Alors qu'ils étaient en train de parler, le téléphone de Russel sonna.

-Il y a un problème ? Demanda Fin
-C'est l'alarme du garde de l'hôpital. Elle vient de s'enclencher. Lui apprit Russel

La blonde compris vite ce que voulait dire son supérieur.

-Il faut prévenir les autres.

Ils entrent dans le commissariat au pas de course, en direction de la salle de repos.

-Venez ! Il y a un problème à l'hôpital ! Cria Russel en entrant.

Toutes les personnes dans la salle se levèrent. En un rien de temps, ils partirent vers les vestiaires pour enfiler les pare-balles avant de prendre la route.
Sur place, la sécurité de l'hôpital attend au porte. Heureusement, avant de sortir, l'un d'entre eux avait pu déclencher l'alarme. Le chef de la sécurité regarde ses hommes, avec une tête déçue. Comment un de ses hommes avait pu laisser entrer des personnes armées dans les urgence ?

-Chef, la police scientifique est la. L'un des leurs est à l'intérieur.
-D'accord.

Les Hummers de la scientifique arrivent dans le parking.

-Rappelez-vous, on agit comme pour une opération normale. Je ne veux voir aucune différence. Nick, David, vous allez voir si on peut avoir une vue sur l'hôpital par des caméras, nous on reste ici.

Les deux hommes partent en direction des gardes pour demander la bande vidéo des urgence. Devant l'entrée des urgences, un informaticien envoie un petit robot avec un téléphone. Un robot qui se dirigea vers la porte des urgences.

-Va chercher le téléphone ! Ordonna un des hommes a un médecin.

Le médecin se lève pour aller chercher l'appareil sur le robot. En ouvrant la porte, il repére les agents de sécurité ainsi que la police devant l'hôpital. Si il se souvenait bien, l'équipe de police était celle de la scientifique, la même qu'au matin. Heureusement, les hommes qui retenaient les urgences ne paraissent pas savoir que l'homme de la 324 était un membre de la scientifique.

-Voilà. Dit le docteur en tendant le téléphone.
-Retourne avec les autres.

Celui qui semblait être le chef pris le téléphone avant de se mettre près de la porte.
Voyant que l'homme avait pris le téléphone, Jim composa le numéro.

-Joli machine. Dit l'homme
-Tu veux cours pour apprendre à t'en servir ? Demanda Jim, ironique.
-Très drôle.
-Maintenant qu'on a fait connaissance, si tu me disais ce que tu veux.
-Ça va être simple. Mon collègue, celui que vous avez arrêter, vous allez le libérer. Au sinon, je risquerai d'avoir la gâchette facile sur votre gars.
-Je vais voir ce que je peux faire, mais pour que ça aie vite, je vous propose un échange.
-Quoi comme échange ?
-Un otage contre un policier.
-Je vais y réfléchir.

Dans toutes les urgences, la tension monta d'un cran. Ils avaient tous entendu la conversation et ils se demandent tous comment la situation va tourner.
Depuis la chambre 324, Greg observe la scène. La douleur dans l'épaule l'empêchait de vouloir intervenir, mais il y pensait. Il se releva pour finir assit dans le lit, une vue sur la scène plus grande. Malheureusement, son arme était dans l'étui qui était accroché à porte, il était désarmé. Ce qui le rassurait, c'était qu'il soit le seul de l'équipe dans l'hôpital, pas pour longtemps d'après ce qu'il a entendu. Il aurait préféré être dehors, être avec son équipe et pouvoir avoir une chance de sorti en vie, car il était pas dupe, jamais la liberté de leur complice serait acceptée. Il aimerait pouvoir dire à quel point il l'aimait, mais il ne pourrait pas. Sa blessure lui tira un cris de douleur alors qu'il se tournait pour attraper une feuille.

-Bordel. Grogna-t-il de douleur.

Après maints efforts, il arriva à attraper la feuille tant désirée. Il sorti un BIC de sa poche avant d'écrire. Il écrivait ses peines, ses pensés et se qu'il ressentait. Il espérait pouvoir le dire lui-même mais rien ne lui assurait de sortir en vie. Quand il remplit la feuille il la plia avant de la ranger dans sa poche arrière. Maintenant, il n'avait plus qu'a attendre. Attendre la tournure de la situation. Il ne pouvait rien faire de plus. Dans cette histoire, il était impuissant, c'était à son équipe de le sortir de la.

*Une heure depuis l'attaque*

La nouvelle venait de tomber. Malgré les arguments de toute l'équipe, le shérif avait refuser de libérer Howard.

-C'est pas possible. Maintenant on a pas le choix, on entre. Dit Nick
-C'est trop dangereux. Si jamais ils s'aperçoivent qu'on tente d'entrer, ils vont le tuer. Répondit Morgan
-Et si on reste ici, ils vont aussi le tuer. Ils comprendront vite qu'on ne va pas libérer Howard. Dit Russel
-L'entrée "normale" est à l'autre bout de l'hôpital, mis à part par la, vous ne pourrez pas rentrer. Leur dit le chef de la sécurité.

Tous attrapèrent leurs armes avant de suivre la direction indiquée par le garde.

-Maintenant, c'est silence radio. N'oubliez pas la priorité, arrêter ces hommes. Ordonna le superviseur
-On a pas la même priorité alors. Dit Nick, approuvé par Morgan

Pour eux deux, la priorité était de sortir Greg, ensuite elle était d'arrêter ces hommes.

-On entre. Signala Russel

Ils se dispersèrent en deux groupes. Deux groupes qui arrivent en même temps près des urgences. A la queue leu-leu, ils entrent dans le service, arme en avant et touts les sens en alerte.

-Il est dans quelle chambre ? Demanda Julie
-La 324. Répondit Morgan
-Vas-y avec Nick. Dit Russel.

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Écrit le 26 août 2018