J'adore écouter du Britney Spears en écrivant la suite de la fanfic 🫡

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PDV DE MATHIS (GRIM)

Ça devait bien faire une semaine ou deux depuis cette étonnante rencontre avec le dit Sidjil et Maxime, et pourtant, celui-ci n'avait que son prénom en tête, il ne me parlait que de lui, il ne pensait qu'à lui, il ne rêvait que de lui. Il tournait en rond dans son appartement, s'ennuyant mais ne voulant pas risquer d'attirer de nouveau l'attention de « l'amour de sa vie » avec un de ses lives. Sa communauté finissait par s'inquiéter, n'ayant plus aucune nouvelle de mon meilleur ami. J'étais actuellement avec lui, regardant une série Netflix avec lui dans mes bras. Je n'avais jamais dit que cette réalisation était facile, lui non plus d'ailleurs. Je ne l'avais jamais vu aussi apeuré par ses actions et même par lui-même. La récente nouvelle l'avait boulversé et renversé, littéralement. Heureusement que j'étais là pour lui. Pour être franche, je n'aurais pas supporté l'idée de le voir souffrir seul dans cette période de déni. Oui, déni. Il avait bien du mal à l'accepter.

« Faudrait faire quelque chose »

« Mhm ? »

« On invite qui pour Zen la prochaine fois ? »

« Je sais pas, je veux vraiment continuer mais là je vais être légèrement occupé avec le GP »

« Légèrement. » Le culot, il avait ses entraînements plusieurs jours d'affilés, il allait être défoncé et crevé. Je lui avais quand même promis de l'accompagner durant mes temps libres (genre de ouf car je bossais quand je voulais mdrrr). Toujours dans mes bras, il soupirait, sachant pertinemment que j'avais raison. Il était tout aussi conscient que son absence commençais à peser et que multiples personnes, même ses amis s'inquiétaient. Il sortit son téléphone, puis fit une story Instagram expliquant qu'il avait traversé une phase familiale compliquée. Quel mytho ce mec. Mais je le comprenais vraiment, ce n'était pas aussi simple que ça en avait l'air. Nous continuâmes à regarder Netflix, quand il reçut soudainement un curieux message

« Je viens d'avoir les dates et les horaires d'entraînement pour le Gp mec »

« Tu vas enfin te bouger le cul ? »

« Continue comme ça, j'adopte un chien et je lui donne le prénom de ta mère »

« MDRRRR ESSAYE POUR VOIR »
(Grim t'aurais pas du..)

Il me frappa avec « force » dans le bras, avant d'éclater de rire. Ça faisait tellement de bien de le voir comme ça, vraiment.

« Nan mais sans déc, s'il te plaît ne donne pas le nom de ma daronne à un chien »

« Tkt je déconnais gros »

Ouf..

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PDV DE MAXIME

Je allais vomir, mourir, ressusciter et mourir à nouveau. J'avais tellement le trac, une peur si intense mais aussi si séduisante, une envie de monter dans la F4, de foncer, d'y aller à fond. On m'avait déjà prévenu auparavant, « Max fait gaffe, la vitesse est une drogue, une addiction, une obsession ». Oui, ce l'était, mais l'envie était irrésistible, envoûtante peut-être même hypnotisante. Je fis heureux de pouvoir sortir de nouveau. Enfaite, ça fait bien deux semaines que j'étais coincé dans mon appartement, n'osant plus sortir. A mon horreur, certaines personnes avaient déjà fait le lien entre ma soudaine et brutale disparition et le live où Sidjil avait fait son apparition.

Je sortis de mon lit, me forçai à manger, même si cette boule coincée dans ma gorge m'empêchait de pouvoir avaler mon petit déjeuner. Après m'être correctement préparé, je pris la route pour aller au Mans. Je sentais mon coeur battre de plus en plus fort, j'avais l'amer impression qu'il ne s'arrêterait pas avant de m'avoir tué.
La vitesse.
Je voulais taper une pointe, foncer, accélérer, ne plus sentir cette pression constante, ce stress de décevoir, cette envie d'être parfait, cette angoisse quand je rencontre de nouvelles personnes, cette folie quand je les vois, quand je LE vois. Inconsciemment, j'allais plus vite, encore plus vite, toujours plus vite. Je me stoppai à 150 km/h, réalisant avec horreur ce que j'étais en train de faire sur l'autoroute. Je ralentis lentement, afin que les conducteurs derrière moi ne me rentrent pas dedans.

