Tu as 18 ans maintenant (lemon)
Point de vue de Levi :
D'habitude je déteste la routine, mais là, c'est si doux.
Victoria vient dorénavant tous les week-ends, et parfois nous passons le mercredi ensemble.
je crois que je l'aime. C'est con à dire mais, je crois que mon cœur fond peu à peu.
j'ai arrêté de sauter toutes les filles qui me passaient sous la main.
je pensais que ça me manquerait de baiser, mais non finalement.
Dans 4 jours, vendredi, elle a 18 ans.
je ne sais vraiment pas quoi lui offrir... peut être l'emmener en boite de nuit.
il faut que je cherche une boite plutôt bien fréquentée. A Marseille c'est difficile à trouver.
Ah oui, je suis fier d'elle, même si je ne le dis jamais.
D'abord, parce qu'elle apprend vite et progresse bien depuis que je l'emmène au club d'auto-défense, le vendredi soir.
ça fait deux semaines, qu'aucuns bleus n'est apparu sur son corps. Elle n'en est que plus confiante en elle.
Puis, elle garde fièrement au cou, le collier que je lui ai offert. ça me fais chaud au cœur qu'elle y tienne autant. C'était juste un cadeau comme ça après tout...
D'ailleurs, à force qu'on se voit presque n'importe quand, elle a deviné que je m'étais fait viré.
" pourquoi tu t'es battu ? tu ne pouvais pas les laisser parler ?" m'avait-elle dit sans vraiment être en colère.
Non, je ne pouvais pas les laisser parler d'elle comme ça. C'est une gentille gamine, c'est loin d'être une pute comme les autres.
J'ouvre mon ordinateur, pour voir où je pourrais trouver une boite de nuit.
Je cherche pendant deux heures, mais rien, rien, rien. je regarde vers Toulon, pas grand-chose, en plus tous les petits cons de son lycée doivent squatter là-bas.
A Nice ? ça pue le fric. pas grand-chose. Puis pour payer une nuit d'hôtel à pas de prix ce n'est même pas la peine. Autant regarder pour aller à Paris, s'il faut payer cher.
Paris ? mais oui...
je regarde, les boites. là, il y en a des tonnes. Je me souviens d'une en particulier, pas trop mal, dans le centre de Paris : "le Romeo Paris". ça n'a pas l'air d'avoir changé. Musique pop, rock d'aujourd'hui.
j'ouvre Booking pour voir les prix des chambres. le mieux serait dans Paris, pour pouvoir rentrer à pieds.
Pour garer la moto c'est autre chose par contre...
Finalement, au bout d'1h30, j'arrive à contacter un appart 'hôtel près du forum des Halles. c'est cher, mais bon. Il y a un parking intérieur pour la moto.
Je réserve. 160€ les 2 nuits pour un studio de 15m carré.
il faudra rajouter presque autant d'essence. on évitera les péages en faisant quelques détours.
Puis, ça lui fera une grosse surprise. Si on y va en train, c'est aussi cher, et elle devinerait directement où je l'emmène.
J'appelle Mike pour qu'il puisse me gonfler les pneus et tout vérifier, avant vendredi.
Mercredi, c'est bon pour lui. ça tombe bien Victoria ne peut pas venir, elle va à sa première compétition avec le lycée en escalade.
J'irais la voir un jour.
Une heure plus tard, je boucle le budget. 160 euros d'hébergement, 150€ d'essence, 30€ pour les repas au studio, et 50€ d'extra en incluant la soirée.
Il va falloir que je me bouge pour vendre la cam'. ça, évidemment, je n'ai pas dit à Victoria que je vendais de la drogue.
Je m'étais pourtant promis d'arrêter. Je ne consomme pas, c'est juste que ça m'assure un revenu supplémentaire. Ce n'était pas avec mon salaire de 900€ de serveur à mi-temps, que je pouvais faire quoi que ce soit. J'arrêterais dès que j'aurais un nouveau job. Si possible à temps plein.
Hanji m'avait mise au défi l'autre fois d'arrêter. Je vais gagner ce pari qu'elle m'avait lancée, en un regard.
Quelqu'un frappe à la porte. ça ne peut être qu'elle justement. Je la fais entrer, et vais lui préparer un thé.
- oooohh, c'est quoi ça ?
je la vois fouiner sur mon ordinateur, resté sur la table.
je lui explique.
- ooooh que c'est mimi mon petit Lili ! si romantique !
- ta gueule.
elle est chiante.
- t'as intérêt à ne rien cafter.
- je saiiiis ! motus bouche cousue !
- c'est ça.
Elle me regarde soudainement d'un air malicieux :
- tu lui as prévu une nuit de rêve pour ses 18 ans ?
Je comprends parfaitement. Elle sait toujours lire en moi comme dans un livre ouvert cette femme. Un vrai démon...
- on verra si elle aura envie à ce moment.
- donc tu as envie d'elle ?
- oui. ça te va comme réponse ?
