris combien je m'étais trompée. Combien la réalité m'avait fui ou plutôt, combien j'avais fui la réalité.
Jungkook ne bougeait plus, assis sur le sol de béton froid du balcon, adossé au mur rugueux et le corps immobile. Et là, j'avais eu peur.
Peur d'à nouveau, devoir faire face à ces moments effrayants. À ses mots qu'il m'avait répété lorsque plus rien n'allait pour lui. J'avais eu peur de son silence, de sa position sur le parterre et de ses épaules qui, discrètement, se laissaient secouer par quelques sanglots étouffés dans ses mains.
Soudainement, j'avais eu mal au cœur et dans ma gorge, s'installait confortablement le poids d'une boule désagréable.
Parce que nous étions ensemble, lui et moi, mais qu'il continuait de garder ces choses noires dans sa tête. Et les paroles qu'il m'avait un jour soufflé, m'étaient revenues. Sans aucune pitié ni délicatesse.
Je peux pas laisser ton sourire s'effacer, Euna. Et le bonheur te va si bien. Alors ne me demande pas de te laisser contempler ce côté sombre de moi. Pas quand tes yeux scintillent de cette manière.
La nuit s'était imposée depuis plusieurs heures déjà. À trois heures du matin, j'avais pensé retrouver Jungkook endormi, les traits détendus. Alors...
Alors pourquoi l'avais-je retrouvé dans cet état? Recroquevillé sur lui-même, comme si... comme s'il cherchait à se protéger. Pourquoi restait-il assis, les genoux contre son torse et le visage enfoui dans ses mains collées à ses cuisses...
Et pourquoi n'avais-je rien vu arriver?
Je m'étais approchée, le pas hésitant et surtout, la tête pleine de pensées insensées et pourtant si probables. Je m'étais approchée, le cœur battant et le visage tiraillé par l'inquiétude. Et plus j'avançais, plus ses sanglots soufflaient à mes oreilles, combien il n'allait pas bien ce soir.
Moi, j'avais pincé mes lèvres, fermé les yeux lorsque j'avais cru exploser.
En traversant la porte vitrée du balcon, j'avais laissé échapper un bruit. Et Jungkook avait relevé la tête mais je ne lui avais pas laissé le temps. Le temps de murmurer qu'il était désolé, qu'il ne devait pas pleurer ou encore, que ce n'était qu'une passe, que tout irait mieux demain. Je ne lui avait pas laissé le temps de me repousser.
Je m'étais d'abord accroupie, pour observer ses réactions, ou essuyer un rejet. Mais il n'avait rien dit, Jungkook. Alors j'avais enroulé mes bras autour de son cou, ma poitrine contre la sienne et le cœur trop gros pour le supporter. Parfois, j'avais l'impression que sa peine devenait la mienne. Qu'il refusait de me parler mais que ses larmes le faisaient à sa place. Comme si malgré lui, il me donnait ses émotions.
Très souvent, je finissais dans le même état que lui, sans aucune raison.
- Je suis là... J'avais murmuré, les doigts emmêlés à ses cheveux et les lèvres discrètement tremblantes.
J'étais là, mais que pouvais-je bien faire...
C'est en le sentant se détendre dans mes bras que j'avais osé l'enjamber, les genoux de part et d'autres de son corps pour l'inciter à les déplier. Il s'était simplement redressé, assis en tailleur et son visage posé sur ma poitrine. Comme s'il cherchait les battements de mon cœur.
- J'suis—
- Si tu me dis que tu es désolé, je te pince très fort.
J'avais déjà eu l'occasion de le voir dans cet état, mais jamais très longtemps. Il savait très bien se cacher, dissimuler dans un coin, ce qu'il ressentait réellement. Et je détestais ça.
- Je sais plus quoi faire, Jungkook. Il m'écoutait, je le savais. Je sais plus quoi te dire pour que tu comprennes que tu peux pleurer, que tu peux aller mal, et j'avais murmuré, même devant moi. Tu peux être égoïste, te plaindre quand tu le veux et hurler quand ça ne va pas.
Je l'avais senti trembler contre moi.
Puis dans une étreinte désespérée, il m'avait serré un peu plus fort. Le nez dans mon t-shirt et les cheveux en désordre mais toujours si doux.
Ce soir-là, sous un ciel de tristesse et à la lueur d'une étoile que j'aurais voulu lui offrir, j'avais compris. Compris que malgré ses efforts, on en attendait toujours trop. Toujours plus. Quelque chose qu'il n'était pas capable d'offrir. Il n'avait que vingt-et-un ans, Jungkook. Grand et fort, mais si petit dans ce monde effrayant et habité par la peur d'échouer.
