Partition n°7

J'allais comme tout les jours au lycée. Les évènements avec Al étaient, un fleuve de questions sans de vraies réponses. Je suis à peine les cours. De toute façon je ne suis pas à une mauvaise note près. Ma seule joie dans cette journée est l'amitié solide, de Thomas, Elsa, Julie et Morgan qui m'ont remonté le moral.

À la fin du repas, j'ai eu besoin d'être seul. Je me suis extirpé de leur vigilance, pendant que Thomas et Elsa discutaient, pour ne pas dire roucoulaient, Julie était aux toilettes et Morgan avait un débat passionnant avec des joueurs de notre équipe de basket.

Je suis partis me réfugier dans le bâtiment avec le piano. Je sais que aucun de ceux que j'ai abandonné il y a quelques minutes irait me chercher ici.

Je reste sur le bord de cette fenêtre je ne sais combien de temps. Cela ne m'intéresse pas. Je l'aime bien cette fenêtre. En plus personne n'a à s'inquiéter, je suis que au premier étage.

📩
Où est tu?

✉️
Je vais bien.

📩
Ce n'étais pas ma question.

✉️
Piano

J'entends le plancher craquer. Je l'attends les pieds se balançant dans le vide, les fesses sur le bois de la fenêtre, les yeux dans le ciel. Les feuilles sont secoués d'une bourasque d'air quand Al viens à mes côtés.


Mes écouteurs dans les oreilles, mes pieds sur le siège d'en face, installé dans le bus. Je soupire encore. Je regarde dehors.

Je passe du siège tremblant du bus à la chaise bancale du cours de Français. D'habitude j'aime bien mais là je n'ai envie de rien.

Les thèses et antithèses me passent au dessus de la tête. Je m'ennuie. On étudie du Zola, mais je ne note rien.

Je n'ai pas revu Al depuis le bord de la fenêtre. Je ne sais pas si j'ai envie de le revoir. Je ne sais rien de ce que je voudrais. Tout est si confus dans mon esprit.

J'ai accepté un deal, mais je ne sais pas si je le veux réellement. Sur le moment je le voulais mais là je veux juste... Je ne sais pas. J'ai envie de me détruire alors je ne vois pas pourquoi j'irais me faire soigner.

Oui, je vais dans une clinique pour le reposer.

Je vais au lycée que quand j'en ai envie. Tout me paraît si différent. J'ai si peur. Mais je ne sais pas de quoi.

Du Futur ?
Sûrement.
Trop de questions !

Mes amis me soutiennent comme il peuvent. J'ai l'envie croissante de mourir.

Je regarde par la fenêtre des secondes fumer. J'en ai tellement envie maintenant.

-........Louis?

Je me réveille de ma réflexion quand on appelle mon nom. Je regarde le prof qui a l'air agacé de pas me voir suivre.

-Louis noter le cour n'est pas trop compliqué... Tout ce que je veux c'est que vous fassiez ce tableau. Ce n'est pas trop compliqué non? Quoi que en ce moment vous pourriez revenir en primaire.

Je me lève de ma chaise et le regarde. Je réagis au cars de tour. Il sais ce qui m'arrive en ce moment. Tout le monde le sais. Qu'il me laisse tranquille.

-Contairement à vous je suis sortis de l'école primaire et je ne suis plus un gamin égoïste ce qui n'est sûrement pas votre cas.

Je range mes mince affaire de touriste sous le regard ébahis de la classe.

-En tant que prof de français je pensais que vous saviez la définition de "Empathie". Je constate juste que je m'étais trompé.

Dit je en sortant de la salle en claquant la porte.

Malheureusement rien de tout ce que je voulais se passe. Je reste figé devant l'insensibilité de mon professeur. Thomas est dans même état que moi. Alors je sort une feuille alors que je bouillonne intérieurement. Mon meilleur pote me montre sa feuille de cour alors que je le copie.

J'en peux plus en ce moment. Je suis une vraie bombe à retardement. J'ai envie d'exploser. Je ne sais quand ça vas arriver, mais j'espère que en tout cas ça fera un joli feu d'artifice.

Je suis tellement en colère à cet instant que j'ai envie de tout balancer. Mais je me retiens comme d'habitude.

Tout vas trop vite, le temps avance et j'ai peur. Je crains d'avoir fait le mauvais choix. Pourquoi aller à l'hôpital si je ne suis pas sûr de vouloir guérir ?

-Louis ça vas? tu rêve?

Thomas me sort de ma léthargie. Je passe une main dans mes cheveux sous le regard attentif de mon ami. Nous sommes tout deux au foyer avec un café et des cahiers ouvert.

-Oui, je vais bien
Je réponds automatiquement.
-Tu pensais à quoi ?
-À Al.

Je m'insulte intérieurement de ma sincérité non maîtriser. Il m'interroge du regard. Il ne vas pas lâcher l'affaire je le connais. J'abandonne en soupirant.

-Je l'ai rencontré, il y a un peu plus de 1moi. À la fête tu sais chez Nat.

-C'est pour ça que tu étais partis plus tôt ?

-Oui, enfin il m'avait envoyé une menace par SMS de révèle que je fumés à mes parents.

-Il t'a menacé ?
Il demande surpris. J'hoche la tête.

-Puis par le fruit du hasard je l'ai rencontré en vrai et je lui ai demandé si c'était lui.

-Comme ça tu croire un inconnu et tu lui demandes si il te harcele?

-Il parlait de la même manière, puis il y avait de l'instinct. Il à avoué.

-Tu ne t'est pas énervé?

-Non, à ce moment je pensais que j'allais bientôt mourir je m'en foutais.

-Pourquoi il le faisait ?

-Pourquoi ne pas que je l'ignore, comme beaucoup de messages d'inconnus que je reçois.

Thomas souris.
-Je l'aime bien lui il est spéciale.

J'hoche là tête, d'accord avec ce qu'il dit. Al est quelqu'un de spéciale. Il n'est pas extravagant, il est d'une normalité, mais cette normalité si spéciale. Il ne se montre pas, il est comme les autres et il le sais, sans essayer d'être différent. Il écoute des autres en silence, et rend toutes les grandes révélations deviennent aussi simple et prononcé passes comme comme une phrase quotidiennes. Il ne juge pas, tout est serein, loin des importances éphémère que l'on s'impose.

-Depuis on se voit souvent.
-Pourquoi tu ne m'en à pas parlé avant ?

J'hausse les épaules, en apportant mon café liégeois à mes lèvres. Il y avait une dizaine de personnes dans le foyer ce qui est assez rare. Je m'étouffe avec mon café quand une silhouette qui ne m'est pas inconnu passe la porte.

Nos regarde se rencontrer, se souvient pendant quelques dizaines de secondes. Avant que l'on décidé dans un accort silencieux de faire de même. Il s'avance à notre table.

-Salut.
-Salut.

Thomas et moi répondons à l'unisson, avant que celui à propose à Al de se joindre à nous. Je crois que Thomas veux le connaître. Al bois un peu de ice tea qu'il avais dans la main, assis sur la chaise à mes côtés.

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