- je trouve ça juste adorable que tu attends ses 18 ans. En plus si tu attends qu'elle ait envie, c'est digne d'un prince charmant !
- tch. je ne suis rien de ça. Un prince ne vends pas de drogues pour boucler la fin de mois.
- je l'avais parié que tu finirais par tomber passionnément amoureux. tu verras, elle te sauveras cette gamine.
- avec qui tu as fait ce pari de merde ?
Elle ne répond pas. mais un large sourire se dessine sur son visage. tch. elle ressemble vraiment au diable. Soudain, son visage change d'expression.
- Quoi ? tu as oublié que tu avais un shooting ?
- non , mais... tu as oublié un point !
- accouches.
- et tu fais quoi si sa mère veut passer les 18 ans de sa fille avec ? ou si elle ne peut pas venir ce weekend ?
Alors là ! je n'avais pas du tout pensé à ça. Putain...
- j'appellerais sa mère.
- et si elle refuse ?
- Victoria aura 18 ans. elle fera ce qu'elle voudra.
- et si elle ne veut pas ?
- ...
- il n'y a pas moyens ! je lui dirais juste que je l'emmène quelque part pour son anniversaire.
- tu me diras !
le soir, je lui envoie un sms :
salut gamine. ça va ?
coucou Levi. parfait et toi ? du nouveau pour un job ?
non pas vraiment. dis, j'ai un truc à te demander.
oui :)
tu fais quoi vendredi soir ?
Elle me réponds, quelque chose de complètement inattendu.
Pour mon anniversaire ? rien de spécial.
Je vais regarder des animes je suppose en attendant de venir te voir.
Mon anniversaire n'a rien de spécial tu sais.
Ma mère m'a toujours dit que c'était un jour comme un autre.
Je relis plusieurs fois son sms. ça me fait mal au cœur qu'elle pense ça.
tu veux venir passer ton vendredi soir et ton weekend avec moi ?
ça me ferait plaisir :) mais je ne veux pas t'embêter tu sais !
tais-toi. Viens un point c'est tout.
Prends juste une tenue légère pour le vendredi soir.
tu m'emmènes faire du sport ?
tu veux tenter de faire de l'escalade finalement ?
je suis gêné de sa réponse.
tu finis toujours à 12h vendredi ?
oui. peut-être même 11h, car le prof d'histoire n'est pas sûr d'être là.
d'accord.
Point de vue général :
Le mercredi, Victoria apprit qu'elle n'aura pas cours le vendredi matin, en raison d'une réunion des profs. Elle avait donc un gros weekend, du jeudi à 17h jusqu'au lundi à 8h30. pas mal comme weekend. le lendemain arrive vite, et elle sortit finalement du lycée à 16h, car la prof de physique chimie avait déplacé son cours à la semaine prochaine. Qu'est ce qu'ils ont tous ?
Sans vraiment savoir quoi faire, elle rentre plus tôt chez "l'autre", la boule au ventre. comme tous les soirs. Même si elle arrive à riposter, ça ne l'empêche pas d'avoir peur. Sans même s'en rendre compte, elle effectua le chemin retour.
elle ouvrit la porte, mais se paralysa devant la scène :
Rodrigo tenait la mère de Victoria par le col de son tee shirt. Elle ne vit que le poing s'abaisser violemment, puis sa mère crier.
La lycéenne hurla de peur mais aussi de rage, puis se précipita vers Rodrigo prête à lui lancer un coup . Elle visa le menton. Mais il lui empoigna la main, pour lui mettre un coup dans le ventre, et une fois à terre, plusieurs coups dans le dos. Il s'arrêta sous les plaintes de la mère, pour aller s'affaler sur le canapé. La mère hurla de colère à sa fille d'aller dans sa chambre et de ne pas en sortir. Elle entendit sa mère hurler sur Rodrigo puis claquer la porte. Elle était partie. là, la peur lui retourna le ventre à l'idée d'être seule avec Rodrigo.
Mais il ne se passa rien au début. Elle était recroquevillée sur elle-même dans un coin de la chambre, elle prit son téléphone. Sans même savoir ce qu'elle faisait elle appela Levi.
Elle avait besoin d'entendre sa voix.
Il décrocha rapidement :
- Allo ?
- Allo...
- ça va ?
- ... et toi ?
- qu'est-ce que tu me veux ?
Cela résonna comme un grand coup dans le cœur de la lycéenne.
- désolé de t'embêter. je vais raccrocher...
- c'est toujours bon pour demain ?
- oui...
- tu finis à quelle heure ?
Ses larmes coulèrent, elle tremblota.
- en fait j'ai fini aujourd'hui, je ... n'ai pas cours demain.
- tu ne pouvais pas le dire ? tu aurais pu venir ce soir si tu voulais !
Elle se mit à pleurer à gros sanglots.
- je suis désolé ... *snif*
- tu pleures ?
- non ...
soudain, de grands coups furent donnés dans la porte de chambre de Victoria.