Jungkook était heureux mais parfois, il avait besoin d'évacuer. Besoin de se laisser aller comme toutes ces personnes au quotidien ordinaire.
Il avait fini par m'avouer ressentir par moment, le besoin de rentrer. M'avait soufflé que la suite l'effrayait, qu'il n'était sûr de rien malgré son avenir déjà tout tracé. Il m'avait parlé de ses rêves pourtant peuplés de doutes et d'angoisses. De critiques qu'il tentait de gérer mais qui semblaient peser chaque fois un peu plus lourd.
Ses mots avaient sonné maladroits, légèrement désordonnés. Mais je n'avais pas bougé une seule fois. J'étais restée là, dans son étreinte et lui dans ma chaleur. Assise sur ses cuisses, il m'avait serré contre lui tout en me racontant ses peurs de manière un peu brouillon. La fatigue jouait certainement, la tristesse embrumait sa tête mais j'avais tout conservé pour ne jamais, oublier.
Il m'embrassait lorsqu'il en ressentait le besoin, laissait son nez effleurer mon cou comme si mon odeur le détendait. Ses cheveux sur ma peau ne manquaient jamais de me faire frissonner et profondément ensorcelée par cet homme, j'avais resserré mon étreinte pour me convaincre qu'il ne me laisserait pas un jour.
Et après deux heures entières à l'écouter, il s'était arrêté, parce que je l'avais interrompu. Je n'étais pas certaine de le lui avoir déjà dit un jour. En tout cas pas de cette manière. Mais j'avais cet excès de ce quelque chose que je ne savais pas gérer, ces derniers temps. Comme un amour trop grand pour être capable de le laisser enfermer.
Alors...
- Je t'aime, Jungkook.
Alors je les lui avais dit, ces mots.
- Pas comme le Jungkook de BTS, mais comme celui qui est devant moi. Comme ce garçon avec ses doutes et ses peurs. Avec ses joies et parfois, ses moments de chagrin. Et à ce moment, j'avais été certaine d'une chose. Peut-être... peut-être que c'est pas l'endroit ni le moment pour te le dire, mais t'es magnifique, Jungkook. Si seulement tu pouvais t'en rendre compte.
Je n'avais jamais été aussi sincère que ce soir-là.
Je lui avais murmuré d'autres mots, mes yeux dans les siens. Et ce qu'ils avaient brillé, ces yeux.
Jungkook ne m'avait jamais répondu. N'avait pas cherché à le faire.
À la place, il avait posé ses lèvres sur ma joue et je n'avais pas été capable de le savoir, mais il était resté comme ça durant un long moment. À embrasser chaque coin de mon visage pour finir par combler mes lèvres. C'était doux. J'avais eu peur de les lui dire, ces mots. Malgré le fait qu'ils avaient été dit avec un naturel qui m'avait surpris, j'avais eu peur.
J'avais eu peur, alors j'avais retrouvé ses lèvres incroyablement tendres. Puis pour la première fois cette nuit, il avait bougé ses mains pour me rapprocher un peu plus encore. Et elles avaient poursuivi leur chemin, ces mains. Je l'avais laissé me toucher, effleurer mon corps parce qu'il en avait besoin.
Je le savais, parce qu'il me l'avait soufflé à l'oreille.
***
Les volets encore clos de la chambre plongée dans une semi-obscurité, elle avait difficilement ouvert les yeux, les paupières horriblement lourdes et la désagréable sensation de ne pas avoir dormi comme elle l'aurait espéré; la nuit dernière lui avait fait un bien fou, mais dans un élan de folie, elle avait certainement oublié que quelques heures plus tard, un cours l'attendait.
C'est comme ça qu'elle avait poussé le drap qui durant son sommeil, avait couvert son corps. En prenant le soin de ne surtout pas réveiller Jungkook, elle avait poussé un soupir, les fesses sur le matelas et les pieds nus effleurant le parquet froid en ce début de journée.
Sept heures quarante-sept et le ciel offrait déjà ses quelques couleurs pourtant si belles. Dans un élan qu'elle savait ingrat, Ji Eun avait quitté le lit avant de se retrouver hantée par l'envie d'y retourner. Elle ne pouvait pas se le permettre. Son professeur s'était trouvé déjà bien gentil de l'accepter dans son cours alors que tous les élèves avaient répondu présents dans l'amphithéâtre.
Le visage tiré par un bâillement dénué de grâce, elle s'était enfermée dans la salle de bain, les idées encore brouillées par les nuages d'une fatigue toujours présente. Elle le savait Ji Eun, la sieste ne serait pas à éviter cet après-midi. Certainement que sans même forcer, elle tomberait de sommeil une fois libérée.
