Soline's pov

Personne n'est venue me voir aujourd'hui. Je commence à avoir faim, et, je caresse mon ventre, eux aussi d'ailleurs. Cette semaine, Cameron Stevens est venu me voir plusieurs fois pour me... Former comme il dit. Je prie intérieurement pour qu'il me laisse tranquille aujourd'hui. Je le voit encore et encore "m'apprendre" des choses aussi douloureuses que traumatisante.
Allonge sur mon lit j'attends que la blonde me ramène mon petit déjeuner. Suite à ce que l'on m'a fait hier je n'arrive plus à bouger ni à marcher alors j'attends.
J'entends des cris de l'autre côté de la porte qui me font me redresser en grimaçant. Je me lève en gémissant de douleur et m'avance jusqu'à la porte à laquelle je colle mon oreille, il y a des gens qui court et qui crie des ordre désordonné. Je marche lentement vers la fenêtre qui donne vers l'extérieur. En passant devant le lit je vois une tâche de sang. Je ferme les yeux. Au moins je sais que la douleur de mes fesses n'est pas imaginaire. Derrière le carreau je vois plusieurs véhicule, toute sirène dehors. Trois voiture de police, un camion de pompier et une ambulance sont garer devant moi. Ils viennent me chercher. Niall m'a retrouvé, il est venu me sauver. Un sourire se dessine sur mes lèvres en réalisant que l'enfer est fini. Je marche un peu en attendant que les équipes posté devant la porte me trouve. De toute façon je ne peux faire que ça, je n'ai pas ni les moyen ni la force d'ouvrir la porte.

Je sens une odeur âcre se rependre dans mes narines. Ça pue le cramer. Mon sourire fond comme neige. Ils ont vu la police. Ils font brûler le bâtiment. Et je suis dedans.

Je cours vers la vitre, en oubliant ma douleur et me met à frapper sur le carreau comme une dégenté. Il faut qu'ils sachent ou je suis. Je ne veux pas mourir. J'hurle à travers la vitre, toute tentative de la briser serait inespéré mais je regarde quand même autour de moi si quelque chose ne pourrai pas m'aider. Je n'ai que mon plateau d'hier soir qui me laisse une chance. L'odeur de fumé est de plus en plus forte, elle commence à me monter à la tête renforçant ma nausee. J'attrape le plateau métallique et le frappe violemment contre le verre. Ma force n'entaille même pas la vitre se qui me vexe légèrement. Mais je ne réfléchis pas je frappe.

Je frappe depuis quelques minutes quand un bruit brusque vient de la porte. Je me recule ua maximum dans la pièce en hurlant. Lorsque la porte cède c'est un homme de grande taille en uniforme des soldats du feu qui apparaît. Il me fait signe de le suivre. Instinctivement je me rapproche de lui et pose ma main sur mon ventre, je ne peux pas risquer leurs vies en allant dans les fumées épaisses. Le pompier me regarde et enleve le masque à oxygène qu'il avait sur le visage. Il me le donne et se cache le nez avec un tissus. Je secoue la tête pour qu'il le garde mais il attrapé mon bras et me tire vers la sorti en fixant le masque sur mon visage.

Le pompiers : On a pas beaucoup de temps.

Je suis l'homme à travers les couloirs enfumé, au bout d'un moment je vois la lumière du jour. L'homme me pousse pour je la rejoigne le plus vite possible. Un bruit me surprend, je me retourne et vois le soldat du feu à terre, il me crie de sortir. Ce que je fais, d'autre pompier entre dans le bâtiment en flamme alors que je reste planter au milieu des véhicules de sécurité.

Un homme en blouse arrive et pose sa main sur mon épaule. C'est un médecin.

Le médecin : Mademoiselle tout va bien se passer, vous voulez bien de suivre, je vous emmène à l'hôpital ou on va s'occuper de vous.

Je me tourne et le regarde. Je n'arrive pas à réfléchir. Ou est Matthew. Si il m'a retrouvé il devrait être ici. Je le cherche un peu partout autour de moi. Le médecin me détaille et son regard se pose sur mon ventre.

Le médecin : Mademoiselle vous êtes enceinte ?! Il faut que vous veniez avec nous. Peut être la fumée à eu des effets néfastes sur votre bébé.

J'hoche la tête distraitement, je le cherche. Le médecin qui me parle depuis 5 minutes me tire contre lui quand un brancard passe avec un homme blond très abîmé dessus. Je retiens un cris de douleur mais un deuxième plus puissant me fait hurler.

Soline : MATT.

Il ne m'a pas retrouvé. Il n'était pas dans l'une des voitures, il était avec moi. Depuis le début. Des larmes coulent le long de mes joues fasse à la désillusion à laquelle je fait face. L'homme derrière moi me tire dans l'ambulance et la porte se referme sur une vision d'enfer.