Rodrigo hurla:
- OUVRE CETTE PUTAIN DE PORTE. TA MERE C'EST BARRÉ. ON A DES COMPTES A RÉGLER TOI ET MOI !
Victoria hurla de peur, oubliant sa conversation téléphonique.
elle lui répondit :
- va voir ailleurs !
il tambourina la porte. les larmes de la lycéenne coulèrent.
Levi hurla:
- Victoria ! OYE !
pas de réponses.
- OYE ! RÉPONDS !
- mmmh... *snif*
- garde le contrôle. Ne tombe pas dans l'effet tunnel !
Elle n'avait même pas entendu. le premier verrou de sa chambre sauta.
De désespoir elle hurla à Rodrigo :
- n'essaye même pas de rentrer ! tu auras de sérieux problèmes si je saute par la fenêtre.
Levi resta sans voix en entendant une chose pareille. Elle était acculée. Les coups cessèrent.
- sale peste.
Elle l'entendit redescendre. Sa respiration reprit un rythme à peu près normal.
Victoria mit de nouveau son portable à l'oreille :
- Levi ?
aucune réponse. l'appel était fini.
Elle se mit à pleurer. Elle avait vraiment l'impression d'être abandonnée. Par sa mère et par son sauveur...Elle marqua dans son journal : " les sauveurs n'existent pas"
Des bruits sourds retentirent du rez de chaussé. Du verre cassé, un meuble jeté, des coups dans les murs. Peu à peu, grâce à son imagination, son esprit partit ailleurs. Pendant un temps indéfini.
Elle découvrit à présent devant elle, une superbe route infinie, traversant prairie et montagne. Elle roulait en toute liberté, libérée des douleurs du corps et de l'âme. Elle sillonnait la montagne, pour arriver sur un village littéralement sur l'eau. Elle s'arrêta, pour contempler cet endroit, et respirer l'aire pure.
Elle était seule, mais elle était bien. Elle se sentait protégée par ses montagnes érigées en forteresse, pour protéger ce village.
cette superbe vision se dissipa, pour la ramener à la réalité. A Rodrigo qui essayait d'ouvrir la serrure de la porte.
Dommage qu'elle n'ait pas de corde, pour aller à la recherche de cet endroit.
Une corde ? MAIS SI ! Elle se leva brusquement, pour attraper sa corde d'escalade. Où l'attacher ? au pied de l'armoire ? Il fallait essayer. Elle réalisa un nœud de huit au pied de la lourde armoire en bois massif, et déroula précipitamment la corde vers la fenêtre. Le verrou sauta, laissant la porte fracassée, ouverte. Rodrigo entra, les yeux fulminant de rage.
- on a des comptes à régler !
Victoria se mit accroupit sur le rebord de la fenêtre, tenant la corde.
- BOUGE PAS SINON JE SAUTE!
ça ne l'arrêta pas. Il s'avança vers elle. la porte d'entrée en bas s'ouvrit violemment.
Surement sa mère. Tout se passa très vite, Rodrigo se retourna, une ombre le tira violemment pour le jeter dans les escaliers. Elle n'eut le temps de ne rien, elle glissa de la fenêtre. Par réflexe, grâce à l'escalade, elle serra la corde de toutes ses forces. Celle-ci se tendit parfaitement.
Elle était à présent à un petit mètre en dessous de sa fenêtre. Hanji apparue au-dessus d'elle, affolée. Elle l'aida à remonter dans la chambre.
- ça va ma belle ?
La gamine était complètement sonnée.
- Tiens le bien Barris !
Levi monta dans la chambre, pour voir Victoria, genoux à terre, le regard perdu.
- oye, bouge-toi ! prend des affaires , et on se barre.
elle ne semblait pas avoir entendu. il s'accroupit pour lui caresser le visage :
- Viens.
Pas de réactions.
- c'est moi. je suis là !
elle cligna des yeux, puis se mit à trembler.
- viens, tu rentres avec nous. prend quelques affaires.
Elle se leva, chancelante.
Hanji lui prit un sac, pour enfourner des sous-vêtements, quelques vêtements, surtout ceux qu'elle lui avait donné, qu'elle reconnue. Puis sa veste rouge.
Levi passa devant elle : " allez viens."
Hanji frotta le dos de Victoria. Levi descendit rapidement, pour remettre quelques coups violents sur Rodrigo. Ils entendirent les sirènes de la police.
Victoria découvrit un salon dévasté, du sang tachait le sol. Rodrigo était à terre, retenu par Barris. Levi avait son pied sur la tête de Rodrigo.
La police arrêta l'homme, recueillit les témoignages du trio, mais jugea inutile de parler à Victoria. En l'emmenant, jusqu'à la voiture d'Hanji, une voix familière résonna.
- Victoria, qu'est-ce que tu as fait ?
- maman !
le trio s'avança.
- excuse toi auprès de Rodrigo ! je ne t'ai pas éduquée comme ça!
elle ne dit rien.
