Partition n°4

Quand on est sortis il faisait nuit. Tante Jo était très drôle on a tous bien ris et bien discuté. Elle semble apprécier Al, ça me fait plaisir. Quand on est sortis on est rentré chez lui.

-Pourquoi tu m'y à emmené ?

Me demande t'il alors que l'on passait la porte de sa maison, qui était toujours aussi vide.

-Il ne me restera demain que trois jours... J'avais envie de lui dire adieu.

-Mais elle ne le sait pas...

-Est-ce vraiment important qu'elle le sache?

C'était une question retorique il l'avait bien compris, alors il ne répond pas.

On ne mange pas ce soir car chez tante Jo on a vraiment beaucoup mangé. Je le suit dans sa chambre. Il est assis sur son lit et je le rejoins.

Soudain il me plaque sur celui ci. Je ne sais comment réagir à ça, et il ne m'en laisse pas le temps.

-Tu veux quoi Louis? Pourquoi tu me fait ça ? Ce décompte ! Tu ne te rend pas compte dans quel état tu me met. Bordel tu planifie un suiscide! Ça te fait du bien de me faire mal?

Je ne bouge pas. Si j'étais une souris j'aurais fait la morte. Je ne sais pas quoi répondre. Il attend une réponse alors je réfléchis du mieux que je peux à lui en fournir une. Je commence déjà par les réponses que je sais avec une petite voie.

-Je ne veux pas te faire du mal.

-Pourtant tu le fais.

-Je suis désolé. J'ai peur je suis terrifié face à ce décompte. J'ai peur de la mort car je ne la connais pas, mais j'ai encore plus peur de la vie. Je voulais me faire un décompte car je suis sur de la date butoir. Je ne veux rien regretter, car sinon je n'aurais pas le courage de mourir.

Je détourne les yeux de son regard qui m'est insoutenable, pour mieux poursuivre.

-Je voulais que tu reste avec moi jusqu'au bout...

Il me relâche, doucement, puis s'allonge à mes côté. Il soupire. La lune éclaire de sa lumière pâle, la nuit ternie. Les rideaux sous ses rayons bougent à l'unisson qui rafraîchissent ma raison.

-Je t'accompagnerais, je ne sais si j'aurais le courage de te soutenir jusqu'au bout.

Je ne sais comme je me sens à ce moment, mais une larme coule sur ma joue. Puis elle est rejoint par une seconde, une troisième, puis sans que cela cesse elle remplissent mes joues de désespoir ensevelis, qui jaillissent tel un torrent de mes yeux incompris.

Là je reste je ne bouge pas, je ne sais combien de temps je suis resté la dans ses draps et dans ses bras. Je suis dévasté sans savoir pourquoi. Al sans rien dire me soutien juste en acceptant ma faiblesse. Puis enfin quand j'ai finie de pleurer il me prête un t-shirt, aussi lessivé que moi. Sans plus parler on c'est couché, puis on c'est bercé, et on a rêvé.

Al est encore endormi alors je me suis assis sur le bord de la fenêtre de sa chambre encadré par ses rideaux blancs et les rayons du soleil qui allume tel une lampe économique la vallée en contre bas.

Aujourd'hui il ne reste que 3jours.Je regarde le monde. Je repense à ma maison que j'ai vu pour la dernière fois. C'est drôle chaque jours je passe une page de ma vie, avant cette page était sans importance, mais comme quand on arrive à la fin d'un livre que l'on aime, on compte les pages, et on profite de chaque ligne, chaque phrase, chaque mot, on les regarde et on se dit que c'est peut être les derniers. Un sentiment impossible à décrire, entre l'excitation peureuse, le stress, une joie, un feu d'artifice regardé la tête sous l'eau.

Ça fait deux semaines que je fais ce décompte. En deux semaines je me suis rendue compte à quel point l'avenir est important pour tout le monde:

"On se refera ça"
"La prochaine fois"
"Dans 6mois"
"Un jours, je le ferais"
"Demain"
"Dans deux semaines."
"Pendant les vacances d'été"
"À la Prochaine fois"
"Appelle moi quand tu reviendras"
"Je vais faire un Bac L"
"A la prochaine fois"

J'ai souris intérieurement, en me disant que je n'aurai pas de prochaine fois. Car oui l'avenir me fait mal. J'ai peur, je ne veux pas voir nos demain.

Je cherche chaque jour à ne pas avoir de lendemain, quand une voiture passe je me demande ce que ça fait de mourir écrasé, quand je regarde un médicament je le demande si il est létale, quand je vois un pond je me demande qu'est-ce que ça fait d'être en bas.

Ces derniers jours j'ai accepté tout mes démons, j'ai été honnête, c'est mon au revoir, ou un à Dieu.

J'ai peur de faire l'acte, c'est ce moment que je redoute. Est ce que je vais y arriver? Ça me met plus là pression, je ne sais pas où. Je sais quand, mais je ne sais où. Je ne veux pas que quelqu'un que je connais trouve les restes.

Personne ne veux comprendre que je veux juste une grande pause, une pause d'avenir, j'en peux plus du temps qui passe, personne ne comprends. J'ai moin peur du vide que l'autre côté du pont. Tout le monde tombe un jour je prendrais juste un raccourci, je vous attendrai tour au croisement.

Al s'assoit à mes côtés. La vallée est maintenant jaunis par le soleil d'avril. Il fait chaud, car la planète pourris doucement par notre sottise. Je ne veux pas vivre dans un monde plus putride que mon âme.

En fin de compte on migre sur le lit et toute la journée on regarde tout les classiques que j'ai pas vu ou les films que l'on voudrais revoir. C'était bien. On c'est bien amusé. Même si au bout d'un moment on avait mal à la tête et on a du faire une pausr, Alors on a mis de la musique on a chanté comme des fous.

Al connaissait toutes les musiques pas cœur, au mot près, de mon côté je savais approximativement les chansons les plus connues. Mon portable laissé sur le côté, j'ai ignoré les vibrations des messages de mes amis. J'ai pas envie de revenir dans 'a vraie vie, je profite de ce que j'aurais aimé faire.

On est le soir, demain ce sera les deux derniers jours. Tout est parti, le doute. Je vais mourir ce n'est pas exceptionnel, tout le monde le fait un jour. Je vais trouver bientôt ou. Pas besoin de s'angoisser, pour sa mort, je vais oublier le stress pour les derniers instants.

Bientôt je prendrais l'avion. Alors je fait mes valises et dit au revoir à ceux que j'aime, et m'amuse, car la destination est plus loin que l'autre côté de la planète.

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