Partition n°2
Je range mes notes après que le cours soit fini. Le prof aussi autain que les gosses de riches de mon lycée. Même si je suis mal placée pour le dire, je trouve cette attitude insupportable.
Je soupire. Les maigres notes que j'ai prises son en fait gribouillés de textes et dessins.
Après la soirée de la dernière fois j'ai eu une gueule de bois, chiante, mais pas aussi forte que d'habitude. Le seul avantage des SMS que j'ai reçu réside cette quasi absence de mal de tête le lendemain.
L'inconnu ne m'a pas recontacté. Tant mieux je n'ai pas que ça a penser. Il ne manquerai plus que ça, me faire stalker par un psychopathe.
Je soupire encore. J'aurai du voit le visage du pianiste de la dernière fois. Tant de regrets. Je ne fait vraiment que de la merde.
Je rentre chez moi. Je vis dans une chambre dans le campus. Notre lycée est tellement remplis de riches que l'on a plein d'avantages. Personne n'ose nous faire chier, nos parents ont de très bon avocats.
Je me pose sur mon lit. J'ai rien envie de faire. Je prend une clope. J'hésite un instant. Je soupire et l'allume. Un souffle de désespoir quitte encore une fois les lèvres enfumés.
📩
Salut
✉️
Tu veux quoi?
📩
Je veux juste parler
✉️
Sans moi
📩
Tu pourrais être sympa, je te rappelle que je te tiens alors tu ferais mieux de te calmer
Je pose mon téléphone et murmure un "Connard" à la personne qui "me tiens". J'ai pas fin. Aujourd'hui c'est Jeudi, j'ai rien à faire. Je préfère rester dans ma chambre à rien faire.
Comme d'habitude.
On toque à ma porte. Je vais ouvrir. Je tombe sur Thomas. Il me tend un coca. Et on se pose sur mon lit pour le boire. On ne fout pas grand chose. On parles de tout.
-Alors Elsa?
Il paraît gêné et surpris. Je sais que j'ai visé juste. Je l'avais bien vu depuis le temps. Il ne se comporte pas comme ça avec tout le monde. Je l'ai bien remarqué ça. Je le connais. Il a des petites intentions qu'il ne réserve qu'à elle.
Il sait que j'ai compris.
-Elle me plait, je crois.
Je souris. Il l'avoue assez vite, ça veux sûrement dire qu'elle lui plaît vraiment. Je suis assez satisfait de sa réponse je vais pas le faire chier en lui demandant "tu n'est pas sûr qu'elle te plait?" car ça paraît évident que oui.
-Et toi du coup?
J'hausse les épaules. J'y avais même pas pensé. Je ne m'intéresse à personne. Personne n'en Vaux la peine je pense. J'ai couché avec quelques filles à des soirées, mais rien de durable. Personne ne m'intéresse assez pour ça. Elles m'enuient toutes au bout de 30min avec leurs voie aiguie et leurs manies. Toutes les filles qui viennent me voir avec des intentions sont chiantes. Du coup je suis un peu classé "mec innacessible". Je me sens presque chassé. Ce qui fait que je suis encore plus froid avec ses "chasseuses" qui ne comparent que leurs gibiers.
-Rien d'intéressant.
C'était maintenant les vacances. Je discutais un peu des fois de temps en temps avec l'inconnu mais rien de plus.
Tu ne sert à rien.
Oui
Tu devrais crever.
C'est vrai
C'est drôle, je regarde les dernières semaines de ma vie. Je le sais. Je sais quel jour.
C'est un sentiment étonnant de se dire que c'est ma dernière fois que l'on vois une personne, la dernière fois que l'on voit cet endroit. Du coup j'en profite.
Je regarde tout sous un œil nouveau. En fait je ne sais pas si je veux mourir ou juste essayer de mourir pour voir ce que ça fait. La date butoir dans 5jours.
Je mettrai fin à ma vie le 23 avril. Je ne sais pas pourquoi. En fait c'était le seul jour où je pourrais aller dans un endroit neutre.
Je n'ai pas envie que ma famille me découvre. J'ai pas envie que une dispute éclate après ma mort. Je serais vraiment triste.
Ces derniers jours se résumait à faire le tour des endroits et des personnes que j'aimais. Je suis donc allée tout naturellement près du bâtiment où il y avait le pianiste. Mais cette fois je voulais pas faire les choses à moitié. Du coup je suis entrée dans le bâtiment. Et j'ai cherché cette salle. Je l'ai trouvé. Le piano était sublime.
Je n'osais m'assoire au piano. Il était trop parfait pour moi. Je m'assoie donc sur le bord de la fenêtre. Je regarde le temps passer. J' allume une clope. Puis là je pert la notion du temps. Je ne sais combien de cigarette j'ai consommé mais je constate que le soleil se couche. Je reviendrai demain. Je n'ai rien à faire de toute façon.
Le lendemain je fait pareil mais cette fois je prend trois cannettes de Sprite, car d'après la météo sur mon portable il cas faire chaud. Et c'est vrai.ais il ne faut pas une chaleur étoufante comme en été non, il fait juste chaud avec un courant d'air qui rafraîchis la chaleur étoufante que nous envoie le soleil. Les oiseaux gazouillent dans les arbres chatouillés par la brise. Moi, assis au bord de la fenêtre je contemple le début d'après midi. J'ouvre la canette et ingère une gorgée quand la porte s'ouvre.
Il avait un bon mètre 75 avec les cheveux châtains désordonnés. Il avais l'air sportif sous son jean et son t-shirt blanc. Il était incontestablement beau, même le plus hétéro des hommes ne pouvait le nier. Il avait les yeux noirs et la peau blanche, ce mélange bien que assez incompatible lui allait à merveille.
Il me salut d'un signe de tête que je lui rend. Alors que je me remets à observer le paysage qui nous était offert, il s'assoit au piano et joue un peu. Je le reconnais je sais que c'est lui. Je l'écoute juste et il joue juste.
Je ne sais combien de temps passe, au fond ce n'est pas si important, avant qu'il s'assoit à mes côtés.
-Tu n'a pas chaud?
De demande t'il en constatant que je suis en sweatshirt. Je secoue la tête, pour dire que oui. Il ne pose pas plus de questions.
Je fouille dans mon sac et lui donne une cannette. Il me remercie d'un sourire. Je prend un cigarette que j'allume.La fumée s'échappe de mes lèvres et danse dans le ciel fatigué.
-C'est pas bien de fumer.
Je me fige. Les yeux se posent sur lui. Il a dit la même chose que l'inconnu dans le premier SMS.
-Tu.. tu.. C'est toi?
Je prononce d'une voie rauque.
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