Levi nota l'affreuse odeur d'alcool qui émanait de la mère.
la mère de rage, lâcha :
- acceptes que je refasse ma vie !
- non, ce n'est pas ça refaire sa vie maman !
- je n'aurais jamais dû te mettre au monde, il y a 18 ans de ça !
Victoria baissa la tête.
la mère chancela et bredouillant des choses incompréhensibles.
Levi la rattrapa sèchement, fermement, avant qu'elle ne tombe ivre à terre, et la confia aux policiers. Elle insulta les agents. Hanji ouvrit la voiture, s'installa sur le siège conducteur, Barris à côté. Victoria et Levi s'installèrent à l'arrière. Barris lança :
- elle n'est pas non plus facile ta mère.
- ta gueule Barris.
Rétorqua Levi pour le faire taire.
- oye !
il claqua des doigts pour attirer difficilement l'attention de la jeune femme.
- c'est fini !
- oui , c'est fini ma belle ! on rentre chez nous !
Point de vue de Levi :
elle n'a rien dit du trajet. Elle avait juste regardé, le regard perdu, l'autoroute qui défilait.
J'avais tenté de lui caresser la main, mais elle n'avait eu aucunes réactions.
Et à présent que nous sommes chez moi, je lui mets de nouveau de la glace sur ses bleus. Elle a une marque qui commence dans le bas de l'omoplate droite, et qui se finit à la première côte.
Barris était reparti chez sa copine. c'est vrai qu'on avait laissé notre soirée en plan, pour aller la chercher. C'est le bordel dans le salon.
En plus, je ne peux pas correctement appliquer le froid, son soutif gêne.
- oye, tu ne voudrais pas venir t'allonger sur le lit, et enlever ton soutien-gorge ?
Elle ne dit toujours rien, se lève , pour aller jusqu'au lit. On dirait une poupée vide qui porte un fardeau sur ses épaules. Je lui donne une petite serviette de bain, pour cacher sa poitrine et s'allonger tranquillement. Puis, une fois qu'elle est sur le ventre, je recommence à lui appliquer du froid. J'en ai marre de cette situation. J'en ai marre de soigner ses plaies...
Pourquoi c'est si compliqué ? Elle respire à grandes aspirations.
- Levi...
- tu te décides enfin à parler ?
- merci...
- pas de quoi. ça aura un peu disparu déjà demain. Mais tu n'auras pas « presque plus rien » lundi. Elle ne dit rien. Quelques temps plus tard, le froid ne faisant plus effet, je vais le ranger, et vais m'installer à côté d'elle. Elle avait trouvé la force de prendre son pyjama et d'aller se changer. Victoria semblait épuisée. Elle s'allongea à côté de moi, sous la couette.
Il commençait à faire frais à cette époque de l'année. tant mieux, l'été avait été horriblement chaud. Elle essaye de s'allonger sur le dos, mais elle ne supporte pas, donc elle se tourne.
elle articule :
- bonne nuit Levi...
je m'approche, pour me blottir doucement, et lui murmurer, en entendant un début de sanglots :
- Bonne nuit, gamine.
Et je lui frotte doucement les cheveux. Elle s'endort en quelques instants. Je me retourne, pour essayer de trouver le sommeil. Mon téléphone vibre. Hanji.
bien rentrée mon Lili. comment vas Victoria ?
à ton avis la binoclarde ?
tu comptes toujours l'emmener à Paris demain ?
je ne sais pas. ça dépendra d'elle et de son état demain.
J'éteins mon smartphone, et la regarde un peu pendant son sommeil.
Point de vue général :
le téléphone de Victoria sonne à 9h. Elle décroche, c'est la police. on lui annonce, que sa mère encore alcoolisée, est gardée en cellule. Et que Rodrigo restera un temps indéterminé en garde à vue.
- avez-vous besoin d'un foyer pour être logé ?
Levi se redresse et lui fait signe de lui dire non.
- non, merci j'ai ce qu'il me faut.
La conversation se finit là. Elle se redresse et s'assoit sur le lit.
- Ça va ?
Elle respire profondément.
- Ouais. Je me sens bien bizarrement. En forme même.
Elle sourit à Levi. Il se redresse, pour la regarder dans les yeux. Il passe ses mains dans les cheveux de la jeune fille, avant d'approcher ses lèvres.
« j'ai envie de ses lèvres...» pense t'il.
Soudain le ventre de la jeune femme se met à gargouiller bruyamment.
- Tch. Si ça va , lève-toi et viens déjeuner.
Barris était revenu, avec 2 baguettes de pain.
- Qu'est-ce que tu fous là ?
- Je suis rentré cette nuit, Elise m'a trompé.
- Je vois. Encore une mauvaise pioche.
- Et vous ? vous allez faire quoi ?
- On va voir.
- Bah...
Levi le foudroya du regard. Hanji avait dû lui cafter. Il se retourna vers Victoria :
- Tu veux faire quoi aujourd'hui ? tu te sens capable d'aller quelque part ?
