Partition n°3

-Oui c'est moi...

L'avoue t'il. Je devrais lui en vouloir. Partir en le traitant de con. Mais je ne fait rien de ça. Car je n'ai rien à perdre. Et je veux savoir avant ma mort pourquoi.

-Pourquoi ?

Il me fixe de ses yeux noirs persant.

-J'avais envie.

Dit il en toute simplicité. Je reste sans voie face à sa sincérité. Puis je souris. C'est vrai, pourquoi ça aurait une raison ? Je me rend compte qu'il a plus été gentil que méchant. En fait il ne m'a plus menacé depuis le premier jour.

-Tu a été un harceleur en carton. Je dit en riant. Mais pourquoi m'avoir menacé au début ?

-Avec toutes les filles qui te courent après, je devais attirer ton attention.

Je ne peux me retenir d'éclater de rire. Tout un poids part d'un coup de mes épaules. Je m'inquiète pour rien des fois. Lui aussi souris.

-Comment tu t'appelles inconnu ?

-Al appele moi Al.

On finis la dernière cannette de Sprite. Puis la nuit comme la chaleur tombe et Al commence à avoir froid.

-j'ai pas envie d'y retourner...

Je soupire. Alors que cela fait quelques heures que l'on parles je n'ai pas envie de partir. J'avais dit celà en toute sincérité. Je me sentais bien loin de tout, loin de moi, quand je suis là bas.

Il prend ma main en descendant de la fenêtre. Descend à mon tour.

-Viens...

Je le suit. Où il me mène n'est pas important, j'ai confiance en lui. Ce n'est pas un inconnu mais mon inconnu et lui je le connais.

Quand il s'arrête on est dans une maison, même une villa, à peu près la même taille que ma maison. Mais je suis au lycée loin de chez moi sans vraiment un internat car on est assez riche pour être libre. Je me reconcentre sur l'édifice.

-C'est chez moi.

M'informe Al. Puis on rentre chez lui. On se déchausse. Il n'y a personne. Je ne dit rien mais il comprend, en fait il me comprends.

-Mes parents sont en voyage. J'avais pas envie de partir avec eux.

J'hoche la tête. Nos mains toujours ensembles il me guide vers sa chambre. Elle est grande avec une garantie fenêtre ou on peut voir la ville qui s'allume. Je souris. Alors que lui s'allonge sur les draps blancs de son lit, je m'approche de la fenêtre encadré dans des rideaux blancs. Un léger vent entre dans la pièce et soulève les cheveux et les rideaux.

-Il me reste 5jours.

Al se lève de son lit et se rapproche de moi.

-Comment ?

-J'ai 5jours et demain j'en aurai 4.

Il me prend doucement dans ses bras comme si j'étais du sucre. J'inspire son odeur. Il me carresse les cheveux. J'aime beaucoup. On plonge dans ses draps avant que je m'endorme dans ses bras.

4jours.

J'ouvre les yeux. Je suis seul dans la chambre, dans ses draps blancs. Je prend mon portable. Il est 8h14 et j'ai un nouveau message.

📩
Je suis en bas. Descend quand tu sera prêt, n'hésite pas à prendre une douche et à piocher dans les vêtements

Je souris. C'est bien le style Al, simple précis et efficace.

Je prend une douche. Puis j'enfile un de ses sweatshirt accompagné d'un jogging. Mais c'est un peu grand. Heureusement on peut serrer le jogging mais le sweatshirt m'arrive aux début des cuisses et les mains disparaissent dans les manches. Je doit faire une fouille archéologique pour entrevoir mes doigts.

Mais je descends tout de même 20min après avec le style d'une soirée pyjama.

-Salut! Bien dormi ?

Je demande en trouvant mon "ami" dans la cuisine. Je ne sais même pas ce que l'on est en fait.

-Oui et toi?

Je faut oui de la tête en repensant aux événements d'hier. Je me sens un peu gêné, mais celle ci disparu quand il me fait un sourire.

On mange le petit déjeuner. Puis on le débarrasse. Al me guide avec la technique traditionnelle du "je te prend la main et je ne te dit rien de où on vas". J'aime bien cette tradition. Il me montre son jardin. Une activité toute simple, voir même ennuyante pour certains, mais pas avec lui. C'était agréable avant que la chaleur se réveille, ce qui nous laisse respirer l'air pur du matin.