Les mains serrés sur mon volant, je sentis les larmes aux bords de mes yeux. Je détestais ça. Je haïssais cette sensation, celle du stress, de la pression, de l'angoisse, de la peur, de la terreur. Je me forçais à croire que tout allais être super, que tout le monde allait m'aimer, que je ne paniquerai pas en sachant mon binôme. Je ne savais même pas qui allait être présent, j'avais la boule au ventre rien que d'y penser. Le voyage se passa bien après ça, même mes larmes inexistantes avaient finies par sécher dans mes yeux.

‧₊˚✧

Je garai ma voiture à un emplacement qui n'était destiné à personne. A peine sorti, j'entendis un bruit venant d'une voix familière...

« Maxime !! Bienvenue frérot ! »

Lucas s'approcha de moi avant de me prendre rapidement dans ses bras et me relâcher aussitôt. Je le saluai chaleureusement avant de le suivre, j'étais légèrement en retard, même si j'avais taper une pointe, j'avais décidé de me calmer pour le reste du chemin. Nous rentrâmes dans la salle, déjà remplie par tous les intervenants et les influenceurs. Bordel c'était gênant, tuez moi s'il vous plait, ça pouvait pas être pire je pensais, et soudainement quelqu'un s'est levé, suivit d'une autre pour me dire bonjour. C'était d'abord Seb, puis Mahgla, puis Theodort vint me dire saluer de même. C'était là que j'avais fait la terrible erreur de détourner le regard. Je le vis, il me vit. Son regard était posé sur moi, un regard inoffensif, un regard doux, mielleux. Mon coeur se serra, c'était lui.

Sidjil.

Je sentais mon joues rougir à une vitesse folle. Mon coeur voulait probablement me tuer, les papillons dansaient dans mon ventre, c'était insoutenable. Quand celui-ci se rendit compte qu'il me regardait trop longtemps il détourna vite sa tête, m'empêchant de voir son beau visage.

« Maxime Biaggi ? C'est vraiment toi ? »

« Askip pourquoi ? »

« Vraiment, j'adore ! J'adore Zen avec Grim c'est incroyable ! »

« Haha ça fait plaisir Théo ! Si tu veux venir tu peux hein ! »

« j'attends l'invitation avec impatience »

Il retourna s'assoir, me faisant un clin-d'œil au passage. A côté de lui étaient présents Billy et le dit Sidjil. Je sentais ma tête tournée, bordel unavailable la nausée, je me sentais tituber, et la main de Lucas se posa sur mon dos, arrêtant tout mouvement involontaire de ma part.

« Maxime ça va ? Tu as pas l'air bien »

Accompagné de Lucas, je m'assis avant de le regarder de nouveau.

« Je suis un peu fatigué ne t'en fait pas ! »

« Si tu le dis, mais fais attention »

J'acquiesçai, avant de me concentrer sur les intervenants qui commençaient à donner des explications sur les véhicules, sur la route et sur notre sécurité. J'avais l'étrange impression d'être constamment observé, tout le temps. C'etait sûrement mon stress, et cette peur d'être jugé mais cette fois-ci c'était différent. Je m'allongeai sur la table, le front collé à celle-ci. Je soupirai longuement. Je voulais que Mathis soit là, il me manquait ce con. Il m'avait promis de passer dès qu'il se réveillerait, mais je risquais d'attendre bien longtemps.

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PDV DE DJILSI

C'était finalement aujourd'hui, le grand jour. Je devais être bien plus motivé, mais je n'y arrivais pas. Maxime m'inquiétait. Je n'avais aucune nouvelle de lui, en même temps, je ne cherchait pas à le contacter, par peur de mes sentiments envers lui. Je soupirai longuement avant de me lever de mon lit. Je déjeunai, puis me préparais avant de prendre la route. Sur le chemin je cherchais sur mon téléphone, essayant en vain de trouver des nouvelles du fameux garçon qui me rendait fou avec si peu de nouvelles de lui. Il y avait une story sur son Insta, expliquant à sa communauté qu'il avait rencontré des querelles familiales, le poussant à prendre une pause des réseaux. Mon coeur se serra à l'idée que mon petit protégé souffrait mentalement et peut être même psychologiquement à cause de sa famille. J'avais la vive envie de le prendre dans mes bras, de le serrer fort afin que toute cette haine et tout ce malheur disparaissent. Malheureusement, je n'avais point oublié ma restriction et ma distance envers lui. Je ne devais pas me laisser aller, je devais rester le plus loin de lui, je devais me faire haïr par lui, je devais devenir la personne qu'il déteste le plus, même si je souffrirai, ça en valait la peine, il ne devait rien savoir, rien.