- Je vais regarder les billets de train après la douche, pour voir où je peux partir pour pas trop cher.
- Partir ? où ?
- Je verrais... le plus loin possible. Au moins après Lyon je dirais.
Barris demande surpris :
- tu ne veux pas rester avec nous ?
- J'ai envie de partir loin... où je pourrais vider ma tête.
Le petit déjeuner se passa silencieusement. Levi portait son masque impassible.
Victoria prit ensuite la direction de la chambre. Levi entra, pendant qu'elle choisissait ses affaires de la journée.
- Dis...
- Oui ?
Il referma la porte de sa chambre.
- Tu veux être seule ou tu veux bien que je t'accompagne ?
Elle semblait surprise, elle écarquilla les yeux.
- J'ai dit quelque chose de mal ?
- Euh non c'est juste que...
- Que ?
- Que personne ne m'a jamais proposé de venir avec moi... donc euh...
- Tu veux ou pas ?
Avec un grand sourire, elle bondit face à lui :
- Ça me ferait énormément plaisir ! ce serait aussi bien que quand tu m'avais emmené aux calanques cet été !
il lui frotta les cheveux.
- D'accord. On part directement après la douche. Je m'occupe de faire les sandwichs.
- Il faudra que je réserve le train !
- On va bouger à moto oui ! regarde, il fait beau, avec presque 20 degrés.
- Ça va aller pour l'essence ? je peux te la payer si tu veux !
- Ne t'occupe pas de ça, et va prendre ta douche.
Elle partit le sourire aux lèvres. Levi fouilla dans les affaires de Victoria pour lui sélectionner quelques affaires adéquates pour le soir, puis les deux jours suivants. Tout allait se passer comme prévu. Il prit quelques vêtements dans son armoire, puis partit dans la cuisine faire les sandwichs. Son téléphone sonna. Hanji.
- Alors mon Lili, vous faite quoi ?
- On part.
- Tout est parfait pour le plan ?
- Ouais. Bon lâche moi, je prépare les sandwichs.
- D'ACCOOOOOOOOOOORRRRRD ! et ne nous ramenez pas de bébés !
- Ta gueule !
Il raccrocha. Il reçut un sms, encore d'Hanji :
je n'ai pas eu le temps de te dire mais pour la collection d'hiver pour homme, ça marche déjà bien, donc je te verse sur ton compte, comme convenu, 10% du chiffre d'affaire de la période octobre-novembre ! donc tu as 200€.
Ok.
C'est bien ça compensera l'hôtel.
Vingt minutes plus tard, ils étaient avec leur équipement de moto, pour sortir le bolide.
- Tu as une idée où on peut aller ?
- Tu verras. Là où la moto nous guidera.
Elle vint se cramponner à lui.
- Si ça ne va pas fais-moi signe !
- Oui !
Levi démarra la moto. Les pilotes filèrent au gré du vent, et du soleil de novembre.
Au bout de 4h, après Lyon, ils firent une pause pour manger. Elle avait le sourire, et la vitalité.
Levi se surprit à sourire en la voyant ainsi.
- Qu'est ce qu'il y a Levi ? je ne t'ai jamais vu sourire !
Il reprit son air habituel.
- Ooooh mais noooon ! Refais un sourire ! s'il te plait !
- Tch. Mange.
Elle lui prit le visage entre ses mains :
- Tu es encore plus beau avec un sourire.
« elle me fait vraiment fondre cette gamine. »
Ils reprirent la route peu de temps après.
Levi n'avait pas répondu quand elle lui avait demandé où ils allaient.
- Tu voulais aller plus loin que Lyon non ? alors voilà.
Vers 18h, ils arrivèrent à l'entrée du périphérique. Levi se rappelant de l'itinéraire, rentra par le sud-ouest, en passant devant la Bibliothèque François Mitterrand, pour remonter les quais, arriver à Notre Dame. Victoria était débordante de joie :
- On s'arrête à Paris, Levi ?
- Ouais, on dirait bien.
Il tourna sur l'ile de la cité, pour arriver devant l'appart 'hôtel, près de Chatelet.
Il s'arrêta, et coupa le moteur. Il ne restait qu'une capacité de 40km, niveau essence.
- Viens.
- On s'arrête dormir ici ?
Il n'avait jamais vu son visage aussi lumineux que ça.
- Ouais.
Elle lui sauta au cou.
Point de vue de Levi :
Elle me saute subitement au cou. J'étais tellement heureux que ça lui fasse plaisir. Je lui rendis son étreinte, le plus tendrement possible et lui murmura : « bon anniversaire. »
J'avais prévu de lui dire plus tard, mais je ne pouvais pas m'en empêcher.
Elle releva la tête , surprise, et rougit.
Nous restions quelques instants comme ça, dans les bras l'un de l'autre, comme 2 idiots.
Après avoir pris les clés de la chambre, et une fois la moto dans le garage sous l'hôtel, nous avons fait un peu de courses à quelques pas de là.