Soudain je réalise que ce serons les meilleurs jours de ma vie. Je souris. C'est une belle manière de la clôturer.

Il rammasse un caillou plat par terre, avant de s'assoir ce que je fis aussi. Il me donne le caillou.

-Quand j'étais petit je m'amusais à compter le nombre de fois où je pouvais rattraper le caillou, en tourant à chaque fois la main.

Il me montre, il le fait d'un côté avec la paume. Il lance la pierre il tourne sa main et la réceptionne. J'essaie. Mais je ne fait pas plus de 3 réceptions. Je recommence. Encore. Une nouvelle fois. Au bout d'un moment j'en ai eu marre et j'ai balancé le caillou. À ce moment il a ris et moi j'ai souris.

-Pourquoi si peux de temps ?

-Je ne supporte plus le quotidien, le stress, la vie de tout les jours. Le 22mai c'est la fin des vacances. Je n'ai pas envie d'y retourner.

Il prend doucement mon bras gauche. D'habitude je ne supporte pas que quelqu'un le touche, comme la fille à la soirée, mais là je le laisse faire. Il me regarde.

-Je peux?

Demande t'il. Je fait oui de la tête. Alors doucement il lève la manche de mon t-shirt. Les traces ne sont pas cicatrisés, elles ont encore une couleur rose.

-Ça fait mal?

-Oui. Bien-sûr que ça fait mal, c'est le but.

-Alors pourquoi ?

-Je me sens bien après, je suis fière. Je me dit que au fond je le mérites. J'aime cette douleur qui me lance pendant plusieurs jours, elle me rappelle, et me fait sourire.

-Pourquoi tu les cache?

-Mes autres ne comprendraient pas, il jugerai sans savoir. Une langue pourrais déraper, et quand elle dérape on tombe et on finit blessé. Je n'ai pas envie que les autres me blessent.

Il ne dit rien. Il réfléchit sûrement. Je souris et me lève. Puis je lui tend la main.

-Viens.

On est devant une porte ou s'échappe une effluve de café qui m'est familière. Je toque à la porte, qui quelques secondes plus tard s'ouvre. On découvre tante Johanna, c'est une femme d'une quarantaine d'années, toujours tout sourire avec un caractère bien trempé. Dès qu'elle me vois elle me prend dans ses bras, et me serre très fort.

-Louis! Tu ne passe presque jamais ! Gamin indigne ! Aller viens je prépare à manger, il y en aura assez pour plusieurs ! Tu ne me présente pas ce jeune homme ?

Je souris bien que écrase par ses bras puissants. Je fais de rapides présentations. On entre à l'intérieur. Le regard de Jo, s'attarde sur nos mains liées.

-Vous formez un joli petit couple!

Je rie légèrement.

-Arrête de te faire des films tante Jo!

On prend un appétit dans la cuisine, ou les casseroles qui laisse passer une odeur attrayante, la commode trop petite pour la vaisselle entassée dedans, une odeur de cigarette aéré par la fenêtre ouverte qui laisse voir une place ou passent habituellement beaucoupde monde. Je met la table alors que tante Jo nous raconte toutes les histoires qu'elle a vécus. Cette foix c'était son voyageau Caire. Elle nous recontait les marchés désordonnés et épices qui embaumait. Tante Jo a toujours été ma tante sans pour autantavoir de liens sanguin. Un jours je devais avoir 4ans, j'étais aux courses pour des chaussures bleues. Je me suis par je ne sais quel moyen retrouvé seul dans un autre quartier. Loin de ce que j'avais l'habitude, un des quartiersles moins aisée de la ville. Ce sont des enfants du quartier qui m'ont trouvés et qui m'ont m'enmené ici.

Tante Jo tout le monde la connais ici. Elle prend soin de tout le monde. Ce n'estpas difficile de l'apprécier. Quand elle rie, ce n'est pas difficile de faire de même, ce son si unique et familier à tout le voisinage et au dela, résonne depuis si longtemps, mais personnene s'en lasse.

Marathon de publication je l'ai écris en une journée 😂

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