Soline's pov

Il me tire par les cheveux jusqu'à une autre salle. Mon crane me fait mal et je peine à le suivre avec les escarpins qu'il m'a contraint à mettre. Je pleurs en silence en essayant de tenir le rythme effréné de sa marche. Il me pousse dans une pièce sombre au allures de hangar. Il n'y a pas de meuble, pas de lumière, juste un fauteuil médical au centre de la pièce. Je détail le siège avant de me rendre compte qu'il est installé en position gynécologique. Je tourne la tête vers le balafré qui me regarde sadiquement.

Cameron : Puisque tu ne crois pas à mes menace je vais te prouver que je suis bien capable de les mettre en action. Donc si tu ne fais pas ce que je te dis. Tu peux dire adieu à tes bâtards.

Il rit jaune avant de planter son regard froid dans le mien.

Cameron : Et encore je suis gentil. Te passer à tabac les tuerais aussi facilement, mais si je veux te vendre faut pas que tu sois abîmée.

Je me recule en secouant la tête, il ne peut pas faire ça. Il n'a pas le droit. Il n'ont rien fait.

Cameron m'attrape par une mèche de cheveux ce qui me fait grogner de douleur, il me tire vers le fauteuil ou il m'installe et m'attache cheville et poignet. La position est des plus humiliante. J'essaie de tirer sur mes liens mais il s'éloigne lentement de moi. Ma respiration se calme. Je ne comprends plus rien. Il ouvre la porte par laquelle je suis rentré. Un homme en blouse blanche entre.

Cameron : Je te présente le docteur Hopkins, il sort de prison pour faute grave sur une patiente. Mais je lui ai promis du travail en échange de son silence. Alors ne te débats pas trop. Ou... Zkouik.

Ma respiration se bloque. Cameron se rapproche de moi. Il arrache la culotte, si on peut appeler ça comme ça, qu'il m'a donné. Et avec un sourire sadique enfonce violemment un de ses doigts entre mes fesses. J'étouffe un cris par peur des représailles.

Cameron : Et oui ma chère salope. Une pute sait se faire prendre par le cul.

Je ferme les yeux et essaie de me concentrer sur autre chose que la douleur de mon anus.

Soline : Ne leurs faites pas de mal.

Son rire sadique résonne dans la pièce. J'entends son pantalon tombé et je le sens s'appuyer contre moi. Je secoue la tête aussi fort que je peux mais ca ne change rien. Il remplace d'un coup d'un seul son doigts par son membre en moi. Je sens un liquide couler le long de mon corps. J'hurle.

J'ouvre les yeux toujours en hurlant. A côté de moi Matthew s'est réveillé.

Matthew : Un cauchemars ?

J'hoche la tête. Il ouvre les bras et je viens le blottir contre lui. Je pleurs dans son cou en chassant les souvenirs qui me hante.

Matthew : Tu veux appeler Romain ?

Je secoue la tête.

Soline : J'irai demain.

Il souffle et me rallonge contre lui en posant sa main sur mon ventre. Une légère douleur survient sous sa main. Il me regarde en souriant.

Matthew : Ils bougent.