Heureusement que j'ai pris quelques trucs, parce que c'est plus cher que prévu.
L'appart, malgré sa petite taille lui plut aussi.
Je lui préparai un bon repas, quoi que rien d'extraordinaire : pâtes à la sauce au bleu avec champignons et escalopes de poulet.
- C'est super bon ! Merci pour ce repas d'anniversaire ! c'est trop bon !
- Pas de quoi. Ce n'est rien d'exceptionnel.
Elle sourit. J'aime la voir comme ça. J'aimerais qu'elle reste toujours comme ça.
A la fin du repas, je me décide à lui proposer :
- Tu veux venir avec moi en boite de nuit ?
Elle semble surprise puis éclate de rire.
- Qu'est-ce que tu as ?
- Ahah , c'est juste que tu me demandes ça à moi !
- Et alors ?
- Bah je ne sais pas danser ! à moins que tu veuilles avoir un hippopotame à coté de toi sur la piste.
Je la fixe, pour lui faire comprendre que ma question est sérieuse.
- T'es sérieux ?
- A ton avis ?
- Euh..., non mais je me vois mal aller dans ce genre d'endroit...
- Pourquoi ? t'as peur que des lourds te cassent les pieds ?
- C'est surtout que je ne sais vraiment pas danser. Je me sentirais ridicule. Vraiment.
- T'es pas obligée de danser, tu peux juste apprécier la musique en sirotant un verre.
Merde, elle ne semble pas emballée...
Elle ne dit plus rien subitement. Si ça se trouve elle me trouve trop insistant ?
Changement de programme.
- Bon, je fais la vaisselle et on va se promener alors.
- D'accord.
Ça a l'air de lui convenir. Je lui prends tout de même la tenue légère que je lui avais préparé : une jupe fluide mi-cuisse noire, et ce fameux top court fluide blanc arrivant à quelques cm en dessous de sa poitrine, qu'Hanji lui avait filé. J'enfile mon débardeur moulant que je mets quand je vais en boite. J'enfourne ses vêtements dans mon petit sac à dos, avec nos papiers et une bouteille d'eau. Je mets mon éternelle veste en cuir noir d'hiver, elle met son manteau bleu qu'Hanji lui a aussi donné.
Nous voilà à présent dans les rues de Paris. On commence à marcher vers Notre Dame, puis nous nous dirigeons vers le panthéon, et le quartier des universités. Elle me demande qu'on aille voir une université en particulier.
Arrivés devant je lui demande :
- C'est là que tu veux aller ?
- C'est difficile apparemment de rentrer ici, mais ça pourrait être bien.
- Je vois.
Ça pourrait être bien pour elle, mais ... ça peut paraitre égoïste, mais j'aimerais qu'elle reste dans le sud. Elle pourrait venir vivre à Marseille. Il y a une université après tout aussi.
Nous continuons notre promenade. Intentionnellement, je la ramène en direction de la boite de nuit. Il est déjà 22h, et en arrivant à coté, de la musique se faisait déjà entendre.
- Whouuaaaaa j'adore cette musique !
S'exclame-t-elle soudainement.
She said at night in my dreams
You dance on a tightrope of weird
Oh but when I wake up you're so normal that you just disappear
You're so straight like commuters with briefcases towing the line
There's no residue of a torturer inside your of eyes
Ses yeux s'illuminent.
- Tu connais Levi ? c'est Panic at the disco !
- Je ne connais pas...
Elle commence à chantonner ( comme une casserole d'ailleurs) :
She said you're just like Mike
Love but you wanna be Brian Wilson, Brian Wilson
Said you're just like Mike
Love but you'll never be Brian Wilson
And I said ...
Je lui lance:
- Et moi je dis, arrête le massacre, et si tu as envie, je t'invite plutôt à rentrer.
- C'est vrai ?
- ouais.
Je lui frotte les cheveux.
- C'est pour ton anniversaire.
Un gigantesque sourire se dessine sur son visage d'ange. Je la tire vers l'entrée. Une fois la sécurité passée, je lui lance le sac.
- Tu as une tenue plus légère. Change-toi, car il fait très chaud dans ce genre d'endroit. Ensuite, va mettre le sac au vestiaire. Je t'attends là.
- D'accord.
Elle part rapidement et revient cinq minutes plus tard.
Putain ça lui va bien...
Je lui prends la main fermement, et l'attire doucement vers la foule déjà dansante.
Finalement, on dirait qu'elle recommence à chantonner. Ça doit être une musique qu'elle aime.
Bien joué Levi ! j'ai bien choisi !
Heureusement que je ne l'entends pas chanter comme une casserole grâce au volume, qui m'aura rendu sourd dans 1h ou 2h.
Je suis étonné de la voir me lâcher la main, pour commencer à bouger doucement au rythme de la musique. A peine ai-je le temps de me retourner que déjà 2 mecs viennent s'approcher, et danser à quelques centimètres d'elle dangereusement. Elle n'a rien remarqué évidemment.