Doucement, pour ne réveiller personne, elle avait marché sur la pointe des pieds lorsqu'elle avait été à la cuisine pour ouvrir un paquet de gâteaux. Ji Eun ne mangeait habituellement pas aussi tôt le matin, vite prise de nausées lorsque la nourriture passait ses lèvres. C'est la raison pour laquelle elle s'était simplement contentée d'enfermer quelques sablés dans une serviette qu'elle avait emmené dans la chambre.
Les traits un peu plus détendus — très légèrement plus — elle avait attrapé son ordinateur pour l'allumer une fois retournée dans le lit, son oreiller plaqué au mur par son dos lourdement courbé. Le corps à nouveau couvert du drap et les yeux plissés sous la lumière agressive de l'ordinateur, elle avait passé ses doigts dans les mèches de Jungkook. Après qu'elle se soit glissée sous le tissu agréable au toucher, il s'était doucement approché d'elle, la tête sur sa cuisse que l'ordinateur n'occupait pas.
- Tourne-toi de l'autre côté, 'Kook, elle avait murmuré pour ne pas agresser ses oreilles, tu vas être dérangé par la lumière.
Et dans un gémissement similaire à une longue plainte, il avait tourné le dos à l'appareil, le nez contre le ventre de Ji Eun et le souffle plus léger; il lui répétait souvent combien il adorait sentir ses doigts dans ses cheveux. Puis sous les caresses de Ji Eun et le bruit des touches du clavier, il avait de nouveau voyagé parmi ses rêves.
La jeune maquilleuse n'avait pas pu empêcher ses lèvres de se courber lorsqu'un sourire attendri était venu les habiter. Parfois, Jungkook avait vraiment, vraiment l'air d'un petit garçon de qui on devait s'occuper avec douceur.
Ji Eun n'avait pas cessé de le chérir malgré les cours qu'elle s'efforçait de suivre. Par moment, ses yeux se fermaient sous la fatigue et l'envie de tout éteindre murmurait à son esprit. Son corps lui devenait de plus en plus lourd et dans l'inconfort, elle avait dû changer de position plusieurs fois; la peur de réveiller Jungkook ne l'avait pas quitté dans ces moments.
Et après une heure et demi à lutter, elle avait soupiré, un gâteau au bout des doigts et un stylo entre les lèvres. Sur ses genoux — Jungkook avait fini par les quitter pour entourer l'un d'eux de son bras; son nez collé à la peau de la cuisse de Ji Eun — le calepin qu'elle avait entre-temps été chercher s'était retrouvé gratté sur plusieurs pages parfois pleines de ratures.
C'est une demi-heure plus tard que Jungkook avait ouvert les yeux, le visage enfoui dans l'oreiller que Ji Eun occupait durant son travail. Lourdement, il s'était étiré tout en se retournant vers celle qui n'avait pas une seconde, cessé de caresser ses cheveux, son visage.
Lorsque son regard avait croisé la silhouette de Ji Eun — elle avait l'air concentrée — il avait bêtement souri, heureux de tomber sur cette scène au réveil. Quelques courts — très courts —instants plus tard, il avait glissé une main sous le haut de la noiraude qui avait finalement lâché l'écran des yeux pour le combler lui.
Dans un sourire agréable, elle s'était penchée vers lui pour embrasser l'une de ses joues, puis sa tempe et Jungkook avait fermé les yeux sous cette tendresse. Ji Eun n'avait pas attendu avant de se replonger dans son travail toutefois.
- Qu'est-ce que tu fais... Sa voix était si rauque, qu'elle en avait discrètement frissonné.
- Mon prof a accepté que je participe à son cours en visio. En même temps, elle avait glissé un gâteau entre ses lèvres.
Le ton qu'elle avait utilisé était resté très bas aussi et sans dire un mot de plus, elle avait placé son index devant sa bouche dans une demande silencieuse de rester discret; le micro avait été désactivé mais la peur de se faire entendre l'effrayait.
Jungkook s'était redressé, le corps collé à celui de Ji Eun et les lèvres sur sa joue dans des baisers répétés. Puis alors qu'il allait embrasser ses lèvres, elle s'était doucement éloignée.
- Je t'aime, Jungkook, j'te jure, mais pitié vas te débarbouiller avant.
Il avait cligné des yeux, Jungkook, et là, il était sur les fesses. Sûrement parce que rares étaient ces personnes qui osaient déclarer ce genre de chose. Surtout à lui, l'idole mondiale. Il n'avait pas eu le temps d'être vexé ou de bouder. Son sourire avait tout effacé et pour embêter Ji Eun un peu plus et déclarer vengeance, il avait soufflé sur ses lèvres en même temps qu'il y avait déposé un baiser.