Arrivé à destination, Lucas vint me saluer chaleureusement, me prenant dans ses bras. J'étais malgré tout agréablement heureux d'être ici, pour cette toute nouvelle expérience. Je souriais véritablement en voyant mes nouveaux coéquipiers pour cette saison. Je rejoignis Billy et Theodort, qui était anormalement en avance, ainsi que Seb, Amixem et d'autres personnes encore.. Tout était parfait. Je passais un superbe moment en compagnie de mes fidèles amis, quand Lucas pénétra dans la salle, suivis de quelqu'un d'autre à ses côtés. C'était impossible, quoi ? Nan...

« MAXIME !? »

Je chuchotai bruyamment. Theodort se retourna vers moi, un sourcil levé en signe d'interrogation. Mes joues me brûlaient, je déglutis. J'allais mourir, comment étais-je sensé l'ignorer ? Comment étais-je sensé m'éloigner de lui ? Alors que ma seule envie est de le protéger, de le prendre dans mes bras, de le couvrir ? Oh bordel...

« Tu le connais ? Ahhh je savais pas que vous étiez potes ! »

« Je le déteste, j'aime pas ses manières. »

J'avais envie de me frapper, de m'enterrer vivant. J'eus eu du mal à prononcer cette phrase, celle-ci était à moitié restée coincée dans ma gorge. Je détournai ma tête, afin de ne plus le voir, même si cette dure décision me fit si mal au coeur. C'était insoutenable.

Theodort eut la putain d'idée de merde d'inciter mon petit protégé à venir à notre table. Putain Théo.. vraiment ?

Celui-ci arriva à notre table. Je ne pouvais m'empêcher de regarder son beau visage rond, ses yeux bruns et ses cheveux bouclés. Et là, il me regarda. Nos regards se croisèrent, et je sentis comme une connection, une espérance d'un potentiel amour. Je ne pouvais pas me retenir, je le regardais avec tant de tendresse, tant d'envie. Il me regardais également d'une façon plutôt... envoûtante. Je me rendis compte que je le regardais trop « amoureusement », je me retournai très rapidement, gêné d'avoir échoué ma dite mission. Theodort vit nos regards et essaya d'engager une conversation avec le dit Maxime.

« Maxime Biaggi ? C'est vraiment toi ? »

« Askip pourquoi ? »

« Vraiment, j'adore ! J'adore Zen avec Grim c'est incroyable ! »

« Haha ça fait plaisir Théo ! Si tu veux venir tu peux hein ! »

« j'attends l'invitation avec impatience »

Il eut l'audace de lui faire un clin-d'œil, ce qui m'énervai de plus belle. Il me chuchota quelques mots, me demandant des informations sur l'étrange scène ayant eut lieux sous ses yeux.

« Je t'expliquerai peut-être un jour mec, c'est trop compliqué »

Theodort me sourit, me rassurant et me disant qu'il serait présent pour moi quand j'en aurait besoin. Tout le long du « cours » avec les intervenants, je ne pouvais m'empêcher de le regarder. J'avais besoin de lui, d'être prêt de lui. Je l'aimais éperdument, mais je n'y étais pas autorisé.

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HELLLOOOOO
Je suis vraiment désolée pour mon retard, en effet, j'ai rien branlé depuis 2 semaines MAIS j'avoue j'ai été occupée 😭
Je vais essayer de sortir un autre chapitre pour jeudi mais j'ai énormément de travail et surtout je fais du 8-18h le mercredi 💀 qui fait ça ???

Bref j'espère que le chapitre vous aura plus !!

Hésitez pas si vous avez des questions 🫶🫶🫶