Je la tire fermement, pour fusiller ces petits cons, et l'emmener vers le bar.
Là, on est un peu plus au calme. On arrive à s'entendre parler.
- Reste avec moi ! t'as pas vu les deux batards qui te collaient ?
- Non ! mais il y a du monde ! ne vois pas le mal partout.
- Tch. Tu veux boire quoi ?
On prend la carte. Elle fait un mouvement de recul. Oui, c'est cher. Tout est cher en boite de nuit si tu prends une conso'.
- Rien.
- Tch. Les prix ne te regardent pas. Tiens regarde si tu veux, il y a les cocktails sans alcool !
Elle regarde et se décide pour un cocktail à la cerise, framboise, et limonade.
Je prends un petit verre d'alcool .
Elle garde le sourire. Les musiques s'enchainent.
- Tu veux autre chose ?
- Non merci Levi ! Ça me suffit largement !
Je lui frotte les cheveux.
- Je reviens.
Le son augmente.
- Pardon Levi ?
Je lui note sur un bout de papier : « je reviens, reste ici. »
Elle me lève le pouce vers le haut. Je pars rapidement aux toilettes. Comme par hasard, il y a la queue...Au bout de 10 interminables minutes, je reviens vers le bar.
Un des connards de tout à l'heure est assis à côté d'elle. Elle n'a pas l'air de l'écouter, d'ailleurs quand il lui donne un verre, elle refuse. Il semble agacé. Il pose une main sur sa cuisse.
Je serre mes poings, et m'approche rapidement. Mais, Victoria prend soudainement la paume de la main du gars, pour lui taper de plusieurs coups secs, le poignet contre le rebord du bar. Comme je lui avais appris il y a quelques semaines.
Le gars sursaute. Je viens à côté d'elle pour qu'il me voit bien. Il part rapidement.
- Ça va ?
- Oui, oui ! j'ai fait comme tu m'as appris !
- J'ai vu. C'est bien.
Je lui frotte les cheveux. J'adore faire ça. La musique change totalement de registre.
L'expression de méfiance sur son visage disparait pour laisser place de nouveau au sourire.
Elle me prend soudainement la main, pour m'entrainer d'elle-même au milieu de la piste, près des enceintes.
Elle se met à se mouvoir. Plus elle bouge, plus elle est sensuelle.
Champagne showers in Miami
Me + you that equals candy
Be my beast so I'm your beauty
Take me home and give it to me
Décidément, elle est sublime.
I'm a chicky but real freaky
Come and get me try to catch me
I'm not guilty just damn sexy
Come and get me try to catch me
Je me lâche moi aussi. Après tout, je suis aussi là pour ça.
One, two, three, four
Gimme more, gimme more
Come inside, shut the door
Je m'approche d'elle, qui se retourne.
Gimme more, gimme more
Drop your clothes on the floor
Gimme more, gimme more
Let's get done, hit the score
Gimme more, gimme more
Les lumières changent soudainement, pour devenir un arc en ciel de couleurs.
One, two, three, four
Gimme more, gimme more
Come inside, shut the door
Gimme more, gimme more
Drop your clothes on the floor
Gimme more, gimme more
Let's get done, hit the score
Gimme more, gimme more
Une nouvelle musique démarre.
I feel nice, you look nice
Don't think twice
turn up louder
How you like me now?
How you like me now?
Nos corps se frôlent désormais, pour se suivre, se pourchasser même, au rythme du son.
Hey, where'd you get that body from?
La température monte, le volume augmente plus que jamais.
where'd you get that body from?
Elle met ses mains sur mon torse. Je lui enlace les hanches, me collant totalement à elle.
Ce moment est juste enivrant.
where'd you get that body from?
Que quelqu'un m'arrête sinon je...
Elle me regarde intensément, et me murmure quelque chose.
I got it from my daddy !
Je ne peux plus résister, je l'embrasse.
I got it from my daddy ! I got , I got it...
Je suis soudainement submergé d'une puissante sensation de bonheur et de désir. je perds le contrôle. Je remonte mes mains sur son corps à présent en sueur. Elle m'embrasse dans le cou. C'est si bon. Je passe mes mains sous son top fluide, pour caresser son soutien-gorge.
La musique s'arrête. Je reprends mes esprits. Une nouvelle musique démarre. Moins torride.
Je reprends le contrôle de moi. Nous continuons de danser plus calmement pendant quelques temps. Puis, après un verre d'eau au bar, nous décidons de rentrer.
Nous passons nous changer dans les vestiaires, je prends celui à côté d'elle, et je me dépêche. On ne sait jamais si un batard attend qu'elle ouvre la porte pour la surprendre.
Une fois dehors, l'air frais de la nuit, nous fait du bien. Peut-être que l'on commençait à étouffer finalement dedans. Il est déjà presque 2h du mat.
On repasse devant Notre Dame, si majestueuse, Victoria s'arrête. Elle m'avait raconté un jour, qu'un groupe de grimpeurs escaladait souvent le monument.