- Jungkook! T'as trois secondes pour disparaître dans la douche!
Là, la peur de se faire entendre s'était complètement dissipée, le temps d'un très court instant. Ses sourcils froncés et son air sérieux avaient comblé Jungkook qui, d'un rire sincère et agréable, avait détalé sous la fausse colère de la femme dans le lit.
Il avait ouvert la porte de la chambre pour disparaître dans le couloir de la maison et dans un soupir exagéré, Ji Eun avait reporté son regard sur l'écran de son ordinateur toujours allumé. Presque deux heures qu'elle travaillait mais la fatigue ne semblait pas assez forte pour lui faire lâcher prise. Parce que Ji Eun voulait réussir son année, même si parfois tout paraissait si difficile.
Alors le temps que Jungkook ne soit pas à ses côtés, elle avait poursuivi, continué de gratter sur son calepin et de murmurer quelques mots du bout des lèvres. Les yeux scintillants à la lumière de l'écran, elle avait activé le micro lorsque son professeur s'était directement adressé à elle. Elle avait mis du temps à répondre, encore dans une réflexion que beaucoup lui connaissait. Ils avaient parlé un moment, assez pour que Jungkook ait le temps de revenir.
- C'est mieux comme ça?
Il avait demandé alors qu'il avait de nouveau glissé sous le drap, les lèvres effleurant la peau du bras de Ji Eun et les cheveux voilant son regard. Elle avait simplement hoché la tête, occupée avec l'homme à l'autre bout du monde. Jungkook avait profité de son inattention pour cajoler son corps de quelques frissons, d'agréables baisers. Inconsciemment, elle avait tenté de se détacher de son toucher, focalisée sur la dernière question que son professeur lui avait posé.
- Arrête ça... Elle avait murmuré, le regard presque sévère. J'ai encore dix minutes de—
Ses mots s'étaient effacés en même temps que les lèvres de Jungkook s'étaient déposées sur les siennes. Et comme souvent, elle n'avait pas résisté, éprise de cet homme à la voix douce. Il n'aimait pas ne pas être le centre d'attention, Jungkook. Surtout avec elle. Alors il avait appuyé sa bouche sur celle devenue docile de Ji Eun.
Et comme souvent, il aimait l'effet qu'il avait sur elle.
- Sérieusement, Jungkook. Elle avait soufflé aussi discrètement qu'elle l'avait pu, espérant sincèrement que personne n'ait rien entendu à l'autre bout de l'ordinateur. Encore dix minutes et j'ai terminé.
Elle avait embrassé ses lèvres une dernière fois avant de l'attirer contre elle et de le laisser poser sa tête sur sa poitrine, les doigts dans ses mèches brunes. Jungkook n'avait plus insisté, parce qu'il savait que ses études étaient importantes. Et un brin ennuyé, il avait passé un bras devant Ji Eun pour attraper le paquet de gâteau sur le chevet.
La jeune maquilleuse ne l'avait pas avoué mais elle les avait vu, les yeux gonflés de Jungkook et son teint pâle. La nuit dernière à pleurer avait gardé ses traces au matin et après avoir donné une réponse légèrement brouillon à son professeur, elle avait souri en voyant Jungkook croquer dans un sablé. Aussi et malgré son travail, elle ne l'avait pas lâché, n'avait pas retiré sa main dans ses cheveux ou repoussé sa tête lorsqu'il l'avait posé sur son ventre pour suivre le cours avec elle.
Elle l'avait senti frissonner lorsque ses doigts avaient effleuré la peau nue de ses épaules. Elle l'avait senti vibrer dans ces moments où ses lèvres embrassaient le haut de sa tête.
Et il avait soupiré, Jungkook.
Parce que là, entre ces bras maigres et pourtant si chauds, il se sentait vraiment, vraiment bien.
***
hellow! j'espère que vous allez bien!
ça fait un peu plus d'un mois que j'ai pas publié mais je suis contente de vous offrir ce chapitre!
je sais que je ne suis pas présente depuis presque un an maintenant mais ne vous inquiétez pas, je n'abandonne ni wattpad, ni mes fictions. YNA aura sa fin d'ici une dizaine de chapitres alors tenez bon! je sais que rester immergé dans une histoire qui tarde à venir n'est pas évident mais je suis toujours là et je fais mon maximum pour écrire (même si ça paye pas beaucoup ptdr).
voilà j'espère que ce chapitre vous a plu et que la musique aussi (c'est une de mes préférées)!
j'ai totalement hâte de vous publier le suivant omg!
sorry pour les petites fautes!
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