Chapitre 42

Soline's pov

Je suis allongé sur un sol froid. Pourtant je suis sûre de mettre couché dans un lit hier. Je grogne et essaie de me relever. Mes mains sont entravé. Ma respiration se coupe. J'essaie d'ouvrir les yeux mais un tissus epais les recouvres. D'un coup, tout me revient. La sonnette, Matthew qui part ouvrir, qui revient trop vite et la piqûre dans ma nuque. Tout recommence.

Je souffle, l'envie de pleurer me prend mais Je me retiens. Matthew m'a sauvé une fois, il va me retrouver cette fois aussi. A moins que... L'idée qu'il puisse être prisonnier de ce lieu avec moi me retourne l'estomac. Je tente de calmer ma nausée et rationalise. Si je suis là cela doit encore être pour une vengeance sur mon frère, s'en prendre à sa sœur pour lui faire du mal. Une pointe de jalousie me traverse quand je me dit que quand même Nour à de la chance d'être dans le coma. Je secoue la tête. Dans tout les cas je ne peux pas être ici à cause de Matthew puisque nous n'avons aucun lien affectifs, sauf ma grossesse, mais personne n'est sensé être au courant. Je respire un peu mieux et m'allonge sur le côté en ramenant me genou contre ma poitrine. Je commence à avoir faim, et ma tête me fait mal. Je souffle profondément pour me concentrer sur autre chose quand j'entends des pas arriver vers moi.

Deux voix qui discute se rapproche de plus en plus. Une porte claque en un grand fracas métallique. Je sursaute et essaie de me déplacer comme je le peux au plus loin des voix. Je repasse assise et me pousse avec mes pieds jusqu'à ce que mes bras menotte dans mon dos sentent un mur froid qui m'empêche d'avancer. J'arrive à identifier deux voix d'homme sont la première est très grave. Il rit méchamment.

Homme 1 : Tu veux que j'achète ça. S'il te plaît Stevens. Ça ce voit qu'elle ne sait rien faire. Elle va me coûter beaucoup plus cher que ce qu'elle rapportera, c'est n'importe quoi.

Stevens ? Comme l'homme qui m'a violé la première fois. C'est impossible, Matthew l'a tué dans notre couloirs. Il ne peut pas être revenu a la vie. Je secoue la tête. C'est impossible. C'est un cauchemar. Discrètement je me pince le bras à plusieurs reprise en espérant ouvrir les yeux dans mon lit, mais rien n'y fait. La seule confirmation que j'ai eu est que c'est bien à cause de mon frère que je suis enfermé ici.

Stevens : Et si, disons, j'en sais une bonne petite pute soumise, bien comme il faut. Tu la prend. Elle ne sers à rien ici. Je vais me venger sur l'autre mais bon, elle c'était juste pour la discrétion.
Homme 1: Une pute tu dis. C'est ce que je veux. Si tu arrives à en faire quelque chose. Je la prendrais.

Non.

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