- Victoria...
- Oui ?
Je l'embrasse. Pour gouter de nouveau ses lèvres.
- Je suis heureux d'être là avec toi.
Pour une fois j'étais sincère avec moi-même.
Elle reste dans mes bras, et me regarde les yeux pleins d'amour.
Nous perdons mutuellement notre regard dans celui de l'autre.
Soudain, elle me lâche pour souffler sur ses mains. Elle doit commencer à avoir froid.
Une fois dans le lit, elle hésite à venir se coller contre moi. Je lui lâche :
- Tu peux venir contre moi si tu me considères comme ton petit ami.
Elle rougit, et vient contre moi pour poser sa tête contre mon torse.
- On sort ensemble du coup ?
- A toi de voir.
- Mais et pour toi ?
Je baisse la tête vers elle.
Et pour moi ? bonne question. Non en fait, je ne pense pas qu'il y ait de questions.
- Il semblerait qu'on se soit embrassé.
- Qu'est-ce que ça signifie pour toi ?
Je sais parfaitement où elle veut en venir. Je me mets au-dessus d'elle, et lui dit droit dans les yeux :
- C'est différent avec toi. C'est réel.
Je l'embrasse. Ses lèvres sont tellement bonnes.
Elle me caresse le visage, puis descend sur mon torse, pour aller vers mon bas ventre.
- T'en as envie au moins ?
- Je ne sais pas...
- Tu as peur ?
- Un peu.
- C'est ta première fois ?
- Oui...
Quoi dire à ça.
- Laisse-moi faire. Je ferais attention.
Elle prend mon visage pour l'embrasser. Là, je me sens partir. Je lui enlève son pyjama, et enlève mon boxer. Elle tremble. Est-ce que je peux vraiment ?
Je décide de « tâter le terrain », en l'embrassant dans le cou, tout en caressant son intimité avec ma bite. Elle frissonne, puis commence à se détendre.
Avant d'entrer en elle, je lui demande :
- On continue ?
- Oui !
J'entre tout doucement en elle. Elle se tort contre moi. Je m'allonge sur elle, pour commencer mes va et viens. Sans s'en rendre compte, elle me serre la bite avec son sexe. C'est extra ! j'en veux encore ! je perds le contrôle, j'accélère.
Soudain, je sens son corps se crisper. Je me calme.
- Ça va ?
- J'ai mal tu peux sortir ?
- Oui bien sûr.
Tout s'arrête.
On se sépare. Ça s'arrête là.
Elle va rapidement se rincer sous la douche.
Son téléphone vibre sur la table à manger.
Elle revient s'allonger contre moi.
- Comment tu as trouvé ta première fois ?
- Ce n'est pas je pensais.
- Tu pensais plus sensuel, plus hot ?
Là, elle me dit quelque chose auquel je n'étais pas du tout prêt :
- Non. C'est juste que je ne pensais pas qu'un mec pouvait écouter la fille, et s'arrêter quand elle lui demande si ça lui fait mal. Je me suis toujours imaginé que même si j'avais mal, l'homme n'arrêterait pas, qu'il s'occuperait avant tout de son plaisir à lui.
Ça me foutait la rage en quelque sort qu'elle garde une si mauvaise opinion des hommes.
- Je ne suis pas égoïste moi .
Elle m'enlaça encore plus, pour coller son oreille contre mon cœur.
- Ça ne t'a pas déplu à part ça ?
- Non, c'était doux, très doux.
- Tant mieux. Au fait, ton téléphone a vibré.
- Oh, c'était qui ?
- Je ne sais pas.
Elle se redressa pour ouvrir le message. Tout à coup, ses épaules s'affaissèrent.
- Oye, qu'est ce qu'il y a ?
- Ma mère qui me demande quand je rentre.
- Tch.
Elle soupire.
- Si tu ne veux pas rentrer, tu peux rester avec moi à Marseille. De toute façon ça ne me dit rien de te laisser retourner là-bas, tant que l'autre n'est pas réellement derrière les barreaux.
- Je pourrais rester demain soir et lundi matin ?
- Toute la semaine si tu veux. Tu as 18 ans maintenant, tu fais ce que tu veux. Tu peux venir t'installer avec moi si ça te chante. Tu connais ma règle d'or.
Elle semblait se torturer l'esprit. Ça m'énerve. Il faut toujours que les problèmes la rattrapent.
Je me redresse , lui prend le portable et lui éteins.
- Pour l'instant, profitons du weekend, et viens dormir. On va essayer de profiter au maximum demain. Avant de repartir dimanche.
- On ne repart pas demain ?
- Non.
Je l'entraine alors contre moi, pour l'enlaça, l'embrasser, et lui caresser les cheveux pour qu'elle s'endorme.
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FIN !
Pour les musiques citées en italique, les voici dans l'ordre : Panic at the disco – crazy = genius ;
Gimme More – victoria Kern ; Psy – daddy.
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