Point de vue de Levi

j'ai encore ramené une salope...

Elle me soule celle-là à hurler comme une pute de film X dès que je la pilonne.

Je lui met ma main sur sa bouche encore pleine de rouge à lèvres, pour qu'elle se la ferme.

Ça fait l'effet inverse. A quoi je pense en faisant tout ça ?

Ça me passe les nerfs voilà tout. J'en avais encore plus besoin aujourd'hui.

J'ai été con, j'ai blessé cette gamine qui est pourtant si gentille, je l'ai insulté, je l'ai jeté dehors.

Elle a dû pleurer. J'ai bien mérité la claque d'Hanji.

Elle avait dit que la petite avait voulu me faire un cadeau... pourquoi ? Pourquoi j'ai été aussi dur avec elle ? Ça m'énerve.

L'autre en dessous de moi ne veut pas se taire. Bien, je vais la laisser hurler.

J'accélère mes va et viens, et lui empoignant le cul. Nos corps claquent bruyamment.

Les images des traces sur le cou de Victoria me hantent. Ça m'énerve. Je risque de le tuer l'autre con un jour ou l'autre.

La rousse en dessous de moi, dit soudainement :

- Mon chéri arrête.

- mon chéri ?

Je lui remet un coup sec.

- ouiiiiiiii

Je lui empoigne le visage :

- que les choses soient bien claires, tu n'es rien. Je ne suis rien pour toi.

Oui, ce n'est qu'une pouffe superficielle. Je ne me souviens même pas de son prénom. Pas grave demain elle sera partie. Je me remet, malgré ses protestations, à accélérer.

Je repense plutôt à elle. Son visage meurtri, elle garde toujours le sourire.

Oui, ce beau sourire.

Le désir me prend de plus en plus. Je vais pouvoir bientôt me débarrasser de l'autre.

Soudain quelque chose me revient .

« les hommes ont-ils un cœur ? »

« Levi... tu ne voudrais pas voler dans ce ciel d'azur ? »

« Oui, voler avec les ailes de la liberté. »

« Tu es un gentil garçon Levi. »

Ces phrases résonnent en écho dans ma tête.

Je reviens au moment présent. Le plaisir me quitte.

Sèchement, je me retire de la rousse et lance :

- rhabille toi et dégage de chez moi.

- je ne peux pas rester ?

- non.

- mais il est 1h du mat...

- tu trouveras bien un taxi ou un VTC.

La rousse, furieuse, se rhabille rapidement et claque la porte.