Chapitre 41

Matthew's pov

Je reviens à moi difficilement. Ma tête est lourde et mon corps me fait mal. J'ouvre les yeux et essaie de m'habituer à la faible luminosité. Je sens que mes bras son attaché durement dans mon dos,ce que mon poignet juste cicatrisé n'apprécie pas totalement. Je sens du mouvement sous moi. Je pense être à l'intérieur d'une camionnette. Il fait complètement noir. J'entends du mouvement derrière moi. Mes expériences mortelle avec le gang m'ont appris à rester relativement calme dans cette situation. Je me tourne doucement et vois une silhouette allongé à côté de moi. J'arrive difficilement à distinguer ses contour et arrive à la conclusion qu'elle est attaché comme moi.

Aussi ma stupidité me perdra. Quand la sonnette s'est enclenché je suis descendu en pensant que c'était un de mes amis ou un livreur. C'est vrai que à 14 heures ça aurait été le plus probable. Alors je n'est pas vérifié par le juda de la porte. A peine ai je ouvert la porte qu'une aiguille était dans mon cou. Dire que je pensais râler sur la personne qui nous a dérange puis remonter dormir auprès de Soline...
Un éclaire. Je me retourne. C'est elle. Pourquoi est ce que je n'y ai pas pensé avant. Ils s'en sont pris à elle. Je jure intérieurement et essaie de la secouer pour qu'elle se réveille. Échec. Je sens le véhicule ralentir sous moi. Un virage nous projete sur le mur de l'habitacle. Le corps frêle de la brune bute contre moi. Nous nous arrêtons.

La porte arrière de l'utilitaire s'ouvre me faisant cligner à mainte reprise des yeux pour me réhabituer a la lumière. On attrape ma jambe et la tire sur le béton. Ma tête heurte le rebord ce qui m'assome un peu. Deux mains viennent me bander les yeux puis me faire les poches de mon jogging. Le vent sur mon torse me confirme le fait que je suis toujours habillé de la même façon. J'entend le corps de Soline subir le même traitement. Ma respiration se coupe. Les bébés. Ils ont supporter la première agression mais maintenant... Je sais que les gens qui nous entours nous veulent du mal. Rien que la façon dont ils nous traite le prouve. Ils ont du voir que j était conscient puisque je sens la piqure familière de la seringue d'anesthesiant dans ma nuque. J'essaie de lutter contre la drogue mais je m'endors rapidement.

Quand je reviens pour la deuxième fois à moi je suis assis sur une chaise et mes poignets et mes chevilles sont entravé à ses pieds. Je ne sais pas combien de temps je suis rester assis mais lorsque des voix arrive à mes oreilles je me tend. J'en reconnais une. Celle de Cameron Stevens. Le frère de l'homme que j'ai tué il y a trois mois. J'aurai dû m'en douter. Si Shawn avait ses comptes à réglé avec Owen pour le décès de sa femme, Cameron en a avec moi pour le décès de son frère.

J'essaie de tirer sur mes liens mais une vive douleur au poignet m'en empêche. Putain de  merde. Les deux voix se rapproche de la salle où je suis enfermé.

Voix 1 : Bon patron on en fait quoi maintenant qu'ils sont là.
Cameron : Elle, trouvez lui un bordel qui l'achète. Et puis pour lui, je m'en occupe personnellement.

Tout mes sens sont en alerte, les pas de l'homme de main s'éloigne tandis que je sens le souffle de Stevens junior sur mon visage. Il arrache mon bandeau et mon regard croise celui du balafré.

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